Bonsoir
Deux réponses:
pour les films et photographies à "usage professionnel", l'autorisation est accordée le plus souvent et cette règlementation est mise en place pour éviter à juste titre que ces lieux soient profanés par des prises de vues indécentes destinées à illustrer toutes sortes de magazines tordus générés par le laxisme moral à le mode.
Je sais, en ce forum cela peut paraître incroyable mais j'ai vu des photos de nanas à moitié à poil sur des sites de mémoire et assisté accidentellement à un tournage de clip "hard-rock" avec en fond l'ossuaire de Douaumont (dans le pré entre le mémorial et la nécropole, on suppose qu'ils n'ont pas osé demander à faire cela dans le cimetière). Ces "artistes" n'oseraient pas faire la même chose dans un endroit où ils risqueraient une fatouah!
Cette demande est à effectuer aussi à chaque fois que l'on photographie un monument historique en fins de publications; par exemple, pour la cathédrale de Verdun il faut cette autorisation pour publier les vues des chapitaux de la crypte alors qu'une vue extérieure est sans soucis.
Déballez un pied place Stanislas la nuit à Nancy et vous verrez à la vitesse à laquelle on vous tombe dessus, c'est comme l'éclairage de la touréfèle "déposé". Je me rappele du type qui m'est tombé dessus quand je sortais place Stan mon appareil, l'arrêté c'est "photo sans pied", devant lui j'ai cramé quelques vues à main levée et vitesse lente, ratées évidemment mais quel plaisir que de lui faire croire qu'avec un M6 on peut descendre au quart de seconde sans risque de bougé!
Il en est de même de l'utilisation des cartes IGN et des copies d'écran de géoportail, ce qui est stupide puisque consultable par tout le monde, mais c'est ainsi.
En ce qui concerne les gens en uniforme (lesquels ne peuvent rien revendiquer en tant que sujets de la prise de vues), soit il s'agit d'un album famlial encore en possession des héritiers (et là il y a des droits ou autorisations à demander, je suis en plein dedans, préparant avec un groupe d'historiens une exposition sur le témoignage d'un médecin photographe), soit il s'agit de "bijoux de famille" revendus à vil prix lors du dépeçage d'une succession et là, c'est le propriétaire de la collection qui fait ce qu'il veut du moment qu'il ne porte pas atteinte à la dignité. Le photographe (ou son héritier) a vendu mais s'il a un double, il peut continuer à s'en servir s'il n'a pas signé un contrat d'exclusivité.
C'est pour cela que je conserve toujours mes diapositives originales et mes fichiers RAW en numérique (ces derniers comportant en données exif les dates, numéros de boitier et d'objectif), n'en déplaise. C'est ainsi que l'on peut mettre dans les dents à une agence américaine, qui a miné des agences prestigieuses, un copyright ou demander à un indélicat qui a "glané sur le net"(je cite) une de mes photos pour la mettre sur son site sans au moins signer la source.
Cela dit, il est difficile de revendiquer, concernant une vue ancienne achetée et tirée à plusieurs dizaines d'exemplaires quelque droit... j'ai acheté récemment une vue de KISL que possédait déjà un ami d'Alsace et une autre d'un poste de secours UN EURO: la même qu'un musée possédait et me demandait 60 euros pour la mettre dans un livre...
Et après certains s'étonneront qu'on aille en Angletrerre pour avoir des photos, de très grande qualité, utilisables à 10 euros. Certes 10 euros, ce n'est pas gratuit, alors autant acheter le livre qui en contient plusieurs pour 14!
Le droit à l'image, quel vaste sujet!
en tous cas, et je crois avoir envoyé une copie d'article sur le sujet à Gilles, on a renversé la vapeur depuis l'affaire du baiser de Doisneau.
Cordialement
JLK
Photographies de sépultures et publication des images
Re: Photographies de sépultures et publication des images
Bonjour,
Au sujet de la question de Caballero, il est en ligne sur le net: "la question du transfert des corps" de JC Jauffret.
Cordialement
Yann
Au sujet de la question de Caballero, il est en ligne sur le net: "la question du transfert des corps" de JC Jauffret.
Cordialement
Yann
THOMAS
- Stephan @gosto
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Re: Photographies de sépultures et publication des images
Bonsoir,
Merci Jean-Luc pour ces précisions.
Amicalement,
Stéphan
Merci Jean-Luc pour ces précisions.
