Bonjour Daniel,
Merci pour ce complément. J'ai regardé si d'autres cas pouvaient vous intéresser, mais les autres gardes-malades suisses mortes de la grippe sont mortes en Suisse.
Bien cordialement,
Eric Mansuy
Des Suissesses au service de la France
- Eric Mansuy
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Re: Des Suissesses au service de la France
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.
Des Suissesses au service de la France.
Bonjour à tous,
Eric Mansuy a écrit : ↑mer. mars 22, 2023 7:16 am
« Les publications mensuelles de La Source, "Institut de gardes-malades de Lausanne", permettent de découvrir les noms de nombreuses gardes-malades et infirmières françaises et suisses, diplômées de cet institut [...]. »
□ Sur l’ « École normale évangélique de gardes-malades indépendantes », dite « La Source », fondée en 1859 à Lausanne par le comte et la comtesse Agénor de Gasparin, V. :
— Anna Émilie HAMILTON : « Considérations sur les infirmières des hôpitaux, avec vingt-quatre figures », thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 15 juin 1900, Imprimerie centrale du Midi (Hamelin frères), Montpellier, 1900, p. 100 à 106.
— Anna Émilie HAMILTON : « Considérations sur les infirmières des hôpitaux, avec vingt-quatre figures », thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 15 juin 1900, Imprimerie centrale du Midi (Hamelin frères), Montpellier, 1900, p. 100 à 106.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Des Suissesses au service de la France.
Bonjour à tous,
Ancienne élève de l’École La Source
• Revue de l’Union des femmes de France, n° 63, Octobre 1925, p. 279.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
- Eric Mansuy
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Re: Des Suissesses au service de la France
Bonjour à tous,
Bonjour Daniel,
Merci beaucoup pour cet apport. Voici ce que le bulletin de La Source nous en dit :
"Jarnac, Charente, timbre gratuit, Hôpital auxiliaire n°101. [...] Mlles Cercier et Frey sont arrivées ce soir aussi bien fatiguées ; elles travaillent à l’ambulance 2 avec le Dr Fontaine, ordinairement à Barbezieux ; elles sont enchantées de la contrée." (novembre 1914)
"Jarnac. 29 novembre. Mlle A. Hofer : "Mon ambulance a été agrandie ; Mlle Cercier soigne les blessés au château de Mme Laporte, notre présidente."" (décembre 1914)
"A Jarnac. Mlle J. Cercier est guérie de son opération, elle regrette d’avoir manqué deux arrivées de blessés pendant sa maladie." (mai 1915)
"En octobre 1914, je fis partie d’une petite escouade de Sourciennes parties pour aller travailler dans l'hôpital auxiliaire d’une petite ville du Sud-Ouest de la France.
Quand nous arrivâmes, les hôpitaux étaient à peu près pleins, et avec les convalescents qui dans quelques jours allaient regagner leur dépôt, nous allions avoir beaucoup de lits libres. Une nuit que j'étais de veille (ce qui arrivait tous les trois jours) le major vint, à deux heures, m’annoncer qu’un convoi de blessés allait arriver. En quelques minutes tout le personnel est prêt à recevoir ces braves qui avaient donné leur sang pour leur Patrie. J’avais en ce moment deux salles de malades qui tous étaient intéressants, et l’on pouvait voir la même affection, sur des sujets différents, s’améliorer en peu de temps chez celui qui n’avait pas fait des excès de boisson, l’organisme étant plus résistant. Tous ces braves, quels qu’ils fussent, méritaient l’attention de tous car la plupart n’ont pas revu leur famille depuis le début de la guerre, et beaucoup d’entre eux n’en avaient aucune nouvelle : leur famille étant en pays envahi ; et j’aime à me rappeler quelques-uns de ces soldats dont je reçois encore un mot de reconnaissance de temps en temps.
