
Depuis novembre 1916 Isidore voyage aux frais de l' armée d' Orient:
Il s' en va en Grèce, en Serbie, s' en revient malade, prend du galon,
s' en retourne vers ses chers tirailleurs qu' il ne quitte plus!

L'armistice ne démobilise pas les poilus. Un armistice n' est pas la paix...
Isidore reste soldat. Son ancien métier de prime jeunesse, agriculteur,
a dû lui apprendre à compter, son état actuel de sergent fourrier , à provisionner .
Isidore calcule: ...la solde, l' ancienneté, les perspectives d'avenir et les joies humaines d' un métier qui, finalement n'a pas dû lui déplaire
et dont il vient de parcourir en homme prévenu sinon appris le catalogue complet des risques et dangers.
Le 24 février 1919, Il se réengage pour une durée de cinq ans, réclame promptement sa prime de rengagement,
reçoit le grade de sergent-major le 16 avril, obtient en sus , début mai 1919, une longue permission qu' il met à profit pour retourner au pays voir ses vieux parents.
Sa première perme depuis 5 ans ?