415e d'infanterie à l'AUTOMNE 1918
Morts pour la France du 415e d'infanterie en octobre 1918
Hippolyte Marius BOISSIN
Mort pour la France le 1er octobre 1918 à Châlons-en-Champagne - Hôpital d'Origine d'Etapes n° 33/1, (Marne) des suites de blessures de guerre
Né le 29 octobre 1888 à Rosières (Ardèche)
29 ans, 11 mois et 3 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1908 - Bureau de recrutement de Pont-Saint-Esprit (Gard) - Matricule au Rt : 806
Jugement rendu le 30 décembre 1922 par le tribunal de Largentière
Lieu de transcription du décès : Rosières (Ardèche) le 6 janvier 1923
J.O. du 5 novembre 1920 page 17556
BOISSIN (Hippolyte-Marius), matricule 7635, soldat : brave soldat. Ayant en toutes circonstances donné les plus belles preuves de dévouement. Mort la Franee, le 2 octobre 1918. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Ernest Clovis DESIMEUR
Mort pour la France le 1er octobre 1918 à Châlons-en-Champagne - Hôpital d'évacuation 33/1, (Marne) des suites de blessures de guerre.
Né le 25 janvier 1889 à Rethel (Ardennes)
29 ans, 8 mois et 7 jours
soldat de 2e classe au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1909 - Bureau de recrutement de Reims (Marne) - Matricule au recrutement : 1849
Lieu de transcription du décès : Ancy-le-Franc (89 - Yonne, France) le 24 juillet 1919
J.O. du 10 mai 1922 '23 mai 1922 corrigé) page 2028
DESIMEUR (Ernest-Clovis), matricule 7456 bis, soldat : soldat brave et dévoue. Mort pour la France, le 1er octobre 1918, des suites de blessures reçues à l'ennemi. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Pierre DUFAU
Mort pour la France le 1er octobre 1918 à Aubérive - ambulance 13/20 de La Veuve, (Marne, France) des suites de blessures de guerre
Né le 19 janvier 1897 à Bordeaux (Gironde)
21 ans, 8 mois et 13 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1917 - Bureau de recrutement de Bordeaux (Gironde) - Matricule au Rt : 3936
Lieu de transcription du décès : Bordeaux (Gironde) le 27 novembre 1919
J.O. du 6 décembre 1921 page 3202
DUFAU (Pierre), matricule 3936, soldat : jeune fusilier mitrailleur qui a toujours fait preuve de courage et de bravoure. A trouvé une mort glorieuse, le 1er octobre 1918, après de dures souffrances offertes à la patrie. Croix de guerre avec palme.
Arthur Henri GRAVELEAU
Mort pour la France le 1er octobre 1918 à l'Hôpital militaire du camp de Chalons, (Marne) de blessures de guerre.
Né le 29 novembre 1898 à Mortagne-sur-Sèvre (Vendée)
19 ans, 10 mois et 2 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1918 - Bureau de recrutement de Fontenay-le-Comte (Vendée) - Matricule au recrutement : 1239
Jugement rendu le 9 mars 1937 par le tribunal de La Roche-sur-Yon
Lieu de transcription du décès : Verrie (La) (Vendée) le 23 mars 1937
J.O. du 10 mai 1922 '23 mai 1922 corrigé) page 2028
GRAVELEAU (Arthur-Henri), matricule 1239, soldat : brave soldat. Mort pour la France, le 2 octobre 1918, des suites de ses glorieuses blessures. Croix de guerre avec étoile de bronze.
René GUILHAUME
Mort pour la France le 1er octobre 1918 à Veuve (La) - Ambulance 13/20, (Marne) des suites de blessures de guerre.
Né le 25 avril 1898 à Cazouls-lès-Béziers (Hérault)
20 ans, 5 mois et 6 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1918 - Bureau de recrutement de Béziers (Hérault) - Matricule au recrutement : 2124
Lieu de transcription du décès : Cazouls-lès-Béziers (Hérault) le 11 janvier 1919
J.O. du 10 mai 1922 '23 mai 1922 corrigé) page 2028
GUILHAUME (René), matricule 2124, soldat : soldat très brave. Mort pour la France, le 1er octobre 1918, des suites de blessures reçues à l'ennemi. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Jean Célestin SAUTIER
Mort pour la France le 1er octobre 1918 à Châlons-en-Champagne - ambulance 13/20,(Marne) de blessures de guerre.
Né le 4 février 1892 à Saint-Martin-de-la-Porte (Savoie)
26 ans, 7 mois et 26 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Chambéry (Savoie) - Matricule au Rt : 1811
Lieu de transcription du décès : Saint-Martin-de-la-Porte (Savoie) le 9 novembre 1919
J.O. du 1er septembre 1922 (22 novembre 1922 corrigé) page 4304
SAUTIER (Jean-Célestin-Albin), matricule 5445, soldat : soldat d’une bravoure réputée. Mort pour la France, le 1er octobre 1918, des suites de glorieuses blessures reçues à l’ennemi. Croix de guerre avec étoile d’argent.
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Pierre Baptiste Hippolyte AVIT
Mort pour la France le 3 octobre 1918 à Landau in der Pfalz - Mort en captivité, Allemagne)
Né le 22 juin 1895 à Saint-Jean-Lachalm (Haute-Loire)
23 ans, 3 mois et 11 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de recrutement d'Aurillac (Corrèze) - Matricule au Rt : 1962
Lieu de transcription du décès : Brioude (Haute-Loire)
AVIT Pierre, soldat à la 9e compagnie du 415e d'infanterie.
Prisonnier depuis le 25 juillet 1917. Il est interné à Darmstadt - N° 366 - 9e compagnie 4e Bataillon (?). Ne reçoit pas de colis.
Demande de M. Vitale AVIT à Bergouade, commune de Vergengheon, Haute-Loire.
P 66770 - 29 - 8 - 1917
A.P. Soldat au 415e d'infanterie 9e Kie - Pris. au Mont Haut le 25 juillet 1917
Né le 21 - 5 - 1895 à St-Jean - Gfl Limburg an der Lahn du front
Adresse M. AVIT à Bergouade (Haute-Loire)
F 4703
Fichier des Prisonniers de la Première Guerre mondiale du C.I.C.R.
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Alphonse Marie BAZIN
Mort pour la France le 6 octobre 1918 (Veuve (La) - Ambulance 13/20, La Veuve, canton de Châlon-sur-Marne, (Marne) des suites de blessures de guerre.
Né en 1881 à Roche-Maurice (La) (Finistère)
37 ans
Grade : adjudant
Unité : 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1901 - Bureau de recrutement de Brest (Finistère) - Matricule au recrutement : 2227
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Aurillac (Cantal) le 9 juillet 1919
Passé au 415e régiment d'infanterie le 1er septembre 1918, il décède le 6 octobre 1918 à l'Ambulance 13/20 des suites de blessure.
Sources : archives départementales du Finistère : Bureau de Brest - feuillets matricules n° 2001 à 2500. • Classe 1901
Alexandre Pierre Honoré BLANCHARD
Mort pour la France le 10 octobre 1918 à Pont Faverger (Marne) - Disparu au combat.
Né le 9 février 1894 à Roiffé (Vienne)
caporal au 415e régiment d'infanterie
Classe 1914 - Bureau de recrutement de Chatellerault (Vienne) - Matricule au recrutement : 1090
Jugement rendu le 29 octobre 1920 par le tribunal de Loudun
Lieu de transcription du décès : Roiffé (Vienne) le 15 novembre 1920
J.O. du 4 janvier 1923 (26 février 1923 corrigé) page 208
BLANCHARD (Alexandre-Pierre-Honoré), matricule 21399, caporal : caporal d'une bravoure réputée. Tombé glorieusement pour la France, le 10 octobre 1918 à Pont-Faverger, en se portant l'attaque des positions ennemies. Croix de guerre avec étoile d'argent.
Francois Adolphe COUDERC
Mort pour la France le 10 octobre 1918 à Suippes (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 6 juillet 1878 à Galgan (Aveyron)
40 ans, 3 mois et 4 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1898 - Bureau de recrutement de Rodez (Aveyron) - Matricule au recrutement : 1878
Lieu de transcription du décès : Galgan (Aveyron) le 28 avril 1919
Ce cultivateur se trouve au 40e d'infanterie dès septembre 1914. Il passe en 1918 au 141e régiment d'infanterie dont dépend le 415e R.I. (23 mars 1918) ; n° matricule au corps 9697 ter. Tué à l'ennemi le 10 octobre 1918 - combats de la Suippe (Marne) - avis officiel E 9630 du 6 novembre 1918.
Sources : archives départementales de l'Aveyron - cote 1 R 837
Bureau de Rt de Rodez - Couderc François Adolphe - Classe 1898 - N° matricule au Rt 1878
J.O. du 6 décembre 1921 page 3202
COUDERC (François-Adolphe), matricule 9697, soldat : soldat brave et dévoué. Tombé au champ d'Honneur pour le salut de la patrie, le 10 octobre 1918, à Suippes. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Jean Marie MACE
Mort pour la France le 12 octobre 1918 à Mesgrigny - ambulance 63, (Aube) de blessures de guerre.
Né le 9 mars 1893 à Trans-sur-Erdre (Loire-Atlantique) (ex Loire-Inférieure)
25 ans, 7 mois et 3 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1913 - Bureau de recrutement : Ancenis (Loire-Atlantique) - Matricule au Rt : 530
Lieu de transcription du décès : Saint-Géréon (Loire-Atlantique) le 30 mai 1920
J.O. du 10 mai 1922 (20 mai 1922 corrigé) page 1872
MACE (Jean-Marie), matricule 24129, soldat : brave soldat. Mort pour la France, le 12 octobre 1918, des suites de glorieuses blessures reçues à son poste de combat. Croix de guerre aveo étoile de bronze.
Henri Augustin Jean TERLAY
Mort pour la France le 12-12-1918 (sic) * à Pars-lès-Romilly - Hôpital d'Evacation (H.O.E.), (Aube) de blessures de guerre.
Né le 10 octobre 1895 à Marseille (Bouches-du-Rhône)
23 ans, 2 mois et 2 jours
sergent au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Marseille (Bouches-du-Rhône) - Matricule au recrutement : 3103
Lieu de transcription du décès : Marseille (Bouches-du-Rhône) le 20 juin 1919
* LIRE : 12 octobre 1918
J.O. du 1er septembre 1922 (13 novembre 1922 corrigé) page 4245
TERLAY (Henri-Auguste-Jean), matricule 3103, Sergent : sous-offlcier d’élite, brave et dévoué. Après avoir donné pendant toute la campagne les plus belles preuves de son héroïsme, a été mortellement blessé, le 12 octobre 1918, en Champagne. Croix de guerre avec palme.
Ce chaudronnier résidant à Marseille, fils de Marius François et de RIGAUT Mathilde, domiciliés au 16, rue du Marché à Marseille, est classé dans la 1ère partie de la liste de 1914 lors de son passage devant le conseil de révision du 5e canton de Marseille. Le jeune homme mesure 1 mètre 61. Il a les cheveux châtain foncé, les yeux marron foncé, le front large, le nez rectiligne et le visage long.
Il est incorporé le 19 décembre 1914 au 173e régiment d'infanterie vers lequel il est dirigé le lendemain 20 décembre mais n'arrive au corps situé en Corse que le 29 décembre 1914 et soldat de 2e classe - n°matricule au corps : 6931. Il passe au 415e régiment d'infanterie qui vient d'être formé le 1er avril 1915 - n°matricule au corps : 6931 le même qu'au 173e d'infanterie. Il est nommé caporal le 20 avril 1918 et sergent le 28 juillet 1918.
Il décède le 12 octobre 1918 des suites de blessures, Hôpital d'Ecacuation des Armées. "Mort pour la France - avis ministériel n° 11696 du 26 novembre 1918.
CITATIONS :
Cité à l'ordre du régiment N° 489 du 6/6/17
"Soldat très courageux, volontaire pour toutes les missions périlleuses. A participé aux affaires de Champagne (1915, de Verdun (1916). Au cours d'une reconnaissance, le 14 mai 1917, a fait preuve de beaucoup de courage et de sang-froid en se portant bravement à l'assaut des tranchées ennemies."
Cité à l'ordre de la brigade N° 64 du 29/4/1918
Fusilier mitrailleur brave et courageux : "S'est particulièrement distingué au cours des journées du 30 mars au 3 avril 1918, donnant à tous un bel exemple de courage et de dévouement."
Cité à l'ordre de l'Armée N°1253 du 24 juillet 1918
"Caporal d'un courage et d'un sang-froid remarquable. Chef d'un petit poste avancé, est resté avec ses hommes pendant tout le bombardement de la nuit du 14 au 15 juillet 1918. Ses hommes ayant été tous blessés, s'est placé seul près d'une porte annamite pour défendre coûte que coûte l'accès de notre première ligne. Une demi-heure durant n'a cessé de combattre à la grenade contre un fort détachement ennemi accompagné de lance-Flammes. N'a consenti à se replier sur la parallèle principale qu'après avoir épuisé entièrement ses munitions et légèrement blessé. Déjà blessé."
Intoxiqué le 7 octobre 1918 à Pontfaverger.
Pontfaverger-Moronvilliers est une commune située dans le département de la Marne
Sources : archives départementales des Bouches-du-Rhône : Registre matricule
TERLAY, Henri, Augustin, Jean - matricule 3103 - classe 1915 - Subdivision de Marseille
Emmanuel SÉTIEN
Mort pour la France le 14 octobre 1918 à Pars-lès-Romilly - hôpital complémentaire, secteur postal 3 (Aube) des suites de blessures de guerre.
Né le 1er mars 1897 à Sète (Hérault)
21 ans, 7 mois et 13 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1917 - Bureau de recrutement de Montpellier (Hérault) - Matricule au Rt : 2563
Lieu de transcription du décès : Sète (Hérault) le 3 mai 1919
SÉTIEN Emmanuel, fils d'Espagnol
Né le 1er mars 1897 à Cette (Sète)
profession de Portefaix fils de Camilo et de Albine Saint-Martin, domicilés à Sète (Cette à l'époque, 27, rue Lazare-Carnot.
Signalement : 1 mètre 63 - degré d'instruction de niveau 2 - cheveux noirs, yeux bruns, front ordinaire, nez rectiligne, visage ovale.
N° matricule au recrutement : 2563
Incorporé le 15 janvier 1918 au 15e d'infanterie. Il passe au 150e R.I. le 19 juin 1918. Il rejoint le 415e régiment d'infanterie aux armées le 29 juillet 1918 n° matricule au corps : 25081.
Intoxiqué le 7 octobre 1918 à Fontourget ??? (Marne) LIRE : Pontfaverger
Décédé le 14 octobre 1918 à l'Hôpital complémentaire d'armée n° 30 des suites de maladie contractée en service.
Sources : archives départementales de l'l'Hérault
1 R 1314 Montpellier. Matricules 2501 à 2604. 1918
Journal officiel du 13 mars 1919 page 2665
MEDAILLE MILITAIRE
(Pour prendre rang (lu 15 octobre 1918.)
SETIEN (Emmanuel), matricule 2563, soldat (active) à la 11e compagnie du 415e régiment d'infanterie : excellent soldat, très courageux. S'est brillamment comporté au cours de l'attaque du 26 septembre 1918. A été gravement intoxiqué le 7 octobre 1918, à son poste de combat.
Joseph Henri CHENAVAS
Mort pour la France le 19 octobre 1918 à Pars-lès-Romilly - Hôpital Temporaire 30, (Aube) - Intoxication par gaz.
Né le 15 février 1896 à Châtonnay (Isère)
22 ans, 8 mois et 4 jours
caporal au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1916 - Bureau de recrutement de Vienne (Isère) - Matricule au recrutement : 850
Lieu de transcription du décès : Châtonnay (Isère) le 15 mai 1919
Journal officiel du 13 mars 1919 page 2645
MEDAILLE MILITAIRE
(Pour prendre rang du 15 octobre 1918.)
CHENAVAS (Joseph), matricule 850, caporal (réserve) à la 11e compagnie du 415e régiment d'infanterie : très bon gradé, dévoué et brave au feu. Le 6 octobre 1918, étant détaché en avant-poste et gravement intoxiqué, a continué à assurer son service jusqu'à l'épuisement de ses forces, donnant à ses hommes le plus bel exemple d'abnégation.
La nomination ci-dessus comporte, en outre, l'attribution de la Croix de guerre avec palme
Paris, le 10 mars 1919
GEORGES CLEMENCEAU
Emile THOMAS
Mort pour la France le 20 octobre 1918 à Revel - Revel - hôpital complémentaire n° 53, (Haute-Garonne) - Grippe et congestion pulmonaire
Né le 29 janvier 1888 à Paris 14e arrondissement
30 ans, 8 mois et 22 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1908 - Bureau de recrutement de Versailles (Yvelines) - Matricule au Rt : 4164
Lieu de transcription du décès : Montrouge (Hauts-de-Seine) (ex Seine et Seine-et-Oise)
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La date de décès de ce soldat diverge suivant les sources.
Marie Joseph Théophane Victor DEMAISON
Mort pour la France le 27 octobre 1918 à Charleville-Mézières (Ardennes) de blessures de guerre.
Né le 12 mai 1896 à Morcourt (Somme)
22 ans, 5 mois et 15 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI) - venu du 116e
Classe 1916 - Bureau de recrutement de Péronne (Somme) - Matricule au recrutement : 285
Mention : Mort pour la France
Jugement rendu le 20 août 1925 par le tribunal de Péronne
Lieu de transcription du décès : Morcourt (Somme) le 10 septembre 1925
DEMAISON Marie Joseph Théophane Victor
Né le 12 mai 1896 à Morcourt (Somme)
Journalier agricole
Incorporé au 148e d'infanterie à compter du 8 août 1916 il passe au 116e régiment d'nfanterie le 21 février 1917 avant de rejoindre le 415e régiment d'infanterie le 15 août 1917. Au corps il est immatriculé sous le n° 24761.
Il est tué à l'ennemi, le 10 octobre 1918 au combat de Suippe "Mort pour la France"
Campagne contre l'Allemagne du 9 août 1916 au 10 octobre 1918
Intérieur simple du 9 août 1916 au 20 février 1917
Aux armées du 21 février 1917 au 10 octobre 1918.
Citation :
cité à l'ordre du régiment n° 794 : "Excellent soldat. N'a cessé de donner en toutes circonstances le bon exemple par son courage et son sang-froid, s'est particulièrement distingué dans les journées des 15, 16 et 17 juillet 1918."
Croix de guerre avec étoile de bronze.
Sources :
Demaison, Marie Joseph Théophile Victor, né le 12 mai 1896 à Morcourt (Somme), classe 1916, matricule n° 285, Bureau de recrutement de Péronne 1R1110 Archives de la Somme
J.O. du 10 mai 1922 (23 mai 1922 corrigé) page 2028
DEMAISON (Marie-Victor), matricule Rt 285, soldat : soldat brave et dévoué, Mort glorieusement pour la France, le 10 octobre 1918, au combat de Suippe. Croix de guerre avec étoile de bronze.
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Jean Baptiste LE BRETON
Mort pour la France le 27 octobre 1918 à Marseille - A l'hôpital., (Bouches-du-Rhône) - maladie contractée en service - Broncho pneumonie.
Né le 8 mars 1885 à Pleugriffet (Morbihan)
33 ans, 7 mois et 19 jours
soldat au415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1905 - Bureau de recrutement de Vannes (Morbihan) - Matricule au Rt : 2101
Extrait du registre des décès de l'hôpital transmis le 27 octobre 1918 à la mairie de son lieu de naissance.
Lieu de transcription du décès : Pleugriffet (Morbihan)
Marcel Auguste TRUCHOT
Mort pour la France le 27 octobre 1918 à Châlons-en-Champagne - hôpital civile, (Marne) - maladie contractée en service - grippe infectieuse à forme pulmonaire.