Après avoir été quelque temps en médecine, j’eus des blessés venant du front, pas de grièvement blessés ; car nous étions trop en arrière et ceux-ci n’auraient pu supporter un long voyage. Nous avions parfois des blessures paraissant insignifiantes, mais qui amenaient de sérieuses complications ; c’étaient de longs sétons qui la plupart étaient ouverts d'un coup de bistouri afin qu’il ne pût y avoir aucune rétention, surtout s’il s’agissait d’un éclat d’obus qui entraînait avec lui des lambeaux de vêtements, de fractures de bras, de mains traversées avec fractures des métacarpiens et arrachement de doigts. Nous avons eu quelques trépanations, pieds gelés, os traversés par des balles, tous ces braves, quoique n’étant pas sérieusement atteints, avaient besoin d’avoir autour d’eux quelqu’un qui sache comment il fallait les soulever, sans trop les faire souffrir ; donc, chères camarades qui êtes encore sur les bancs de l'auditoire de la Clinique de Beaulieu, ne vous lassez pas de faire des transports, car c’est l'habitude tout autant que la force qui vous sera utile.
Je voudrais pouvoir vous en dire plus long, mais notre petit journal se lit partout et je ne voudrais pas qu’à la frontière on lui dise : On ne passe-pas, et priver ainsi nos camarades qui sont au-delà des pays et des mers, au milieu des blessés et des malades, de la joie de le recevoir, car c’est de tous qu’il apporte des nouvelles.
Pour terminer, un petit mot sur « L’Association des gardemalades de La Source », article paru dans le journal du il novembre dernier. Nous devrions répondre très nombreuses à cet appel de nos aînées; car si l’on y songe bien, quelle modeste somme que cinquante centimes par mois! Pour la plupart d’entre nous, nous n’aurions qu’à faire le sacrifice d’une journée pour pouvoir accorder à une camarade qui en aurait besoin quinze jours de soleil à la montagne. Chères camarades qui êtes à l’étranger et qui presque toutes passez à Lausanne pour aller en vacances, n’hésitez pas à monter le Petit-Chêne, et plus haut jusqu’à La Source, où la vue de la Poly, de la Clinique de Beaulieu, de l’Infirmerie vous rappellent les joyeux moments que vous y avez passés et où les directrices vous recevront avec une extrême bienveillance, comme si nous étions toutes leurs enfants.
Jeanne CERCIER, élève en 1913." (mars 1916)
Bien sincèrement,
Eric Mansuy
Bonjour Daniel,
Merci beaucoup pour cet apport. Voici ce que le bulletin de La Source nous en dit :
"Jarnac, Charente, timbre gratuit, Hôpital auxiliaire n°101. [...] Mlles Cercier et Frey sont arrivées ce soir aussi bien fatiguées ; elles travaillent à l’ambulance 2 avec le Dr Fontaine, ordinairement à Barbezieux ; elles sont enchantées de la contrée." (novembre 1914)
"Jarnac. 29 novembre. Mlle A. Hofer : "Mon ambulance a été agrandie ; Mlle Cercier soigne les blessés au château de Mme Laporte, notre présidente."" (décembre 1914)
"A Jarnac. Mlle J. Cercier est guérie de son opération, elle regrette d’avoir manqué deux arrivées de blessés pendant sa maladie." (mai 1915)
"En octobre 1914, je fis partie d’une petite escouade de Sourciennes parties pour aller travailler dans l'hôpital auxiliaire d’une petite ville du Sud-Ouest de la France.
Quand nous arrivâmes, les hôpitaux étaient à peu près pleins, et avec les convalescents qui dans quelques jours allaient regagner leur dépôt, nous allions avoir beaucoup de lits libres. Une nuit que j'étais de veille (ce qui arrivait tous les trois jours) le major vint, à deux heures, m’annoncer qu’un convoi de blessés allait arriver. En quelques minutes tout le personnel est prêt à recevoir ces braves qui avaient donné leur sang pour leur Patrie. J’avais en ce moment deux salles de malades qui tous étaient intéressants, et l’on pouvait voir la même affection, sur des sujets différents, s’améliorer en peu de temps chez celui qui n’avait pas fait des excès de boisson, l’organisme étant plus résistant. Tous ces braves, quels qu’ils fussent, méritaient l’attention de tous car la plupart n’ont pas revu leur famille depuis le début de la guerre, et beaucoup d’entre eux n’en avaient aucune nouvelle : leur famille étant en pays envahi ; et j’aime à me rappeler quelques-uns de ces soldats dont je reçois encore un mot de reconnaissance de temps en temps.
