Bonjour,
Le colonel fut le chef d état major du général Léon DURAND.
Avez-vous une photo de lui ?
Merci
Hervé
Fleury : la mort héroïque du Colonel de Lisle 1
- Diable Noir
- Messages : 138
- Inscription : dim. janv. 14, 2024 10:37 am
Re: Fleury : la mort héroïque du Colonel de Lisle 1
bonjour Hervé
j'ai trouvé cette photo sur internet du colonel Paul Alexandre Coquelin de Lisle;
il repose tombe N°7660 à la Nécropole nationale de Fleury
cordialement
Diable Noir
j'ai trouvé cette photo sur internet du colonel Paul Alexandre Coquelin de Lisle;
il repose tombe N°7660 à la Nécropole nationale de Fleury
cordialement
Diable Noir
- Pièces jointes
-
- Alexandre coquelin de lisle.jpg (63.17 Kio) Consulté 920 fois
La devise du 61! " 61 en Avant !
Re: Fleury : la mort héroïque du Colonel de Lisle 1
Merci Diable Noir.
En espérant que la famille soit encore sur le forum.
Je recherche des documents sur Nancy en 1914.
Belle journée
En espérant que la famille soit encore sur le forum.
Je recherche des documents sur Nancy en 1914.
Belle journée
Re: Fleury : la mort héroïque du Colonel de Lisle 1
Bonjour à tous, je découvre cette publication avec beaucoup de retard. Une petite précision concernant la photo de Paul CDL, sa première publication a été faite sur mon blog 232eri.canalblog.comavec d'autres documents le concernant qui m'ont été aimablement transmis il y a bien des années par son petit fils, initiateur de ce post. Disposant de beaucoup d'autres documents,j'ai commencé un travail plus détaillé le concernant mais je ne dispose que de peu de temps pour avancer. Je reste preneur de toute info supplémentaire et je suis dispo pour aider avec les miennes en cas de besoin.
Amicalement
Jef
Amicalement
Jef
"Désormais je sais enfin que tous ces morts, ces Français et ces Allemands, étaient des frères, que je suis leur frère" Ernst Toller
Le blog du 232e RI http://232emeri.canalblog.com/
Le blog du 232e RI http://232emeri.canalblog.com/
Re: Fleury : la mort héroïque du Colonel de Lisle 1
Une photo de sa tombe que j'avais faite lors d'un passage à Douaumont avec une photo de lui devant la croix
"Désormais je sais enfin que tous ces morts, ces Français et ces Allemands, étaient des frères, que je suis leur frère" Ernst Toller
Le blog du 232e RI http://232emeri.canalblog.com/
Le blog du 232e RI http://232emeri.canalblog.com/
-
- Messages : 80
- Inscription : dim. sept. 03, 2023 9:19 pm
Re: Fleury : la mort héroïque du Colonel de Lisle 1
Merci pour le partage.
Pour rappel l'excellent blog http://232emeri.canalblog.com qui fait état de la carrière u Colonel de Lisle qui le mena du Bois-le-Prêtre https://www.facebook.com/groups/403376118206231 à Douaumont...
Bonne journée à toutes et tous
Pour rappel l'excellent blog http://232emeri.canalblog.com qui fait état de la carrière u Colonel de Lisle qui le mena du Bois-le-Prêtre https://www.facebook.com/groups/403376118206231 à Douaumont...
Bonne journée à toutes et tous
Ma fierté: Ta femme qui T'aime, Edhisto, 2022 https://guerre-14-18.webador.fr/
Site autour des Combats du Bois-le-Prêtre https://www.facebook.com/groups/403376118206231
Bois-le-Prêtre en vidéo:https://www.youtube.com/watch?v=ZKCLIIiVRQ8
Site autour des Combats du Bois-le-Prêtre https://www.facebook.com/groups/403376118206231
Bois-le-Prêtre en vidéo:https://www.youtube.com/watch?v=ZKCLIIiVRQ8
Re: Fleury : la mort héroïque du Colonel de Lisle 1
Bonjour William, merci pour ton retour, je confirme que ce blog est excellent puisque c'est le mien !!! C'était ma minute modestie ! Bonne journée à toi .
"Désormais je sais enfin que tous ces morts, ces Français et ces Allemands, étaient des frères, que je suis leur frère" Ernst Toller
Le blog du 232e RI http://232emeri.canalblog.com/
Le blog du 232e RI http://232emeri.canalblog.com/
- kglbayrRIR2
- Messages : 453
- Inscription : ven. déc. 04, 2020 11:53 am
Re: Fleury : la mort héroïque du Colonel de Lisle 1
Bonne soirée,
viewtopic.php?t=80635
que récemment.
À ce jour, il ne semble pas y avoir de réelle clarté quant aux circonstances du décès de Alexandre Coquelin des Lisle, commandant de la 255e brigade d'infanterie. Du côté bavarois, on pensait qu'il s'était suicidé. Cependant, il n’y a pas de véritable confirmation de cela. Dans l'histoire du « Leibregiment », il est rapporté qu'il a été tué.
