Bonsoir à tous,
après une mauvaise manipulation en ajoutant ce soir le message du dessus sur l'ordre de bataille du 320e régiment d'infanterie je remets l'article sur l'aumônier Saint-Léger que je viens d'effacer.
Henri Edmond SAINT-LÉGER
Aumônier du 120e Régiment d’Infanterie
Le Journal de Marche et des Opérations du service de santé de la 4ème Division d’Infanterie signale pour la journée du 12 avril 1918 :
« L’aumônier Saint-Léger au 120e RI est blessé mais non évacué une plaie du thorax côté gauche région axillaire par balle de mitrailleuses (pas de suites sérieuses à prévoir). » (26N267/10, page 85)
La citation qui comporte l’attribution de la Légion d’Honneur au grade de chevalier – par ordre n° 10781 du général Commandant en chef, en date 23 octobre 1918, nous en dit plus sur les circonstances de sa blessure :
« Aumônier depuis près de 4 ans au Régiment, objet de l’estime et de l’affection de tous, qu’il ne cesse de soutenir et de soigner. Toujours là où il faut secourir, entraider ou consoler, continue à apporter chaque fois qu’il le faut au Régiment, le secours de son ministère bien qu’affecté au Groupe de Brancardiers de Corps d’Armée. Vient d’être blessé en allant voir les hommes du Régiment en 1ère ligne. Deux citations. Trois blessures. »
Bonne soirée
Eric
120e et 320e RI
Re: 120e et 320e RI
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 120e et 320e RI
Bonsoir à tous,
voici le parcours d'un autre ecclésiastique picard :
Abbé DEBEAUVAIS
Aumônier du 320e Régiment d’Infanterie
Engagé volontaire et aumônier à la 52e Division d’Infanterie et plus particulièrement au 320e Régiment d’infanterie depuis août 1914, l’abbé DEBEAUVAIS s’éteint le 15 novembre 1917 à l’ambulance 2/8 de Commercy (Meuse).
Il est né le 21 décembre 1873 à Rubempré (Somme). Licencié es Sciences, il enseigne à l’Institution Saint-Martin d’Amiens. Le 2 août 1914, il s’engage et rejoint le front le 11 août suivant, il est alors détaché auprès du 320e Régiment d’Infanterie.
Pendant près de quarante mois, il n’a de cesse de s’acquitter de son ministère sans relâche. Partout où le régiment passe il est présent : Charleroi (1914), Reims (1914 -1915 - 1916), Verdun (juin 1916), l’Alsace (1916 - 1917), de nouveau Verdun (1917).
Sa conduite lui vaut deux citations :
La 1ère à l’ordre de la 104e Brigade, le 21 juin 1916 :
« Depuis le début de la campagne, n’a cessé de parcourir les tranchées et les postes de secours des secteurs de la brigade pour prodiguer ses encouragements aux blessés. Du 4 au 12 juin 1916, dans un secteur très éprouvé, a fait preuve d’un beau courage en réconfortant et en assistant avec une calme sérénité les blessés et les mourants dans un poste particulièrement visé par l’artillerie ennemie. »
La seconde à l’ordre à l’ordre de la 2e Armée en date du 23 octobre 1917 (J.O. du 5 janvier 1918) au motif suivant :
« Au cours des combats livrés dans la région de Verdun s’est tenu constamment dans les postes les plus avancés ou circulait dans les tranchées de première ligne. N’a cessé d’apporter aux blessés et aux mourants les secours de son ministère sous les bombardements les plus violents. (1) Animé de l’esprit de devoir poussé au plus haut point a fait l’admiration de tous par son courage et son abnégation. » Signé Général Guillaumat. Pour copie conforme le Médecin Divisionnaire Docteur Augias.
Le 31 octobre 1917, l’aumônier DEBEAUVAIS, qui présente les symptômes de la fièvre typhoïde, est hospitalisé à l’ambulance 2/8 de Commercy.
Le 8 novembre 1917, le Docteur Augias, médecin divisionnaire de la 52e DI qui dirige le Service de Santé de cette division est « avisé par le médecin de la 2e Armée que M. l’aumônier Debeauvais de la 52e division (GBD 52) en traitement à l’ambulance 2/8 à Commercy était atteint de fièvre typhoïde. M. Debeauvais n’avait pu en son temps être soumis à la vaccination antityphoïdique préventive, en raisons de troubles cardiaques. » (2)
Par ordre du Général Commandant la 2e Armée du 8 novembre 1917, n° 1865/ E.V., l’aumônier DEBEAUVAIS du GBD 52 – (partis à Verdun avec le 320e R.I., cité à l’ordre de l’Armée est resté avec ce régiment dans le secteur du Bois Mulot 33e DT ( ?) au sud de Saint-Mihiel) où il a contracté une fièvre typhoïde grave pour laquelle il est hospitalisé à Commercy (ambulance 2/8) – est rayé des contrôles de la 52e DI. Il l’accompagnait depuis la mobilisation et il est remis en prévision d’une indisponibilité prolongée à la disposition du Ministre. (3)
Mais trop affaibli par la maladie, il décède, dans la nuit du 14 au 15 novembre à l’ambulance 2/8 de Commercy, des suites de la fièvre typhoïde. (4)
Depuis le départ de l’aumônier DEBEAUVAIS, c’est le Père Dominicain ROUILLON, lui aussi aumônier volontaire, qui continue à assurer la fonction d’aumônier catholique au sein du GBD 52 comme il l’allait déjà fait aux carrières d’Haudromont, devant Verdun. (3)
L’inhumation de l’ecclésiastique a lieu le 16 novembre 1917 à Commercy en présence du Général Commandant la 52e Division d’Infanterie, le Médecin Principal Augias, les aumôniers Rouillon et Gerbe, le capitaine de Montarby ( ?).