Après avoir été quelque temps en médecine, j’eus des blessés venant du front, pas de grièvement blessés ; car nous étions trop en arrière et ceux-ci n’auraient pu supporter un long voyage. Nous avions parfois des blessures paraissant insignifiantes, mais qui amenaient de sérieuses complications ; c’étaient de longs sétons qui la plupart étaient ouverts d'un coup de bistouri afin qu’il ne pût y avoir aucune rétention, surtout s’il s’agissait d’un éclat d’obus qui entraînait avec lui des lambeaux de vêtements, de fractures de bras, de mains traversées avec fractures des métacarpiens et arrachement de doigts. Nous avons eu quelques trépanations, pieds gelés, os traversés par des balles, tous ces braves, quoique n’étant pas sérieusement atteints, avaient besoin d’avoir autour d’eux quelqu’un qui sache comment il fallait les soulever, sans trop les faire souffrir ; donc, chères camarades qui êtes encore sur les bancs de l'auditoire de la Clinique de Beaulieu, ne vous lassez pas de faire des transports, car c’est l'habitude tout autant que la force qui vous sera utile.
Je voudrais pouvoir vous en dire plus long, mais notre petit journal se lit partout et je ne voudrais pas qu’à la frontière on lui dise : On ne passe-pas, et priver ainsi nos camarades qui sont au-delà des pays et des mers, au milieu des blessés et des malades, de la joie de le recevoir, car c’est de tous qu’il apporte des nouvelles.
Pour terminer, un petit mot sur « L’Association des gardemalades de La Source », article paru dans le journal du il novembre dernier. Nous devrions répondre très nombreuses à cet appel de nos aînées; car si l’on y songe bien, quelle modeste somme que cinquante centimes par mois! Pour la plupart d’entre nous, nous n’aurions qu’à faire le sacrifice d’une journée pour pouvoir accorder à une camarade qui en aurait besoin quinze jours de soleil à la montagne. Chères camarades qui êtes à l’étranger et qui presque toutes passez à Lausanne pour aller en vacances, n’hésitez pas à monter le Petit-Chêne, et plus haut jusqu’à La Source, où la vue de la Poly, de la Clinique de Beaulieu, de l’Infirmerie vous rappellent les joyeux moments que vous y avez passés et où les directrices vous recevront avec une extrême bienveillance, comme si nous étions toutes leurs enfants.
Jeanne CERCIER, élève en 1913." (mars 1916)
Bien sincèrement,
Eric Mansuy
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.
Re: Des Suissesses au service de la France
Bonjour,
Au hasard de recherches sur le net, je suis tombée sur le patronyme Widmer, ce qui m'a donné envie de reprendre la quête de ces infirmières.
Voici mes trouvailles, à partir des archives de la Gazette de Lausanne, disponibles sur le site des archives du journal Le Temps : https://www.letempsarchives.ch/
Tout d'abord, un article paru le 19 juin 1914 expliquant le fonctionnement de l'institut La Source : https://www.letempsarchives.ch/page/GDL_1914_06_19/3 (page 3, dernière colonne).
En particulier : "Depuis 1904, la Confédération subventionne La Source par 4000 fr. par an, à charge par l'Ecole de lui fournir quelques centaines de garde-malades pour les services de la Croix-Rouge en cas de guerre."
Ce qui explique la présence de gardes-malades dans des formations sanitaires des différents belligérants.
À lire également les numéros des premières semaines de guerre, dans lesquels se pose la question de l'envoi d'infirmières suisses pour soigner les blessés tout en gardant le principe de la neutralité suisse.
Ensuite, pour info, j'ai récupéré les listes des diplômées pour la période 1895-1917, sauf pour les années 1899 et 1900 (pas de délivrance de diplômes, suite au passage à trois ans de formation, contre huit mois auparavant), 1903, 1907, 1908, 1913, 1914 (pas trouvées).
