Régiment colonial du Maroc
Re: Régiment colonial du Maroc
Bonsoir à tous,
A propos du Régiment d'infanterie coloniale du Maroc, V. également ici —> pages1418/forum-pages-histoire/regiment ... 7702_1.htm
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: Régiment colonial du Maroc
Bonjour à tous,
Grâce à vos réponses, ici et en MP (merci Silzi), j’ai avancé sur le cas de mon arrière-grand-père. J’ai reçu du SAMHA les fiches 46 C d’entrée et de sortie d’hôpital. J’ai aussi étudié plus précisément l’historique du RICM autour de cette date. Je suis néanmoins confronté à quelques questions que je ne parviens pas à résoudre. Mais d’abord, voici ce que j’ai appris.
La fiche m'apprend qu’il est soigné par une unité médicale de la 6e armée, et à cette période (avril 1917), le RICM est bien placé sous le commandement de la 6e armée. Il est pris en charge par l'HOE 13.
Elle précise aussi que mon AGP était affecté au 1er bataillon (Commandant Croll, à cette date) du régiment, ce qui permet de mieux situer dans le JMO le quartier où il était situé. En recherchant sur le mémorial virtuel du Chemin des dames les lieux de décès des soldat du régiment à la date de sa blessure, et en recoupant les informations sur les fiches Mort pour la France du SGA, je trouve que le régiment se trouvait entre Ailles et la Ferme d’Hurtebise (à Vauclair).
Enfn, la consultation de l’AFGG m’a permis de retrouver les unités divisionnaires du service de santé de la 38e DI dont dépend le RICM. J'ai aussi les signatures plus ou moins lisibles du médecin chef (DERTELY ?) et de l'officier gestionnaire sur la fiche : fiche 1, fiche 2.
De là quelques questions auxquelles je n'ai pas trouvé par moi-même de réponse.
1. Où est l'HOE 13 ? ce 13 veut-il dire qu'il dépend de la 13e région militaire ? J'ai trouvé de longues listes d'hôpitaux, mais je ne vois pas comment trouver plus précisément. Les signatures peuvent-elles m'aider à quelque chose ? La prochaine étape : les archives du Val-de-Grâce pour consulter le JMO, c'est bien cela ?
2. Sur le bon de sortie est indiqué : ZIC. Zone de l'intérieur… mais le C ?
3. Les numéros d'ambulance et de la section d'hospitalisation suivent-ils une nomenclature particulière ? Amb. 2/38 et 7/18, cela veut-il dire : ambulance 2 de la 38e division, ambulance 7 de la 18e ?
4. Lorsque je suis les bataillons, le JMO parle de quartiers C et D du sous-secteur de gauche : je ne trouve aucune mention de ces lettrages sur le plan inclus dans le JMO. Savez-vous de quoi il est question ?
Je finis sur une note. Je vous disais que son diplôme de la médaille militaire fait état du 1er RIC alors que si j'en crois sa fiche matricule, il aurait dû se trouver au RICM à la date inscrite dessus. En cherchant des informations sur les morts des 19 et 20 avril 17 du RICM, j'ai trouvé la tombe du sous-lieutenant Pierre Elie Bouygues (3e Cie), qui indique 1er RIC.
Il semble que cette erreur n'ait donc pas été si rare.
En vous remerciant de votre attention,
Jacmes
Grâce à vos réponses, ici et en MP (merci Silzi), j’ai avancé sur le cas de mon arrière-grand-père. J’ai reçu du SAMHA les fiches 46 C d’entrée et de sortie d’hôpital. J’ai aussi étudié plus précisément l’historique du RICM autour de cette date. Je suis néanmoins confronté à quelques questions que je ne parviens pas à résoudre. Mais d’abord, voici ce que j’ai appris.
La fiche m'apprend qu’il est soigné par une unité médicale de la 6e armée, et à cette période (avril 1917), le RICM est bien placé sous le commandement de la 6e armée. Il est pris en charge par l'HOE 13.
Elle précise aussi que mon AGP était affecté au 1er bataillon (Commandant Croll, à cette date) du régiment, ce qui permet de mieux situer dans le JMO le quartier où il était situé. En recherchant sur le mémorial virtuel du Chemin des dames les lieux de décès des soldat du régiment à la date de sa blessure, et en recoupant les informations sur les fiches Mort pour la France du SGA, je trouve que le régiment se trouvait entre Ailles et la Ferme d’Hurtebise (à Vauclair).
Enfn, la consultation de l’AFGG m’a permis de retrouver les unités divisionnaires du service de santé de la 38e DI dont dépend le RICM. J'ai aussi les signatures plus ou moins lisibles du médecin chef (DERTELY ?) et de l'officier gestionnaire sur la fiche : fiche 1, fiche 2.
De là quelques questions auxquelles je n'ai pas trouvé par moi-même de réponse.
1. Où est l'HOE 13 ? ce 13 veut-il dire qu'il dépend de la 13e région militaire ? J'ai trouvé de longues listes d'hôpitaux, mais je ne vois pas comment trouver plus précisément. Les signatures peuvent-elles m'aider à quelque chose ? La prochaine étape : les archives du Val-de-Grâce pour consulter le JMO, c'est bien cela ?
2. Sur le bon de sortie est indiqué : ZIC. Zone de l'intérieur… mais le C ?
3. Les numéros d'ambulance et de la section d'hospitalisation suivent-ils une nomenclature particulière ? Amb. 2/38 et 7/18, cela veut-il dire : ambulance 2 de la 38e division, ambulance 7 de la 18e ?
4. Lorsque je suis les bataillons, le JMO parle de quartiers C et D du sous-secteur de gauche : je ne trouve aucune mention de ces lettrages sur le plan inclus dans le JMO. Savez-vous de quoi il est question ?