Amicalement,
Stéphan
- Alain Dubois-Choulik
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Re: Photographies de sépultures et publication des images
BonjourDans une grande nécropole civile, un employé du cimetière m’ a courtoisement informé qu’il était interdit de photographier, que mon matériel photographique pouvait m’être confisqué...
Je me demande (à chaque fois que je fais des photos interdites, ce qui est quand même un grand f....ge de g....., sauf à prétendre récupérer des $£€ par paquets sur le dos de nos aïeux MPLF) si cet employé municipal possède effectivement ce droit de confiscation ???? Pas plus qu'un vigile d'hypermachin n'a le droit de vous fouiller.
Cordialement
Alain, qui en vient à regretter le temps où 99,99% des français ignorait ce qu'était un MPLF, et qu'il avait une valeur vénale .....
Les civils en zone occupée
Ma famille dans la grande guerre
Les Canadiens à Valenciennes
"Si on vous demande pourquoi nous sommes morts, répondez : parce que nos pères ont menti." R. Kipling
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Re: Photographies de sépultures et publication des images
Bonsoir à tous,
Autant de têtes, autant d'avis...
Autant de cimetières, autant de règlements...particuliers...en plus des " généraux..". Je suis du même avis que notre ami TURPINITE ; vous verrez, à ce train-là, qu'on ne pourra plus dire " Maman, réchauffe-moi ma soupe, s'il te plaît"... ou ...." je vais où même le roi va tout seul" ou même..." santé ", sans qu'il faille mentionner qu'un urlustucru ou l'autre l'a dit ou écrit avant soi...même si on ne le connaît pas ...et que plus un seul touriste ne pourra plus rien photographier sans autorisation préalable....et il y aura alors toujours un policier ou l'autre pour cela...
Bon, je vous dis : " bonsoir " avant qu'un cornichonesque auteur ne réclame des droits dessus !
Cordialement
PS : Vous pouvez bien sûr remployer les mots de mon message !
Autant de têtes, autant d'avis...
Autant de cimetières, autant de règlements...particuliers...en plus des " généraux..". Je suis du même avis que notre ami TURPINITE ; vous verrez, à ce train-là, qu'on ne pourra plus dire " Maman, réchauffe-moi ma soupe, s'il te plaît"... ou ...." je vais où même le roi va tout seul" ou même..." santé ", sans qu'il faille mentionner qu'un urlustucru ou l'autre l'a dit ou écrit avant soi...même si on ne le connaît pas ...et que plus un seul touriste ne pourra plus rien photographier sans autorisation préalable....et il y aura alors toujours un policier ou l'autre pour cela...
Bon, je vous dis : " bonsoir " avant qu'un cornichonesque auteur ne réclame des droits dessus !
Cordialement
PS : Vous pouvez bien sûr remployer les mots de mon message !
Clansman
- Gilles ROLAND
- Messages : 3968
- Inscription : dim. oct. 17, 2004 2:00 am
Re: Photographies de sépultures et publication des images
Bonsoir Belge,
http://vestiges.1914.1918.free.fr/Cinq_Piliers.htm
Je vous laisse juge.
Cordialement
Gilles [:gilles roland]
Pas uniquement un policier !et que plus un seul touriste ne pourra plus rien photographier sans autorisation préalable....et il y aura alors toujours un policier ou l'autre pour cela…
http://vestiges.1914.1918.free.fr/Cinq_Piliers.htm
Je vous laisse juge.
Cordialement
Gilles [:gilles roland]
-Ca sent le macchab, dit Le Moal. -J’te crois, y en a plein par ici. Jean Berthaud « 1915 sur les Hauts-de Meuse en Champagne »
VESTIGES.1914.1918 MAJ le 10 novembre 2015
VESTIGES.1914.1918 MAJ le 10 novembre 2015
Re: Photographies de sépultures et publication des images
Bonsoir,
pour un cimetière communal, seul un arrêté municipal pourra éventuellement interdire la prise de photographies. Sachez que le fait de ne pas respecter un arrêté municipal est une contravention de 1ère classe, verbalisable par timbre-amende de........ 11 euros................ça fait peur.....................
Ludovic
pour un cimetière communal, seul un arrêté municipal pourra éventuellement interdire la prise de photographies. Sachez que le fait de ne pas respecter un arrêté municipal est une contravention de 1ère classe, verbalisable par timbre-amende de........ 11 euros................ça fait peur.....................