Si besoin, je peux fournir les dates de parution des listes trouvées.
Ce qui permet d'en savoir plus sur les infirmières des listes d'Eric (par ordre d'apparition) :
Originaire d'Alsace, sa qualité de "française" est peut-être à revoir ? (si pas déjà fait)
Originaire d'Alsace, sa qualité de "française" est peut-être à revoir ? (si pas déjà fait)
Il y a aussi : Mlle "Frida Bornand, de Ste-Croix, Clinique « La Prairie », Clarens", diplômée en 1917.
Et il y a aussi : Mlle "Olga Gilliéron, de Servion", diplômée en 1916.
Mlle "Elise Chappuis, de Puidoux, à la clinique du Dr Rollier, à Leysin", diplômée en 1910
Mme "Sophie Chapuis-Chautems, d'Epalinges", diplômée en 1902.
Originaire d'Alsace, elle peut être aussi de nationalité française ou allemande.
C'est tout pour les infirmières figurant dans le premier post.
J'ai glané aussi des infos pour celles décédées => dans un prochain post.
Cordialement,
Laurence
Au hasard de recherches sur le net, je suis tombée sur le patronyme Widmer, ce qui m'a donné envie de reprendre la quête de ces infirmières.
Voici mes trouvailles, à partir des archives de la Gazette de Lausanne, disponibles sur le site des archives du journal Le Temps : https://www.letempsarchives.ch/
Tout d'abord, un article paru le 19 juin 1914 expliquant le fonctionnement de l'institut La Source : https://www.letempsarchives.ch/page/GDL_1914_06_19/3 (page 3, dernière colonne).
En particulier : "Depuis 1904, la Confédération subventionne La Source par 4000 fr. par an, à charge par l'Ecole de lui fournir quelques centaines de garde-malades pour les services de la Croix-Rouge en cas de guerre."
Ce qui explique la présence de gardes-malades dans des formations sanitaires des différents belligérants.
À lire également les numéros des premières semaines de guerre, dans lesquels se pose la question de l'envoi d'infirmières suisses pour soigner les blessés tout en gardant le principe de la neutralité suisse.
Ensuite, pour info, j'ai récupéré les listes des diplômées pour la période 1895-1917, sauf pour les années 1899 et 1900 (pas de délivrance de diplômes, suite au passage à trois ans de formation, contre huit mois auparavant), 1903, 1907, 1908, 1913, 1914 (pas trouvées).
Si besoin, je peux fournir les dates de parution des listes trouvées.
Ce qui permet d'en savoir plus sur les infirmières des listes d'Eric (par ordre d'apparition) :
Infirmières françaises
Mlle "Jeanne Picard, de Lure, Haute-Saône (France), Hôpital militaire, à Dôle, Jura (France)", diplômée en 1915.Jeanne Picard, de Lure (infirmière à Belfort, Montbéliard, Dôle, Remiremont)
Mlle "Andrée Fluhr, de Thann (Alsace)", diplômée en 1916.Andrée Fluhr, de Thann (infirmière à Thann, Moosch, Neuchâtel, Compiègne (ambulance Carrel))
Originaire d'Alsace, sa qualité de "française" est peut-être à revoir ? (si pas déjà fait)
Mlle "Georgette Verly, de St-Dié (Vosges)", diplômée en 1916.Georgette Verly, de Saint-Dié (infirmière à Compiègne (ambulance Carrel))
Mlle "Violette Stehelin, de Bitschwiller (Alsace)", diplômée en 1916.Violette Stehelin, de Bitschwiller (infirmière à Paris)
Originaire d'Alsace, sa qualité de "française" est peut-être à revoir ? (si pas déjà fait)
Mlle "Madeleine Thierry, de Vandoncourt (Doubs), Hôpital temporaire No 5, Besançon", diplômée en 1917.Madeleine Thierry, de Vandoncourt (infirmière à Besançon)
Pas trouvée.Cécile Dugoujon (infirmière à Epinal, Amiens, Saint-Dié, Gien)
Infirmières suisses
Mlle "Rosa Bornand, de l'Auberson p/Ste-Croix, Vaud, à l'Auberson", diplômée en 1904.Rosa Bornand (infirmière à Pontarlier, Besançon)
Il y a aussi : Mlle "Frida Bornand, de Ste-Croix, Clinique « La Prairie », Clarens", diplômée en 1917.