(1) variante : N’a cessé d’exercer ses fonctions auprès des blessés et des mourants, sous les bombardements les plus violents.
(2) JMO du Service de Santé de la 52e Division d’Infanterie, le 8 novembre 1917.
(3) JMO du Groupe de Brancardiers Divisionnaire de la 52e Division, 12 novembre 1917.
(4) JMO du Service de Santé de la 52e Division d’Infanterie, le 15 novembre 1917.
Voir aussi la fiche de l’Aumônier Stanislas Jérémie Ignace Louis DEBEAUVAIS sur :
http://www.lesmortspourlafrance80.fr/cure/cure.htm
et
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... 3450715638
Cordialement
Eric
voici le parcours d'un autre ecclésiastique picard :
Abbé DEBEAUVAIS
Aumônier du 320e Régiment d’Infanterie
Engagé volontaire et aumônier à la 52e Division d’Infanterie et plus particulièrement au 320e Régiment d’infanterie depuis août 1914, l’abbé DEBEAUVAIS s’éteint le 15 novembre 1917 à l’ambulance 2/8 de Commercy (Meuse).
Il est né le 21 décembre 1873 à Rubempré (Somme). Licencié es Sciences, il enseigne à l’Institution Saint-Martin d’Amiens. Le 2 août 1914, il s’engage et rejoint le front le 11 août suivant, il est alors détaché auprès du 320e Régiment d’Infanterie.
Pendant près de quarante mois, il n’a de cesse de s’acquitter de son ministère sans relâche. Partout où le régiment passe il est présent : Charleroi (1914), Reims (1914 -1915 - 1916), Verdun (juin 1916), l’Alsace (1916 - 1917), de nouveau Verdun (1917).
Sa conduite lui vaut deux citations :
La 1ère à l’ordre de la 104e Brigade, le 21 juin 1916 :
« Depuis le début de la campagne, n’a cessé de parcourir les tranchées et les postes de secours des secteurs de la brigade pour prodiguer ses encouragements aux blessés. Du 4 au 12 juin 1916, dans un secteur très éprouvé, a fait preuve d’un beau courage en réconfortant et en assistant avec une calme sérénité les blessés et les mourants dans un poste particulièrement visé par l’artillerie ennemie. »
La seconde à l’ordre à l’ordre de la 2e Armée en date du 23 octobre 1917 (J.O. du 5 janvier 1918) au motif suivant :
« Au cours des combats livrés dans la région de Verdun s’est tenu constamment dans les postes les plus avancés ou circulait dans les tranchées de première ligne. N’a cessé d’apporter aux blessés et aux mourants les secours de son ministère sous les bombardements les plus violents. (1) Animé de l’esprit de devoir poussé au plus haut point a fait l’admiration de tous par son courage et son abnégation. » Signé Général Guillaumat. Pour copie conforme le Médecin Divisionnaire Docteur Augias.
Le 31 octobre 1917, l’aumônier DEBEAUVAIS, qui présente les symptômes de la fièvre typhoïde, est hospitalisé à l’ambulance 2/8 de Commercy.
Le 8 novembre 1917, le Docteur Augias, médecin divisionnaire de la 52e DI qui dirige le Service de Santé de cette division est « avisé par le médecin de la 2e Armée que M. l’aumônier Debeauvais de la 52e division (GBD 52) en traitement à l’ambulance 2/8 à Commercy était atteint de fièvre typhoïde. M. Debeauvais n’avait pu en son temps être soumis à la vaccination antityphoïdique préventive, en raisons de troubles cardiaques. » (2)
Par ordre du Général Commandant la 2e Armée du 8 novembre 1917, n° 1865/ E.V., l’aumônier DEBEAUVAIS du GBD 52 – (partis à Verdun avec le 320e R.I., cité à l’ordre de l’Armée est resté avec ce régiment dans le secteur du Bois Mulot 33e DT ( ?) au sud de Saint-Mihiel) où il a contracté une fièvre typhoïde grave pour laquelle il est hospitalisé à Commercy (ambulance 2/8) – est rayé des contrôles de la 52e DI. Il l’accompagnait depuis la mobilisation et il est remis en prévision d’une indisponibilité prolongée à la disposition du Ministre. (3)
Mais trop affaibli par la maladie, il décède, dans la nuit du 14 au 15 novembre à l’ambulance 2/8 de Commercy, des suites de la fièvre typhoïde. (4)
Depuis le départ de l’aumônier DEBEAUVAIS, c’est le Père Dominicain ROUILLON, lui aussi aumônier volontaire, qui continue à assurer la fonction d’aumônier catholique au sein du GBD 52 comme il l’allait déjà fait aux carrières d’Haudromont, devant Verdun. (3)
L’inhumation de l’ecclésiastique a lieu le 16 novembre 1917 à Commercy en présence du Général Commandant la 52e Division d’Infanterie, le Médecin Principal Augias, les aumôniers Rouillon et Gerbe, le capitaine de Montarby ( ?).