Ludovic
Montmirail, Croix du Drapeau, Fusiliers marins, De Gironde, Cigognes, etc... : http://bravouresetgrandeursmilitaires.wifeo.com/
- Alain Dubois-Choulik
- Messages : 8743
- Inscription : lun. oct. 18, 2004 2:00 am
- Localisation : Valenciennes
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Re: Photographies de sépultures et publication des images
Bonsoir,
J'en reviens à ma question : Qui est habilité à dresser PV pour ce genre de cas ??? à "confisquer" l'appareil photo ????
Cordialement
Alain
J'en reviens à ma question : Qui est habilité à dresser PV pour ce genre de cas ??? à "confisquer" l'appareil photo ????
Cordialement
Alain
Les civils en zone occupée
Ma famille dans la grande guerre
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"Si on vous demande pourquoi nous sommes morts, répondez : parce que nos pères ont menti." R. Kipling
Ma famille dans la grande guerre
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Re: Photographies de sépultures et publication des images
Bonjour à toutes et à tous,
Grande a été ma perplexité devant les opinions exprimées, et j’ai essayé de voir ailleurs ce qui se disait et se pratiquait. Voilà une “synthèse” de ma promenade récente sur le Web.
Tout est bon pour faire des images, mais on n’a pas la liberté de tout photographier sans autorisation :
J’ai trouvé le réglement de plusieurs cimetières communaux de l’hexagone, et tous précisent, qu’il faut une autorisation (du Maire, du Conservateur, de l’Administration...) pour photographier ou filmer, sans discriminer si c’est pour un usage privé ou non...
Anecdote personnelle : dans un cimetière communal, mon appareil photo sur le ventre, je vois arriver le policier municipal. Je m’abstiens en sa présence de photographier, on a viré et tourné dans le cimetière sans se croiser. Et puis l’ homme en uniforme est reparti avec son auto : il attendait peut-être que j’appuie sur le déclencheur ? Un sermon ou une amende en perspective serait-il à la clef ?
La Ville de Paris aurait adopté une attitude plus tolérante pour faire des images sur la voie
publique, l’utilisation d’un trépied, serait possible, mais il ne faut pas gêner la ciculation des personnes, des autos, sur le trottoir et la chaussée.
Témoignage trouvé sur un “blog”. Voulant faire des photos et se déplaçant autour de la Bibliothèque Nationale de France, (appareil photo rangé mais trépied imposant) un photographe amateur a été accosté à trois reprises par trois gardiens différents, qui lui demandent s’il possèdait une autorisation de photographier.
Après cette mésaventure le photographe consulte le réglement :
(texte en italique “copié/collé”)
Règlement des espaces ouverts au public de la BNF (téléchargeable en PDF), je lis :
Article 16 : Il est interdit d'effectuer des photographies ou de réaliser des enregistrements audiovisuels sans l'accord préalable de la Bibliothèque nationale de France sauf pour un usage strictement privé. Il est interdit d'effectuer des prises de vues précises d'un usager ou d'un membre du personnel sans son accord explicite. Les croquis à main levée sont autorisés dans la mesure où leurs auteurs ne gênent pas la circulation des usagers, du personnel et des documents.
Ce serait la même chose avec le Centre Georges Pompidou.
Revenons aux pratiques des “adhérents de Pages d’histoire 14-18”.
Quels types de photos font les Forumeurs ?
Ils prennent eux-mêmes des photos de lieux qui les intéressent, ce sont me semble-t-il, des paysages (champs de bataille, cimetières inclus), où n’entrent que peu (ou pas du tout) de personnages hormis la famille et des connaissances proches.
Que font-ils de leurs photos ?
C’est un souvenir de bons moments passés ensemble, ou, un témoignage de leur passage, une découverte qu’ils font partager aux Forumeurs et chacun est ravi. Cela permet d’enrichir sa collection (voir monuments aux morts et sépultures), d’avoir vu des endroits ou des objets nouveaux, sans se déplacer. Ces images resteront dans des tiroirs pour un usage privé, ou sont données à titre amical, et celui qui les accepte en fait l’usage qu’il souhaite.
Tout va bien si le photographe et “l’usager” sont bons amis et le restent. Gare aux conflits si l’argent, l’appétit de pouvoir, se mettent de la partie : les mauvais comptes font les mauvais amis !