Mlle "Germaine Delvecchio, de Bex, Hôpital No 104 Dôle (France)", diplômée en 1917.Germaine Delvecchio, de Bex (infirmière à Dôle)
Mlle "Hortense Fillettaz, de Gimel", diplômée en 1916.Hortense Fillettaz, de Gimel (infirmière à Saint-Claude)
Pas trouvée dans les diplômées, mais elle est peut-être en lien avec une Marie Gavillet, mentionnée dans le journal du 11 novembre 1946, qui prendra ses fonctions d'infirmière-chef de l'hôpital Nestlé, alors qu'elle est "responsable de 2 pouponnières installées par la Croix-Rouge suisse à Dunkerque et Bergues".Marie Gavillet (infirmière à Saint-Claude)
Mlle "Alice Gilliéron, de Servion (Vaud), Hôpital de Saint-Claude, Jura (France)", diplômée en 1915.Alice Gilliéron, de Servion (infirmière à Saint-Claude)
Et il y a aussi : Mlle "Olga Gilliéron, de Servion", diplômée en 1916.
Pas trouvée dans les diplômées, mais c'est peut-être celle dont le décès fait l'objet d'un article dans le journal du 5 novembre 1949, ayant été pendant longtemps secrétaire de l'école Vinet.Jeanne Guisan (infirmière à Besançon)
Mlle "Berthe de la Harpe, de Rolle et Lausanne", diplômée en 1916.Berthe de la Harpe, de Rolle (infirmière à Besançon)
Mlle "Olga de La Harpe, de Lausanne et Rolle, à Montana sur Sierre, sanatorium du Dr Stephani", diplômée en 1909Olga de la Harpe (infirmière à Saint-Claude)
Mlle "Marguerite Légeret", diplômée en 1912.Marguerite Légeret (infirmière à Dôle)
La nationalité des infirmières dont les noms suivent reste incertaine, la majeure partie d'entre elles - voire la totalité ? - étant vraisemblablement des Suissesses :
Pas trouvée.Méry Bourgeois (infirmière à Besançon)
Pas trouvée.Marie Burgère (infirmière à Besançon)
Pas trouvée dans les diplômées. C'est peut-être celle née le 3 octobre 1893 "de Chêne et Paquier, Cerniaz", d'après le journal du 12 octobre 1893 ?Germaine Cachin (infirmière à Besançon)
Pas trouvée, mais il y a :Rose Chapuis (infirmière à Pontarlier)
Mlle "Elise Chappuis, de Puidoux, à la clinique du Dr Rollier, à Leysin", diplômée en 1910
Mme "Sophie Chapuis-Chautems, d'Epalinges", diplômée en 1902.
Pas trouvée.Eva Gentil (infirmière à Pontarlier)
Mlle "Elisabeth Gross", diplômée en 1912, dans une promotion qui comprend "17 Vaudoises, 12 Confédérées, 10 étrangères".Elisabeth Gross (infirmière à Dôle)
Mlle "Aimée Haenni, de Leuzigen (Berne)", diplômée en 1916.Aimée Hänni (infirmière à Dôle)
Pas trouvée.Ruth Margot (infirmière à Pontarlier, Besançon)
Pas trouvée.Jeanne Moore (infirmière à Dôle)
Mlle "Juliette Petermann, de Reconvilier, Hôpital militaire de Nantua", diplômée en 1917.Juliette Pétermann (infirmière à Dôle)
Pas trouvée, mais il y a : Mlle "Fanny Ruffet, d'Arzier", diplômée en 1904.Marie Ruffet (infirmière à Bar-le-Duc, Montbéliard)
Mlle "Alice Schwitzguébel, des Ponts-des-Martel (Neuchâtel), Hôpital Valère-Lefèvre, Le Raincy, Seine-et-Oise (France)", diplômée en 1915.Alice Schwitzguebel (infirmière à Belfort, Le Raincy)
Mlle "Valérie Spenlé, de Barr, Alsace, à l'hôpital d'Ixelles, Bruxelles", diplômée en 1911.Valérie Spenlé (infirmière à Lutterbach)
Originaire d'Alsace, elle peut être aussi de nationalité française ou allemande.