(1) variante : N’a cessé d’exercer ses fonctions auprès des blessés et des mourants, sous les bombardements les plus violents.
(2) JMO du Service de Santé de la 52e Division d’Infanterie, le 8 novembre 1917.
(3) JMO du Groupe de Brancardiers Divisionnaire de la 52e Division, 12 novembre 1917.
(4) JMO du Service de Santé de la 52e Division d’Infanterie, le 15 novembre 1917.
Voir aussi la fiche de l’Aumônier Stanislas Jérémie Ignace Louis DEBEAUVAIS sur :
http://www.lesmortspourlafrance80.fr/cure/cure.htm
et
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... 3450715638
Cordialement
Eric
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 120e et 320e RI
Bonjour à tous,
Le bombardement de la caserne Neufchâtel de Reims dans l’après-midi du 5 novembre 1914
Vers 16 heures, répondant au tir d’une des batteries située dans le parc d’artillerie immédiatement attenant à la caserne Neufchâtel, les batteries ennemies bombardent la ville de Reims. (1)
Plusieurs obus de 105 tombent dans la cour et aux abords de la caserne où se trouve cantonné le 5e bataillon du 320e Régiment avec un groupe de brancardiers de la 52e Division d’Infanterie de Réserve. (2)
Au milieu de la cour éventrée, un trou fumant, près duquel gisent des soldats morts et de nombreux blessés. Immédiatement, plusieurs brancardiers qui se trouvent au voisinage réagissent.
Après l’éclatement du premier obus, le soldat GAVART Octave, brancardier au 320e d’Infanterie ayant entendu dire qu’il y avait des blessés se porte à leur secours. Il met aussitôt à l’abri un blessé, pour le faire panser par les infirmiers.
Le brancardier du groupe divisionnaire Edouard Edgard MERLIN, n’écoutant que son courage, alors qu’il est de garde au poste de police du 320e, se précipite au secours des blessés. (1)
Déjà Octave GAVART repart aider à transporter un autre soldat du 320e touché dont s’occupe le brancardier MERLIN et un autre brancardier du 320e le soldat DELATTRE qui aide à relever les blessés.
Malheureusement, un nouvel obus explose au milieu des sauveteurs. Octave GAVART est grièvement atteint par cet obus qui tue le blessé transporté (2) mais aussi Edouard Edgard MERLIN. La brouette et le brancard sont pulvérisés. Le brancardier DELATTRE est projeté à plusieurs mètres sans autre mal qu’une très forte commotion. (1) (2)
Au cours du bombardement, les pertes enregistrées par le 320e sont :
Tués : 1 sous-officier et 3 soldats ;
Blessés : 1 sous-officier et 3 blessés. (2)
Le compte rendu du Groupe des Brancardiers Divisionnaire parle de cinq hommes du 320e tués et de deux brancardiers régimentaires. (1)
Edouard Edgard MERLIN, soldat de 2e classe, G.B.D. 52, 2e Section d’Infirmiers, appartenait à la classe 1903, n° matricule 363, au recrutement de Beauvais. Il était né le 19 juin 1882 à Doullens dans le département de la Somme. Par ordre n° 25 en date du 25 mars 1915, il est l’objet d’une citation à l’ordre de la Division : « a été mortellement atteint au moment où il allait relever des camarades blessés sous un bombardement très violent. » (1)
La caserne Neufchâtel étant fréquemment bombardée le détachement de brancardiers Pernot se porte à l’école de la rue Neufchâtel ; 2 brancardiers vont s’installer au poste de secours du 320e, avenue de Laon. (3)
(1) JMO du Groupe des Brancardiers Divisionnaire de la 52e D.I.
(2) JMO du 320e Régiment d’Infanterie.
(3) JMO du Service de Santé Divisionnaire de la 52e D.I.
Cordialement
Eric
Le bombardement de la caserne Neufchâtel de Reims dans l’après-midi du 5 novembre 1914
Vers 16 heures, répondant au tir d’une des batteries située dans le parc d’artillerie immédiatement attenant à la caserne Neufchâtel, les batteries ennemies bombardent la ville de Reims. (1)
Plusieurs obus de 105 tombent dans la cour et aux abords de la caserne où se trouve cantonné le 5e bataillon du 320e Régiment avec un groupe de brancardiers de la 52e Division d’Infanterie de Réserve. (2)
Au milieu de la cour éventrée, un trou fumant, près duquel gisent des soldats morts et de nombreux blessés. Immédiatement, plusieurs brancardiers qui se trouvent au voisinage réagissent.