Extrait de) http://perso.orange.fr/2.8/technique/le ... /image.htm
(texte en “copié/collé”)
Le cas de l'amateur :
Le problème de l'amateur est souvent de se faire plaisir dans un premier temps et de n'avoir réfléchit qu'il aimerait occasionnellement réaliser une exposition, participer à un concours ou une publication dans la presse. Il s'imagine que le fait de détenir l'oeuvre reste suffisant pour exposer l'image au regard des autres. Oui mais le temps passe et les personnes photographiées qui ont pu être d'accord à un moment de vie sur l'utilisation possible de leur image peuvent s'opposer à son utilisation bien des années plus tard. Le fait de tirer un revenu de ses photographies est strictement indépendant du respect des droits et du droit de contrôler sa propre image. Au mieux, en arrangement à l'amiable pourra avoir lieu dans le cas d'une petite exposition locale où une personne photographiée demande le retrait de son image. Au pire cette même image portera atteinte à la vie privée avec des situation roquanbolesques et portera préjudice à cette personne qui vous en tiendra responsable... Devoir débourser milliers d'euros pour une image n'est jamais une chose facile. Mieux vaut donc se couvrir dans un contexte procédurier très à la mode.
La photographie touche au droit fiscal, droit à l'image et parfois au droit du travail, ce qui n'est pas simple à gérer pour le photographe amateur.
Le vrai problème du droit à l’image est la diffusion ( dans le sens publication), mais là il faut travailler comme un professionnel, et demander des autorisations et autres précautions, me semble incontournable. C’est du moins l’avis d’autres intervenants dans ce forum, et le mien. Mai c’est probablement pénible à supporter quand ce n’est pas un gagne-pain.
Je remercie tous les participants (et ceux à venir) sur le présent sujet. Le débat n’est pas clos, les témoignages et opinions doivent continuer à paraître... A suivre.
Vous me croirez si vous voulez, mais j’ai encore envie de faire de la photo. La passion n’est pas morte, sauf que je vais me mettre à photographier des coccinelles, hors de lieux civilisés ! Mais je peux encore tomber sur un “écolo” discoureur qui me dira que l’insecte placé malencontreusement devant mon objectif est une espèce protégée... et que... et que...
Bien cordialement, Caballero
Grande a été ma perplexité devant les opinions exprimées, et j’ai essayé de voir ailleurs ce qui se disait et se pratiquait. Voilà une “synthèse” de ma promenade récente sur le Web.
Tout est bon pour faire des images, mais on n’a pas la liberté de tout photographier sans autorisation :
J’ai trouvé le réglement de plusieurs cimetières communaux de l’hexagone, et tous précisent, qu’il faut une autorisation (du Maire, du Conservateur, de l’Administration...) pour photographier ou filmer, sans discriminer si c’est pour un usage privé ou non...
Anecdote personnelle : dans un cimetière communal, mon appareil photo sur le ventre, je vois arriver le policier municipal. Je m’abstiens en sa présence de photographier, on a viré et tourné dans le cimetière sans se croiser. Et puis l’ homme en uniforme est reparti avec son auto : il attendait peut-être que j’appuie sur le déclencheur ? Un sermon ou une amende en perspective serait-il à la clef ?
La Ville de Paris aurait adopté une attitude plus tolérante pour faire des images sur la voie
publique, l’utilisation d’un trépied, serait possible, mais il ne faut pas gêner la ciculation des personnes, des autos, sur le trottoir et la chaussée.
Témoignage trouvé sur un “blog”. Voulant faire des photos et se déplaçant autour de la Bibliothèque Nationale de France, (appareil photo rangé mais trépied imposant) un photographe amateur a été accosté à trois reprises par trois gardiens différents, qui lui demandent s’il possèdait une autorisation de photographier.
Après cette mésaventure le photographe consulte le réglement :
(texte en italique “copié/collé”)
Règlement des espaces ouverts au public de la BNF (téléchargeable en PDF), je lis :
Article 16 : Il est interdit d'effectuer des photographies ou de réaliser des enregistrements audiovisuels sans l'accord préalable de la Bibliothèque nationale de France sauf pour un usage strictement privé. Il est interdit d'effectuer des prises de vues précises d'un usager ou d'un membre du personnel sans son accord explicite. Les croquis à main levée sont autorisés dans la mesure où leurs auteurs ne gênent pas la circulation des usagers, du personnel et des documents.
Ce serait la même chose avec le Centre Georges Pompidou.
Revenons aux pratiques des “adhérents de Pages d’histoire 14-18”.
Quels types de photos font les Forumeurs ?