Pas trouvée.Yvonne Thierry (infirmière à Besançon)
Pas trouvée dans les diplômées, mais il y a Mlle "Elisabeth Vallotton, de Vallorbe, Hôpital civil, Reims (France)", diplômée en 1906.Hélène Vallotton (infirmière à Dôle)
Mlle "Marie Widmer, de Britnau (Argovie), gardemalade indépendante Lausanne", diplômée en 1915.Marie Widmer (infirmière à Remiremont)
Pas trouvée dans les diplômées, mais il existe une "Mlle Bertha Zaugg, 82 ans », dont le décès est mentionné dans le journal du 15 août 1963.Bertha Zaugg (infirmière à Pontarlier)
C'est tout pour les infirmières figurant dans le premier post.
J'ai glané aussi des infos pour celles décédées => dans un prochain post.
Cordialement,
Laurence
Re: Des Suissesses au service de la France
Bonjour,
Et elle correspond peut-être aussi à celle qui s'est vue décerner la médaille des épidémies en argent par décision ministérielle du 17 janvier 1919 (JO du 18/02/1919, p. 1827) :
Dans ce cas, rien ne dit que Blanche ait été formée en Suisse.
Cordialement.
Laurence
Voici donc quelques infos sur des infirmières suisses décédées du fait de la guerre :thibval a écrit :Mon fichier concernant les infirmières décédées entre 1914 et 1921 contient quelques Suissesses mais je n'ai pas d'information sur leur formation :
Il s'agit probablement de "Muriel Hinderer, de Grandson, d. u." (diplôme universitaire), diplômée de "l'Ecole supérieure et gymnase des jeunes filles" (de Lausanne?), comme mentionné dans la Gazette de Lausanne du 15 juillet 1913.- HINDERER Muriel, née à Grandson vers 1895 et y est décédée le 12/10/1921. Infirmière UFF.
Et elle correspond peut-être aussi à celle qui s'est vue décerner la médaille des épidémies en argent par décision ministérielle du 17 janvier 1919 (JO du 18/02/1919, p. 1827) :
J'ai trouvé un article nécrologique dans la Gazette de Lausanne du 27 septembre 1918 : … mais cela ne colle pas avec un décès du 29 (soit deux jours après)…- MONTET Marguerite Charlotte née à Genève le 30/07/1881, décédée à Issy-les-Moulineaux (92) le 29/09/1918. Infirmière militaire à l'hôpital Saint Nicolas. Inhumée au cimetière militaire d'Issy-les-Moulineaux. Décorée posthume de la médaille des épidémies (vermeil).
D'après un article nécrologique (paru dans la Gazette de Lausanne du 1er mai 1916), Blanche était la fille de "M. Paul Nusslé, pasteur de l'Eglise réformée de France", qui "a encore des parents à La Chaux-de-Fonds, où bien des personnes se souviennent de lui". C'est donc que la famille habitait en France depuis un certain temps ? Peut-être à Saint-Avit-du-Moiron ?- NUSSLé Blanche, née aux Chaux-de-fond vers 1895. Décédée vers le 14/04/1916 alors qu'elle était infirmière à l’hôpital auxiliaire n°2 de Bordeaux. Présente sur le MAM de Saint-Avit-du-Moiron (33)
Dans ce cas, rien ne dit que Blanche ait été formée en Suisse.
Pas trouvée dans les diplômées de La Source (mais je n'ai pas celles de 1918). Par contre j'ai trouvé "Louise Cercier, de Paris", diplômée, 1916.Jeanne CERCIER, élève en 1913
Cordialement.