Né le 4 mai 1897 à Paris 17e arrondissement
21 ans, 5 mois et 23 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1914 - Bureau de recrutement Seine 6e bureau (75) - Matricule au recrutement : 2149
Lieu de transcription du décès : Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) (ex Seine et Seine-et-Oise)
Léopold Emile GARDANNE
Mort pour la France le 31 octobre 1918 à Thilay (Ardennes) - Décédé en captivité.
Né le 26 août 1895 à Nice (Alpes-Maritimes)
23 ans, 2 mois et 5 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Nice (Alpes-Maritimes) - Matricule au Rt : 2406
Lieu de transcription du décès : Nice (Alpes-Maritimes) le 21 juillet 1919
Cuisinier de formation, il est incorporé le 17 décembre 1914 au 141e d'infanterie n° matricule au corps : 10317. Dès le 1er avril 1915, il passe au 415e régiment d'infanterie. Il est nommé soldat de 1ère classe le 15 octobre 1915.
Il est porté disparu le 15 juillet 1918 dans le secteur des Marquises. Il décède le 31 octobre 1918 au camp de prisonniers de Thilay (Ardennes) - avis officiel N° AF 2247 du 10 octobre 1919 ; "Mort pour la France".
Sources : archives départementales des Alpes-Maritimes - cote 1 R 639
Gardanne, Léopold Emile matricule au Rt 2406 Classe 1915 - né le 26/08/1895 Nice
415e d'infanterie à l'ÉTÉ et à l'AUTOMNE 1918
Re: 415e d'infanterie à l'ÉTÉ et à l'AUTOMNE 1918
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Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 415e d'infanterie à l'ÉTÉ et à l'AUTOMNE 1918
415e d'infanterie à l'ÉTÉ et à l'AUTOMNE 1918
Le 2 novembre 1918
Passage de l'Aisne
La mission du 415e était de passer l'Aisne au plus vite, d'aller relever le 101e et des éléments du 130e en contact avec l'ennemi.
...
La marche, pour le régiment, avait été fort dure. Partis des bois de Leffincourt, à 23 heures, par une nuit épaisse et glacée, nous n'avions pas tardé à stopper sur une cête où la bise, soufflant par toutes les ouvertures des capotes, nous pénétrait jusqu'aux os.
...
Détailler ces heures de fatigue est impossible. On marchait sans voir ni savoir, les yeux lourds de sommeil. Aux haltes, même en restant debout et malgré le froid, on se sentait dormir.
Je me rappelle seulement qu'après un pause à un carrefour, entre trois et quatre heures, un triage s'opéra ; le plus grand nombre continua sa route au Nord, plus à gauche ; la colonne de droite, dont j'étais emmena notamment les compagnies de mitrailleuses, les musiciens brancardiers, toutes les voitures et voiturettes. Plus de route. Plus de chemin. On s'avance à travers prés, d'abord en plaine ; puis on monte. Bien sûr, c'est la dernière crête ; et nous allons de là-haut pouvoir tranquillement redescendre sur l'Aisne. Mais point ; nous redescendons dans une combe où la brume nous environne de flocons grisâtres. Il faut remonter, mais cette fois à pic à travers des hautes herbes et des bruyères...
Voici l'aube. On arrive enfin sur les falaises qui dominent, au Sud d'Echarson, la rive ouest de l'Aisne.
...
Le jour qui pointait nous montra làbas, tout au fond, sur la rivière de frêles passerelles... c'est plus au Nord que le régiment allait devoir traverser... et patauger, sous l'œil indiscret des observatoires boches...
Les passerelles sud étant plus larges, on dirigeait sur elles toutes les voiturettes : compagnies de mitrailleuses, musiciens brancardiers. Mais si tous les mulets furent hardis, tous ne furent pas dociles. Parvenu au milieu des planches, un des premiers qui tentaient le passage fit un faux mouvement. La voiture bascula , entraînant dans l'eau la pauvre bête. Le conducteur n'hésita pas. A sa suite, il se jeta bravement dans l'eau glacée, dégagea le mulet, détacha le trépied et la mitrailleuse, qui furent aussi retirés ; mais la rivière, profonde en cet endroit, garda la mitrailleuse. A voir trembler l'animal "rescapé" s'ébrouant sous l'esu qui le gelait, il y eut une panique parmi les mules de la berge. On dut en dételer plusieurs, affoléses, et les conduire avec des caresses, par les naseaux, jusque sur l'autre bord. Heureusement, une ou deux, dont la tête ou le sabot était mieux attaché, consentirent de bonne grâce à faire l'ouvrage des autres. Trois fois, on les vit passer et repasser la passerelle branlante pour ramener les équipages en détresse, fières et narguant leurs peureuses compagnes...
Extraits du chapitre "Passage de l'Aisne", du livre de Georges GUITTON "La Poursuite victorieuse"
(page 70 et suite)
Il faudrait tout rapporter de ce passage du livre, mais cela est impossible.
Le 2 novembre 1918
"Le jour s'était complètement levé. Le 415e s'allongeait en files indiennes à travers l'inondation et sur la rive droite de l'Aisne. Le premier bataillon commençait à grimper les pentes de la cote 161 où il devait s'abriter en attendant les ordres de relève.
Depuis une heure, plusieurs se demandaient non sans un petit frisson : Comment se fait-il que les Allemands ne marmittent pas ? La réponse arriva vers sept heures et demie : le marmitage commença. Il se fit sentir d'abord au sommet de la croupe où cherchaient à s'installer les premiers éléments ; il s'y déclencha soudain un tir de barrage de 150 d'une violence considérable. Le guide du 130e eut le crâne ouvert aux côtés du capitaine LANTIER. Le capitaine fut lui même sérieusement atteint par des éclats multiples, au bras, à l'épaule, au thorax et dut, en attendant le retour de permission du commandant GOUNAUD, passer au capitaine BASTIDE le commandement du 1er bataillon."
Extrait du chapitre "Passage de l'Aisne", du livre de Georges GUITTON "La Poursuite victorieuse" ( pages 81 et 82)
Philippe BRACHET
Mort pour la France le 02-11-1918 à Mesgrigny
Unité : 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Fère-Champenoise
Nom du site de sépulture : nécropole nationale de "Fère-Champenoise"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 2596
Henri CHAPUY
Mort pour la France le 11 novembre 1918 à l'Ambulance 4/59 (sic) de Souzières (sic) : LIRE, [ambulance n° 4/9 active les 10 et 11/11/18) à Vouziers (Ardennes)] des suites de blessures de guerre.
VOIR : https://hopitauxmilitairesguerre1418.ov ... tre-v.html
Né le 28 décembre 1896 à Murat (Cantal)
soldat au 415e régiment d'infanterie
Classe 1916 - Bureau de recrutement d'Aurillac (Cantal) - Matricule au recrutement : 784
Lieu de transcription du décès : Murat (Cantal) le 15 avril 1919
J.O. du 10 mai 1922 (19 mai 1922 corrigé) page 1833
CHAPUY (Henri), matricule Rt 784, soldat : soldat très courageux et dévoué. A trouvé une mort glorieuse, le 4 novembre 1918, pendant qu'il se portait à l'assaut en criant: « En avant! » Croix de guerre avec étoile d'argent.
CHAPUY Henri, cultivateur à Murat, soldat du 92e R.I. depuis le 3 septembre 1917, date de son incorporation, passe au 415e régiment d'infanterie le 28 août 1918. N° matricule au corps : 23272.
Il décède le 4 novembre 1918 (sic), des suites de blessures de guerre, à l'ambulance 4/9, secteur postal (S.P.) 64 - avis officiel N° C.P. 23077 du 27 novembre 1918. "Mort pour la France"
Sources : archives départementales du Cantal - cote 1 R 1726, matricules de 501 à 1000
Morts pour la France du 415e R.I. du 5 au 9 novembre 1918
Paul CAUDRON
Mort pour la France le 5 novembre 1918 à la bataille de Neuville-Day (Ardennes) - Disparu au combat
Né le 6 septembre 1895 à Eu (Seine-Maritime) (ex Seine-Inférieure)
23 ans, 1 mois et 29 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Rouen Nord (Seine-Maritime) - Matricule au recrutement : 394
Jugement rendu le 25 novembre 1920 par le tribunal de Neufchatel-en-Bray
Lieu de transcription du décès : Monchaux-Soreng (Seine-Maritime) le 28 décembre 1920
J.O. du 4 janvier 1923 (26 février 1923 corrigé) page 208
CAUDRON (Paul-Abel), matricule 394 Rt, sergent : sous-officier d'élite, d'une bravoure réputée. S'est signalé maintes fois au cours de la campagne par sa brillante conduite au combat. A trouvé une mort glorieuse, le 5 novembre 1918, près de Neuville-Day, en accomplissant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec palme.
Paul CAUDRON
Mort pour la France le 05-11-1918
sergent au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915
Lieu de sépulture : Vouziers (Ardennes)
Nom du site de sépulture : nécropole nationale de "Chestres"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 827
Jean Marie Emile LEZE
Mort pour la France le 5 novembre 1918 à Vrigne-Meuse, (Ardennes) - S'agit-il plutôt de Vrizy (Ardennes) entre Voncq et Vouziers sur la rivière Aisne - Tué à l'ennemi.
Né le 14 avril 1898 à Piriac-sur-Mer (Loire-Atlantique) (ex Loire-Inférieure)
20 ans, 6 mois et 21 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI) - venu du 93e RI
Classe 1918 - Bureau de recrutement de Nantes (Loire-Atlantique) - Matricule au recrutement : 2552
Lieu de transcription du décès : Piriac-sur-Mer (Loire-Atlantique) le 10 avril 1919
J.O. du 10 mai 1922 (19 mai 1922 corrigé) page 1835
LEZE (Jean-Marie-Emile), matricule 2252, soldat : soldat brave et dévoué. Mort glorieusement pour la France, le 5 novembre 1918, à Montgon *. Croix de guerre avec étoile de bronze.
* Montgon (Ardennes), commune située au Nord-Est de Voncq au delà de Neuville-Day.
Jean Marie Emile LEZE
Mort pour la France le 5 novembre 1918
Unité : 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1918 - Bureau de recrutement de Nantes - Matricule au recrutement : 2552
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Vouziers (Ardennes)
Nom du site de sépulture : nécropole nationale de "Chestres"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 107
Jean Baptiste PRIOU
Mort pour la France le 5 novembre 1918 (Vrigny (sic) * (Marne) LIRE : Vrizy (Ardennes)
Né le 15 février 1897 à Louvigny (Pyrénées-Atlantiques) (ex Basses-Pyrénées)
21 ans, 8 mois et 18 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1917 - Bureau de recrutement de Pau (Pyrénées-Atlantiques) - Matricule au recrutement : 677
Lieu de transcription du décès : Louvigny (Pyrénées-Atlantiques)
J.O. du 1er août 1922 page 3439
1922/08/01 (VOL3)-1922/12/31.Note : GG14181.Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181
PRIOU (Jean-Baptiste), matricule 20901, soldat : très bon soldat. A fait preuve du plus grand courage, le 2 novembre 1918, en progressant sous un violent bombardement. Mortellement atteint a son poste de combat. A été cité.
Jean Baptiste PRIOU
Mort pour la France le 5 novembre 1918
415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1917 - Bureau de recrutement de Pau (Pyrénées-Atlantiques) - Matricule au recrutement : 677
Lieu de sépulture : Vouziers (Ardennes)
Nom du site de sépulture : nécropole nationale de "Chestres"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 808
Gerges VOILQUE
Mort pour la France le 5 novembre 1918 à Mont-Saint-Remy - ambulance 5/56, (Ardennes) de blessures de guerre.
Né le 25 août 1897 à Nogent (Haute-Marne)
21 ans, 2 mois et 11 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1917 - Bureau de recrutement de Langres (Haute-Marne) - Matricule au Rt : 666
Lieu de transcription du décès : Nogent (Haute-Marne) le 20 juin 1919
J.O. du 1er septembre 1922 (13 novembre 1922 corrigé) page 4245
VOILQUE (Georges), matricule 14832, soldat : brave soldat. A donné le plus bel exemple à ces camarades en progressant sous un feu violent de mitrailleuses. A été mortellement blessé, le 4 novembre 1918. A été cité.
================================================
7 novembre 1918
La division reprend, dès 6 heures, la marche en avant, avec ses trois régiments accolés - 53e à droite, 415e au centre et 142e à gauche - en vue d'atteindre la Meuse entre Flize et La Bar.
...
Dans la soirée du 8 la Meuse est atteinte sur tout le front de la D.I.
Le 9 novembre 1918
A la fin de la journée la D.I. reçoit l'ordre de franchier d'urgence la Meuse, sans se laisser arrêter par la nuit et d'occuper Vrigne-Meuse, le Signal de l'Epine (cote 249) et de s'établir en bordure du ruisseau de Vrigne, face à l'Est entre Vrignes-Meuse et Vivrès (Ordre général du 9 novembre 1918.
163e division d'infanterie : J.M.O. - 26 N 455/5
J.M.O. du 28 juillet 1918 au 30 janvier 1919
(extraits de pages 41 et 42/51)
================================================
Augustin Jean Baptiste BRUN
Mort pour la France le 7 novembre 1918 à Omont - Jeuchères, (Ardennes) - Tué à l'ennemi.
Né le 14 juin 1892 à Montdardier (Gard)
26 ans, 4 mois et 23 jours
caporal au 415e régiment d'infanterie (415e RI) - venu de la 25e section de C.O.A.
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Nîmes (Gard) - Matricule au recrutement : 2398
Lieu de transcription du décès : Montdardier (Gard) le 15 septembre 1921
J.O. du 5 novembre 1920 page 17555
BRUN (Augustin-Jean), matricule 5450, caporal : gradé d'élite. A accompli pendant la poursuite du 5 au 8 novembre 1918 de nombreuses patrouilles rapportant des renseignements très précieux. Tombé glorieusement au cours d'une reconnaissance, le 6 novembre, en essayant de s'emparer d'une mitrailleuse ennemie qui enrayait notre progression. A été cité.
Augustin Jean Baptiste BRUN
Mort pour la France le 07-11-1918 à Sapogne (Ardennes)
caporal au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1912
Lieu de sépulture : Sapogne-et-Feuchères (Ardennes)
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "SAPOGNE-ET-FEUCHERES"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 2
Paul Antoine CHAMPEIX
Mort pour la France le 7 novembre 1918 à Aumont (sic) LIRE : Omont (Ardennes) - Disparu au combat
Né le 19 avril 1898 à Besse-et-Saint-Anastaise (Puy-de-Dôme)
20 ans, 6 mois et 18 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1918 - Bureau de recrutement de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) - Matricule au recrutement : 169
Jugement rendu le 7 juillet 1920 par le tribunal d'Issoire
Lieu de transcription du décès : Besse-et-Saint-Anastaise (Puy-de-Dôme) le 18 juillet 1920
J.O. du 4 janvier 1923 (26 février 1923 corrigé) page 208
CHAMPEIX (Paul-Antoine), soldat : jeune soldat, brave et plein d'entrain. Tombé au combat d'Omont, le 7 novembre 1918. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Jean DUPIN
Mort pour la France le 8 novembre 1918 à Vrigne-Meuse, (Ardennes) - Tué à l'ennemi.
Né le 25 mai 1896 à Herm (Landes)
22 ans, 5 mois et 14 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI) - venu du 18e RI
Classe 1916 - Bureau de recrutement de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) - Matricule au recrutement : 105
Lieu de transcription du décès : Saint-Paul-lès-Dax (Landes) le 8 novembre 1920
Jean DUPIN
Mort pour la France le 8 novembre 1918 à Sapogne (Ardennes)
22 ans, 5 mois et 14 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1916
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Sapogne-et-Feuchères (Ardennes)
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "SAPOGNE-ET-FEUCHERES"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 4
Le 2 novembre 1918
Passage de l'Aisne
La mission du 415e était de passer l'Aisne au plus vite, d'aller relever le 101e et des éléments du 130e en contact avec l'ennemi.
...
La marche, pour le régiment, avait été fort dure. Partis des bois de Leffincourt, à 23 heures, par une nuit épaisse et glacée, nous n'avions pas tardé à stopper sur une cête où la bise, soufflant par toutes les ouvertures des capotes, nous pénétrait jusqu'aux os.
...
Détailler ces heures de fatigue est impossible. On marchait sans voir ni savoir, les yeux lourds de sommeil. Aux haltes, même en restant debout et malgré le froid, on se sentait dormir.
Je me rappelle seulement qu'après un pause à un carrefour, entre trois et quatre heures, un triage s'opéra ; le plus grand nombre continua sa route au Nord, plus à gauche ; la colonne de droite, dont j'étais emmena notamment les compagnies de mitrailleuses, les musiciens brancardiers, toutes les voitures et voiturettes. Plus de route. Plus de chemin. On s'avance à travers prés, d'abord en plaine ; puis on monte. Bien sûr, c'est la dernière crête ; et nous allons de là-haut pouvoir tranquillement redescendre sur l'Aisne. Mais point ; nous redescendons dans une combe où la brume nous environne de flocons grisâtres. Il faut remonter, mais cette fois à pic à travers des hautes herbes et des bruyères...
Voici l'aube. On arrive enfin sur les falaises qui dominent, au Sud d'Echarson, la rive ouest de l'Aisne.
...
Le jour qui pointait nous montra làbas, tout au fond, sur la rivière de frêles passerelles... c'est plus au Nord que le régiment allait devoir traverser... et patauger, sous l'œil indiscret des observatoires boches...
Les passerelles sud étant plus larges, on dirigeait sur elles toutes les voiturettes : compagnies de mitrailleuses, musiciens brancardiers. Mais si tous les mulets furent hardis, tous ne furent pas dociles. Parvenu au milieu des planches, un des premiers qui tentaient le passage fit un faux mouvement. La voiture bascula , entraînant dans l'eau la pauvre bête. Le conducteur n'hésita pas. A sa suite, il se jeta bravement dans l'eau glacée, dégagea le mulet, détacha le trépied et la mitrailleuse, qui furent aussi retirés ; mais la rivière, profonde en cet endroit, garda la mitrailleuse. A voir trembler l'animal "rescapé" s'ébrouant sous l'esu qui le gelait, il y eut une panique parmi les mules de la berge. On dut en dételer plusieurs, affoléses, et les conduire avec des caresses, par les naseaux, jusque sur l'autre bord. Heureusement, une ou deux, dont la tête ou le sabot était mieux attaché, consentirent de bonne grâce à faire l'ouvrage des autres. Trois fois, on les vit passer et repasser la passerelle branlante pour ramener les équipages en détresse, fières et narguant leurs peureuses compagnes...
Extraits du chapitre "Passage de l'Aisne", du livre de Georges GUITTON "La Poursuite victorieuse"
(page 70 et suite)
Il faudrait tout rapporter de ce passage du livre, mais cela est impossible.
Le 2 novembre 1918
"Le jour s'était complètement levé. Le 415e s'allongeait en files indiennes à travers l'inondation et sur la rive droite de l'Aisne. Le premier bataillon commençait à grimper les pentes de la cote 161 où il devait s'abriter en attendant les ordres de relève.
Depuis une heure, plusieurs se demandaient non sans un petit frisson : Comment se fait-il que les Allemands ne marmittent pas ? La réponse arriva vers sept heures et demie : le marmitage commença. Il se fit sentir d'abord au sommet de la croupe où cherchaient à s'installer les premiers éléments ; il s'y déclencha soudain un tir de barrage de 150 d'une violence considérable. Le guide du 130e eut le crâne ouvert aux côtés du capitaine LANTIER. Le capitaine fut lui même sérieusement atteint par des éclats multiples, au bras, à l'épaule, au thorax et dut, en attendant le retour de permission du commandant GOUNAUD, passer au capitaine BASTIDE le commandement du 1er bataillon."