Après l’éclatement du premier obus, le soldat GAVART Octave, brancardier au 320e d’Infanterie ayant entendu dire qu’il y avait des blessés se porte à leur secours. Il met aussitôt à l’abri un blessé, pour le faire panser par les infirmiers.
Le brancardier du groupe divisionnaire Edouard Edgard MERLIN, n’écoutant que son courage, alors qu’il est de garde au poste de police du 320e, se précipite au secours des blessés. (1)
Déjà Octave GAVART repart aider à transporter un autre soldat du 320e touché dont s’occupe le brancardier MERLIN et un autre brancardier du 320e le soldat DELATTRE qui aide à relever les blessés.
Malheureusement, un nouvel obus explose au milieu des sauveteurs. Octave GAVART est grièvement atteint par cet obus qui tue le blessé transporté (2) mais aussi Edouard Edgard MERLIN. La brouette et le brancard sont pulvérisés. Le brancardier DELATTRE est projeté à plusieurs mètres sans autre mal qu’une très forte commotion. (1) (2)
Au cours du bombardement, les pertes enregistrées par le 320e sont :
Tués : 1 sous-officier et 3 soldats ;
Blessés : 1 sous-officier et 3 blessés. (2)
Le compte rendu du Groupe des Brancardiers Divisionnaire parle de cinq hommes du 320e tués et de deux brancardiers régimentaires. (1)
Edouard Edgard MERLIN, soldat de 2e classe, G.B.D. 52, 2e Section d’Infirmiers, appartenait à la classe 1903, n° matricule 363, au recrutement de Beauvais. Il était né le 19 juin 1882 à Doullens dans le département de la Somme. Par ordre n° 25 en date du 25 mars 1915, il est l’objet d’une citation à l’ordre de la Division : « a été mortellement atteint au moment où il allait relever des camarades blessés sous un bombardement très violent. » (1)
La caserne Neufchâtel étant fréquemment bombardée le détachement de brancardiers Pernot se porte à l’école de la rue Neufchâtel ; 2 brancardiers vont s’installer au poste de secours du 320e, avenue de Laon. (3)
(1) JMO du Groupe des Brancardiers Divisionnaire de la 52e D.I.
(2) JMO du 320e Régiment d’Infanterie.
(3) JMO du Service de Santé Divisionnaire de la 52e D.I.
Cordialement
Eric
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 120e et 320e RI
Bonjour et Merci Eric pour ton apport.Le bombardement de la caserne Neufchâtel de Reims dans l’après-midi du 5 novembre 1914
La caserne Neufchâtel ou caserne caserne Drouet d'Erlon fut construite au milieu des champs en 1883, entraînant la création de tout un nouveau quartier de la ville "Neufchâtel". Elle était constituée de différents quartiers militaires : Neufchâtel, Mars, Drouet d'Erlon, Parc d'Artillerie, Châtelus.
Ses premiers occupants furent les fantassins du 132e RI au quartier d'infanterie, mais aussi l'artillerie : 3e Bataillon d'Artillerie de Forteresse (61e R.A.) au quartier Drouet d'Erlon, la cavalerie : 3e régiment de hussards, 8e régiment de hussards, puis 5e régiment de cuirassiers au quartier de cavalerie Mars et même des aérostiers (Sapeurs du génie). Le 2e régiment de hussards, le 4e régiment de hussards et le 3e regiment de cuirassiers occupaient le quartier Mars en 1914.
Pendant la guerre 1914-1918, la caserne Neufchatel devient un centre de gestion des subsistances militaires (magasins de vivres du service de l'intendance)
Cdt
Armand
Sur les traces du 132ème RI " Un contre Huit " et du 294ème RI (le "29-4")
Re: 120e et 320e RI
Bonsoir Armand,
Merci pour toutes ces précisions sur cette caserne de Reims et hommage à une ville qui a beaucoup souffert de la guerre.
Cordialement
Eric
Merci pour toutes ces précisions sur cette caserne de Reims et hommage à une ville qui a beaucoup souffert de la guerre.
Cordialement
Eric
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 120e et 320e RI
LE LABOUR Julien Marie, né le 16 janvier 1891 à Lanester (Morbihan), soldat au 120e RI, Mort pour la France le 26 décembre 1917 à l’ambulance 3/2 de Ville-sur-Cousances (Meuse)
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... 2779934678
CARTIER Emile Fernand, né le 27 mai 1894 à Bourges (Cher), caporal au 120e RI, Mort pour la France la 10 janvier 1918 aux tranchées du secteur Avocourt (Meuse)
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... 3387096821
Bonsoir
Eric
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... 2779934678
CARTIER Emile Fernand, né le 27 mai 1894 à Bourges (Cher), caporal au 120e RI, Mort pour la France la 10 janvier 1918 aux tranchées du secteur Avocourt (Meuse)
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... 3387096821
Bonsoir
Eric
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 120e et 320e RI
Bonjour à tous,
Les familles des soldats portés disparus ont vécu dans l'angoisse de nombreux mois parfois des années avant de connaître la terrible nouvelle !