Comme nous l'avons déjà montré, l'attaque des régiments d'élite bavarois apparaît aujourd'hui extrêmement discutable, puisque l'OHL (Falkenhayn) n'était plus censée lancer d'attaques majeures près de Verdun à ce moment-là. Une partie de l'artillerie lourde était déjà en route vers le front de la Somme.
Aujourd'hui, il faut supposer que cette attaque était l'un des nombreux actes d’agir individualiste par lesquels la fière armée bavaroise voulait prouver son indépendance et son efficacité. Les descendants des plus anciennes et plus importantes familles nobles bavaroises se rassemblaient dans le corps des officiers du « Leibregiment » [Garde du corps] et pouvaient ainsi entreprendre des actions pour lesquelles n'importe quel autre régiment aurait été traduit en cour martiale ou même dissous.
Dans les sources bavaroises, l'attaque du « Leibregiment » 11 juillet 1916 et la prise des salles de munitions (poudrière) sont bien entendu célébrées comme de grands succès. L'attaque décisive est venue du bataillon du capitaine Emmerich Baron de Godin. ****
Mais on souligne en même temps que la prise de la « Poudrière » a été favorisée par des circonstances heureuses. La résistance française est décrite comme extrêmement « zäh » [dur] et têtue. Les pertes causées par l'artillerie française furent considérables.
L'accès à la poudrière était assuré par un petit détachement d'assaut sapant son propre barrage et bloquant les deux sorties avec des lance-flammes et des lance-mines. Le Graf [comte] von Preysing (aîné de la plus ancienne noblesse bavaroise), officier-aspirant, qui parlait très bien le français, persuada l'équipage français de se laisser capturer en lui montrant les lance-flammes et en menaçant d'utiliser des grenades à gaz.
[ ...Le plus gros butin a été réalisé dans les salles de munitions (terme français : « poudrière »). Ils formaient un petit fort, construit au plus profond de la montagne et pouvant contenir un bataillon entier. Une quantité infinie de munitions était empilée à l’intérieur. Près de 6 000 grenades et éclats d'obus de calibre 7,5 à 15 cm, 303 barils de poudre, des grenades à main, des munitions d'infanterie, 250 fusils, des munitions lance-fusées, des appareils téléphoniques, etc. À cela s'ajoutent des conserves de viande, des biscottes, du chocolat et d'autres denrées alimentaires. L'ensemble de la réserve d'attaque (française) - y compris plusieurs officiers d'état-major - était fait prisonnier dans les salles. Ils ont été complètement surpris par notre attaque. Les abris du point 841 étaient également des salles d'infanterie préparées en temps de paix. Chaque salle contenait environ 40 hommes. Les salles étaient profondément enfoncées dans le sol et recouvertes de tôle ondulée solide et d'au moins 1 mètre de terre. ...]
Cordialement
Joseph
****
René Gaudain, qui dut fuir en France à la cour de Louis XIV en 1690 après la défaite écossaise, est considéré comme le père fondateur de la noble famille Godin [Gaudain]. Son fils a ensuite émigré dans le Palatinat bavarois et a été accepté dans la noblesse bavaroise en raison de ses services. Divers membres de la famille ont accédé à des postes élevés dans la fonction publique bavaroise (plusieurs généraux !!)
Emmerich von Godin, qui a reçu la plus haute médaille bavaroise (Ordre Max Joseph) pour son action à Verdun, a également atteint une certaine renommée car, en tant que commandant (à court terme) du régiment du 16e régiment d'infanterie de réserve bavarois, il a proposé l'attribution de l'EK I au soldat Adolf Hitler. L'attribution d'un EK I à un simple soldat était très inhabituelle à l'époque. (Cependant, il est dit, la véritable suggestion, , proviendrait du capitaine juif de la compagnie hitlérienne.)
Michael von Godin, le frère d'Emmerich, était, en tant que chef de la police de Munich, responsable de la répression du soi-disant putsch Hitler-Ludendorff de 1923.
L'attaque de la Garde bavaroise (Leibregiment/Alpenkorps) près de Fleury le 11 juillet 1916 n'a été évoquée iciDiable Noir a écrit : ↑lun. janv. 13, 2025 8:02 am bonjour Hervé
j'ai trouvé cette photo sur internet du colonel Paul Alexandre Coquelin de Lisle;
il repose tombe N°7660 à la Nécropole nationale de Fleury
cordialement
Diable Noir
viewtopic.php?t=80635
que récemment.
À ce jour, il ne semble pas y avoir de réelle clarté quant aux circonstances du décès de Alexandre Coquelin des Lisle, commandant de la 255e brigade d'infanterie. Du côté bavarois, on pensait qu'il s'était suicidé. Cependant, il n’y a pas de véritable confirmation de cela. Dans l'histoire du « Leibregiment », il est rapporté qu'il a été tué.