Extrait du chapitre "Passage de l'Aisne", du livre de Georges GUITTON "La Poursuite victorieuse" ( pages 81 et 82)
Philippe BRACHET
Mort pour la France le 02-11-1918 à Mesgrigny
Unité : 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Fère-Champenoise
Nom du site de sépulture : nécropole nationale de "Fère-Champenoise"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 2596
Henri CHAPUY
Mort pour la France le 11 novembre 1918 à l'Ambulance 4/59 (sic) de Souzières (sic) : LIRE, [ambulance n° 4/9 active les 10 et 11/11/18) à Vouziers (Ardennes)] des suites de blessures de guerre.
VOIR : https://hopitauxmilitairesguerre1418.ov ... tre-v.html
Né le 28 décembre 1896 à Murat (Cantal)
soldat au 415e régiment d'infanterie
Classe 1916 - Bureau de recrutement d'Aurillac (Cantal) - Matricule au recrutement : 784
Lieu de transcription du décès : Murat (Cantal) le 15 avril 1919
J.O. du 10 mai 1922 (19 mai 1922 corrigé) page 1833
CHAPUY (Henri), matricule Rt 784, soldat : soldat très courageux et dévoué. A trouvé une mort glorieuse, le 4 novembre 1918, pendant qu'il se portait à l'assaut en criant: « En avant! » Croix de guerre avec étoile d'argent.
CHAPUY Henri, cultivateur à Murat, soldat du 92e R.I. depuis le 3 septembre 1917, date de son incorporation, passe au 415e régiment d'infanterie le 28 août 1918. N° matricule au corps : 23272.
Il décède le 4 novembre 1918 (sic), des suites de blessures de guerre, à l'ambulance 4/9, secteur postal (S.P.) 64 - avis officiel N° C.P. 23077 du 27 novembre 1918. "Mort pour la France"
Sources : archives départementales du Cantal - cote 1 R 1726, matricules de 501 à 1000
Morts pour la France du 415e R.I. du 5 au 9 novembre 1918
Paul CAUDRON
Mort pour la France le 5 novembre 1918 à la bataille de Neuville-Day (Ardennes) - Disparu au combat
Né le 6 septembre 1895 à Eu (Seine-Maritime) (ex Seine-Inférieure)
23 ans, 1 mois et 29 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Rouen Nord (Seine-Maritime) - Matricule au recrutement : 394
Jugement rendu le 25 novembre 1920 par le tribunal de Neufchatel-en-Bray
Lieu de transcription du décès : Monchaux-Soreng (Seine-Maritime) le 28 décembre 1920
J.O. du 4 janvier 1923 (26 février 1923 corrigé) page 208
CAUDRON (Paul-Abel), matricule 394 Rt, sergent : sous-officier d'élite, d'une bravoure réputée. S'est signalé maintes fois au cours de la campagne par sa brillante conduite au combat. A trouvé une mort glorieuse, le 5 novembre 1918, près de Neuville-Day, en accomplissant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec palme.
Paul CAUDRON
Mort pour la France le 05-11-1918
sergent au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915
Lieu de sépulture : Vouziers (Ardennes)
Nom du site de sépulture : nécropole nationale de "Chestres"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 827
Jean Marie Emile LEZE
Mort pour la France le 5 novembre 1918 à Vrigne-Meuse, (Ardennes) - S'agit-il plutôt de Vrizy (Ardennes) entre Voncq et Vouziers sur la rivière Aisne - Tué à l'ennemi.
Né le 14 avril 1898 à Piriac-sur-Mer (Loire-Atlantique) (ex Loire-Inférieure)
20 ans, 6 mois et 21 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI) - venu du 93e RI
Classe 1918 - Bureau de recrutement de Nantes (Loire-Atlantique) - Matricule au recrutement : 2552
Lieu de transcription du décès : Piriac-sur-Mer (Loire-Atlantique) le 10 avril 1919
J.O. du 10 mai 1922 (19 mai 1922 corrigé) page 1835
LEZE (Jean-Marie-Emile), matricule 2252, soldat : soldat brave et dévoué. Mort glorieusement pour la France, le 5 novembre 1918, à Montgon *. Croix de guerre avec étoile de bronze.
* Montgon (Ardennes), commune située au Nord-Est de Voncq au delà de Neuville-Day.
Jean Marie Emile LEZE
Mort pour la France le 5 novembre 1918
Unité : 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1918 - Bureau de recrutement de Nantes - Matricule au recrutement : 2552
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Vouziers (Ardennes)
Nom du site de sépulture : nécropole nationale de "Chestres"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 107
Jean Baptiste PRIOU
Mort pour la France le 5 novembre 1918 (Vrigny (sic) * (Marne) LIRE : Vrizy (Ardennes)
Né le 15 février 1897 à Louvigny (Pyrénées-Atlantiques) (ex Basses-Pyrénées)
21 ans, 8 mois et 18 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1917 - Bureau de recrutement de Pau (Pyrénées-Atlantiques) - Matricule au recrutement : 677
Lieu de transcription du décès : Louvigny (Pyrénées-Atlantiques)
J.O. du 1er août 1922 page 3439
1922/08/01 (VOL3)-1922/12/31.Note : GG14181.Appartient à l'ensemble documentaire : GG14181
PRIOU (Jean-Baptiste), matricule 20901, soldat : très bon soldat. A fait preuve du plus grand courage, le 2 novembre 1918, en progressant sous un violent bombardement. Mortellement atteint a son poste de combat. A été cité.
Jean Baptiste PRIOU
Mort pour la France le 5 novembre 1918
415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1917 - Bureau de recrutement de Pau (Pyrénées-Atlantiques) - Matricule au recrutement : 677
Lieu de sépulture : Vouziers (Ardennes)
Nom du site de sépulture : nécropole nationale de "Chestres"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 808
Gerges VOILQUE
Mort pour la France le 5 novembre 1918 à Mont-Saint-Remy - ambulance 5/56, (Ardennes) de blessures de guerre.
Né le 25 août 1897 à Nogent (Haute-Marne)
21 ans, 2 mois et 11 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1917 - Bureau de recrutement de Langres (Haute-Marne) - Matricule au Rt : 666
Lieu de transcription du décès : Nogent (Haute-Marne) le 20 juin 1919
J.O. du 1er septembre 1922 (13 novembre 1922 corrigé) page 4245
VOILQUE (Georges), matricule 14832, soldat : brave soldat. A donné le plus bel exemple à ces camarades en progressant sous un feu violent de mitrailleuses. A été mortellement blessé, le 4 novembre 1918. A été cité.
================================================
7 novembre 1918
La division reprend, dès 6 heures, la marche en avant, avec ses trois régiments accolés - 53e à droite, 415e au centre et 142e à gauche - en vue d'atteindre la Meuse entre Flize et La Bar.
...
Dans la soirée du 8 la Meuse est atteinte sur tout le front de la D.I.
Le 9 novembre 1918
A la fin de la journée la D.I. reçoit l'ordre de franchier d'urgence la Meuse, sans se laisser arrêter par la nuit et d'occuper Vrigne-Meuse, le Signal de l'Epine (cote 249) et de s'établir en bordure du ruisseau de Vrigne, face à l'Est entre Vrignes-Meuse et Vivrès (Ordre général du 9 novembre 1918.
163e division d'infanterie : J.M.O. - 26 N 455/5
J.M.O. du 28 juillet 1918 au 30 janvier 1919
(extraits de pages 41 et 42/51)
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Augustin Jean Baptiste BRUN
Mort pour la France le 7 novembre 1918 à Omont - Jeuchères, (Ardennes) - Tué à l'ennemi.
Né le 14 juin 1892 à Montdardier (Gard)
26 ans, 4 mois et 23 jours
caporal au 415e régiment d'infanterie (415e RI) - venu de la 25e section de C.O.A.
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Nîmes (Gard) - Matricule au recrutement : 2398
Lieu de transcription du décès : Montdardier (Gard) le 15 septembre 1921
J.O. du 5 novembre 1920 page 17555
BRUN (Augustin-Jean), matricule 5450, caporal : gradé d'élite. A accompli pendant la poursuite du 5 au 8 novembre 1918 de nombreuses patrouilles rapportant des renseignements très précieux. Tombé glorieusement au cours d'une reconnaissance, le 6 novembre, en essayant de s'emparer d'une mitrailleuse ennemie qui enrayait notre progression. A été cité.
Augustin Jean Baptiste BRUN
Mort pour la France le 07-11-1918 à Sapogne (Ardennes)
caporal au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1912
Lieu de sépulture : Sapogne-et-Feuchères (Ardennes)
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "SAPOGNE-ET-FEUCHERES"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 2
Paul Antoine CHAMPEIX
Mort pour la France le 7 novembre 1918 à Aumont (sic) LIRE : Omont (Ardennes) - Disparu au combat
Né le 19 avril 1898 à Besse-et-Saint-Anastaise (Puy-de-Dôme)
20 ans, 6 mois et 18 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1918 - Bureau de recrutement de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) - Matricule au recrutement : 169
Jugement rendu le 7 juillet 1920 par le tribunal d'Issoire
Lieu de transcription du décès : Besse-et-Saint-Anastaise (Puy-de-Dôme) le 18 juillet 1920
J.O. du 4 janvier 1923 (26 février 1923 corrigé) page 208
CHAMPEIX (Paul-Antoine), soldat : jeune soldat, brave et plein d'entrain. Tombé au combat d'Omont, le 7 novembre 1918. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Jean DUPIN
Mort pour la France le 8 novembre 1918 à Vrigne-Meuse, (Ardennes) - Tué à l'ennemi.
Né le 25 mai 1896 à Herm (Landes)
22 ans, 5 mois et 14 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI) - venu du 18e RI
Classe 1916 - Bureau de recrutement de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) - Matricule au recrutement : 105
Lieu de transcription du décès : Saint-Paul-lès-Dax (Landes) le 8 novembre 1920
Jean DUPIN
Mort pour la France le 8 novembre 1918 à Sapogne (Ardennes)
22 ans, 5 mois et 14 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1916
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Sapogne-et-Feuchères (Ardennes)
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "SAPOGNE-ET-FEUCHERES"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 4
Dernière modification par ae80 le sam. nov. 30, 2024 12:07 pm, modifié 12 fois.
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 415e d'infanterie à l'ÉTÉ et à l'AUTOMNE 1918
415e d'infanterie à l'ÉTÉ et à l'AUTOMNE 1918
Ici se place l'ultime combat du 415e de Marche, celui qui a fait couler beaucoup d'encre et créer beaucoup de polémiques. Nous n'entrerons pas dans cette discussion. D'autres, dont des historiens éminents, l'ont fait bien mieux. Nous nous contenterons donc de rendre visible, comme depuis le début de l'étude de ce régiment, tous les soldats invisibles, excepté le soldat Trébuchon, entré malgré lui, dans la Grande Histoire comme étant le dernier combattant, présumé tué à l'ennemi, avant la cessation des combats et l'entrée en vigueur de l'Armistice, le 11 novembre 1918 à 11 heures.
==================================================
PÉRIODE DU 1er AU 11 NOVEMBRE 1918. — Le Régiment, après un repos de 8 jours à
Mesnil-Lepinois, est appelé à prendre part à la poussée en avant au nord de Vouziers.
La période du 1er au 5 novembre est employée au franchissement du Canal des Ardennes sur
lequel l'ennemi oppose une très violente résistance. La poursuite commence le 6 et est poussée avec une telle vigueur que nos avant-gardes atteignent avant la nuit Chagny-les-Omont. Ils réalisaient ainsi une avance de plus de 12 kilomètres à vol d'oiseau, dans une seule journée et faisant tomber partout la résistance de l'ennemi.
La poursuite se continue les 7 et 8 novembre et malgré la résistance de l'ennemi, facilitée par la traversée de bois très étendus, nos patrouilles atteignent la Meuse au nord de Dom-le-Mesnil dans la soirée du 8.
La journée du 9 est employée à reconnaître les points de passage sur le Canal de la Meuse que le Régiment réussit à franchir, par surprise, sur des passerelles de fortune, dans la nuit du 9 au 10.
Dans la matinée du 10, le Régiment passe en entier sur la rive droite de la Meuse, pousse
rapidement en avant ses éléments avancés et réussit à prendre pied sur la Côte 249, capturant une cinquantaine de prisonniers de trois régiments différents. Mais les régiments de droite et de gauche n'ont pu progresser sur la rive droite de la Meuse de telle sorte que le 415e s'y trouve seul et très en flèche. Aussi, dès 11 heures, les Allemands commencent sur nos lignes une violente préparation et prononcent presque simultanément une contre-attaque sur notre front et nos deux flancs. Malgré la belle résistance offerte par les compagnies en ligne, les pertes sont telles que les éléments avancés sont obligés de se replier sur la voie ferrée qu'ils tiennent toute la journée en dépit du bombardement et des attaques répétées de l'ennemi qui y emploie des troupes d'élite (2e Régiment
de la Garde, 4e Régiment et Régiment de fusiliers).
Le 11 novembre, le Régiment se trouvait encore en entier sur la rive droite de la Meuse prêt à reprendre au besoin la poussée en avant, quand vient l'ordre d'arrêter la poursuite, les hostilités cessant le 11 novembre à 11 heures.
Le passage de la Meuse et l'établissement de la rive droite fut une très dure opération pour le Régiment, elle nous coûtait 52 tués et 93 blessés. La forte proportion des tués s'explique par la résistance offerte par nos hommes aux contre-attaques ennemies au cours desquelles ils sefusillèrent à bout portant.
Extrait de Historique du 415e Régiment d'Infanterie - Imprimerie Antiboise – Antibes
==================================================
10 novembre 1918
Au cours de la nuit les compagnies du Génie 4/12 et 4/62 s'efforent, au prix de très grandes difficultés, d'établir des passages sur le canal et sur la Meuse, à l'écluse et au barrage N.E. de Dom-le-Mesnil ; sur les ruines du pont de chemin de fer à Flize ; et, entre ces deux points, sur des radeaux de sacs Habert.
Malgré la précarité de ces moyens de passage et le tir des mitrailleuses et de l'artillerie ennemis, le 415e réussit, au cours de la nuit et dans la matinée, à la faveur du brouillard, à faire passer les trois bataillons sur la rive droite de la Meuse.
...
Le 415e manoeuvre pour faire tomber la résistance ennemie à Vrignes-Meuse et , au prix de grands efforts, s'empare du signal de l'Epine (cote 249) faisant 24 prisonniers du 357 IR et de la Garde (Maikäfer) *. Mais une très violente contre-attaque, appuyée par une forte concentration d'artillerie de tous calibres, le ramène sur la voie ferrée.
163e division d'infanterie : J.M.O. - 26 N 455/5
J.M.O. du 28 juillet 1918 au 30 janvier 1919
(extraits de la page 42/51)
* Maikäfer signifie hannetons. Voir pages 189 190 de l'ouvrage "La Poursuite victorieuse" de Georges GUITTON.
Pertes du 415e R.I. au cours de la journée :
45 tués (dont le Lt DUPIN) - 89 blessés et 16 disparus.
163e division d'infanterie : J.M.O. - 26 N 455/5
J.M.O. du 28 juillet 1918 au 30 janvier 1919
(extraits de la page 44/51)
======================================================
Le lieutenant DUPIN
"Base des Morts pour la France"
Charles Alexandre DUPIN
Mort pour la France le ... 1918 à Nouvion (Ardennes) - Tué à l'ennemi.
Né le 23 janvier 1896 à Lyon 1er arrondissement (Rhône)
22 ans
sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Bureau de recrutement de Lyon bureau central (Rhône) - Matricule au recrutement : 2662
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Lyon 1er arrondissement (Rhône) le 31 décembre 1920
"Base des sépultures de guerre"
Charles Alexandre DUPIN
Mort pour la France le 10 novembre 1918 à Nouvion (Ardennes)
Né le 23 janvier 1896 à Lyon 1er Arr. (Rhône)
22 ans, 9 mois et 18 jours
sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1916 - Bureau de recrutement de Lyon bureau central (Rhône) - Matricule au recrutement : 2662
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Dom-le-Mesnil (Ardennes)
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "DOM-LE-MESNIL"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 1
DUPIN Charles Alexandre
Né le 23 janvier 1896 à Lyon - 1er Arrondissement
Le jeune homme demeure 96, Cours Vitton à Lyon, dans le 6e arrondissement, quand
Il se présente devant le conseil de révision du même arrondissement. Il exerce la profession de préparateur à l'Institut de Chimie de la ville. Le N° matricule au recrutement 2662 lui est attribué et il est classé dans le 1ère partie de la liste en 1915. Son sgnalement nous indique qu'il a les cheveux et les yeux noirs, un front ordinaire, un nez moyen et le visage ovale. Il mesure 1 mètre 61 alors que son degré d'instruction est évalué au niveau 4.
A compter du 5 avril 1915, il est incorporé au 99e régiment d'infanterie. Il arrive au corps et soldat de 2e classe le même jour. Il passe au 52e d'infanterie le 15 juin 1916. Il est blessé à Tavannes le 9 août 1916 d'un éclat d'obus au genou gauche.
Il est nommé caporal le 24 mai 1917 puis le 24 juillet suivant, il acquière en même temps les grades de sergent puis d'aspirant.
Il rejoint le 415e régiment d'infanterie le 29 juin 1918 (N° matricule au corps : 25185). Il est promu, moins d'un mois plus tard, sous-lieutenant à titre temporaire pour prendre rang du 20 juillet 1918 (Décision ministérielle du 15 août 1918).
J.O. du 25 août 1918 passe 7508
Au grade de Sous-lieutenant
(pour prendre rang du 26 juillet 1918)
M. DUPIN (C.-A.), aspirant au 52e rég. d'infanterie, passe au 415e régiment d'infanterie.
Il est tué à l'ennemi, le 10 novembre 1918, au combat de Nouvion (Ardennes) - avis ministériel n° TP (?) bis 55 419 du 11 décembre 1918 - "Mort pour la France"
Sources : A.D. du Rhône
Lyon Central : n° matricules 2501-3000640, 1RP1833 Archives du département du Rhône
Journal officiel du 4 mars 1919 page 2392
CITATION à l'ordre de l'Armée
DUPIN (Charles), sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie : excellent chef de section, d'une bravoure exceptionnelle, d'un calme remarquable. Etait constamment un modèle de devoir pour ses hommes. Le 10 novembre 1918, chargé de capturer des mitrailleuses en position à la lisière d'un village, est tombé mortellement blessé, alors qu'il dirigeait le tir de sa section sur les positions ennemies.
Journal officiel du 14 août 1920 page 11914
Le ministre de la guerre, Vu le décret du 1*' octobre 1918, modifié par ceux des 4 décembre 1918 et 30 août 1919 ;
Vu la loi du 15 juin 1920, Arrête : Article unique. — Sont inscrits au tableau spécial de la Légion d'honneur, à titre posthume, les militaires dont les noms suivent
...
DUPIN (Charles), matricule Rt 2662, sous-lieutenant : excellent chef de section d'une bravoure exceptionnelle. Etait constamment un modèle de devoir pour ses hommes. Le 10 novembre 1918, devant Nouvion, chargé de capturer des mitrailleuses en position à la lisière d'un village, est tombé mortellement blessé alors qu'il dirigeait le tir de sa section sur les positions ennemies. A été cité.
Ici se place l'ultime combat du 415e de Marche, celui qui a fait couler beaucoup d'encre et créer beaucoup de polémiques. Nous n'entrerons pas dans cette discussion. D'autres, dont des historiens éminents, l'ont fait bien mieux. Nous nous contenterons donc de rendre visible, comme depuis le début de l'étude de ce régiment, tous les soldats invisibles, excepté le soldat Trébuchon, entré malgré lui, dans la Grande Histoire comme étant le dernier combattant, présumé tué à l'ennemi, avant la cessation des combats et l'entrée en vigueur de l'Armistice, le 11 novembre 1918 à 11 heures.
