Recherche d'un régiment à partir d'une photo

[Christophe Schlegel]

Bonjour Hélène.
En faisant un ptit tour sur le site Mémoire Des Hommes, j'ai trouvé un David.
Il est du 216° RI, donc reserve du 16° RI.
Classe 1907 (la photo date d'avant 1914).
Voici sa fiche :

Cela pourai bien etre lui, mais à vous de le vérifier
Cordialement.

[sibiril]

Bonjour,
DAVID Fils est le nom du photographe à Montbrison....
Je pense à un VALTEAU, se sont les seuls dont je n'ai pas toutes les photos de cette époque.

Les 2 VALTEAU morts à la guerre de 14 sont :
Jean VALTEAU (sergent) 308e RI - né en 1885 - décédé 1917
et encore un Jean VALTEAU 50e RI - né en 1880 - décédé en 1915

Avec un centre de recrutement à Périgueux (24).

Pensez-vous qu'il peut y avoir une relation avec mon "soldat inconnu" ?

Cordialement.
Hélène SIBIRIL

[sibiril]

Bonjour,
DAVID Fils est le nom du photographe à Montbrison....
Je pense à un VALTEAU, se sont les seuls dont je n'ai pas toutes les photos de cette époque.

Les 2 VALTEAU morts à la guerre de 14 sont :
Jean VALTEAU (sergent) 308e RI - né en 1885 - décédé 1917
et encore un Jean VALTEAU 50e RI - né en 1880 - décédé en 1915

Avec un centre de recrutement à Périgueux (24).

Pensez-vous qu'il peut y avoir une relation avec mon "soldat inconnu" ?

Cordialement.
Hélène SIBIRIL

PS.S. : J'ai aussi un POINTET 408e RI - né en 1895 - décédé en 1916 - recrutement aussi à Périgueux

[Charraud Jerome]

Bonjour

Aucun sous-entendu malheureux voire horrible, mais une évidence et une chose commune à tous les soldats, le changement... "d'allure" avec la guerre. La deuxième photo a été prise un peu plus d'un an après, dans la Somme... (le même au 1er plan à droite).

Bernard,
Justement, si, les changements sont flagrants. Au départ, ta phrase semble anodine, mais elle est révélatrice de la triste réalité.
L'épreuve de la guerre et la souffrance associée ont changé les soldats, en peu de temps, tant au point de vue physique que moral. Je te rejoins sur ce point

Qu'appellez-vous les registres matricules ?
Hélène Sibiril

Hélène,
Les jeunes hommes, lors de leur vie, se devaient d'effectuer leur service militaire puis des périodes de rappel. Si besoin, leur appel sous les drapeaux s'effectuait lors de la mobilisation.
L'administration pour suivre chaque soldat, rédigeait une fiche de registre matriculaire (Un soldat, des matricules, un parcours).
Ces fiches sont conservées aux archives départementales du département de rescencement (Série R). Elles permettent, de connaitre l'état-civil du soldat ainsi que ses différentes périodes sous les drapeaux.
En voici un exemple commenté:
http://www.association14-18.org/referen ... e_cont.htm

Cordialement
Jérôme Charraud

[LABARBE Bernard]

Une parenthèse concernant les épaulettes. Effectivement je ne les ai jamais vu dans les inventaires de sacs 1914 mais je pense que ces accessoires devaient rester à la caserne, étant totalement inutiles en campagne bien entendu. Je ne vais pas encore encombrer le sujet avec une photo mais dans "Uniformes" N° 79, Février 1984, page 29, on peut voir trois soldats musiciens du 39ème de ligne, en tenue de ville Rouen, vers 1913. Il est dit: L'uniforme de sortie de ville (collection N°2) est devenu bien austère depuis la supression des gants blancs (1903), des guêtres de toile (1907) et du "képi-pompon" (1909). Qui plus est, il est même envisagé à l'époque de suspendre le port des épaulettes.. Envisagé seulement.
Je pense donc que jusqu'en 1914, musiciens ou pas, tous les soldats d'infanterie portaient ces épaulettes en ville.
Cordialement,
Bernard

[Charraud Jerome]

Une parenthèse concernant les épaulettes. Effectivement je ne les ai jamais vu dans les inventaires de sacs 1914 mais je pense que ces accessoires devaient rester à la caserne, étant totalement inutiles en campagne bien entendu. Je ne vais pas encore encombrer le sujet avec une photo mais dans "Uniformes" N° 79, Février 1984, page 29, on peut voir trois soldats musiciens du 39ème de ligne, en tenue de ville Rouen, vers 1913. Il est dit: L'uniforme de sortie de ville (collection N°2) est devenu bien austère depuis la supression des gants blancs (1903), des guêtres de toile (1907) et du "képi-pompon" (1909). Qui plus est, il est même envisagé à l'époque de suspendre le port des épaulettes.. Envisagé seulement.
Je pense donc que jusqu'en 1914, musiciens ou pas, tous les soldats d'infanterie portaient ces épaulettes en ville.
Cordialement,
Bernard

Bonjour
Merci pour cette info et sa référence.

Cordialement
Jérôme Charraud

[sibiril]

Merci à vous Tous, j'apprends plein de choses !!!!
L'article sur les registres matricules est super intéressant, c'est mieux qu'un acte d'état civil !!!!
Cordialement.
Hélène

[Charraud Jerome]

Bonjour

Merci à vous Tous, j'apprends plein de choses !!!!
L'article sur les registres matricules est super intéressant, c'est mieux qu'un acte d'état civil !!!!
Cordialement.
Hélène

Loin de moi, l'envie de modérer votre enthousiasme (qui est normal), mais attention aux conditions d'accès à ces fiches.
Ces conditions changent en fonction des AD, la règle, cependant veut que l'on justifie de sa filiation pour pouvoir les consulter.
Certaines répondent par courrier et fournissent ainsi les copies demandées, d'autres vous invitent à vous déplacer.

Le plus simple (mais pas le plus rapide) est les contacter afin de savoir si ils ont bien les fiches qui vous interresse et éventellement de leur demander copie (pensez à l'envelloppe prétimbrée pour la réponse). Si on vous invite à vous déplacer, la lettre fournie peut servir de passe.
Cependant, si les AD sont à côté de chez vous, n'hésitez pas, allez y !!!

Cordialement
Jérôme Charraud

[Christophe Schlegel]

Re-bonjour à tous.
Forcement ci c'est le nom du photographe, j'me suis lamentablement perdu.
Au plaisir

[sibiril]

Les AD24 sont très loin de chez moi....... puisque j'habite en Egypte......
Je vais en France au mois d'août qui n'est pas le mois idéal pour ce genre de chose ! Mais depuis que je vais ma généalogie, j'ai appris la patience et la ténacité !!!
Cordialement.
Hélène