Laurence
- thibval
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Re: Des Suissesses au service de la France
Bonsoir Laurence,
https://angesblancs1418.fr/index.php/li ... e-blanche/
Née à Anglade, service à Bordeaux, décédée à Saint-Avit-du-Moiron. Peut-être des racines suisses, mais un parcours qui s'articule en Gironde. Pas de preuves effectives d'une formation en Suisse vous avez entièrement raison.
Bien à vous,
Thibaut
Effectivement, j'ai creusé le cas Nusslé pour créer sa fiche :loloastre a écrit : ↑jeu. août 17, 2023 10:19 pmD'après un article nécrologique (paru dans la Gazette de Lausanne du 1er mai 1916), Blanche était la fille de "M. Paul Nusslé, pasteur de l'Eglise réformée de France", qui "a encore des parents à La Chaux-de-Fonds, où bien des personnes se souviennent de lui". C'est donc que la famille habitait en France depuis un certain temps ? Peut-être à Saint-Avit-du-Moiron ?- NUSSLé Blanche, née aux Chaux-de-fond vers 1895. Décédée vers le 14/04/1916 alors qu'elle était infirmière à l’hôpital auxiliaire n°2 de Bordeaux. Présente sur le MAM de Saint-Avit-du-Moiron (33)
Dans ce cas, rien ne dit que Blanche ait été formée en Suisse.
https://angesblancs1418.fr/index.php/li ... e-blanche/
Née à Anglade, service à Bordeaux, décédée à Saint-Avit-du-Moiron. Peut-être des racines suisses, mais un parcours qui s'articule en Gironde. Pas de preuves effectives d'une formation en Suisse vous avez entièrement raison.
Bien à vous,
Thibaut
Site internet de recherches sur les infirmières décédées entre 1914 et 1921 : https://angesblancs1418.fr/
Des Suissesses au service de la France.
Bonsoir à tous,
— NÜSSLÉ Blanche, née le 28 avril 1895 à Anglade (Gironde), au lieu-dit « Gombillon » (Registre des actes de naissance de la commune d’Anglade, Année 1895, f° 5, acte n° 10). Décédée le ... avril 1916 à ... (Gironde).
• Fille de Paul NÜSSLÉ, né le 21 août 1870 à La Chaux-de-Fond (Canton de Neuchâtel, Suisse), décédé le 15 mars 1954 à Oberägeri (Canton de Zoug, Suisse), pasteur de l’Église réformée de France, et de Louise Olga ESTOPPEY, née le ... 1866 à Orbe [ou Granges-sous-Trey] (Canton de Vaud, Suisse), décé-dée le ... 1958 à Millau (Aveyron), sans profession ; époux ayant contracté mariage à Orbe [ou Granges-sous-Trey], le 11 février 1891.
• Fille de Paul NÜSSLÉ, né le 21 août 1870 à La Chaux-de-Fond (Canton de Neuchâtel, Suisse), décédé le 15 mars 1954 à Oberägeri (Canton de Zoug, Suisse), pasteur de l’Église réformée de France, et de Louise Olga ESTOPPEY, née le ... 1866 à Orbe [ou Granges-sous-Trey] (Canton de Vaud, Suisse), décé-dée le ... 1958 à Millau (Aveyron), sans profession ; époux ayant contracté mariage à Orbe [ou Granges-sous-Trey], le 11 février 1891.
• Le Gaulois, n° 14.081, Mercredi 3 mai 1916, p. 3.
Nota. — Acte de décès non retrouvé, dans l’état civil tant de Bordeaux que de Saint-Avit-du-Moiron.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
- thibval
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Re: Des Suissesses au service de la France.
Bonsoir à tous
Bonsoir Daniel,
Bien à vous,
Thibaut
Bonsoir Daniel,
Si vous avez accès au registre des décès de Saint-Avit-du-Moiron, vous trouverez l'acte de décès de Mle NUSSLE à la date du 14/04/1916, acte n°11, folio 6.
Bien à vous,
Thibaut
Site internet de recherches sur les infirmières décédées entre 1914 et 1921 : https://angesblancs1418.fr/