Bonjour à tous,
Mon arrière grand-père paternel faisait parti du
5ème R.A.P, 6ème batterie, classe 1899. Il est mort par "blessures reçues en service commandé" le 08 mars 1917 à Ville-sur-Cousances (Meuse). Hors, je peux lire sur le site (
http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr), que les dates extrèmes pour ce régiment et cette batterie sont du 18 janvier 1918 au 11 septembre 1919... Comment cela est-il possible ou comment est-il possible de l'expliquer, puisqu'il est décédé plusieurs mois avant ces dates ? Je possède pourtant la copie du certificat militaire de décès ainsi que la copie de la transcription effectuée à MOHON, son lieu d'habitation avant son départ pour la guerre... Je souhaite comprendre, pour suivre efficacement son difficile parcours à l'époque. Merci infiniment pour votre aide.
Bonjour,
Un bref historique de la 6e batterie, extrait de l'historique du 5e R.A.P.
Votre arrière grand-père qui était 2e servant d'après la liste des pertes du 5e R.A.P. a peut être été blessé en janvier 17 ?
Bien cordialement,
Joël Huret
6e BATTERIE :
La 6e batterie du 5e R. A. P. se mobilise au fort du Rozelier. Elle sert l'artillerie du fort, tourelles et casemates de Bourges, et les quatre batteries extérieures. Ultérieurement, elle sert les matériels avancés dans la plaine de la Woëvre, où le séjour est particulièrement pénible : le moral du personnel ne laisse cependant jamais à désirer.
En février 1916, la 6e batterie résiste sur place pendant trois jours, puis se replie sur les Blusses, emmenant son matériel et ses munitions.
Le 1er mars 1916, la 6e batterie forme les 27e et 28e batteries nouvelles du régiment.
A la réorganisation du 5e R. A. P., la 6e batterie prend position à Charny, Germonville, Froideterre et à la ferme de Longbut.
Elle perd en quelques jours sur ces positions 6 tués. 5 blessés et un certain nombre d'évacués, par suite d'intoxication ou de fatigue.
En novembre et décembre 1916, elle fait, au camp de Mailly, le service du Cours de tir de la 2e armée.
De retour à Verdun en janvier 1917, elle s'installe au bois d'Esnes, où elle perd deux pièces détruites, 5 tués, 2 blesses, 15 évacués; la batterie doit se déplacer à la suite de ces bombardements.
En juin 1918, la 6e sert du 95 au bois Saint-Pierre.
En juillet 1918, elle est en position, partie près de la route Béthelainville—Froméréville, partie vers Vignéville.
Le 26 septembre, la 6e prend part à l'attaque sur la rive gauche de la Meuse et éprouve des pertes sérieuses du fait des obus à gaz.
Le 7 octobre, la batterie est retirée du front et dirigée sur Robert-Espagne.
Le 9 janvier 1919, la 6e batterie est employée au Parc de Baudoncourt.