Comme nous l'avons déjà montré, l'attaque des régiments d'élite bavarois apparaît aujourd'hui extrêmement discutable, puisque l'OHL (Falkenhayn) n'était plus censée lancer d'attaques majeures près de Verdun à ce moment-là. Une partie de l'artillerie lourde était déjà en route vers le front de la Somme.
Aujourd'hui, il faut supposer que cette attaque était l'un des nombreux actes d’agir individualiste par lesquels la fière armée bavaroise voulait prouver son indépendance et son efficacité. Les descendants des plus anciennes et plus importantes familles nobles bavaroises se rassemblaient dans le corps des officiers du « Leibregiment » [Garde du corps] et pouvaient ainsi entreprendre des actions pour lesquelles n'importe quel autre régiment aurait été traduit en cour martiale ou même dissous.
Dans les sources bavaroises, l'attaque du « Leibregiment » 11 juillet 1916 et la prise des salles de munitions (poudrière) sont bien entendu célébrées comme de grands succès. L'attaque décisive est venue du bataillon du capitaine Emmerich Baron de Godin. ****
Mais on souligne en même temps que la prise de la « Poudrière » a été favorisée par des circonstances heureuses. La résistance française est décrite comme extrêmement « zäh » [dur] et têtue. Les pertes causées par l'artillerie française furent considérables.
L'accès à la poudrière était assuré par un petit détachement d'assaut sapant son propre barrage et bloquant les deux sorties avec des lance-flammes et des lance-mines. Le Graf [comte] von Preysing (aîné de la plus ancienne noblesse bavaroise), officier-aspirant, qui parlait très bien le français, persuada l'équipage français de se laisser capturer en lui montrant les lance-flammes et en menaçant d'utiliser des grenades à gaz.
[ ...Le plus gros butin a été réalisé dans les salles de munitions (terme français : « poudrière »). Ils formaient un petit fort, construit au plus profond de la montagne et pouvant contenir un bataillon entier. Une quantité infinie de munitions était empilée à l’intérieur. Près de 6 000 grenades et éclats d'obus de calibre 7,5 à 15 cm, 303 barils de poudre, des grenades à main, des munitions d'infanterie, 250 fusils, des munitions lance-fusées, des appareils téléphoniques, etc. À cela s'ajoutent des conserves de viande, des biscottes, du chocolat et d'autres denrées alimentaires. L'ensemble de la réserve d'attaque (française) - y compris plusieurs officiers d'état-major - était fait prisonnier dans les salles. Ils ont été complètement surpris par notre attaque. Les abris du point 841 étaient également des salles d'infanterie préparées en temps de paix. Chaque salle contenait environ 40 hommes. Les salles étaient profondément enfoncées dans le sol et recouvertes de tôle ondulée solide et d'au moins 1 mètre de terre. ...]
Cordialement
Joseph
****
René Gaudain, qui dut fuir en France à la cour de Louis XIV en 1690 après la défaite écossaise, est considéré comme le père fondateur de la noble famille Godin [Gaudain]. Son fils a ensuite émigré dans le Palatinat bavarois et a été accepté dans la noblesse bavaroise en raison de ses services. Divers membres de la famille ont accédé à des postes élevés dans la fonction publique bavaroise (plusieurs généraux !!)
Emmerich von Godin, qui a reçu la plus haute médaille bavaroise (Ordre Max Joseph) pour son action à Verdun, a également atteint une certaine renommée car, en tant que commandant (à court terme) du régiment du 16e régiment d'infanterie de réserve bavarois, il a proposé l'attribution de l'EK I au soldat Adolf Hitler. L'attribution d'un EK I à un simple soldat était très inhabituelle à l'époque. (Cependant, il est dit, la véritable suggestion, , proviendrait du capitaine juif de la compagnie hitlérienne.)
Michael von Godin, le frère d'Emmerich, était, en tant que chef de la police de Munich, responsable de la répression du soi-disant putsch Hitler-Ludendorff de 1923.
.. Les officiers français étaient impuissants. Aucune persuasion n'a aidé, pas même l'avertissement de suivre l'exemple des courageuses troupes bavaroises. ..
Histoire rgtaire du RI Bavarois n°8 : Retraite de Russie (1813); p.380.
Histoire rgtaire du RI Bavarois n°8 : Retraite de Russie (1813); p.380.
-
- Messages : 80
- Inscription : dim. sept. 03, 2023 9:19 pm
Re: Fleury : la mort héroïque du Colonel de Lisle 1
Merci pour votre éclairage
William
William
Ma fierté: Ta femme qui T'aime, Edhisto, 2022 https://guerre-14-18.webador.fr/
Site autour des Combats du Bois-le-Prêtre https://www.facebook.com/groups/403376118206231
Bois-le-Prêtre en vidéo:https://www.youtube.com/watch?v=ZKCLIIiVRQ8
Site autour des Combats du Bois-le-Prêtre https://www.facebook.com/groups/403376118206231
Bois-le-Prêtre en vidéo:https://www.youtube.com/watch?v=ZKCLIIiVRQ8