Ainsi on trouve dans les colonnes du "Petit Parisien" [Site : GALLICA de la BNF], souvent en quatrième page une chronique intitulée : "Pour les familles", celles des pays occupés qui ont fui les Allemands et sont sans nouvelles de leurs proches. En août et septembre 1914, les familles ont littéralement éclaté ; certains sont restés aux mains de l'occupant et sont de fait prisonniers civils, d'autres ont pu fuir, d'autres encore sont sous les drapeaux.
De ces derniers on est parfois sans nouvelles depuis des mois, on s'inquiète, on pressent un malheur :
"Mme Mangin se(rait) rec(onnaissante) à inf(irmier) ou maj(or) donn(e) rens(eignement) s(ur) soldat Gaston Mangin, cl. 1914, 120e inf., 9e Cie, blessé le 18 déc(embre) Argonne. Ecrire : 14, Bd Marne Neuilly-Plaisance (Seine-et-Oise)" - Petit Parisien édition du 28 avril 1915 n°14060, page 4.
"Serai reconn(aissant) blessés, infirmiers, civils, rapatriés d'Allemagne nouv(elles) rens(eignements) sur soldat Georges Chatelain, 120e inf. matricule 02680, disparu novembre Argonne. Ecrire Pierens, 68, rue Comte-Raoul, Amiens." - Petit Parisien édition 6 mai 1915 n° 14068, page 4.
Malheureusement, l'angoisse se changera en chagrin pour ces familles au cours ou après la guerre.
MANGIN Gaston Charles
né le 8 août 1893 (?) ou 1895 (?) à Nancy (Meurthe-et-Moselle)
2e classe au 120e Régiment d'Infanterie
n° 6737 au corps classe 1914
n° 6138 au recrutement de Versailles
Mort pour la France le 18 décembre 1914 au Bois de la Gruerie (Marne). Tué à l'ennemi.
Jugement rendu le 8 février 1921 par le tribunal de Pontoise
Acte transcrit le 16 mars 1921 à Neuilly-Plaisance (Seine-et-Oise).
CHATELAIN Georges Emile Léon
né le 2 novembre 1887 à Fricourt (Somme)
2e classe au 120e Régiment d'Infanterie
n° 02680 au corps classe 1907
n° 1151 au recrutement de Péronne
Mort pour la France le 14 novembre 1914 au bois de la Gruerie (Marne). Tué à l'ennemi.
Jugement rendu le 28 avril 1920 par le tribunal de Péronne
Acte transcrit le 16 août 1920 à Fricourt (Somme).
Cordialement
Eric
Les familles des soldats portés disparus ont vécu dans l'angoisse de nombreux mois parfois des années avant de connaître la terrible nouvelle !
Ainsi on trouve dans les colonnes du "Petit Parisien" [Site : GALLICA de la BNF], souvent en quatrième page une chronique intitulée : "Pour les familles", celles des pays occupés qui ont fui les Allemands et sont sans nouvelles de leurs proches. En août et septembre 1914, les familles ont littéralement éclaté ; certains sont restés aux mains de l'occupant et sont de fait prisonniers civils, d'autres ont pu fuir, d'autres encore sont sous les drapeaux.
De ces derniers on est parfois sans nouvelles depuis des mois, on s'inquiète, on pressent un malheur :
"Mme Mangin se(rait) rec(onnaissante) à inf(irmier) ou maj(or) donn(e) rens(eignement) s(ur) soldat Gaston Mangin, cl. 1914, 120e inf., 9e Cie, blessé le 18 déc(embre) Argonne. Ecrire : 14, Bd Marne Neuilly-Plaisance (Seine-et-Oise)" - Petit Parisien édition du 28 avril 1915 n°14060, page 4.
"Serai reconn(aissant) blessés, infirmiers, civils, rapatriés d'Allemagne nouv(elles) rens(eignements) sur soldat Georges Chatelain, 120e inf. matricule 02680, disparu novembre Argonne. Ecrire Pierens, 68, rue Comte-Raoul, Amiens." - Petit Parisien édition 6 mai 1915 n° 14068, page 4.
Malheureusement, l'angoisse se changera en chagrin pour ces familles au cours ou après la guerre.
MANGIN Gaston Charles
né le 8 août 1893 (?) ou 1895 (?) à Nancy (Meurthe-et-Moselle)
2e classe au 120e Régiment d'Infanterie
n° 6737 au corps classe 1914
n° 6138 au recrutement de Versailles
Mort pour la France le 18 décembre 1914 au Bois de la Gruerie (Marne). Tué à l'ennemi.
Jugement rendu le 8 février 1921 par le tribunal de Pontoise
Acte transcrit le 16 mars 1921 à Neuilly-Plaisance (Seine-et-Oise).
CHATELAIN Georges Emile Léon
né le 2 novembre 1887 à Fricourt (Somme)
2e classe au 120e Régiment d'Infanterie
n° 02680 au corps classe 1907
n° 1151 au recrutement de Péronne
Mort pour la France le 14 novembre 1914 au bois de la Gruerie (Marne). Tué à l'ennemi.
