je suppose que Jacques Didier, spécialiste de cette bataille se fera un plaisir de donner quelques explications . En attendant, voici son blog http://jadier.canalblog.com
«La loi n'y entend rien, c'est affaire de coeur». André Bellard, initiateur en 1921 de l'association dites des "Malgré-nous" et destinée aux soldats lorrains. http://e-storialdelorraine.com
je suppose que Jacques Didier, spécialiste de cette bataille se fera un plaisir de donner quelques explications . En attendant, voici son blog http://jadier.canalblog.com
Bonjour et merci pour cette réponse, toutefois j'aurai aimé une analyse succincte (peut on faire succinct avec cet échec ???) par un membre de ce forum qui a travaillé sur le sujet. la discussion est plus ouverte ...j'avais déjà lu le second lien très instructif sur cette bataille.
Le 20 août 1914, la 11e division (Division de fer) du 20e C.A. se heurte aux crêtes préparées pour la défensive par l'état-major allemand.
Le commandant Delmas dans "Mes hommes au feu", alors qu'il est lieutenant au 79e (2e bataillon 8e compagnie) fournit un récit complet des combats autour de Lidrezing le 20 août.
"Tôt le matin, la fusillade commence, et bientôt, le canon se met de la partie : pas le nôtre malheureusement car le groupe Famelard (8e d'artillerie), qui nous a quittés la veille, n'est pas revenu. Nous sommes séparés par un mur de feu du 1er bataillon, enfermé dans Lidrezing et soumis à un bombardement des plus sévères.
L'infanterie bavaroise, solidement appuyée par son artillerie, non gênée par la nôtre, pousse vigoureusement ses attaques sur notre front.
Comme poussés par une force irrésistible, avec une discipline et une technique de manoeuvre impressionnantes, en colonnes profondes, le long des ravins et des haies, ou en lignes denses, de couvert en couvert, les hommes gris, courbant le dos, mais insensibles aux pertes, montent, de toutes parts, à l'assaut. Cette poussée puissante s'accompagne d'un feu de mousqueterie sévère....."
Le commandant Craman, un des plus jeunes et des plus brillants officiers supérieurs de l'armée, devait, trouver une fin glorieuse dans le village de Lidrezing à la tête de son bataillon.
Quant à l'église, elle n'échappe pas aux obus d'où la carte postale. L'abbé Folschveiller, curé de Lidrezing, était présent dans son presbytère à soigner les blessés, ce qui lui vaudra des désagréments de la part des Allemands.
Pour en savoir plus, vous avez mon blog jadier.canalblog.com et vous recommande mon livre "Des moissons tachées de sang. Lorraine 1914" aux éditions Serpenoise, où j' évoque en détail la bataille de Morhange.
Merci à Gérad et à Achache pour les photos et documents