Ils prennent eux-mêmes des photos de lieux qui les intéressent, ce sont me semble-t-il, des paysages (champs de bataille, cimetières inclus), où n’entrent que peu (ou pas du tout) de personnages hormis la famille et des connaissances proches.
Que font-ils de leurs photos ?
C’est un souvenir de bons moments passés ensemble, ou, un témoignage de leur passage, une découverte qu’ils font partager aux Forumeurs et chacun est ravi. Cela permet d’enrichir sa collection (voir monuments aux morts et sépultures), d’avoir vu des endroits ou des objets nouveaux, sans se déplacer. Ces images resteront dans des tiroirs pour un usage privé, ou sont données à titre amical, et celui qui les accepte en fait l’usage qu’il souhaite.
Tout va bien si le photographe et “l’usager” sont bons amis et le restent. Gare aux conflits si l’argent, l’appétit de pouvoir, se mettent de la partie : les mauvais comptes font les mauvais amis !
Extrait de) http://perso.orange.fr/2.8/technique/le ... /image.htm
(texte en “copié/collé”)
Le cas de l'amateur :
Le problème de l'amateur est souvent de se faire plaisir dans un premier temps et de n'avoir réfléchit qu'il aimerait occasionnellement réaliser une exposition, participer à un concours ou une publication dans la presse. Il s'imagine que le fait de détenir l'oeuvre reste suffisant pour exposer l'image au regard des autres. Oui mais le temps passe et les personnes photographiées qui ont pu être d'accord à un moment de vie sur l'utilisation possible de leur image peuvent s'opposer à son utilisation bien des années plus tard. Le fait de tirer un revenu de ses photographies est strictement indépendant du respect des droits et du droit de contrôler sa propre image. Au mieux, en arrangement à l'amiable pourra avoir lieu dans le cas d'une petite exposition locale où une personne photographiée demande le retrait de son image. Au pire cette même image portera atteinte à la vie privée avec des situation roquanbolesques et portera préjudice à cette personne qui vous en tiendra responsable... Devoir débourser milliers d'euros pour une image n'est jamais une chose facile. Mieux vaut donc se couvrir dans un contexte procédurier très à la mode.
La photographie touche au droit fiscal, droit à l'image et parfois au droit du travail, ce qui n'est pas simple à gérer pour le photographe amateur.
Le vrai problème du droit à l’image est la diffusion ( dans le sens publication), mais là il faut travailler comme un professionnel, et demander des autorisations et autres précautions, me semble incontournable. C’est du moins l’avis d’autres intervenants dans ce forum, et le mien. Mai c’est probablement pénible à supporter quand ce n’est pas un gagne-pain.
Je remercie tous les participants (et ceux à venir) sur le présent sujet. Le débat n’est pas clos, les témoignages et opinions doivent continuer à paraître... A suivre.
Vous me croirez si vous voulez, mais j’ai encore envie de faire de la photo. La passion n’est pas morte, sauf que je vais me mettre à photographier des coccinelles, hors de lieux civilisés ! Mais je peux encore tomber sur un “écolo” discoureur qui me dira que l’insecte placé malencontreusement devant mon objectif est une espèce protégée... et que... et que...
Bien cordialement, Caballero
Caballero
Re: Photographies de sépultures et publication des images
Bonjour,
un policier municipal, un garde-champêtre, un policier et un gendarme peuvent verbaliser s'ils constatent le non-respect d'un arrêté municipal. Mais il faut savoir que pour verbaliser, il faut absolument connaître les références de l'arrêté. En outre, confisquer un appareil photo, c'est à dire "saisir" un appareil photo par suite de non-respect d'un arrêté municipal (contravention de 1ère classe) est interdit.
Faites moi confiance, je sais de quoi je parle, j'exerce l'un des métiers ci-dessus.
Ludovic
un policier municipal, un garde-champêtre, un policier et un gendarme peuvent verbaliser s'ils constatent le non-respect d'un arrêté municipal. Mais il faut savoir que pour verbaliser, il faut absolument connaître les références de l'arrêté. En outre, confisquer un appareil photo, c'est à dire "saisir" un appareil photo par suite de non-respect d'un arrêté municipal (contravention de 1ère classe) est interdit.
Faites moi confiance, je sais de quoi je parle, j'exerce l'un des métiers ci-dessus.
Ludovic
Montmirail, Croix du Drapeau, Fusiliers marins, De Gironde, Cigognes, etc... : http://bravouresetgrandeursmilitaires.wifeo.com/