Jugement rendu le 28 avril 1920 par le tribunal de Péronne
Acte transcrit le 16 août 1920 à Fricourt (Somme).
Cordialement
Eric
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 120e et 320e RI
Bonsoir à tous,
Voici les pertes du 320e Régiment d'infanterie pendant son séjour sur le front de Verdun en juin 1916. Bien évidemment elles ne sont que partielles. Alors si vous avez d'autres renseignements je suis preneur. Merci d'avance.
Cordialement
Eric
PERTES du 320e Régiment d’Infanterie
JUIN 1916
6 au 12 juin
Les pertes du Régiment pendant l’occupation du secteur des Carrières furent causées par le bombardement presque exclusivement. Elles s’élevèrent à :
Officiers blessés
MM. Marienval chef de bataillon le 4 juin 1916
Quarré sous-lieutenant le 4 juin 1916
Escoffier capitaine le 9 juin 1916
Priouret sous-lieutenant le 9 juin 1916
Troupe : 371
Tués………………………... 89
Blessés……………………... 271
Disparus……………………. 11
Tués à l’ennemi [Aucun d'eux ne semble avoir de sépulture connue]
Sous-secteur des Carrières – Bois Vaux-Chapitre (55)
BLÉRIOT Louis Achille 31 ans Péronne (80) + 05/06/1916
CASTEL Marcel (Caporal) 29 ans Roye (80) + 05/06/1916
HARLÉ Auguste Désiré Nicolas (80) 29 ans Mons-en-Chaussée + 05/06/1916
HARLÉ Auguste Ernest 36 ans Heudicourt (80) + 05/06/1916
HARTMANN Auguste 32 ans Saint-Denis (93) + 05/06/1916
MARQUANT Jules Gaston 29 ans Pys (80) + 05/06/1916
DEVAUX Léonce Irénée Adolphe 31 ans Péronne + 06/06/1916 sergent fourrier
BATAILLE Pierre Albert Célestin (Sergent) Mortefontaine (02) + 07/06/1916
LEFEBVRE Eugène Marcel (24e Cie) 21 ans Wailly (62) + 07/06/1916
PERRONNET Emile Albert (Clairon) Moyenneville (60) + 07/06/1916
WAN MEENEN Gustave François 28 ans Marquaix (80) + 07/06/1916 (sous réserve), frère du suivant
WAN MEENEN Julien Oscar 32 ans Marquaix (80) + 07/06/1916, frère du précédent
COLLIN Ferdinand 32 ans Roye (80) + 08/06/1916
HANGARD Auguste Henri Alexandre 30 ans Hancourt (80) + 08/06/1916
MASSOULLE Albert Onézime Anatole (23e Cie) 40 ans Contoire-Hamel (80) + 08/06/1916 *
CARON Joseph Charles Louis 31 ans Liéramont (80) + 11/06/1916
MACACLIN Alphonse Albert 33 ans Ginchy/Albert (80) + 12/06/1916
* Décès à 2 heures par éclat d'obus acte dressé le 20 juin 1916 à Landrecourt par Eugéne Jean Denin, lieutenant du 320e RI, officier de l'état civil, sur la déclaration de Gervais caporal et de Chasseport soldat de 2e classe, tous deux de la 23e compagnie du 320e, témoins. [informations données par Sisi le 23-04-2012]
Des suites de blessures de guerre
Ambulance 3/18 Dugny (55)
PROISY Eugène 32 ans Champien (80) + 09/06/1916
Hôpital temporaire de Vadelaincourt (55)
ADAM Jean-Baptiste Louis Eugène 32 ans Berteaucourt-les-Thennes (80) + 13/06/1916
Mortellement blessé en soignant des hommes tombés au cours d’un violent bombardement devant Vaux.
13 juin
Dans la nuit du 14 au 15 juin, au cours de travaux exécutés aux abords du fort de Souville, le Régiment perd 16 hommes blessés.
Dans la nuit du 15 au 16 juin les pertes s’élèvent à
Troupe :
Tués………………………... 5
Blessés……………………... 11
Verdun Souville (55)
AUGEZ Armand 30 ans Tilloloy (80) + 15/06/1916
Dans la nuit du 16 au 17 juin : 4 hommes blessés.