Je finis sur une note. Je vous disais que son diplôme de la médaille militaire fait état du 1er RIC alors que si j'en crois sa fiche matricule, il aurait dû se trouver au RICM à la date inscrite dessus. En cherchant des informations sur les morts des 19 et 20 avril 17 du RICM, j'ai trouvé la tombe du sous-lieutenant Pierre Elie Bouygues (3e Cie), qui indique 1er RIC.
Il semble que cette erreur n'ait donc pas été si rare.
En vous remerciant de votre attention,
Jacmes
Re: Régiment colonial du Maroc
Bonjour Jacmes, pour les positions des bataillons, allez lire le JMO de la 4ème brigade marocaine dont faisait parti le RICM.
Pour le nom : c'est un jeune régiment né en juin 1915 de la réunion de plusieurs bataillons coloniaux non enrégimentés avant guerre, de aout 1914 à juin 15 ce regroupement porte plusieurs noms et finira par devenir définitivement le RICM. Il faut savoir que les JMO de certains de ses bataillons sont en ligne mais pas pour toute la guerre, ceci sans doute du au fait qu'ils ai été indépendants à l'origine. De tout ceci né une grande confusion dans l'identification du régiment tant dans les nécropoles que sur Mémoire des Hommes ou bien encore dans les carrières, les creutes de l'Aisne ou les soldats ont à coté de l'ancre de marine marqué souvent RICM mais aussi REG Col du Maroc, par exemple.
Mais il reste une chose : Recidit Immortalis Certamine Magno, il revint immortel de la Grande Guerre, devise du régiment, le plus décoré de tous.
Cordialement,
Gilles.
Pour le nom : c'est un jeune régiment né en juin 1915 de la réunion de plusieurs bataillons coloniaux non enrégimentés avant guerre, de aout 1914 à juin 15 ce regroupement porte plusieurs noms et finira par devenir définitivement le RICM. Il faut savoir que les JMO de certains de ses bataillons sont en ligne mais pas pour toute la guerre, ceci sans doute du au fait qu'ils ai été indépendants à l'origine. De tout ceci né une grande confusion dans l'identification du régiment tant dans les nécropoles que sur Mémoire des Hommes ou bien encore dans les carrières, les creutes de l'Aisne ou les soldats ont à coté de l'ancre de marine marqué souvent RICM mais aussi REG Col du Maroc, par exemple.
Mais il reste une chose : Recidit Immortalis Certamine Magno, il revint immortel de la Grande Guerre, devise du régiment, le plus décoré de tous.
Cordialement,
Gilles.
Re: Régiment colonial du Maroc
Bonjour à toutes et à tous,
Bonjour Jacmes
Sur la question de l'HOE 13, de février 1916 jusqu'à la fin de la guerre, il se trouve à GLORIEUX. Sur la route de Paris à VERDUN.
Bonne journée
Bonjour Jacmes
Sur la question de l'HOE 13, de février 1916 jusqu'à la fin de la guerre, il se trouve à GLORIEUX. Sur la route de Paris à VERDUN.
Bonne journée
Re: Régiment colonial du Maroc
Bonjour à tous,
Merci Gilles, j'ai trouvé ce que je cherchais dans le JMO de brigade. Je remarque même que deux tranchées dans la zone occupée autour de cette date portent, rajouté, à l'encre rouge, le nom de deux officiers du 1er bataillon décédés le 19 et 20 avril (Cap. Goubeaux et S-Lt Bouygues pour les intéressés). J'imagine que c'est l'endroit précis dont il s'agit et que je cherchais.
En tout cas pour son bataillon, car un détail sans doute insoluble demeure : après discussion de vive voix avec ma grand-mère (sa fille), elle m'a encore assuré, détails à l'appui, qu'il avait bien été blessé en deux fois, la deuxième fois à l'hôpital (ou au poste de secours), et la fiche 46 C d'entrée fait déjà état des deux blessures le 20 avril : autrement dit, il a pu être blessé une première fois un peu avant cette date du 20, donc pas tout à fait à cet endroit.
Pour l'HOE 13, merci encore Silzi, j'ai trouvé d'autres discussion sur le forum qui traitent du cas de l'hôpital de Glorieux. Je vais encore essayer de creuser.
Je continue également de chercher concernant la question de la "ZIC" et de la nomenclature des ambulances.
Bonne journée,
Jacmes
Merci Gilles, j'ai trouvé ce que je cherchais dans le JMO de brigade. Je remarque même que deux tranchées dans la zone occupée autour de cette date portent, rajouté, à l'encre rouge, le nom de deux officiers du 1er bataillon décédés le 19 et 20 avril (Cap. Goubeaux et S-Lt Bouygues pour les intéressés). J'imagine que c'est l'endroit précis dont il s'agit et que je cherchais.
En tout cas pour son bataillon, car un détail sans doute insoluble demeure : après discussion de vive voix avec ma grand-mère (sa fille), elle m'a encore assuré, détails à l'appui, qu'il avait bien été blessé en deux fois, la deuxième fois à l'hôpital (ou au poste de secours), et la fiche 46 C d'entrée fait déjà état des deux blessures le 20 avril : autrement dit, il a pu être blessé une première fois un peu avant cette date du 20, donc pas tout à fait à cet endroit.
Pour l'HOE 13, merci encore Silzi, j'ai trouvé d'autres discussion sur le forum qui traitent du cas de l'hôpital de Glorieux. Je vais encore essayer de creuser.
Je continue également de chercher concernant la question de la "ZIC" et de la nomenclature des ambulances.
Bonne journée,
Jacmes