Apres un long long long silence Voici le début de mes trouvailles
Des le 4 aout Mère St Justin écrit au préfet du Maine et Loire « Tout bon français doit payer son tribut au dévouement pour la défense de la patrie » Elle propose donc de mettre à la disposition du ministère de la guerre les locaux du pensionnat de Torfou reste vide depuis sa fermeture en 1911.
Une ambulance de 60 à 80 lits pourrait y être installé avec des religieuses infirmières diplômés « Les bras des pauvres religieuses ne sauraient porter les armes : mais elles ont des mains habiles et délicates pour panser les plaies de blessés et un cœur maternel pour consoler et encourager les malades .
Les premières soldats arrivent à Torfou le 09 septembre 1914. Parmi eux nous pouvons citer Joseph Durand de Menard la Barottiere qui le 17 octobre écrit d’une maison de convalescence à la Roche sur Yon « Si je ne suis pas mort avant je viendrais vous revoir quand cette guerre sera fini » il sera amputé d’une partie de sa jambe en 1915, le 7 novembre il enverra simplement ces quelques mots « Je remonte au feu » le 14 décembre c’est le soldat Argeliers qui laisse ce petit mot « je garde un bon souvenirs des soins qui m’ont été donné, un blessé qui va repartir dans 10 jours . Le soldat Sylvain Soubira, va passer 35 jours à Torfou, après un temps de convalescence il profite après un passage au dépôt de 5 jours de repos à Avignon ou il intègre le 58éme Régiment de ( ?) pour donner de ses nouvelles.
En ce début de la guerre nous avons le nom de certaines sœurs de Ste Marie qui apportèrent soins et consolation aux blessées, que les noms des sœurs Chantal, Alphonse de Ligori, Ambroisine et Marthe soient conservés dans nos mémoires comme un pieux souvenir d’un dévouement au service de son prochain.
117 R.I.T
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Re: 117 R.I.T
Bonjour.C est naturellement le 58eme RI d Avignon (caserne Chabran) qui s entrainait régulièrement au camp de Masilhan (aujourd hui camp des Garrigues, utilise par le 4eme RMAT et le 2eme REI) avec le 40eme RI (59eme BI de la 30eme DI du XVeme CA).Les "pépères" du 117eme RIT leur tenaient compagnie pour "remettre dans le bain" les recuperes de toutes natures,affectes spéciaux renvoyes au front, et blesses en fin de convalescence.Les hommes revenaient de nombreux hôpitaux différents (Chaumont,Henrichemont etc...).Cordialement.
zephyr joyeux