Ambulance 3/18 Dugny (55)
VAN CRAENENBROECK Albert 29 ans Roye (80) + 17/06/1916
DHILLY Edmond 32 ans Rethonvillers (80) + 18/06/1916
CAGNARD Joseph 31 ans Moyencourt (80) + 19/06/1916
23 juin 24 juin et 25 juin
Les pertes subies par le régiment au cours des journées furent de :
Officiers
Tué Lieutenant Hassold le 23 juin à Fleury
Blessés Capitaine Robert le 24 juin à Fleury
Sous-lieutenant Thonnelier le 24 juin à Fleury
(non évacué)
Capitaine Naudin le 25 juin à la Fourche
Capitaine Lesueur le 23 juin à la Fourche
(non évacué)
Troupe
Tués 12
Blessés 46
Disparus 2
Fleury près Verdun – devant Douaumont (55)
HULIN Alfred (18e Cie), 34 ans, né à Fresnoy-lès-Roye (Somme) + 23 juin 1916
STEPHANT Pierre Marie Joseph (18e Cie) 32 ans né à Melgven (29) + 23 juin 1916 venu du 348e d’Infanterie – tué par éclat d’obus
Louis Léon François VITEL Mort pour la France le 23 juin 1916 à Fleury-devant-Douaumont, (Meuse), Né le 21 juin 1874 à Fins (Somme), caporal au 320e régiment d'infanterie (320e RI), Classe : 1894, Bureau de recrutement de Péronne (Somme), Matricule au recrutement : 1309, Lieu de transcription du décès : Ham (Somme)
BARBIER Henri 30 ans Etelfay (80) Beuvraignes (80) + 24 juin 1916
CORBEAU Gabriel Marius Joseph 26 ans Plainville (60) Welles-Pérennes + 25 juin 1916
Hôpital temporaire n°12 de Vadelaincourt (55)
DUFOUR Eugène Théodore 37 ans Rue (80) Bully (62) + 26/06/1916
Ambulance 4/54 de Landrecourt (55)
CADÉ Eugène Fernand Stanislas 30 ans Méharicourt (80) + 26/06/1916
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
J.O. du 27 septembre 1916 page 8516
Citation à l'ordre de l'Armée
MALAPERT (Paulin-Louis-Prosper) lieutenant-colonel, commandant le 320e régiment d'infanterie : chef de corps de haute valeur, plein d'énergie, de bravoure, ayant un grand ascendant sur ses hommes. Au cours des combats du 7 au 13 juin 1916, a maintenu dans son régiment, exposé aux bombardement les plus violents, un moral très élevé, grâce à son courage, à son entrain et à sa bonne humeur.
Voici les pertes du 320e Régiment d'infanterie pendant son séjour sur le front de Verdun en juin 1916. Bien évidemment elles ne sont que partielles. Alors si vous avez d'autres renseignements je suis preneur. Merci d'avance.
Cordialement
Eric
PERTES du 320e Régiment d’Infanterie
JUIN 1916
6 au 12 juin
Les pertes du Régiment pendant l’occupation du secteur des Carrières furent causées par le bombardement presque exclusivement. Elles s’élevèrent à :
Officiers blessés
MM. Marienval chef de bataillon le 4 juin 1916
Quarré sous-lieutenant le 4 juin 1916
Escoffier capitaine le 9 juin 1916
Priouret sous-lieutenant le 9 juin 1916
Troupe : 371
Tués………………………... 89
Blessés……………………... 271
Disparus……………………. 11
Tués à l’ennemi [Aucun d'eux ne semble avoir de sépulture connue]
Sous-secteur des Carrières – Bois Vaux-Chapitre (55)
BLÉRIOT Louis Achille 31 ans Péronne (80) + 05/06/1916
CASTEL Marcel (Caporal) 29 ans Roye (80) + 05/06/1916
HARLÉ Auguste Désiré Nicolas (80) 29 ans Mons-en-Chaussée + 05/06/1916
HARLÉ Auguste Ernest 36 ans Heudicourt (80) + 05/06/1916
HARTMANN Auguste 32 ans Saint-Denis (93) + 05/06/1916
MARQUANT Jules Gaston 29 ans Pys (80) + 05/06/1916
DEVAUX Léonce Irénée Adolphe 31 ans Péronne + 06/06/1916 sergent fourrier
BATAILLE Pierre Albert Célestin (Sergent) Mortefontaine (02) + 07/06/1916
LEFEBVRE Eugène Marcel (24e Cie) 21 ans Wailly (62) + 07/06/1916
PERRONNET Emile Albert (Clairon) Moyenneville (60) + 07/06/1916
WAN MEENEN Gustave François 28 ans Marquaix (80) + 07/06/1916 (sous réserve), frère du suivant
WAN MEENEN Julien Oscar 32 ans Marquaix (80) + 07/06/1916, frère du précédent
COLLIN Ferdinand 32 ans Roye (80) + 08/06/1916
HANGARD Auguste Henri Alexandre 30 ans Hancourt (80) + 08/06/1916
MASSOULLE Albert Onézime Anatole (23e Cie) 40 ans Contoire-Hamel (80) + 08/06/1916 *
CARON Joseph Charles Louis 31 ans Liéramont (80) + 11/06/1916
MACACLIN Alphonse Albert 33 ans Ginchy/Albert (80) + 12/06/1916
* Décès à 2 heures par éclat d'obus acte dressé le 20 juin 1916 à Landrecourt par Eugéne Jean Denin, lieutenant du 320e RI, officier de l'état civil, sur la déclaration de Gervais caporal et de Chasseport soldat de 2e classe, tous deux de la 23e compagnie du 320e, témoins. [informations données par Sisi le 23-04-2012]
Des suites de blessures de guerre
Ambulance 3/18 Dugny (55)
PROISY Eugène 32 ans Champien (80) + 09/06/1916
Hôpital temporaire de Vadelaincourt (55)
ADAM Jean-Baptiste Louis Eugène 32 ans Berteaucourt-les-Thennes (80) + 13/06/1916
Mortellement blessé en soignant des hommes tombés au cours d’un violent bombardement devant Vaux.