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PÉRIODE DU 1er AU 11 NOVEMBRE 1918. — Le Régiment, après un repos de 8 jours à
Mesnil-Lepinois, est appelé à prendre part à la poussée en avant au nord de Vouziers.
La période du 1er au 5 novembre est employée au franchissement du Canal des Ardennes sur
lequel l'ennemi oppose une très violente résistance. La poursuite commence le 6 et est poussée avec une telle vigueur que nos avant-gardes atteignent avant la nuit Chagny-les-Omont. Ils réalisaient ainsi une avance de plus de 12 kilomètres à vol d'oiseau, dans une seule journée et faisant tomber partout la résistance de l'ennemi.
La poursuite se continue les 7 et 8 novembre et malgré la résistance de l'ennemi, facilitée par la traversée de bois très étendus, nos patrouilles atteignent la Meuse au nord de Dom-le-Mesnil dans la soirée du 8.
La journée du 9 est employée à reconnaître les points de passage sur le Canal de la Meuse que le Régiment réussit à franchir, par surprise, sur des passerelles de fortune, dans la nuit du 9 au 10.
Dans la matinée du 10, le Régiment passe en entier sur la rive droite de la Meuse, pousse
rapidement en avant ses éléments avancés et réussit à prendre pied sur la Côte 249, capturant une cinquantaine de prisonniers de trois régiments différents. Mais les régiments de droite et de gauche n'ont pu progresser sur la rive droite de la Meuse de telle sorte que le 415e s'y trouve seul et très en flèche. Aussi, dès 11 heures, les Allemands commencent sur nos lignes une violente préparation et prononcent presque simultanément une contre-attaque sur notre front et nos deux flancs. Malgré la belle résistance offerte par les compagnies en ligne, les pertes sont telles que les éléments avancés sont obligés de se replier sur la voie ferrée qu'ils tiennent toute la journée en dépit du bombardement et des attaques répétées de l'ennemi qui y emploie des troupes d'élite (2e Régiment
de la Garde, 4e Régiment et Régiment de fusiliers).
Le 11 novembre, le Régiment se trouvait encore en entier sur la rive droite de la Meuse prêt à reprendre au besoin la poussée en avant, quand vient l'ordre d'arrêter la poursuite, les hostilités cessant le 11 novembre à 11 heures.
Le passage de la Meuse et l'établissement de la rive droite fut une très dure opération pour le Régiment, elle nous coûtait 52 tués et 93 blessés. La forte proportion des tués s'explique par la résistance offerte par nos hommes aux contre-attaques ennemies au cours desquelles ils sefusillèrent à bout portant.
Extrait de Historique du 415e Régiment d'Infanterie - Imprimerie Antiboise – Antibes
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10 novembre 1918
Au cours de la nuit les compagnies du Génie 4/12 et 4/62 s'efforent, au prix de très grandes difficultés, d'établir des passages sur le canal et sur la Meuse, à l'écluse et au barrage N.E. de Dom-le-Mesnil ; sur les ruines du pont de chemin de fer à Flize ; et, entre ces deux points, sur des radeaux de sacs Habert.
Malgré la précarité de ces moyens de passage et le tir des mitrailleuses et de l'artillerie ennemis, le 415e réussit, au cours de la nuit et dans la matinée, à la faveur du brouillard, à faire passer les trois bataillons sur la rive droite de la Meuse.
...
Le 415e manoeuvre pour faire tomber la résistance ennemie à Vrignes-Meuse et , au prix de grands efforts, s'empare du signal de l'Epine (cote 249) faisant 24 prisonniers du 357 IR et de la Garde (Maikäfer) *. Mais une très violente contre-attaque, appuyée par une forte concentration d'artillerie de tous calibres, le ramène sur la voie ferrée.
163e division d'infanterie : J.M.O. - 26 N 455/5
J.M.O. du 28 juillet 1918 au 30 janvier 1919
(extraits de la page 42/51)
* Maikäfer signifie hannetons. Voir pages 189 190 de l'ouvrage "La Poursuite victorieuse" de Georges GUITTON.
Pertes du 415e R.I. au cours de la journée :
45 tués (dont le Lt DUPIN) - 89 blessés et 16 disparus.
163e division d'infanterie : J.M.O. - 26 N 455/5
J.M.O. du 28 juillet 1918 au 30 janvier 1919
(extraits de la page 44/51)
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Le lieutenant DUPIN
"Base des Morts pour la France"
Charles Alexandre DUPIN
Mort pour la France le ... 1918 à Nouvion (Ardennes) - Tué à l'ennemi.
Né le 23 janvier 1896 à Lyon 1er arrondissement (Rhône)
22 ans
sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Bureau de recrutement de Lyon bureau central (Rhône) - Matricule au recrutement : 2662
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Lyon 1er arrondissement (Rhône) le 31 décembre 1920
"Base des sépultures de guerre"
Charles Alexandre DUPIN
Mort pour la France le 10 novembre 1918 à Nouvion (Ardennes)
Né le 23 janvier 1896 à Lyon 1er Arr. (Rhône)
22 ans, 9 mois et 18 jours
sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1916 - Bureau de recrutement de Lyon bureau central (Rhône) - Matricule au recrutement : 2662
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Dom-le-Mesnil (Ardennes)
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "DOM-LE-MESNIL"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 1
DUPIN Charles Alexandre
Né le 23 janvier 1896 à Lyon - 1er Arrondissement
Le jeune homme demeure 96, Cours Vitton à Lyon, dans le 6e arrondissement, quand
Il se présente devant le conseil de révision du même arrondissement. Il exerce la profession de préparateur à l'Institut de Chimie de la ville. Le N° matricule au recrutement 2662 lui est attribué et il est classé dans le 1ère partie de la liste en 1915. Son sgnalement nous indique qu'il a les cheveux et les yeux noirs, un front ordinaire, un nez moyen et le visage ovale. Il mesure 1 mètre 61 alors que son degré d'instruction est évalué au niveau 4.
A compter du 5 avril 1915, il est incorporé au 99e régiment d'infanterie. Il arrive au corps et soldat de 2e classe le même jour. Il passe au 52e d'infanterie le 15 juin 1916. Il est blessé à Tavannes le 9 août 1916 d'un éclat d'obus au genou gauche.
Il est nommé caporal le 24 mai 1917 puis le 24 juillet suivant, il acquière en même temps les grades de sergent puis d'aspirant.
Il rejoint le 415e régiment d'infanterie le 29 juin 1918 (N° matricule au corps : 25185). Il est promu, moins d'un mois plus tard, sous-lieutenant à titre temporaire pour prendre rang du 20 juillet 1918 (Décision ministérielle du 15 août 1918).
J.O. du 25 août 1918 passe 7508
Au grade de Sous-lieutenant
(pour prendre rang du 26 juillet 1918)
M. DUPIN (C.-A.), aspirant au 52e rég. d'infanterie, passe au 415e régiment d'infanterie.
Il est tué à l'ennemi, le 10 novembre 1918, au combat de Nouvion (Ardennes) - avis ministériel n° TP (?) bis 55 419 du 11 décembre 1918 - "Mort pour la France"
Sources : A.D. du Rhône
Lyon Central : n° matricules 2501-3000640, 1RP1833 Archives du département du Rhône
Journal officiel du 4 mars 1919 page 2392
CITATION à l'ordre de l'Armée
DUPIN (Charles), sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie : excellent chef de section, d'une bravoure exceptionnelle, d'un calme remarquable. Etait constamment un modèle de devoir pour ses hommes. Le 10 novembre 1918, chargé de capturer des mitrailleuses en position à la lisière d'un village, est tombé mortellement blessé, alors qu'il dirigeait le tir de sa section sur les positions ennemies.
Journal officiel du 14 août 1920 page 11914
Le ministre de la guerre, Vu le décret du 1*' octobre 1918, modifié par ceux des 4 décembre 1918 et 30 août 1919 ;
Vu la loi du 15 juin 1920, Arrête : Article unique. — Sont inscrits au tableau spécial de la Légion d'honneur, à titre posthume, les militaires dont les noms suivent
...
DUPIN (Charles), matricule Rt 2662, sous-lieutenant : excellent chef de section d'une bravoure exceptionnelle. Etait constamment un modèle de devoir pour ses hommes. Le 10 novembre 1918, devant Nouvion, chargé de capturer des mitrailleuses en position à la lisière d'un village, est tombé mortellement blessé alors qu'il dirigeait le tir de sa section sur les positions ennemies. A été cité.
Dernière modification par ae80 le ven. nov. 29, 2024 4:22 pm, modifié 22 fois.
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 415e d'infanterie à l'ÉTÉ et à l'AUTOMNE 1918
415e d'infanterie à l'ÉTÉ et à l'AUTOMNE 1918
Morts pour la France du 415e d'infanterie les 10 et 11 novembre 1918
Narcisse BEAUFILS
Mort pour la France le 10 novembre 1918 à Dom-le-Mesnil (Ardennes)
Né le 13 février 1890 à Bertincourt (Pas-de-Calais)
28 ans, 8 mois et 25 jours
caporal au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1910 - Bureau de recrutement d'Abbeville (Somme) - Matricule au recrutement : 539
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Ailly-le-Haut-Clocher (Somme)
J.O. du 5 novembre 1920 page 17556
BEAUFILS (Narcisse), caporal: "brave caporal. Tombé au champ d'honneur, le 10 novembre 1918, en faisant courageusement son devoir. Croix de guerre avec étoile de Bronze."
Ce boutonnier de profession, à Ailly-le-Haut-Clocher est présenté lors de son passage devant le conseil de révision du lieu comme ayant les cheveux blond foncé, les yeux bleu clair, le front et le nez moyen et le visage rond. de plus sa fiche indique qu'il sait lire et écrire et qu'il mesure 1 mètre 64.
Après avoir été ajourné pour faiblesse, il est reconnu apte pour le service armé en octobre 1914 par le conseil de révision du canton d'Ailly-le-Haut-Clocher. Il est affecté au 128e régiment d'infanterie d'Abbeville, puis passe au 411e d'infanterie avant de rejoindre le 415e régiment d'infanterie le 11 mai 1917. Il avait auparavant été nommé soldat de 1ère classe au 411e. Il est tué le 10 novembre 1918 au combat de Im-les-Mesnils (sic) (Dom-le-Mesnil - Ardennes) - avis du ministre de la guerre du 10 décembre 1918.
Beaufils, Narcisse, né le 13 février 1890 à Hermies (Pas-de-Calais), classe 1910, matricule n° 539, Bureau de recrutement d'Abbeville 1R1013 Archives de la Somme
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J.O. du 6 décembre 1920 pages 19225
BOURROUILH (Jean-Pascal), matricule 7654, soldat : excelIent soldat, dévoué et courageux, ayant toujours fait preuve des plus belles qualités militaires. Blessé mortellement à son poste de combat, le 10 novembre 1918, lors d'une attaque ennemie. A été cité.
J.O. du J.O. du 7 juin 1921 page 3202
CARROY (Léon), soldat : brave soldat. Mort au champ d’honneur, le 10 novembre 1918, à Nouvion-sur-Meuse, en faisant son devoir. Croix de guerre avec étoile d’argent.
J.O. du J.O. du 7 juin 1921 pages 2445
CHARRETON (Louis-Victor-Joseph), matricule 14682, soldat : excellent téléphoniste. A été mortellement blessé le 1er novembre 1918, en réparant une ligne téléphonique sous un violent bombardement. Mort pour la France, le 10 novembre 1918. A été cité.
J.O. du J.O. du 7 juin 1921 page 3202
CHAUVELIE (Eugène-Marie-Paul), soldat : brave soldat. Mort pour la France, le 10 novembre 1918, des suites de ses glorieuses blessures reçues dans les Ardennes. Croix de guerre avec étoile de bronze.
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Soldats appartenant aux Compagnies de Mitrailleuses (C.M.)
Jean CLOUP
Mort pour la France le 10 novembre 1918 à Vrigne-Meuse - Dom-le-Mesnil, (Ardennes) - Tué à l'ennemi.
Né le 25 septembre 1892 à Condat-sur-Ganaveix (Corrèze)
26 ans, 1 mois et 15 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Tulle (Corrèze) - Matricule au recrutement : 1516
Mention :Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Lamongerie (Corrèze) le 16 avril 1919
J.O. du J.O. du 7 juin 1921 pages 2445
CLOUP (Jean), matricule 5440, soldat : soldat mitrailleur, tireur d'une adresse et d'un sang-froid remarquables. Au cours des affaires du 10 novembre 1918, a, par les feux de sa pièce, facilité la progression de nos troupes. A été mortellement blessé à son poste de combat, le 10 novembre 1918. A été cité.
J.O. du 6 décembre 1920 pages 19225
CORS (Henri), matricule Rt 1273, soldat : soldat mitrailleur, tireur d'une adresse et d'un sang-froid remarquables. Au cours des affaires du 10 novemre 191S, a, par les feux de sa pièce, facilité la progression de nos troupes. A été mortellement blessé à son poste de combat. A été cité.
J.O. du 1er septembre 1922 (13 novembre 1922 corrigé) page 4243
DUPOUY (Adrien), matricule 22131, soldat : excellent mitrailleur, dévoué et courageux. A été tué à sa pièce, le 10 novembre 1918, pendant le bombardement auquel il était soumis après le passage de la Meuse. A été cité.
J.O. du J.O. du 7 juin 1921 pages 2445
JAMOT (Emile), matricule Rt 189, soldat : soldat mitrailleur, tireur d'élite. Au cours des affaires du 10 novembre 1918 s'est défendu avec la dernière énergie, jusqu'à l'épuisement complet de ses munitions. A été mortellement frappé à son poste de combat, le 10 novembre 1918. A été cité.
J.O. du 1er septembre 1922 (13 novembre 1922 corrigé) page 4244
REYNAUD (Henrl-Marius), matricule Rt 3990, caporal : excellent caporal mitrailleur, d’un moral à toute épreuve et d’un sang-froid remarquable. Mortellement blessé, le 10 novembre 1918, au cours d’une attaque, donnant à ses hommes le plus bel exemple du devoir et de l'abnégation. A été cité.
J.O. du 1er septembre 1922 (13 novembre 1922 corrigé) page 4244
SICARD (Thomas-Marius), matricule 7189 bis, soldat : excellent mitrailleur, d’un moral à toute épreuve el d’un sang-froid remarquable. A été mortellement blessé, le 10 novembre 1918, au cours d’une attaque, donnant à ses camarades, par son attitude, le plus bel exemple du devoir et de l’abnégation. A été cité.
J.O. du 1er septembre 1922 (13 novembre 1922 corrigé) page 4244
SOUCAZE (Thomas), matricule 13723, soldat : a donné le plus bel exemple de courage et d’entrain. Détaché comme pourvoyeur à une compagnie de mitrailleuses, a été tué le 10 novembre 1918, en ravitaillant, accomplissant bravement son devoir sous un très violent bombardement. A été cité.
J.O. du 1er septembre 1922 (13 novembre 1922 corrigé) page 4244
VIGROUX (Camille-Jean-Etienne), matricule 1459, soldat : soldat mitrailleur, tireur d’une adresse et d’un sang-froid remarquables. Au cours des affaires du 10 novembre 1918, a, par les feux de sa pièce, facilité la progression de nos troupes. A été mortellement blessé à son poste de combat. A été cité.
=============================================
Julien Ferdinand DUBOIS
Mort pour la France le 10 novembre 1918 à Vrigne-Meuse (Ardennes)
Né le 4 décembre 1898 à Surfonds (Sarthe)
19 ans, 11 mois et 6 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1918 - Bureau de recrutement de Mamers (Sarthe) - Matricule au recrutement : 920
Lieu de transcription du décès ; Surfonds (Sarthe)
J.O. du 6 décembre 1920 pages 19225
DUBOIS (Julien), matricule Rt 920, soldat : fusilier mitrailleur d'un courage à toute épreuve. Le 15 novembre (sic) * 1918, chargé de défendre le débouché d'un village, a dispersé à plusieurs reprises des groupes ennemis qui essayaient de contre-attaquer sa section. A été mortellement blessé au cours de l'action. A été cité.
* LIRE : 10 novembre 1918
J.O. du 6 décembre 1920 pages 19225
DUCROCQ (Emile), matricule 01785, caporal : excellent caporal. Tombé héroïquement, le 10 novembre 1918, à son poste de combat:, en refusant de se rendre à l'ennemi qui l'encerclait. A été cité.
J.O. du 10 mai 1922 (19 mai 1922 corrigé) page 1833
FABRE (Léon-Pierre), matricule 019244, soldat : soldat d'élite, brave et dévoué. Après avoir donné pendant la campagne toute la valeur de son héroïsme, est mort glorieusement pour la France, le 10 novembre 1918, à Dom-Ie-Mesnil. Croix de guerre avec étoile de vermeil.
J.O. du 1er septembre 1922 (13 novembre 1922 corrigé) page 4243
GACHET (Jean), matricule 14619, soldat : excellent soldat, dévoué et courageux, ayant toujours fait preuve des plus belles qualités militaires. Blessé mortellement à son poste de combat, le 10 novembre 1918, lors d’une attaque ennemie. A été cité.
J.O. du 1er septembre 1922 (13 novembre 1922 corrigé) page 4243
HARNICHARD (Louls-Augustin), matricule 25053, Soldat : excellent soldat, dévoué et courageux, ayant toujours fait preuve des plus belles qualités militaires. Blessé mortellement à son poste de combat, le 10 novembre 1918, lors d’une attaque ennemie. A été cité.
J.O. du 10 mai 1922 (19 mai 1922 corrigé) page 1834
HOBEL (Paul-Jean-Baptiste), matricule 7242, soldat : brave soldat. Mort pour la France, le 11 novembre 1918, des suites de ses glorieuses blessures. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Emile Joseph Marie Antoine HOUIS
Mort pour la France le 10 novembre 1918 à Vrigne-Meuse (Ardennes) - Tué à l'ennemi.
Né le 7 février 1898 à Saint-Gildas-des-Bois (Loire-Atlantique) (ex Loire-Inférieure)
20 ans, 9 mois et 3 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1918 - Bureau de recrutement de Nantes (44) - Matricule au recrutement : 2144
Lieu de transcription du décès : Saint-Gildas-des-Bois (Loire-Atlantique) le 29 mars 1919
J.O. du 10 mai 1922 (19 mai 1922 corrigé) page 1833
JOUIS (sic) (Emile-Josph-Marie-Antoine), matricule Rt 2144, soldat : soldat d'une bravoure réputée. Est mort glorieusement pour la France, le 10 novembre 1918, à Dom-le-Mesnil, en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile d'argent.
J.O. du 10 mai 1922 (19 mai 1922 corrigé) page 1834
HURTAUD (Marcel-Célestin-François), matricule 23654, soldat : brave soldat. Mort pour la France, le 11 novembre 1918, des suites de ses glorieuses blessures. Croix de guerre avec étoile de bronze.
J.O. du 10 mai 1922 (19 mai 1922 corrigé) page 1834
IMBAULT (Raymond- Etienne -Robert), matricule 22938, soldat : brave soldat. Mort glorieusement pour la France, le 10 novembre 1918, à Vrigne. Croix de guerre avec étoile de bronze.
J.O. du 10 mai 1922 (19 mai 1922 corrigé) page 1832
JANVIER (Jules), matricule 5451, soldat : aide-chargeur dévoué et courageux, s'est particulièrement fait remarquer par sa belle attitude au feu, au cours des affaires du 10 et 11 novembre 1918. A été mortellement blessé à son poste de combat. A été cité.
J.O. du 1er septembre 1922 (13 novembre 1922 corrigé) page 4243
JOUVE (Noël-Henri-Alexis), matricule 20285, soldat : excellent soldat, dévoué et courageux, ayant toujours fait preuve des plus belles qualités militaires. Blessé rnortellement à son poste de combat, le 10 novembre 1918, lors d’une attaque ennemie. A été cité.
J.O. du 10 mai 1922 (19 mai 1922 corrigé) page 1833
LACAPERE (Gérard), matricule Rt 835, soldat : soldat d'une bravoure réputée. Est mort glorieusement pour la France, 10 novembre 1918, à Vrigne-sur-Meuse, en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile d'argent.
J.O. du 1er septembre 1922 (13 novembre 1922 corrigé) page 4243
LEMAITRE (Edouard-Marcel), matricul 23777, soldat : très bon soldat, d’un courage remarquable, réel exemple de patriotisme. A été tué en se portant à l’attaque du 10 novembre 1918. A été cité.
J.O. du 10 mai 1922 (19 mai 1922 corrigé) page 1832
MAINGUET (Samuel), matricule Rt 890, sergent : sergent énergique et vaillant, donnant à ses hommes le plus bel exemple du devoir et du courage. Le 10 novembre 1918, s'est résolument porté en avant à la tête de ses hommes, les entraînant par son exemple. A été un des premiers en contact avec l'ennemi. Tombé glorieusement au cours de l'action. A été cité.
J.O. du 10 mai 1922 (19 mai 1922 corrigé) page 1833
MARDUEL (Jean), matricule 798, caporal : excellent caporal brave et courageux. Est tombé mortellement frappé en conduisant son escouade à l'attaque des positions ennemies, le 10 novembre 1918. A été cité.
J.O. du 4 janvier 1923 (26 février 1923 corrigé) page 462
MICHELAND (Louis), matricule 25070, soldat : soldat dévoué et brave. Glorieusement tombé, le 10 novembre 1918, à Vrignes-sur-Meuse, en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.
J.O. du 10 mai 1922 (19 mai 1922 corrigé) page 1832
MONTAGNE (Adolphe), matricule 1254, soldat : très bon soldat, d'une bravoure remarquable et d'un courage exceptionnel. Le 10 novembre 1918, a fait preuve d'une abnégation complète du danger. Glorieusement tombé cours de l'attaque. A été cité.
J.O. du 1er septembre 1922 (13 novembre 1922 corrigé) page 4244
RENARD (François-Joseph-Jean-Marie), matricule 5460, soldat : très bon soldat, d’une bravoure remarquable et d’un courage exceptionnel. Le 10 novembre 1918, a fait preuve d’une abnégation complète du danger. Glorieusement tombé au cours de l’attaque. A été cité.
J.O. du 1er septembre 1922 (13 novembre 1922 corrigé) page 4244
RIBO (Henri), matricule 17278, soldat : très bon soldat, d’une bravoure remarquable et d’un courage exceptionnel. Le 10 novembre 1918, a fait preuve d’une abnégation complète du danger. Glorieusement tombé au cours de l’attaque. A été cité.
J.O. du 1er septembre 1922 (13 novembre 1922 corrigé) page 4244
SALUT (Victor), matricule 19202, soldat : jeune soldat dévoué et courageux. Le 10 novembre 1918, au cours d’une contre-attaque ennemie, a fait le coup de feu jusqu’au moment où fut mortellement frappé. A été cité.
J.O. du 4 janvier 1923 (26 février 1923 corrigé) page 208
TREBUCHON (Augustin-Joseph-Louis-Victor), matricule 10186, soldat : soldat d'une grande bravoure. Après avoir donné, au cours de durs combats, la preuve de son héroïsme, est glorieusement tombé pour la France, le 10 novembre 1918 à Dom-le-Mesnil. Croix de guerre avec étoile de vermeil.
J.O. du 1er septembre 1922 (13 novembre 1922 corrigé) page 4245
WILLAUME (Henri), matricule 4831, soldat : soldat courageux et dévoué. S’est distingué comme agent de liaison pendant les combats du 1er au 10 novembre 1918, en assurant la transmission des ordres sous de violents tirs d’artillerie et de mitrailleuses. Est tombé mortellement frappé, le 10 novembre 1918. A été cité.
Morts pour la France du 415e d'infanterie les 10 et 11 novembre 1918
Narcisse BEAUFILS
Mort pour la France le 10 novembre 1918 à Dom-le-Mesnil (Ardennes)
Né le 13 février 1890 à Bertincourt (Pas-de-Calais)
28 ans, 8 mois et 25 jours
caporal au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1910 - Bureau de recrutement d'Abbeville (Somme) - Matricule au recrutement : 539
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Ailly-le-Haut-Clocher (Somme)
J.O. du 5 novembre 1920 page 17556
BEAUFILS (Narcisse), caporal: "brave caporal. Tombé au champ d'honneur, le 10 novembre 1918, en faisant courageusement son devoir. Croix de guerre avec étoile de Bronze."
Ce boutonnier de profession, à Ailly-le-Haut-Clocher est présenté lors de son passage devant le conseil de révision du lieu comme ayant les cheveux blond foncé, les yeux bleu clair, le front et le nez moyen et le visage rond. de plus sa fiche indique qu'il sait lire et écrire et qu'il mesure 1 mètre 64.
Après avoir été ajourné pour faiblesse, il est reconnu apte pour le service armé en octobre 1914 par le conseil de révision du canton d'Ailly-le-Haut-Clocher. Il est affecté au 128e régiment d'infanterie d'Abbeville, puis passe au 411e d'infanterie avant de rejoindre le 415e régiment d'infanterie le 11 mai 1917. Il avait auparavant été nommé soldat de 1ère classe au 411e. Il est tué le 10 novembre 1918 au combat de Im-les-Mesnils (sic) (Dom-le-Mesnil - Ardennes) - avis du ministre de la guerre du 10 décembre 1918.
Beaufils, Narcisse, né le 13 février 1890 à Hermies (Pas-de-Calais), classe 1910, matricule n° 539, Bureau de recrutement d'Abbeville 1R1013 Archives de la Somme
=============================================
J.O. du 6 décembre 1920 pages 19225
BOURROUILH (Jean-Pascal), matricule 7654, soldat : excelIent soldat, dévoué et courageux, ayant toujours fait preuve des plus belles qualités militaires. Blessé mortellement à son poste de combat, le 10 novembre 1918, lors d'une attaque ennemie. A été cité.
J.O. du J.O. du 7 juin 1921 page 3202
CARROY (Léon), soldat : brave soldat. Mort au champ d’honneur, le 10 novembre 1918, à Nouvion-sur-Meuse, en faisant son devoir. Croix de guerre avec étoile d’argent.
J.O. du J.O. du 7 juin 1921 pages 2445
CHARRETON (Louis-Victor-Joseph), matricule 14682, soldat : excellent téléphoniste. A été mortellement blessé le 1er novembre 1918, en réparant une ligne téléphonique sous un violent bombardement. Mort pour la France, le 10 novembre 1918. A été cité.
J.O. du J.O. du 7 juin 1921 page 3202
CHAUVELIE (Eugène-Marie-Paul), soldat : brave soldat. Mort pour la France, le 10 novembre 1918, des suites de ses glorieuses blessures reçues dans les Ardennes. Croix de guerre avec étoile de bronze.
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Soldats appartenant aux Compagnies de Mitrailleuses (C.M.)
Jean CLOUP
Mort pour la France le 10 novembre 1918 à Vrigne-Meuse - Dom-le-Mesnil, (Ardennes) - Tué à l'ennemi.
Né le 25 septembre 1892 à Condat-sur-Ganaveix (Corrèze)
26 ans, 1 mois et 15 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Tulle (Corrèze) - Matricule au recrutement : 1516
Mention :Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Lamongerie (Corrèze) le 16 avril 1919
J.O. du J.O. du 7 juin 1921 pages 2445
CLOUP (Jean), matricule 5440, soldat : soldat mitrailleur, tireur d'une adresse et d'un sang-froid remarquables. Au cours des affaires du 10 novembre 1918, a, par les feux de sa pièce, facilité la progression de nos troupes. A été mortellement blessé à son poste de combat, le 10 novembre 1918. A été cité.
J.O. du 6 décembre 1920 pages 19225
CORS (Henri), matricule Rt 1273, soldat : soldat mitrailleur, tireur d'une adresse et d'un sang-froid remarquables. Au cours des affaires du 10 novemre 191S, a, par les feux de sa pièce, facilité la progression de nos troupes. A été mortellement blessé à son poste de combat. A été cité.
J.O. du 1er septembre 1922 (13 novembre 1922 corrigé) page 4243
DUPOUY (Adrien), matricule 22131, soldat : excellent mitrailleur, dévoué et courageux. A été tué à sa pièce, le 10 novembre 1918, pendant le bombardement auquel il était soumis après le passage de la Meuse. A été cité.
J.O. du J.O. du 7 juin 1921 pages 2445
JAMOT (Emile), matricule Rt 189, soldat : soldat mitrailleur, tireur d'élite. Au cours des affaires du 10 novembre 1918 s'est défendu avec la dernière énergie, jusqu'à l'épuisement complet de ses munitions. A été mortellement frappé à son poste de combat, le 10 novembre 1918. A été cité.
J.O. du 1er septembre 1922 (13 novembre 1922 corrigé) page 4244
REYNAUD (Henrl-Marius), matricule Rt 3990, caporal : excellent caporal mitrailleur, d’un moral à toute épreuve et d’un sang-froid remarquable. Mortellement blessé, le 10 novembre 1918, au cours d’une attaque, donnant à ses hommes le plus bel exemple du devoir et de l'abnégation. A été cité.
J.O. du 1er septembre 1922 (13 novembre 1922 corrigé) page 4244
SICARD (Thomas-Marius), matricule 7189 bis, soldat : excellent mitrailleur, d’un moral à toute épreuve el d’un sang-froid remarquable. A été mortellement blessé, le 10 novembre 1918, au cours d’une attaque, donnant à ses camarades, par son attitude, le plus bel exemple du devoir et de l’abnégation. A été cité.
J.O. du 1er septembre 1922 (13 novembre 1922 corrigé) page 4244
SOUCAZE (Thomas), matricule 13723, soldat : a donné le plus bel exemple de courage et d’entrain. Détaché comme pourvoyeur à une compagnie de mitrailleuses, a été tué le 10 novembre 1918, en ravitaillant, accomplissant bravement son devoir sous un très violent bombardement. A été cité.
J.O. du 1er septembre 1922 (13 novembre 1922 corrigé) page 4244
VIGROUX (Camille-Jean-Etienne), matricule 1459, soldat : soldat mitrailleur, tireur d’une adresse et d’un sang-froid remarquables. Au cours des affaires du 10 novembre 1918, a, par les feux de sa pièce, facilité la progression de nos troupes. A été mortellement blessé à son poste de combat. A été cité.
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Julien Ferdinand DUBOIS
Mort pour la France le 10 novembre 1918 à Vrigne-Meuse (Ardennes)
Né le 4 décembre 1898 à Surfonds (Sarthe)
19 ans, 11 mois et 6 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1918 - Bureau de recrutement de Mamers (Sarthe) - Matricule au recrutement : 920
Lieu de transcription du décès ; Surfonds (Sarthe)
J.O. du 6 décembre 1920 pages 19225
DUBOIS (Julien), matricule Rt 920, soldat : fusilier mitrailleur d'un courage à toute épreuve. Le 15 novembre (sic) * 1918, chargé de défendre le débouché d'un village, a dispersé à plusieurs reprises des groupes ennemis qui essayaient de contre-attaquer sa section. A été mortellement blessé au cours de l'action. A été cité.
* LIRE : 10 novembre 1918
J.O. du 6 décembre 1920 pages 19225
DUCROCQ (Emile), matricule 01785, caporal : excellent caporal. Tombé héroïquement, le 10 novembre 1918, à son poste de combat:, en refusant de se rendre à l'ennemi qui l'encerclait. A été cité.
J.O. du 10 mai 1922 (19 mai 1922 corrigé) page 1833
FABRE (Léon-Pierre), matricule 019244, soldat : soldat d'élite, brave et dévoué. Après avoir donné pendant la campagne toute la valeur de son héroïsme, est mort glorieusement pour la France, le 10 novembre 1918, à Dom-Ie-Mesnil. Croix de guerre avec étoile de vermeil.
J.O. du 1er septembre 1922 (13 novembre 1922 corrigé) page 4243
GACHET (Jean), matricule 14619, soldat : excellent soldat, dévoué et courageux, ayant toujours fait preuve des plus belles qualités militaires. Blessé mortellement à son poste de combat, le 10 novembre 1918, lors d’une attaque ennemie. A été cité.
J.O. du 1er septembre 1922 (13 novembre 1922 corrigé) page 4243
HARNICHARD (Louls-Augustin), matricule 25053, Soldat : excellent soldat, dévoué et courageux, ayant toujours fait preuve des plus belles qualités militaires. Blessé mortellement à son poste de combat, le 10 novembre 1918, lors d’une attaque ennemie. A été cité.
J.O. du 10 mai 1922 (19 mai 1922 corrigé) page 1834
HOBEL (Paul-Jean-Baptiste), matricule 7242, soldat : brave soldat. Mort pour la France, le 11 novembre 1918, des suites de ses glorieuses blessures. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Emile Joseph Marie Antoine HOUIS
Mort pour la France le 10 novembre 1918 à Vrigne-Meuse (Ardennes) - Tué à l'ennemi.
Né le 7 février 1898 à Saint-Gildas-des-Bois (Loire-Atlantique) (ex Loire-Inférieure)
20 ans, 9 mois et 3 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1918 - Bureau de recrutement de Nantes (44) - Matricule au recrutement : 2144
Lieu de transcription du décès : Saint-Gildas-des-Bois (Loire-Atlantique) le 29 mars 1919
J.O. du 10 mai 1922 (19 mai 1922 corrigé) page 1833
JOUIS (sic) (Emile-Josph-Marie-Antoine), matricule Rt 2144, soldat : soldat d'une bravoure réputée. Est mort glorieusement pour la France, le 10 novembre 1918, à Dom-le-Mesnil, en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile d'argent.
J.O. du 10 mai 1922 (19 mai 1922 corrigé) page 1834
HURTAUD (Marcel-Célestin-François), matricule 23654, soldat : brave soldat. Mort pour la France, le 11 novembre 1918, des suites de ses glorieuses blessures. Croix de guerre avec étoile de bronze.
J.O. du 10 mai 1922 (19 mai 1922 corrigé) page 1834
IMBAULT (Raymond- Etienne -Robert), matricule 22938, soldat : brave soldat. Mort glorieusement pour la France, le 10 novembre 1918, à Vrigne. Croix de guerre avec étoile de bronze.
J.O. du 10 mai 1922 (19 mai 1922 corrigé) page 1832
JANVIER (Jules), matricule 5451, soldat : aide-chargeur dévoué et courageux, s'est particulièrement fait remarquer par sa belle attitude au feu, au cours des affaires du 10 et 11 novembre 1918. A été mortellement blessé à son poste de combat. A été cité.
J.O. du 1er septembre 1922 (13 novembre 1922 corrigé) page 4243
JOUVE (Noël-Henri-Alexis), matricule 20285, soldat : excellent soldat, dévoué et courageux, ayant toujours fait preuve des plus belles qualités militaires. Blessé rnortellement à son poste de combat, le 10 novembre 1918, lors d’une attaque ennemie. A été cité.
J.O. du 10 mai 1922 (19 mai 1922 corrigé) page 1833
LACAPERE (Gérard), matricule Rt 835, soldat : soldat d'une bravoure réputée. Est mort glorieusement pour la France, 10 novembre 1918, à Vrigne-sur-Meuse, en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile d'argent.
J.O. du 1er septembre 1922 (13 novembre 1922 corrigé) page 4243
LEMAITRE (Edouard-Marcel), matricul 23777, soldat : très bon soldat, d’un courage remarquable, réel exemple de patriotisme. A été tué en se portant à l’attaque du 10 novembre 1918. A été cité.
J.O. du 10 mai 1922 (19 mai 1922 corrigé) page 1832
MAINGUET (Samuel), matricule Rt 890, sergent : sergent énergique et vaillant, donnant à ses hommes le plus bel exemple du devoir et du courage. Le 10 novembre 1918, s'est résolument porté en avant à la tête de ses hommes, les entraînant par son exemple. A été un des premiers en contact avec l'ennemi. Tombé glorieusement au cours de l'action. A été cité.
J.O. du 10 mai 1922 (19 mai 1922 corrigé) page 1833
MARDUEL (Jean), matricule 798, caporal : excellent caporal brave et courageux. Est tombé mortellement frappé en conduisant son escouade à l'attaque des positions ennemies, le 10 novembre 1918. A été cité.
J.O. du 4 janvier 1923 (26 février 1923 corrigé) page 462
MICHELAND (Louis), matricule 25070, soldat : soldat dévoué et brave. Glorieusement tombé, le 10 novembre 1918, à Vrignes-sur-Meuse, en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.
J.O. du 10 mai 1922 (19 mai 1922 corrigé) page 1832
MONTAGNE (Adolphe), matricule 1254, soldat : très bon soldat, d'une bravoure remarquable et d'un courage exceptionnel. Le 10 novembre 1918, a fait preuve d'une abnégation complète du danger. Glorieusement tombé cours de l'attaque. A été cité.
J.O. du 1er septembre 1922 (13 novembre 1922 corrigé) page 4244
RENARD (François-Joseph-Jean-Marie), matricule 5460, soldat : très bon soldat, d’une bravoure remarquable et d’un courage exceptionnel. Le 10 novembre 1918, a fait preuve d’une abnégation complète du danger. Glorieusement tombé au cours de l’attaque. A été cité.
J.O. du 1er septembre 1922 (13 novembre 1922 corrigé) page 4244
RIBO (Henri), matricule 17278, soldat : très bon soldat, d’une bravoure remarquable et d’un courage exceptionnel. Le 10 novembre 1918, a fait preuve d’une abnégation complète du danger. Glorieusement tombé au cours de l’attaque. A été cité.
J.O. du 1er septembre 1922 (13 novembre 1922 corrigé) page 4244
SALUT (Victor), matricule 19202, soldat : jeune soldat dévoué et courageux. Le 10 novembre 1918, au cours d’une contre-attaque ennemie, a fait le coup de feu jusqu’au moment où fut mortellement frappé. A été cité.
J.O. du 4 janvier 1923 (26 février 1923 corrigé) page 208
TREBUCHON (Augustin-Joseph-Louis-Victor), matricule 10186, soldat : soldat d'une grande bravoure. Après avoir donné, au cours de durs combats, la preuve de son héroïsme, est glorieusement tombé pour la France, le 10 novembre 1918 à Dom-le-Mesnil. Croix de guerre avec étoile de vermeil.
J.O. du 1er septembre 1922 (13 novembre 1922 corrigé) page 4245
WILLAUME (Henri), matricule 4831, soldat : soldat courageux et dévoué. S’est distingué comme agent de liaison pendant les combats du 1er au 10 novembre 1918, en assurant la transmission des ordres sous de violents tirs d’artillerie et de mitrailleuses. Est tombé mortellement frappé, le 10 novembre 1918. A été cité.
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Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 415e d'infanterie à l'ÉTÉ et à l'AUTOMNE 1918
415e d'infanterie à l'ÉTÉ et à l'AUTOMNE 1918
Auguste Victor Bernard LAURENT
Mort pour la France le 11 novembre 1918 à Vrigne-Meuse (Ardennes) - Tué à l'ennemi.
Né le 15 novembre 1894 à Montpellier (Hérault)
23 ans, 11 mois et 26 jours
aspirant au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1914 - Bureau de recrutement de Montpellier (Hérault) - Matricule au Rt : 1913
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Montpellier (Hérault) le 15 mai 1919
Journal officiel du 4 mars 1919 page 2392
CITATION à l'ordre de l'Armée
Même citation que ci-dessous
J.O. du 5 novembre 1920 page 17555
415e régiment d'infanterie.
LAURENT (Auguste-Bernard-Victor), matricule 1919, aspirant : chef de section courageux et dévoué, d'un calme et d'un sang-froid remarquables. Le 10 novembre 1918, au cours d'une violente contre-attaque ennemie, a su maintenir ses hommes à leur emplacement jusqu'au moment où il est tombé mortellement frappé.
Le jeune homme possède un degré d'instruction de niveau 4 et mesure 1 mètre 68. Il a les cheveux et les yeux noirs, le front large, le nez rectiligne et un visage long.
LAURENT Auguste-Bernard-Victor est un jeune hussard noir de la République, selon l'expression inventée par Charles Péguy, surnom donné individuellement aux instituteurs publics sous la IIIe République française après le vote des lois scolaires dites « lois Jules Ferry » et le vote de la loi de séparation des Églises et de l'État, le 9 décembre 1905. Il n'aura malheureusement pas le temps de développer ses compétences pédagogiques et son savoir appris à l'Ecole Normale d'Instituteurs de Montpellier au cours de sa formation.
Le conflit naissant le rattrape dès la fin du premier mois de la guerre et il est incorporable au 163e régiment d'infanterie à compter du 1er septembre 1914 à Nice. Il arrive au corps le 6 septembre suivant enregistré sous le n° matricule : 8906. Sous son uniforme de soldat de 2e classe, il parfait son instruction dans les premiers mois de sa vie militaire. Le 15 décembre 1914, sa présence est avérée aux armées, car ce jour-là, il est blessé d'un coup de sabre à la face interne de la cuisse gauche à Nieuport.
Il passe au 415e régiment de Marche le 9 mars 1915, alors que le régiment est en cours de constitution près de Marseille. Il intègre en réalité le régiment, le 1er avril 1915 où il est enregistré sous le N° matricule au corps : 2516. Le 25 septembre 1915, il est de nouveau blessé d'un éclat d'obus à la région deltoidienne droite (face externe de l'épaule) à Perthes les-Hurlus.
Dès le 29 septembre 1915, il rejoint le dépôt à Marseille et passe au 141e d'infanterie dont dépend le 415e. Il est détaché du régiment le 21 septembre 1916 pour intégrer le centre d'instruction de Joinville-le-Pont. Auparavant, Il a, en effet, été nommé élève aspirant par circulaire ministérielle n° 7920 le 8 septembre 1916. Il est nommé caporal le 15 décembre 1916, sergent le 25 janvier 1917 puis aspirant le 15 février suivant. Nous sommes donc le 15 février 1917. Son instruction touchant à sa fin, il est affecté au sein du 415e régiment d'infanterie le 5 mars 1917 et revient aux armées le 7 mars, date à laquelle il arrive au corps. Il intègre alors la 7e Cie du 2e bataillon du régiment. Il est blessé une nouvelle fois par éclat d'obus (E.O.) à l'épaule droite, le 24 septembre 1917 à Vaux. Il passe au dépôt divisionnaire le surlendemain, 26 septembre 1917.
Il subit des contusions multiples par éclatements d'obus le 14 juin 1918 à (Vusy ?) Prunay - combat des Marquises, (Marne) ???
Enfin en juillet, il est intoxiqué par les gaz, le 16 juillet 1918.
Il est tué à l'ennemi le 10 novembre 1918 au combat de Dom-le-Mesnil (Ardennes) près du fleuve Meuse - avis officiel E.P. du 11 décembre 1918 N° 55 423 "Mort pour la France"
CITATION
Cité à l'ordre du régiment N° 577 du 23 octobre 1917 :
"Chef de section calme et énergique. A fait preuve de qualités solides. S'est distingué dans des patrouilles offensives. Blessé pour la 3e fois en effectuant une reconnaissance le 25 septembre 1917." - Croix de guerre avec étoile de bronze
Sources : archives départementales de l'Hérault - cote 1 R 1272
Bureau de Rt de Lodève - Montpellier. Matricules 1751 à 2000. Classe 1914
C'est en dirigeant le repli de sa section, à la 9e, que l'aspirant LAURENT fut frappé, aux côtés du sergent BRUGNEAUX. Il y a trois semaines, il se trouvait encore en convalescence, achevant de se guérir de cinq blessures antérieures. Rentré à son dépôt de Marseille, il avait insisté pour revenir immédiatement au front, disant simplement que "c'était son devoir". Cher aspirant, il avait bien voulu, hier, me promettant, pour ce matin, une chapelle "ornée et à l'abri du vent". Et voici qu'il avait soudain pris son vol pour la dernière demeure magnifice, eternellement abritée, où il n'y a plus de larmes ni de chants de douleur.
Extrait de l'ouvrage de Georges GUITTON, la Poursuite victorieuse, pages 200 et 201
Auguste Victor Bernard LAURENT
Mort pour la France le 11 novembre 1918 à Vrigne-Meuse (Ardennes) - Tué à l'ennemi.
Né le 15 novembre 1894 à Montpellier (Hérault)
23 ans, 11 mois et 26 jours
aspirant au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1914 - Bureau de recrutement de Montpellier (Hérault) - Matricule au Rt : 1913
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Montpellier (Hérault) le 15 mai 1919
Journal officiel du 4 mars 1919 page 2392
CITATION à l'ordre de l'Armée
Même citation que ci-dessous
J.O. du 5 novembre 1920 page 17555
415e régiment d'infanterie.
LAURENT (Auguste-Bernard-Victor), matricule 1919, aspirant : chef de section courageux et dévoué, d'un calme et d'un sang-froid remarquables. Le 10 novembre 1918, au cours d'une violente contre-attaque ennemie, a su maintenir ses hommes à leur emplacement jusqu'au moment où il est tombé mortellement frappé.
Le jeune homme possède un degré d'instruction de niveau 4 et mesure 1 mètre 68. Il a les cheveux et les yeux noirs, le front large, le nez rectiligne et un visage long.
LAURENT Auguste-Bernard-Victor est un jeune hussard noir de la République, selon l'expression inventée par Charles Péguy, surnom donné individuellement aux instituteurs publics sous la IIIe République française après le vote des lois scolaires dites « lois Jules Ferry » et le vote de la loi de séparation des Églises et de l'État, le 9 décembre 1905. Il n'aura malheureusement pas le temps de développer ses compétences pédagogiques et son savoir appris à l'Ecole Normale d'Instituteurs de Montpellier au cours de sa formation.
Le conflit naissant le rattrape dès la fin du premier mois de la guerre et il est incorporable au 163e régiment d'infanterie à compter du 1er septembre 1914 à Nice. Il arrive au corps le 6 septembre suivant enregistré sous le n° matricule : 8906. Sous son uniforme de soldat de 2e classe, il parfait son instruction dans les premiers mois de sa vie militaire. Le 15 décembre 1914, sa présence est avérée aux armées, car ce jour-là, il est blessé d'un coup de sabre à la face interne de la cuisse gauche à Nieuport.
Il passe au 415e régiment de Marche le 9 mars 1915, alors que le régiment est en cours de constitution près de Marseille. Il intègre en réalité le régiment, le 1er avril 1915 où il est enregistré sous le N° matricule au corps : 2516. Le 25 septembre 1915, il est de nouveau blessé d'un éclat d'obus à la région deltoidienne droite (face externe de l'épaule) à Perthes les-Hurlus.
Dès le 29 septembre 1915, il rejoint le dépôt à Marseille et passe au 141e d'infanterie dont dépend le 415e. Il est détaché du régiment le 21 septembre 1916 pour intégrer le centre d'instruction de Joinville-le-Pont. Auparavant, Il a, en effet, été nommé élève aspirant par circulaire ministérielle n° 7920 le 8 septembre 1916. Il est nommé caporal le 15 décembre 1916, sergent le 25 janvier 1917 puis aspirant le 15 février suivant. Nous sommes donc le 15 février 1917. Son instruction touchant à sa fin, il est affecté au sein du 415e régiment d'infanterie le 5 mars 1917 et revient aux armées le 7 mars, date à laquelle il arrive au corps. Il intègre alors la 7e Cie du 2e bataillon du régiment. Il est blessé une nouvelle fois par éclat d'obus (E.O.) à l'épaule droite, le 24 septembre 1917 à Vaux. Il passe au dépôt divisionnaire le surlendemain, 26 septembre 1917.
Il subit des contusions multiples par éclatements d'obus le 14 juin 1918 à (Vusy ?) Prunay - combat des Marquises, (Marne) ???
Enfin en juillet, il est intoxiqué par les gaz, le 16 juillet 1918.
Il est tué à l'ennemi le 10 novembre 1918 au combat de Dom-le-Mesnil (Ardennes) près du fleuve Meuse - avis officiel E.P. du 11 décembre 1918 N° 55 423 "Mort pour la France"
CITATION
Cité à l'ordre du régiment N° 577 du 23 octobre 1917 :
"Chef de section calme et énergique. A fait preuve de qualités solides. S'est distingué dans des patrouilles offensives. Blessé pour la 3e fois en effectuant une reconnaissance le 25 septembre 1917." - Croix de guerre avec étoile de bronze
Sources : archives départementales de l'Hérault - cote 1 R 1272
Bureau de Rt de Lodève - Montpellier. Matricules 1751 à 2000. Classe 1914
C'est en dirigeant le repli de sa section, à la 9e, que l'aspirant LAURENT fut frappé, aux côtés du sergent BRUGNEAUX. Il y a trois semaines, il se trouvait encore en convalescence, achevant de se guérir de cinq blessures antérieures. Rentré à son dépôt de Marseille, il avait insisté pour revenir immédiatement au front, disant simplement que "c'était son devoir". Cher aspirant, il avait bien voulu, hier, me promettant, pour ce matin, une chapelle "ornée et à l'abri du vent". Et voici qu'il avait soudain pris son vol pour la dernière demeure magnifice, eternellement abritée, où il n'y a plus de larmes ni de chants de douleur.
Extrait de l'ouvrage de Georges GUITTON, la Poursuite victorieuse, pages 200 et 201
Dernière modification par ae80 le ven. nov. 29, 2024 3:30 pm, modifié 17 fois.
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 415e d'infanterie à l'ÉTÉ et à l'AUTOMNE 1918
Grâce à l'obligeance d'Eric MANSUY, celui-ci, nous livre ici, les pertes éprouvées par le 415e d'infanterie au cours de cette journée, heure par heure, compagnie par compagnie.
2e compagnie (4 morts)
BETHUIZEAU – 10 novembre, 8 heures
DUBOIS – 10 novembre, 15 heures
GUÉDON – 10 novembre, 8 heures
IMBAULT – 10 novembre, 8 heures
3e compagnie (4 morts)
DELMAS – 10 novembre, 22 heures
HOBEL – mort de ses blessures le 11 novembre à 4 heures (fiche matricule vierge)
HURTAUD – mort de ses blessures le 11 novembre à 9 heures
LACAPERE – 10 novembre, 18 heures
5e compagnie (3 morts)
CARROY – 10 novembre, 11 heures
DEVERTU – 10 novembre, 11 heures
GRELIER – 10 novembre, 11 heures
6e compagnie (5 morts)
DUPIN – 10 novembre, 9 heures
GARREAU – 10 novembre, 10 heures
GIEZ – 10 novembre, 14 heures 30
MARDUEL – 10 novembre, 8 heures
NICOLAÏ – 10 novembre, 17 heures
7e compagnie (1 mort)
LEMAITRE – 10 novembre, 11 heures
9e compagnie (10 morts)
BLANC – blessé le 10, capturé, mort de ses blessures le 13 novembre
CHAPUY – mort de ses blessures le 11 novembre à 23 heures 10
COSTE Roger – 10 novembre, 11 heures
D’HOKER – 10 novembre, 10 heures
GOEURY – blessé le 11 par balle, mort de ses blessures le 11 novembre
LAURENT – 10 novembre, 10 heures
PRORIOL – 10 novembre, 8 heures
SALUT – 10 novembre, 10 heures
TREBUCHON – 10 novembre, 10 heures
WUILLAUME – 10 novembre, 12 heures
10e compagnie (10 morts)
ACHILLE – 10 novembre, 14 heures
BACON – 10 novembre, 14 heures
BEAUFILS – 10 novembre, 14 heures
BOURROUILH – 10 novembre, 14 heures
CALLY – 10 novembre, 14 heures
DUCROCQ – 10 novembre, 14 heures
FABRE – 10 novembre, 14 heures
GACHET – 10 novembre, 14 heures
HARNICHARD – 10 novembre, 14 heures
JOUVE – 10 novembre, 14 heures
11e compagnie (6 morts)
BALLARIN – 10 novembre, 12 heures
MAINGUET – 10 novembre, 12 heures
MONTAGNE – 10 novembre, 12 heures
PERRODEAU – mort de ses blessures le 11 novembre à 17 heures
RENARD – 10 novembre, 12 heures
RIBO – 10 novembre, 9 heures
CHR (1 mort)
CHARRETON – 10 novembre
CM 1 (3 morts)
COSTE Joachim – mort de ses blessures le 11 novembre à 3 heures
REYNAUD – 10 novembre, 11 heures 30
SICARD – 10 novembre, 11 heures 30
CM 2 (2 morts)
DUPOUY – 10 novembre, 11 heures
SOUCAZE – 10 novembre, 13 heures
CM 3 (5 morts)
CLOUP – 10 novembre, 6 heures
CORS – 10 novembre, 10 heures
HOUIS – 10 novembre, 13 heures
JAMOT – 10 novembre, 15 heures
VIGROUX – 10 novembre, 13 heures
5 morts sans affectation connue :
CHAUVELIÉ – blessé le 10 par balle, mort de ses blessures le 10 novembre
COURSAULT – blessé le 10 par balle, mort de ses blessures le 12 novembre
JANVIER – mort de ses blessures le 12 novembre
MICHELAND – fiche matricule vierge / l’acte de décès ne porte ni sa compagnie, ni son heure de décès
GUARNÉ – son acte de décès a été établi à Bouillon (Belgique) ; il y est mort dans une formation sanitaire allemande
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Eric MANSUY
2e compagnie (4 morts)
BETHUIZEAU – 10 novembre, 8 heures
DUBOIS – 10 novembre, 15 heures
GUÉDON – 10 novembre, 8 heures
IMBAULT – 10 novembre, 8 heures
3e compagnie (4 morts)
DELMAS – 10 novembre, 22 heures
HOBEL – mort de ses blessures le 11 novembre à 4 heures (fiche matricule vierge)
HURTAUD – mort de ses blessures le 11 novembre à 9 heures
LACAPERE – 10 novembre, 18 heures
5e compagnie (3 morts)
CARROY – 10 novembre, 11 heures
DEVERTU – 10 novembre, 11 heures
GRELIER – 10 novembre, 11 heures
6e compagnie (5 morts)
DUPIN – 10 novembre, 9 heures
GARREAU – 10 novembre, 10 heures
GIEZ – 10 novembre, 14 heures 30
MARDUEL – 10 novembre, 8 heures
NICOLAÏ – 10 novembre, 17 heures
7e compagnie (1 mort)
LEMAITRE – 10 novembre, 11 heures
9e compagnie (10 morts)
BLANC – blessé le 10, capturé, mort de ses blessures le 13 novembre
CHAPUY – mort de ses blessures le 11 novembre à 23 heures 10
COSTE Roger – 10 novembre, 11 heures
D’HOKER – 10 novembre, 10 heures
GOEURY – blessé le 11 par balle, mort de ses blessures le 11 novembre
LAURENT – 10 novembre, 10 heures
PRORIOL – 10 novembre, 8 heures
SALUT – 10 novembre, 10 heures
TREBUCHON – 10 novembre, 10 heures
WUILLAUME – 10 novembre, 12 heures
10e compagnie (10 morts)
ACHILLE – 10 novembre, 14 heures
BACON – 10 novembre, 14 heures
BEAUFILS – 10 novembre, 14 heures
BOURROUILH – 10 novembre, 14 heures
CALLY – 10 novembre, 14 heures
DUCROCQ – 10 novembre, 14 heures
FABRE – 10 novembre, 14 heures
GACHET – 10 novembre, 14 heures
HARNICHARD – 10 novembre, 14 heures
JOUVE – 10 novembre, 14 heures
11e compagnie (6 morts)
BALLARIN – 10 novembre, 12 heures
MAINGUET – 10 novembre, 12 heures
MONTAGNE – 10 novembre, 12 heures
PERRODEAU – mort de ses blessures le 11 novembre à 17 heures
RENARD – 10 novembre, 12 heures
RIBO – 10 novembre, 9 heures
CHR (1 mort)
CHARRETON – 10 novembre
CM 1 (3 morts)
COSTE Joachim – mort de ses blessures le 11 novembre à 3 heures
REYNAUD – 10 novembre, 11 heures 30
SICARD – 10 novembre, 11 heures 30
CM 2 (2 morts)
DUPOUY – 10 novembre, 11 heures
SOUCAZE – 10 novembre, 13 heures
CM 3 (5 morts)
CLOUP – 10 novembre, 6 heures
CORS – 10 novembre, 10 heures
HOUIS – 10 novembre, 13 heures
JAMOT – 10 novembre, 15 heures
VIGROUX – 10 novembre, 13 heures
5 morts sans affectation connue :
CHAUVELIÉ – blessé le 10 par balle, mort de ses blessures le 10 novembre
COURSAULT – blessé le 10 par balle, mort de ses blessures le 12 novembre
JANVIER – mort de ses blessures le 12 novembre
MICHELAND – fiche matricule vierge / l’acte de décès ne porte ni sa compagnie, ni son heure de décès
GUARNÉ – son acte de décès a été établi à Bouillon (Belgique) ; il y est mort dans une formation sanitaire allemande
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Eric MANSUY
Dernière modification par ae80 le jeu. nov. 28, 2024 11:56 am, modifié 4 fois.
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 415e d'infanterie à l'ÉTÉ et à l'AUTOMNE 1918
415e d'infanterie à l'ÉTÉ et à l'AUTOMNE 1918
Louis Auguste Justinien DUBROEUCQ
Mort pour la France le 15 novembre 1918 à Autry - ambulance 13/14, (Ardennes) des suites de blessures de guerre.
Né le 17 septembre 1881 à Calais (Pas-de-Calais)
37 ans, 1 mois et 28 jours
adjudant au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1901 - Bureau de recrutement de Nancy (Meurthe-et-Moselle) - Matricule au recrutement : 856
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Madeleine (La) (Nord) le 30 décembre 1919
J.O. du 10 mai 1922 (19 mai 1922 corrigé) page 1833
DUBRŒUCQ (Louis-Auguste-Justinien), matricule Rt 856, adjudant : sous-officier d'élite, brave et dévoué. Arpès avoir donné pendant toute la campagne la valeur de son héroïsme, est tombé glorieusement pour la France, le 15 novembre 1918. Croix de guerre avec étoile de vermeil.
J.O. du 12 mai 1919 page 4902
MEDAILLE MILITAIRE
(Pour prendre rang du 12 septembre 1918.)
DUBROEUCQ (Louis-Auguste), matricule 856, adjudant (active) au 415e régiment d'infanterie : chef de section très dévoué. Le 10 novembre 1918, a contribué à la prise d'un village âprement défendu par l'ennemi, a réussi à traverser la Meuse malgré les violents feux de l'ennemi et s'est emparé d'une mitrailleuse. A été grièvement blessé au cours de l'opération. Deux citations.
La nomination ci-dessus comporte, en outre, l'attribution de la croix de guerre avec palme.
Paris, le 10 mai 1919
GEORGES CLEMENCEAU
Louis Auguste Justinien DUBROEUCQ
Mort pour la France le 15 novembre 1918 à Autry - ambulance 13/14, (Ardennes) des suites de blessures de guerre.
Né le 17 septembre 1881 à Calais (Pas-de-Calais)
37 ans, 1 mois et 28 jours
adjudant au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1901 - Bureau de recrutement de Nancy (Meurthe-et-Moselle) - Matricule au recrutement : 856
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Madeleine (La) (Nord) le 30 décembre 1919
J.O. du 10 mai 1922 (19 mai 1922 corrigé) page 1833
DUBRŒUCQ (Louis-Auguste-Justinien), matricule Rt 856, adjudant : sous-officier d'élite, brave et dévoué. Arpès avoir donné pendant toute la campagne la valeur de son héroïsme, est tombé glorieusement pour la France, le 15 novembre 1918. Croix de guerre avec étoile de vermeil.
J.O. du 12 mai 1919 page 4902
MEDAILLE MILITAIRE
(Pour prendre rang du 12 septembre 1918.)
DUBROEUCQ (Louis-Auguste), matricule 856, adjudant (active) au 415e régiment d'infanterie : chef de section très dévoué. Le 10 novembre 1918, a contribué à la prise d'un village âprement défendu par l'ennemi, a réussi à traverser la Meuse malgré les violents feux de l'ennemi et s'est emparé d'une mitrailleuse. A été grièvement blessé au cours de l'opération. Deux citations.
La nomination ci-dessus comporte, en outre, l'attribution de la croix de guerre avec palme.
Paris, le 10 mai 1919
GEORGES CLEMENCEAU
Dernière modification par ae80 le jeu. déc. 12, 2024 11:14 am, modifié 3 fois.
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 415e d'infanterie à l'ÉTÉ et à l'AUTOMNE 1918
415e d'infanterie à l'ÉTÉ et à l'AUTOMNE 1918
Georges Jules COURSAULT
Mort pour la France le 12 novembre 1918 à Mont-Saint-Remy - ambulance 6/56, (Ardennes) - des suites de ses blessures de guerre
Né le 20 août 1896 à Dolus-le-Sec (Indre-et-Loire)
22 ans, 2 mois et 23 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1916 - Bureau de recrutement de Melun (Seine-et-Marne) - Matricule au Rt : 361
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Ozoir-la-Ferrière (Seine-et-Marne) le 15 août 1919
J.O. du J.O. du 7 juin 1921 pages 2445
COURSAULT (Jules), matricule Rt 361, soldat : très bon soldat, ayant donné la valeur de son courage et de son dévouement au cours de durs combats. Mort pour la France, le 12 novembre 1918, des suites de blessures glorieusement reçues à son poste de combat. Croix de guerre avec palme.
=================================================
Jules Arsène JANVIER
Mort pour la France le 12 novembre 1918 à Mont-Saint-Remy (Ardennes) des suites de ses blessures de guerre.
Né le 9 mars 1892 à Bais (Mayenne)
26 ans, 8 mois et 3 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Mayenne (Mayenne) - Matricule au Rt : 329
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Bais (Mayenne) le 30 avril 1919
Passé le 20 avril 1918 au 415e régiment d'infanterie n° matricule au corps : 5451
Décédé des suites de blessures de guerre le 12 novembre 1918 à l'Ambulance 5/56 de Mont-Saint-Rémy - avis officiel du 3 décembre 1918 n° A.D bis 27 660.
Inhumé dans le cimetière militaire de Mont-St-Remy, tombe 66. A été transféré à Rethel (Ardennes) tombe 47 - 1er secteur 1ère Division 5e rang du Cimetière national, Le 17 mars 1923 (Avis du ministère des pensions du 22 mars 1923).
Sources : Archives départementales de la Mayenne
R1989 - JANVIER - 329
"Base des sépultures de guerre"
Jules JANVIER
Mort pour la France le 12 novembre 1918 à Mont-Saint-Remy (Ardennes)
Né le 9 mars 1892 à Bais (Mayenne)
26 ans, 8 mois et 3 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Mayenne (53) - Matricule au recrutement : 329
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Rethel (Ardennes)
Nom du site de sépulture : nécropole nationale de "Rethel"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 579
=================================================
Antoine BLANC
Mort pour la France le 12 novembre 1918 à Bouillon - Lazaret 30 à Bouillon (Belgique) en captivité de ses blessures de guerre.
Né le 18 août 1895 à Varetz (Corrèze)
23 ans, 2 mois et 25 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 (EV) - Bureau de recrutement de Brive-la-Gaillarde (Corrèze) - Matricule au recrutement : 1179
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Varetz (Corrèze) le 26 décembre 1920
René Yves Marie BARS
Mort pour la France le 22 novembre 1918 à l'Ambulance 13/14 d'Autry (Ardennes) des suites de ses blessures.
Né le 25 août 1895 à Saint-Jacut-de-la-Mer (Côtes-d'Armor) (ex Côtes-du-Nord)
23 ans, 2 mois et 28 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) - Matricule au recrutement : 530
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Saint-Jacut-de-la-Mer (Côtes-d'Armor) le 8 mai 1920
Philippe BRACHET
Mort pour la France le 22 novembre 1918 à l'Ambulance 10/11 de Mesgrigny (Aube) de ses blessures de guerre.
Né le 12 décembre 1897 à Paussac-et-Saint-Vivien (Dordogne)
20 ans, 11 mois et 10 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1917 - Bureau de recrutement de Périgueux (Dordogne) - Matricule au Rt : 1296
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Paussac-et-Saint-Vivien (Dordogne) le 8 octobre 1921
J.O. du 4 janvier 1923 (8 octobre 1923 corrigé) page 1028
415e rég. d'infanterie
BRACHET Philippe, soldat : brave soldat. Mort pour la France, le 22 novembre 1918, des suites de glorieuses blessures reçues à l'ennemi. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Alphonse Marie François FER
Mort pour la France le 26 novembre 1918 à Dijon - Hôpital Mixte de Beaune, (Côte-d'Or) des suites de ses blessures de guerre.
Né le 15 mai 1898 à Nantes (Loire-Atlantique) (ex Loire-Inférieure)
20 ans, 6 mois et 11 jours
soldat de 2e classe au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1918 - Bureau de recrutement de Nantes (Loire-Atlantique) - Matricule au recrutement : 2689
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Nantes (Loire-Atlantique) le 8 août 1919
J.O. du 10 mai 1922 (19 mai 1922 corrigé) page 1833
FER (Alphonse), matricule 13301, soldat : soldat d'une bravoure réputée. Est mort glorieusement pour la France, le 26 novembre 1918, des suites de blessures reçues en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile d'argent.
Georges Jules COURSAULT
Mort pour la France le 12 novembre 1918 à Mont-Saint-Remy - ambulance 6/56, (Ardennes) - des suites de ses blessures de guerre
Né le 20 août 1896 à Dolus-le-Sec (Indre-et-Loire)
22 ans, 2 mois et 23 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1916 - Bureau de recrutement de Melun (Seine-et-Marne) - Matricule au Rt : 361
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Ozoir-la-Ferrière (Seine-et-Marne) le 15 août 1919
J.O. du J.O. du 7 juin 1921 pages 2445
COURSAULT (Jules), matricule Rt 361, soldat : très bon soldat, ayant donné la valeur de son courage et de son dévouement au cours de durs combats. Mort pour la France, le 12 novembre 1918, des suites de blessures glorieusement reçues à son poste de combat. Croix de guerre avec palme.
=================================================
Jules Arsène JANVIER
Mort pour la France le 12 novembre 1918 à Mont-Saint-Remy (Ardennes) des suites de ses blessures de guerre.
Né le 9 mars 1892 à Bais (Mayenne)
26 ans, 8 mois et 3 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Mayenne (Mayenne) - Matricule au Rt : 329
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Bais (Mayenne) le 30 avril 1919
Passé le 20 avril 1918 au 415e régiment d'infanterie n° matricule au corps : 5451
Décédé des suites de blessures de guerre le 12 novembre 1918 à l'Ambulance 5/56 de Mont-Saint-Rémy - avis officiel du 3 décembre 1918 n° A.D bis 27 660.
Inhumé dans le cimetière militaire de Mont-St-Remy, tombe 66. A été transféré à Rethel (Ardennes) tombe 47 - 1er secteur 1ère Division 5e rang du Cimetière national, Le 17 mars 1923 (Avis du ministère des pensions du 22 mars 1923).
Sources : Archives départementales de la Mayenne
R1989 - JANVIER - 329
"Base des sépultures de guerre"
Jules JANVIER
Mort pour la France le 12 novembre 1918 à Mont-Saint-Remy (Ardennes)
Né le 9 mars 1892 à Bais (Mayenne)
26 ans, 8 mois et 3 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Mayenne (53) - Matricule au recrutement : 329
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Rethel (Ardennes)
Nom du site de sépulture : nécropole nationale de "Rethel"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 579
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Antoine BLANC
Mort pour la France le 12 novembre 1918 à Bouillon - Lazaret 30 à Bouillon (Belgique) en captivité de ses blessures de guerre.
Né le 18 août 1895 à Varetz (Corrèze)
23 ans, 2 mois et 25 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 (EV) - Bureau de recrutement de Brive-la-Gaillarde (Corrèze) - Matricule au recrutement : 1179
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Varetz (Corrèze) le 26 décembre 1920
René Yves Marie BARS
Mort pour la France le 22 novembre 1918 à l'Ambulance 13/14 d'Autry (Ardennes) des suites de ses blessures.
Né le 25 août 1895 à Saint-Jacut-de-la-Mer (Côtes-d'Armor) (ex Côtes-du-Nord)
23 ans, 2 mois et 28 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) - Matricule au recrutement : 530
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Saint-Jacut-de-la-Mer (Côtes-d'Armor) le 8 mai 1920
Philippe BRACHET
Mort pour la France le 22 novembre 1918 à l'Ambulance 10/11 de Mesgrigny (Aube) de ses blessures de guerre.
Né le 12 décembre 1897 à Paussac-et-Saint-Vivien (Dordogne)
20 ans, 11 mois et 10 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1917 - Bureau de recrutement de Périgueux (Dordogne) - Matricule au Rt : 1296
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Paussac-et-Saint-Vivien (Dordogne) le 8 octobre 1921
J.O. du 4 janvier 1923 (8 octobre 1923 corrigé) page 1028
415e rég. d'infanterie
BRACHET Philippe, soldat : brave soldat. Mort pour la France, le 22 novembre 1918, des suites de glorieuses blessures reçues à l'ennemi. Croix de guerre avec étoile de bronze.
Alphonse Marie François FER
Mort pour la France le 26 novembre 1918 à Dijon - Hôpital Mixte de Beaune, (Côte-d'Or) des suites de ses blessures de guerre.
Né le 15 mai 1898 à Nantes (Loire-Atlantique) (ex Loire-Inférieure)
20 ans, 6 mois et 11 jours
soldat de 2e classe au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1918 - Bureau de recrutement de Nantes (Loire-Atlantique) - Matricule au recrutement : 2689
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Nantes (Loire-Atlantique) le 8 août 1919
J.O. du 10 mai 1922 (19 mai 1922 corrigé) page 1833
FER (Alphonse), matricule 13301, soldat : soldat d'une bravoure réputée. Est mort glorieusement pour la France, le 26 novembre 1918, des suites de blessures reçues en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile d'argent.
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Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 415e d'infanterie à l'ÉTÉ et à l'AUTOMNE 1918
415e d'infanterie à l'ÉTÉ et à l'AUTOMNE 1918
"Base des sépultures de guerre"
Julien Jules Pierre ACHILLE
Mort pour la France le 10-11-1918 à Dom-le-Mesnil (Ardennes)
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1913
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "VRIGNE-MEUSE"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 7
Blaise René Henry Gabriel BALLARIN
Mort pour la France le 10-11-1918 à Nouvion-sur-Meuse (Ardennes)
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1916
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "VRIGNE-MEUSE"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 14
Alfred Henri Jean Etienne BETHUIZEAU
Mort pour la France le 10-11-1918 à Vrigne-Meuse (Ardennes)
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1918
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "VRIGNE-MEUSE"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 12
Jean Pascal BOURROUILH
Mort pour la France le 10-11-1918 à Vrigne-Meuse (Ardennes)
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1908
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "VRIGNE-MEUSE"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 9
Léon CARROY
Mort pour la France le 10-11-1918 à Dom-le-Mesnil (Ardennes)
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1916
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "VRIGNE-MEUSE"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 4
Eugène Marie Paul CHAUVELIE
Mort pour la France le 10-11-1918 à Mont-Saint-Remy (Ardennes)
Né le 19 juillet 1898 à La Chapelle-d'Aligné (Sarthe)
20 ans, 3 mois et 22 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe : 1918
Lieu de sépulture : Rethel (Ardennes)
Nom du site de sépulture : nécropole nationale de "RETHEL"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 1800
Jean CLOUP
Mort pour la France le 10-11-1918 à Vrigne-Meuse (Ardennes)
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Tulle (Corrèze) - Matricule au Rt : 1516
Lieu de sépulture : Dom-le-Mesnil (Ardennes)
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "DOM-LE-MESNIL"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 6
Henri CORS
Mort pour la France le 10-11-1918 à Dom-le-Mesnil (Ardennes)
Né le 16 juillet 1895 à Ramouzens (Gers)
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Mirande (Gers) - Matricule au Rt : 1273
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "VRIGNE-MEUSE"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 10
Roger Ernest Marius COSTE
Mort pour la France le 10-11-1918 à Dom-le-Mesnil (Ardennes)
Né le 18 août 1896 à Valence-d'Albigeois (Tarn)
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1916 - Bureau de recrutement de Périgueux (Dordogne) - Matricule au Rt : 1790
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "VRIGNE-MEUSE"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 8
Julien Ferdinand DUBOIS
Mort pour la France le 10-11-1918 à Vrigne-Meuse (Ardennes)
Né le 4 décembre 1898 à Surfonds (Sarthe) (19 ans, 11 mois et 6 jours)
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1918
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "VRIGNE-MEUSE"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 16
Julien Emile DUCROCQ
Mort pour la France le 10-11-1918 à Vrigne-Meuse (Ardennes)
Né le 9 juillet 1897 à Paris 18e arrondissement (21 ans, 4 mois et 1 jours)
caporal au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1917 - Bureau de recrutement de Pau (Pyrénées-Atlantiques) - Matricule au Rt : 1755
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "VRIGNE-MEUSE"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 2
======================================================
Charles Alexandre DUPIN
Mort pour la France le 10 novembre 1918 à Nouvion (Ardennes)
sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1916
Inhumé dans le Carré militaire de "DOM-LE-MESNIL"
Tombe individuelleN° 1
Voir message ci-dessus complété sur cet officier
======================================================
Adrien DUPUY
Mort pour la France le 10-11-1918
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Dom-le-Mesnil (Ardennes)
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "DOM-LE-MESNIL"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 13
GACHET Jean
Les fiches concernant ce soldat restent erronées. Comment ce soldat aurait-il pu être tué à l'ennemi le 18 novembre 1918 ? Il faut lire 10 novembre 1918
"Base des Morts pour la France"
Jean GACHET
Mort pour la France le 18-11-1918 (sic) à Vrigne-Meuse (Ardennes)
Né le 17 juin 1897 à Macau (Gironde)
21 ans, 5 mois et 1 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI) et non pas 41e RI comme indiqué sur sa fiche
Classe 1917 - Bureau de recrutement de Bordeaux (Gironde) - Matricule au Rt : 698
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Cantenac (Gironde)
"Base des sépultures de guerre"
Jean GACHET
Mort pour la France le 18-11-1918 (sic) à Vrigne-Meuse (Ardennes)
Né le 17 juin 1897 à Macau (Gironde)
21 ans, 5 mois et 1 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1917 - Bureau de recrutement de Bordeaux (Gironde) - Matricule au Rt : 698
Lieu de sépulture : Vrigne-Meuse (08 - Ardennes)
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "VRIGNE-MEUSE"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 6
Ernest Fernand Georges GUEDON
Mort pour la France le 10-11-1918 à Vrigne-Meuse (Ardennes)
Né le 10 septembre 1898 à Le Boupère (Vendée)
20 ans, 2 mois
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1918 - Bureau de recrutement de Fontenay-le-Comte (Vendée) - Matricule au recrutement : 824
Lieu de sépulture : Vrigne-Meuse (08 - Ardennes)
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "VRIGNE-MEUSE"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 18
"Base des Morts pour la France"
Marcel Celestin Francois HURTAUD
Mort pour la France le 11 novembre 1918 à Marquigny (Ardennes)
Né le 2 juillet 1898 à Saint-Malô-du-Bois (Vendée)
20 ans, 4 mois et 9 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1918 - Bureau de recrutement de Fontenay-le-Comte (Vendée) - Matricule au recrutement : 1255
Mention ; Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée)
"Base des sépultures de guerre"
Marcel Célestin François HURTAUD
Mort pour la France le 11 novembre 1918 à Marquigny, (Ardennes)
Né le 2 juillet 1898 à Saint-Malô-du-Bois (Vendée)
20 ans, 4 mois et 9 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1918 - Bureau de Rt de Fontenay-le-Comte (Vendée) - Matricule au Rt : 1255
Lieu de sépulture : Tourteron (Ardennes)
Nom du site de sépulture : Carré militaire 'de "TOURTERON"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 27
Gérard LACAPERE
Mort pour la France le 10-11-1918 à Vrigne-Meuse (Ardennes)
Né le 1er octobre 1893 à Vic-Fezensac (Gers)
25 ans, 1 mois et 9 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1913 - Bureau de recrutement de Mirande (Gers) - Matricule au recrutement : 835
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "VRIGNE-MEUSE"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 3
Edouard Marcel LEMAITRE
Mort pour la France le 10-11-1918 à Dom-le-Mesnil (Ardennes)
Né le 7 janvier 1898 à Commer (Mayenne)
20 ans, 10 mois et 3 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1918 - Bureau de recrutement de Mayenne (Mayenne) - Matricule au recrutement : 689
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "VRIGNE-MEUSE"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 17
Samuel Auguste MAINGUET
Mort pour la France le 10-11-1918 à Vrigne-Meuse (Ardennes)
Né le 19 janvier 1895 à Saint-Colomban (Loire-Atlantique)
23 ans, 9 mois et 22 jours
sergent au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Nantes (Loire-Atlantique) - Matricule au recrutement : 890
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Dom-le-Mesnil
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "DOM-LE-MESNIL"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 5
Jean PRORIOL
Mort pour la France le 10-11-1918 à Vrigne-Meuse (Ardennes)
Né le 15 janvier 1894 à Beauzac (Haute-Loire)
24 ans, 9 mois et 26 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1914 - Bureau de recrutement de Le Puy-en-Velay (Haute-Loire) - Matricule au recrutement : 1471
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "VRIGNE-MEUSE"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 1
François Joseph Jean Marie RENARD
Mort pour la France le 10-11-1918 à Nouvion-sur-Meuse (Ardennes)
Né le 16 mai 1892 à Saint-Aubin-Fosse-Louvain (Mayenne)
26 ans, 5 mois et 25 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Mayenne (Mayenne) - Matricule au Rt : 1083
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "VRIGNE-MEUSE"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 5
Victor SALUT
Mort pour la France le 10-11-1918 à Vrigne-Meuse, (Ardennes)
Né le 7 janvier 1898 à Lasserre (Haute-Garonne)
20 ans, 10 mois et 3 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1918 - Bureau de recrutement de Toulouse (Haute-Garonne) - Matricule au recrutement : 18
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "VRIGNE-MEUSE"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 15
"Base des Morts pour la France"
Thomas Marius SICARD
Mort pour la France le 10 novembre 1918 à Vrigne-Meuse (Ardennes) Tué à l'ennemi.
Né le 4 mai 1890 à Aubagne (Bouches-du-Rhône)
28 ans, 6 mois et 6 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1910 - Bureau de recrutement de Toulon (Var) - Matricule au recrutement : 42 ou 1916
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Aubagne (Bouches-du-Rhône) le 30 août 1919
"Base des sépultures de guerre"
Thomas Marius SICARD
Mort pour la France le 10-11-1918 à Vrignes Sur Meuse (Ardennes)
Né le 4 mai 1890 à Aubagne (Bouches-du-Rhône)
28 ans, 6 mois et 6 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1910 - Bureau de recrutement de Toulon (Var) - Matricule au recrutement : 1916
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Aubagne (Bouches-du-Rhône)
Nom du site de sépulture ; Carré militaire d'AUBAGNE
Type de sépulture : ossuaire
Numéro de la sépulture : 0
"Base des Morts pour la France"
Thomas SOUCAZE
Mort pour la France le 10 novembre 1918 à Nouvion-sur-Meuse (Ardennes) - Tué à l'ennemi.
Né le 8 septembre 1896 à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées)
22 ans, 2 mois et 2 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1916 - Bureau de recrutement de Tarbes (Hautes-Pyrénées) - Matricule au recrutement : 690
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées) le 20 octobre 1919
"Base des sépultures de guerre"
Thomas SOUCAZE
Mort pour la France le 10-11-1918 à Nouvion (Ardennes)
Né le 8 septembre 1896 à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées)
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1916
Lieu de sépulture : Dom-le-Mesnil (Ardennes)
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "DOM-LE-MESNIL"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 14
Augustin Joseph Louis Victorin TREBUCHON
Mort pour la France le 10-11-1918 à Vrigne-Meuse (Ardennes)
Né le 30 mai 1878 à Montchabrier (Lozère)
40 ans, 5 mois et 11 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1898 - Bureau de recrutement de Mende (Lozère) - Matricule au recrutement : 906
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Vrigne-Meuse (Ardennes)
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "VRIGNE-MEUSE"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 13
Camille Gabriel Jean Etienne VIGROUX
Mort pour la France le 10-11-1918 à Vrigne-Meuse (Ardennes)
Né le 6 octobre 1895 à Saint-Juéry (Aveyron)
23 ans, 1 mois et 4 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Montpellier (Hérault) - Matricule au Rt : 61
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Vrigne-Meuse (Ardennes)
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "VRIGNE-MEUSE"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 11
"Base des sépultures de guerre"
Julien Jules Pierre ACHILLE
Mort pour la France le 10-11-1918 à Dom-le-Mesnil (Ardennes)
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1913
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "VRIGNE-MEUSE"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 7
Blaise René Henry Gabriel BALLARIN
Mort pour la France le 10-11-1918 à Nouvion-sur-Meuse (Ardennes)
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1916
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "VRIGNE-MEUSE"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 14
Alfred Henri Jean Etienne BETHUIZEAU
Mort pour la France le 10-11-1918 à Vrigne-Meuse (Ardennes)
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1918
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "VRIGNE-MEUSE"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 12
Jean Pascal BOURROUILH
Mort pour la France le 10-11-1918 à Vrigne-Meuse (Ardennes)
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1908
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "VRIGNE-MEUSE"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 9
Léon CARROY
Mort pour la France le 10-11-1918 à Dom-le-Mesnil (Ardennes)
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1916
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "VRIGNE-MEUSE"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 4
Eugène Marie Paul CHAUVELIE
Mort pour la France le 10-11-1918 à Mont-Saint-Remy (Ardennes)
Né le 19 juillet 1898 à La Chapelle-d'Aligné (Sarthe)
20 ans, 3 mois et 22 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe : 1918
Lieu de sépulture : Rethel (Ardennes)
Nom du site de sépulture : nécropole nationale de "RETHEL"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 1800
Jean CLOUP
Mort pour la France le 10-11-1918 à Vrigne-Meuse (Ardennes)
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Tulle (Corrèze) - Matricule au Rt : 1516
Lieu de sépulture : Dom-le-Mesnil (Ardennes)
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "DOM-LE-MESNIL"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 6
Henri CORS
Mort pour la France le 10-11-1918 à Dom-le-Mesnil (Ardennes)
Né le 16 juillet 1895 à Ramouzens (Gers)
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Mirande (Gers) - Matricule au Rt : 1273
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "VRIGNE-MEUSE"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 10
Roger Ernest Marius COSTE
Mort pour la France le 10-11-1918 à Dom-le-Mesnil (Ardennes)
Né le 18 août 1896 à Valence-d'Albigeois (Tarn)
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1916 - Bureau de recrutement de Périgueux (Dordogne) - Matricule au Rt : 1790
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "VRIGNE-MEUSE"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 8
Julien Ferdinand DUBOIS
Mort pour la France le 10-11-1918 à Vrigne-Meuse (Ardennes)
Né le 4 décembre 1898 à Surfonds (Sarthe) (19 ans, 11 mois et 6 jours)
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1918
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "VRIGNE-MEUSE"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 16
Julien Emile DUCROCQ
Mort pour la France le 10-11-1918 à Vrigne-Meuse (Ardennes)
Né le 9 juillet 1897 à Paris 18e arrondissement (21 ans, 4 mois et 1 jours)
caporal au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1917 - Bureau de recrutement de Pau (Pyrénées-Atlantiques) - Matricule au Rt : 1755
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "VRIGNE-MEUSE"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 2
======================================================
Charles Alexandre DUPIN
Mort pour la France le 10 novembre 1918 à Nouvion (Ardennes)
sous-lieutenant au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1916
Inhumé dans le Carré militaire de "DOM-LE-MESNIL"
Tombe individuelleN° 1
Voir message ci-dessus complété sur cet officier
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Adrien DUPUY
Mort pour la France le 10-11-1918
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Dom-le-Mesnil (Ardennes)
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "DOM-LE-MESNIL"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 13
GACHET Jean
Les fiches concernant ce soldat restent erronées. Comment ce soldat aurait-il pu être tué à l'ennemi le 18 novembre 1918 ? Il faut lire 10 novembre 1918
"Base des Morts pour la France"
Jean GACHET
Mort pour la France le 18-11-1918 (sic) à Vrigne-Meuse (Ardennes)
Né le 17 juin 1897 à Macau (Gironde)
21 ans, 5 mois et 1 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI) et non pas 41e RI comme indiqué sur sa fiche
Classe 1917 - Bureau de recrutement de Bordeaux (Gironde) - Matricule au Rt : 698
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Cantenac (Gironde)
"Base des sépultures de guerre"
Jean GACHET
Mort pour la France le 18-11-1918 (sic) à Vrigne-Meuse (Ardennes)
Né le 17 juin 1897 à Macau (Gironde)
21 ans, 5 mois et 1 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1917 - Bureau de recrutement de Bordeaux (Gironde) - Matricule au Rt : 698
Lieu de sépulture : Vrigne-Meuse (08 - Ardennes)
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "VRIGNE-MEUSE"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 6
Ernest Fernand Georges GUEDON
Mort pour la France le 10-11-1918 à Vrigne-Meuse (Ardennes)
Né le 10 septembre 1898 à Le Boupère (Vendée)
20 ans, 2 mois
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1918 - Bureau de recrutement de Fontenay-le-Comte (Vendée) - Matricule au recrutement : 824
Lieu de sépulture : Vrigne-Meuse (08 - Ardennes)
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "VRIGNE-MEUSE"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 18
"Base des Morts pour la France"
Marcel Celestin Francois HURTAUD
Mort pour la France le 11 novembre 1918 à Marquigny (Ardennes)
Né le 2 juillet 1898 à Saint-Malô-du-Bois (Vendée)
20 ans, 4 mois et 9 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1918 - Bureau de recrutement de Fontenay-le-Comte (Vendée) - Matricule au recrutement : 1255
Mention ; Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée)
"Base des sépultures de guerre"
Marcel Célestin François HURTAUD
Mort pour la France le 11 novembre 1918 à Marquigny, (Ardennes)
Né le 2 juillet 1898 à Saint-Malô-du-Bois (Vendée)
20 ans, 4 mois et 9 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1918 - Bureau de Rt de Fontenay-le-Comte (Vendée) - Matricule au Rt : 1255
Lieu de sépulture : Tourteron (Ardennes)
Nom du site de sépulture : Carré militaire 'de "TOURTERON"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 27
Gérard LACAPERE
Mort pour la France le 10-11-1918 à Vrigne-Meuse (Ardennes)
Né le 1er octobre 1893 à Vic-Fezensac (Gers)
25 ans, 1 mois et 9 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1913 - Bureau de recrutement de Mirande (Gers) - Matricule au recrutement : 835
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "VRIGNE-MEUSE"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 3
Edouard Marcel LEMAITRE
Mort pour la France le 10-11-1918 à Dom-le-Mesnil (Ardennes)
Né le 7 janvier 1898 à Commer (Mayenne)
20 ans, 10 mois et 3 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1918 - Bureau de recrutement de Mayenne (Mayenne) - Matricule au recrutement : 689
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "VRIGNE-MEUSE"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 17
Samuel Auguste MAINGUET
Mort pour la France le 10-11-1918 à Vrigne-Meuse (Ardennes)
Né le 19 janvier 1895 à Saint-Colomban (Loire-Atlantique)
23 ans, 9 mois et 22 jours
sergent au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Nantes (Loire-Atlantique) - Matricule au recrutement : 890
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Dom-le-Mesnil
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "DOM-LE-MESNIL"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 5
Jean PRORIOL
Mort pour la France le 10-11-1918 à Vrigne-Meuse (Ardennes)
Né le 15 janvier 1894 à Beauzac (Haute-Loire)
24 ans, 9 mois et 26 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1914 - Bureau de recrutement de Le Puy-en-Velay (Haute-Loire) - Matricule au recrutement : 1471
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "VRIGNE-MEUSE"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 1
François Joseph Jean Marie RENARD
Mort pour la France le 10-11-1918 à Nouvion-sur-Meuse (Ardennes)
Né le 16 mai 1892 à Saint-Aubin-Fosse-Louvain (Mayenne)
26 ans, 5 mois et 25 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1912 - Bureau de recrutement de Mayenne (Mayenne) - Matricule au Rt : 1083
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "VRIGNE-MEUSE"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 5
Victor SALUT
Mort pour la France le 10-11-1918 à Vrigne-Meuse, (Ardennes)
Né le 7 janvier 1898 à Lasserre (Haute-Garonne)
20 ans, 10 mois et 3 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1918 - Bureau de recrutement de Toulouse (Haute-Garonne) - Matricule au recrutement : 18
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "VRIGNE-MEUSE"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 15
"Base des Morts pour la France"
Thomas Marius SICARD
Mort pour la France le 10 novembre 1918 à Vrigne-Meuse (Ardennes) Tué à l'ennemi.
Né le 4 mai 1890 à Aubagne (Bouches-du-Rhône)
28 ans, 6 mois et 6 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1910 - Bureau de recrutement de Toulon (Var) - Matricule au recrutement : 42 ou 1916
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Aubagne (Bouches-du-Rhône) le 30 août 1919
"Base des sépultures de guerre"
Thomas Marius SICARD
Mort pour la France le 10-11-1918 à Vrignes Sur Meuse (Ardennes)
Né le 4 mai 1890 à Aubagne (Bouches-du-Rhône)
28 ans, 6 mois et 6 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1910 - Bureau de recrutement de Toulon (Var) - Matricule au recrutement : 1916
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Aubagne (Bouches-du-Rhône)
Nom du site de sépulture ; Carré militaire d'AUBAGNE
Type de sépulture : ossuaire
Numéro de la sépulture : 0
"Base des Morts pour la France"
Thomas SOUCAZE
Mort pour la France le 10 novembre 1918 à Nouvion-sur-Meuse (Ardennes) - Tué à l'ennemi.
Né le 8 septembre 1896 à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées)
22 ans, 2 mois et 2 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1916 - Bureau de recrutement de Tarbes (Hautes-Pyrénées) - Matricule au recrutement : 690
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées) le 20 octobre 1919
"Base des sépultures de guerre"
Thomas SOUCAZE
Mort pour la France le 10-11-1918 à Nouvion (Ardennes)
Né le 8 septembre 1896 à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées)
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1916
Lieu de sépulture : Dom-le-Mesnil (Ardennes)
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "DOM-LE-MESNIL"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 14
Augustin Joseph Louis Victorin TREBUCHON
Mort pour la France le 10-11-1918 à Vrigne-Meuse (Ardennes)
Né le 30 mai 1878 à Montchabrier (Lozère)
40 ans, 5 mois et 11 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1898 - Bureau de recrutement de Mende (Lozère) - Matricule au recrutement : 906
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Vrigne-Meuse (Ardennes)
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "VRIGNE-MEUSE"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 13
Camille Gabriel Jean Etienne VIGROUX
Mort pour la France le 10-11-1918 à Vrigne-Meuse (Ardennes)
Né le 6 octobre 1895 à Saint-Juéry (Aveyron)
23 ans, 1 mois et 4 jours
soldat au 415e régiment d'infanterie (415e RI)
Classe 1915 - Bureau de recrutement de Montpellier (Hérault) - Matricule au Rt : 61
Mention : Mort pour la France
Lieu de sépulture : Vrigne-Meuse (Ardennes)
Nom du site de sépulture : Carré militaire de "VRIGNE-MEUSE"
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro de la sépulture : 11
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE
Re: 415e d'infanterie à l'ÉTÉ et à l'AUTOMNE 1918
415e d'infanterie à l'ÉTÉ et à l'AUTOMNE 1918
Marius Alfred D'HOKER
Mort pour la France le 10 novembre 1918 à Vrigne-Meuse (Ardennes) - Tué à l'ennemi.
Né le 5 février 1898 à Saint-André-les-Vergers (Aube)
20 ans, 9 mois et 5 jours
sergent au 415e régiment d'infanterie (415e RI) - Venu du 172e d'infanterie
Classe 1918 - Bureau de recrutement de Troyes (Aube) - Matricule au recrutement : 1613
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Troyes (Aube) le 31 décembre 1919
Il fait partie des 10 morts de la 9e compagnie du 415e tués le 10 novembre 1918.
D’HOKER – 10 novembre, 10 heures
15 juillet 1918
Le soldat d'HOKER (classe 18), séparé de sa section par une infiltration ennemie, prend le commandement de quelques isolés et rejoint à la grenade.
page 60/117
163e division d'infanterie - 26 N 455/6
Infanterie : J.M.O. du 10 novembre 1916 au 24 janvier 1919
Journal officiel du 24 décembre 1918 page 11065
Attribution de la Médaille militaire au militaire suivant :
D'HOKER (Marius), matricule 16841, soldat (active) à la 9e compagnie du 415e régiment d'infanterie : jeune soldat qui, depuis son arrivée au front, s'est toujours fait remarquer par son entrain. Le 15 juillet, étant séparé de sa section par l'infiltration ennemie, a pris le commandement des quelques hommes qui étaient avec lui et, après un violent combat à la grenade, a réussi à se frayer un passage et à rejoindre sa section.
D'HOKER Marius Alfred
Né le 8 février 1898 à Saint-André, canton de Troyes (Aube)
Il réside chez ses parents à Troyes au 32, rue Petite-Tannerie au moment de sa présentation devant le conseil de révision du canton de Troyes (3e). Il fait profession de domestique de culture. Son degré d'instruction est de niveau 3. Il mesure 1 mètre 72, a les cheveux châtains, les yeux bleus, le front vertical, le nez rectiligne et le visage ovale. Le N° matricule au recrutement 1613 lui est attribué et Il est classé dans la 1ère partie de la liste en 1917. En effet incorporable dès le 1er mai 1917, il arrive au corps (69e R.I.) le lendemain 2 mai 1917 et soldat de 2e classe. A l'issue de son instruction militaire, Il passe au 172e d'infanterie, le 12 octobre 1917. Il rejoint le 415e régiment d'infanterie le 6 mars 1918 ; N° matricule au corps : 23340. (alors que son régiment va être engagé à la fin du mois dans la bataille de l'Avre autour de Moreuil.)
Il est tué à l'ennemi le 10 novembre 1918, au combat de la Meuse, à Dom-le-Mesnil "Mort pour la France" - avis ministériel du 11 décembre 1918 N° E.P. 55423.
Campagne contre l'Allemagne du 2 mai 1917 au 10 novembre 1918
Intérieur du 2 mai 1917 au 11 octobre 1917
Aux Armées du 12 octobre 1917 au 10 novembre 1918
Cité à l' % n° 9453 du 3 août 1918 - Médaille militaire - Croix de guerre
Voir les tremes de la nomination ci-dessus :
Sources : archives départementales de l'Aube - cote 3 R 677 - Classe 1918
N.B. : Sa fiche est la seule source qui indique le grade de sergent de ce militaire.
Marius Alfred D'HOKER
Mort pour la France le 10 novembre 1918 à Vrigne-Meuse (Ardennes) - Tué à l'ennemi.
Né le 5 février 1898 à Saint-André-les-Vergers (Aube)
20 ans, 9 mois et 5 jours
sergent au 415e régiment d'infanterie (415e RI) - Venu du 172e d'infanterie
Classe 1918 - Bureau de recrutement de Troyes (Aube) - Matricule au recrutement : 1613
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Troyes (Aube) le 31 décembre 1919
Il fait partie des 10 morts de la 9e compagnie du 415e tués le 10 novembre 1918.
D’HOKER – 10 novembre, 10 heures
15 juillet 1918
Le soldat d'HOKER (classe 18), séparé de sa section par une infiltration ennemie, prend le commandement de quelques isolés et rejoint à la grenade.
page 60/117
163e division d'infanterie - 26 N 455/6
Infanterie : J.M.O. du 10 novembre 1916 au 24 janvier 1919
Journal officiel du 24 décembre 1918 page 11065
Attribution de la Médaille militaire au militaire suivant :
D'HOKER (Marius), matricule 16841, soldat (active) à la 9e compagnie du 415e régiment d'infanterie : jeune soldat qui, depuis son arrivée au front, s'est toujours fait remarquer par son entrain. Le 15 juillet, étant séparé de sa section par l'infiltration ennemie, a pris le commandement des quelques hommes qui étaient avec lui et, après un violent combat à la grenade, a réussi à se frayer un passage et à rejoindre sa section.
D'HOKER Marius Alfred
Né le 8 février 1898 à Saint-André, canton de Troyes (Aube)
Il réside chez ses parents à Troyes au 32, rue Petite-Tannerie au moment de sa présentation devant le conseil de révision du canton de Troyes (3e). Il fait profession de domestique de culture. Son degré d'instruction est de niveau 3. Il mesure 1 mètre 72, a les cheveux châtains, les yeux bleus, le front vertical, le nez rectiligne et le visage ovale. Le N° matricule au recrutement 1613 lui est attribué et Il est classé dans la 1ère partie de la liste en 1917. En effet incorporable dès le 1er mai 1917, il arrive au corps (69e R.I.) le lendemain 2 mai 1917 et soldat de 2e classe. A l'issue de son instruction militaire, Il passe au 172e d'infanterie, le 12 octobre 1917. Il rejoint le 415e régiment d'infanterie le 6 mars 1918 ; N° matricule au corps : 23340. (alors que son régiment va être engagé à la fin du mois dans la bataille de l'Avre autour de Moreuil.)
Il est tué à l'ennemi le 10 novembre 1918, au combat de la Meuse, à Dom-le-Mesnil "Mort pour la France" - avis ministériel du 11 décembre 1918 N° E.P. 55423.
Campagne contre l'Allemagne du 2 mai 1917 au 10 novembre 1918
Intérieur du 2 mai 1917 au 11 octobre 1917
Aux Armées du 12 octobre 1917 au 10 novembre 1918
Cité à l' % n° 9453 du 3 août 1918 - Médaille militaire - Croix de guerre
Voir les tremes de la nomination ci-dessus :
Sources : archives départementales de l'Aube - cote 3 R 677 - Classe 1918
N.B. : Sa fiche est la seule source qui indique le grade de sergent de ce militaire.
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE