Bonjour ae80,
Effectivement je suis commingeois !!! mais par le mariage. Je suis toulousain d'origine et depuis la retraite historien de la 1ère guerre mondiale.
Mon thème d'écriture (13 livres parus à ce jour), concerne les "OUBLIES de l'Histoire", c'est a dire, les prisonniers de guerre, l'occupation allemande et les femmes dans la guerre.
Bien entendu je reste à votre disposition.
Bien cordialement.
Stcypre (natif du quartier St-Cyprien à Toulouse), d'où mon surnom..
Des femmes dans la guerre
Re: Des femmes dans la guerre
la vérité appartient à ceux qui la recherchent et non à ceux qui croient la détenir.
Re: Des femmes dans la guerre
Des femmes dans la guerre
Journal officiel du 25 juillet 1923 page 7076 et 7077
La médaille de la Reconnaissance française de 2e classe (argent), est conférée à :
Mme DELVOYE (Berthe), demeurant à Lille, condamnée à 2 ans 1/2 de travaux forcés pour avoir fourni de faux papiers à des soldats français restés à Lille après la prise de cette ville.
Mme DELHAYE, née TUBŒUF (Marie-Elise), demeurant à Lesquielles-Saint-Germain, mère de 21 enfants, en captivité en Alemagne pendant 10 mois pour avoir hébergé un soldat anglais.
Mme veuve PIQUE, née LEBRUN (Zulmée-Victoire), demeurant à Vendegies-sur-Ecaillon), condamnée à 3 ans de travaux simples pour avoir facilité, en août 1914, l'évasion d'un soldat français, de concert avec son mari ; a subi sa peine à la prison de Siegburg, alors que celui-ci, condamné à 10 ans de travaux forcés, mourait à Münster, après plus d'un an d'emprisonnement.
Mme veuve LEFÈVRE, née ROMILLY (Suzanne) demeurant à Condé-sur-Escaut (Nord), condamnée en 1918 par un conseil de guerre allemand à 10 ans de travaux forcés pour services rendus à l'armée française.
Mme MASSE (Alice), demeurant a Villers-Outréaux, ayant emmené 2 soldats pour les sauver d'une perquisition, a été arrétée, le 21 octobre 1916, et transportée en Allemagne où elle a subi une pénible captivité de deux années.
Mme LERCHE (Aline), demeurant à Villers-Outréaux, ayant réussi a soustraire un soldat anglais aux perquisitions allemandes, a été arrêtée et emmenée à Siegburg où elle a été internée d'octobre 1916 au 21 novembre 1918.
Mme veuve PECQUEUR, née BOURGUELLE (Rosalie), demeurant à Raimbeaucourt, à conduit en Belgique plusieurs soldats français, ainsi que deux aviateurs tombés non l'un du bois de Flines ; arrêtée pour espionnagen a été condamnée, après 3 mois de prison préventive, à 18 mois de prison qu'elle a subis à Aix-la-Chapelle, à Siegburg et à Holzminden, d'août 1916 à décembre 1917.
Mme VITRANT née DELEVAQUE (Léona-Amanda), demeurant à Monceau-Saint-Vaast (Nord), lors de la retraite des Allemands, le 6 novembre 1918, a ouvert les vannes de son étang pour noyer les poudres que les Allemands avaient accumulées contre un pont situé près de sa ferme ; a pu ainsi faciliter la poursuite par les Anglais, des troupes ennemies.
Mme MERCHEZ née CAPELLE (Philomène), demeurant à Douai, arrêtée pour avoir caché trois soldats français, condamnée à 13 ans de travaux forcés pour ce fait, a fait 17 mois de prison ; n'a dû sa libération qu'à la signature de l'armistice.
Mme LEMAIRE (Célestine), demeurant à Villers-Outréaux, a nourri et caché un soldat anglais pendant 2 années. Arrêtée en 1916, a été détenue à Siegburg d'octobre 1916 au 21 novembre 1918.
Mme COLLIEZ, née LECYGNE (Rose), demeurantt à Viesly, employée dies postes, a aidé son mari, qui était receveur, à détruire les appareils et les documents confidentiels contenus dans le bureau, lors de l'arrivée de l'ennemi ; condamnée pour ces faits à 15 ans de réclusion a subi 2 ans 1/2 de régime cellulaire dans les prisons allemande.
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Famille DELAPORTE de Ham (Somme)
J.O. du 25 juillrt 1923 page 7076 et 7077
La médaille de la Reconnaissance française de 2e classe (argent), est conférée à:
Mme DELAPORTE, née DELIGAT (Marie-Alphonsine), boulangère, demeurant à Ham, demeurée à Anguilcourt-le-Sart, lors de l'invasion ennemie, a ravitaillé du 9 septembre 1914 au 11 février 1916, deux tirailleurs sénégalais. Ceux-ci ayant été découverts, Mme Delaporte a été condamnée à 10 ans de réclusion et emprisonnée en Allemagne jusqu'au 25 novembre 1918.
et à
M. DELAPORTE (Eugène-Charles), demeurant à Ham, n'ayant que 17 ans, est demeuré à Anguilcourt-le-Sart : Aisne), lors de l'invasion ennemie ; a ravitaillé en vivres, vêtements et linge, du 9 septembre 1914 au 11 février 1916, deux tirailleurs sénégalais séparés de leur régiment après la retraite de Charleroi ; à la suite de la découverte de ces soldats, DELAPORTE a été condamné à 10 ans de travaux forcés et incarcéré à Trêves et Dietz, jusqu'au 25 novembre 1918.
Journal officiel du 25 juillet 1923 page 7076 et 7077
La médaille de la Reconnaissance française de 2e classe (argent), est conférée à :
Mme DELVOYE (Berthe), demeurant à Lille, condamnée à 2 ans 1/2 de travaux forcés pour avoir fourni de faux papiers à des soldats français restés à Lille après la prise de cette ville.
Mme DELHAYE, née TUBŒUF (Marie-Elise), demeurant à Lesquielles-Saint-Germain, mère de 21 enfants, en captivité en Alemagne pendant 10 mois pour avoir hébergé un soldat anglais.
Mme veuve PIQUE, née LEBRUN (Zulmée-Victoire), demeurant à Vendegies-sur-Ecaillon), condamnée à 3 ans de travaux simples pour avoir facilité, en août 1914, l'évasion d'un soldat français, de concert avec son mari ; a subi sa peine à la prison de Siegburg, alors que celui-ci, condamné à 10 ans de travaux forcés, mourait à Münster, après plus d'un an d'emprisonnement.
Mme veuve LEFÈVRE, née ROMILLY (Suzanne) demeurant à Condé-sur-Escaut (Nord), condamnée en 1918 par un conseil de guerre allemand à 10 ans de travaux forcés pour services rendus à l'armée française.
Mme MASSE (Alice), demeurant a Villers-Outréaux, ayant emmené 2 soldats pour les sauver d'une perquisition, a été arrétée, le 21 octobre 1916, et transportée en Allemagne où elle a subi une pénible captivité de deux années.
Mme LERCHE (Aline), demeurant à Villers-Outréaux, ayant réussi a soustraire un soldat anglais aux perquisitions allemandes, a été arrêtée et emmenée à Siegburg où elle a été internée d'octobre 1916 au 21 novembre 1918.
Mme veuve PECQUEUR, née BOURGUELLE (Rosalie), demeurant à Raimbeaucourt, à conduit en Belgique plusieurs soldats français, ainsi que deux aviateurs tombés non l'un du bois de Flines ; arrêtée pour espionnagen a été condamnée, après 3 mois de prison préventive, à 18 mois de prison qu'elle a subis à Aix-la-Chapelle, à Siegburg et à Holzminden, d'août 1916 à décembre 1917.
Mme VITRANT née DELEVAQUE (Léona-Amanda), demeurant à Monceau-Saint-Vaast (Nord), lors de la retraite des Allemands, le 6 novembre 1918, a ouvert les vannes de son étang pour noyer les poudres que les Allemands avaient accumulées contre un pont situé près de sa ferme ; a pu ainsi faciliter la poursuite par les Anglais, des troupes ennemies.
Mme MERCHEZ née CAPELLE (Philomène), demeurant à Douai, arrêtée pour avoir caché trois soldats français, condamnée à 13 ans de travaux forcés pour ce fait, a fait 17 mois de prison ; n'a dû sa libération qu'à la signature de l'armistice.
Mme LEMAIRE (Célestine), demeurant à Villers-Outréaux, a nourri et caché un soldat anglais pendant 2 années. Arrêtée en 1916, a été détenue à Siegburg d'octobre 1916 au 21 novembre 1918.
Mme COLLIEZ, née LECYGNE (Rose), demeurantt à Viesly, employée dies postes, a aidé son mari, qui était receveur, à détruire les appareils et les documents confidentiels contenus dans le bureau, lors de l'arrivée de l'ennemi ; condamnée pour ces faits à 15 ans de réclusion a subi 2 ans 1/2 de régime cellulaire dans les prisons allemande.
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Famille DELAPORTE de Ham (Somme)
J.O. du 25 juillrt 1923 page 7076 et 7077
La médaille de la Reconnaissance française de 2e classe (argent), est conférée à:
Mme DELAPORTE, née DELIGAT (Marie-Alphonsine), boulangère, demeurant à Ham, demeurée à Anguilcourt-le-Sart, lors de l'invasion ennemie, a ravitaillé du 9 septembre 1914 au 11 février 1916, deux tirailleurs sénégalais. Ceux-ci ayant été découverts, Mme Delaporte a été condamnée à 10 ans de réclusion et emprisonnée en Allemagne jusqu'au 25 novembre 1918.
et à
M. DELAPORTE (Eugène-Charles), demeurant à Ham, n'ayant que 17 ans, est demeuré à Anguilcourt-le-Sart : Aisne), lors de l'invasion ennemie ; a ravitaillé en vivres, vêtements et linge, du 9 septembre 1914 au 11 février 1916, deux tirailleurs sénégalais séparés de leur régiment après la retraite de Charleroi ; à la suite de la découverte de ces soldats, DELAPORTE a été condamné à 10 ans de travaux forcés et incarcéré à Trêves et Dietz, jusqu'au 25 novembre 1918.
Cordialement
Eric ABADIE
Eric ABADIE