13 juin
Dans la nuit du 14 au 15 juin, au cours de travaux exécutés aux abords du fort de Souville, le Régiment perd 16 hommes blessés.
Dans la nuit du 15 au 16 juin les pertes s’élèvent à
Troupe :
Tués………………………... 5
Blessés……………………... 11
Verdun Souville (55)
AUGEZ Armand 30 ans Tilloloy (80) + 15/06/1916
Dans la nuit du 16 au 17 juin : 4 hommes blessés.
Ambulance 3/18 Dugny (55)
VAN CRAENENBROECK Albert 29 ans Roye (80) + 17/06/1916
DHILLY Edmond 32 ans Rethonvillers (80) + 18/06/1916
CAGNARD Joseph 31 ans Moyencourt (80) + 19/06/1916
23 juin 24 juin et 25 juin
Les pertes subies par le régiment au cours des journées furent de :
Officiers
Tué Lieutenant Hassold le 23 juin à Fleury
Blessés Capitaine Robert le 24 juin à Fleury
Sous-lieutenant Thonnelier le 24 juin à Fleury
(non évacué)
Capitaine Naudin le 25 juin à la Fourche
Capitaine Lesueur le 23 juin à la Fourche
(non évacué)
Troupe
Tués 12
Blessés 46
Disparus 2
Fleury près Verdun – devant Douaumont (55)
HULIN Alfred (18e Cie), 34 ans, né à Fresnoy-lès-Roye (Somme) + 23 juin 1916
STEPHANT Pierre Marie Joseph (18e Cie) 32 ans né à Melgven (29) + 23 juin 1916 venu du 348e d’Infanterie – tué par éclat d’obus
Louis Léon François VITEL Mort pour la France le 23 juin 1916 à Fleury-devant-Douaumont, (Meuse), Né le 21 juin 1874 à Fins (Somme), caporal au 320e régiment d'infanterie (320e RI), Classe : 1894, Bureau de recrutement de Péronne (Somme), Matricule au recrutement : 1309, Lieu de transcription du décès : Ham (Somme)
BARBIER Henri 30 ans Etelfay (80) Beuvraignes (80) + 24 juin 1916
CORBEAU Gabriel Marius Joseph 26 ans Plainville (60) Welles-Pérennes + 25 juin 1916
Hôpital temporaire n°12 de Vadelaincourt (55)
DUFOUR Eugène Théodore 37 ans Rue (80) Bully (62) + 26/06/1916
Ambulance 4/54 de Landrecourt (55)
CADÉ Eugène Fernand Stanislas 30 ans Méharicourt (80) + 26/06/1916
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J.O. du 27 septembre 1916 page 8516
Citation à l'ordre de l'Armée
MALAPERT (Paulin-Louis-Prosper) lieutenant-colonel, commandant le 320e régiment d'infanterie : chef de corps de haute valeur, plein d'énergie, de bravoure, ayant un grand ascendant sur ses hommes. Au cours des combats du 7 au 13 juin 1916, a maintenu dans son régiment, exposé aux bombardement les plus violents, un moral très élevé, grâce à son courage, à son entrain et à sa bonne humeur.
Dernière modification par ae80 le ven. août 25, 2023 8:42 pm, modifié 6 fois.
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
- Eric Mansuy
- Messages : 4290
- Inscription : mer. oct. 27, 2004 2:00 am
Re: 120e et 320e RI
Bonjour à tous,
Une modeste contribution avec cette photo prise par le sous-lieutenant Thonnelier, intitulée "Souvenir du retour de Verdun. 27 juin 1916".

Bien cordialement,
Eric Mansuy
Une modeste contribution avec cette photo prise par le sous-lieutenant Thonnelier, intitulée "Souvenir du retour de Verdun. 27 juin 1916".

Bien cordialement,
Eric Mansuy
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.
Re: 120e et 320e RI
Bonsoir Eric, bonsoir à tous,
Merci beaucoup pour cette photographie prise par le sous-lieutenant Thonnelier montrant le convoi de camions qui évacue les survivants du 320e d'infanterie après l'enfer de Verdun. Elle est d'autant plus émouvante pour moi que mon grand-oncle Jean Alfred Hulin n'était pas du voyage retour comme tant d'autres de ses camarades. Le régiment, flanqué d'un bataillon supplémentaire, et la 52e division de réserve prennent alors le chemin des Vosges.
Bien cordialement
Eric
Merci beaucoup pour cette photographie prise par le sous-lieutenant Thonnelier montrant le convoi de camions qui évacue les survivants du 320e d'infanterie après l'enfer de Verdun. Elle est d'autant plus émouvante pour moi que mon grand-oncle Jean Alfred Hulin n'était pas du voyage retour comme tant d'autres de ses camarades. Le régiment, flanqué d'un bataillon supplémentaire, et la 52e division de réserve prennent alors le chemin des Vosges.
Bien cordialement
Eric
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE