Bonjour,
A la liste des médaillées de la Reconnaissance française du 2 avril 1919 s'ajoute ces quelques noms prestigieux, paru dans "Le Gaulois" du 20 septembre 1920 :
Médailles de la Reconnaissance française:
Mme de Talode-Léon-du-Grail, née Pavin de Lafarge, à Viviers (Ardèche) :
«
A créé à Viviers un hôpital de vingt lits complètement à ses frais, où elle a donné elle-même ses soins aux blessés et malades pendant plus d'un an.»
Comtesse Camille Terray, née Marie-Mercédès des Michels :
«
Infirmière-major bénévole très compétente, a, pendant toute la durée de la guerre, montré le plus grand dévouement et donné le plus bel exemple de courage et de sang-froid en soignant les blessés dans les ambulances du front évacuées sous les obus ou dans les hôpitaux bombardé, comme à Dunkerque, où, en sa présence, ses deux infirmières ont été tuées d'un éclat d'obus, et aussi dans les hôpitaux de maladies contagieuses, fièvres typhoïde, scarlatine. Elle ne s'est arrêtée que pendant un mois pour se faire soigner d'une scarlatine infectieuse contractée dans son service et qui parait avoir occasionné une lésion cardiaque. »
Vicomtesse de Villers du Terrage, née de La Fons des Essarts:
«
Infirmière diplômée bénévole, a soigné avec un dévouement absolu les malades et les blessés dans les hôpitaux de la zone des années; s'est dépensée sans compter et a payé d'une grave maladie ses efforts ininterrompus et ses fatigues supportées avec le plus grand courage. »
Mme Emile Thurneyssen, née Roy:
«
A, dès le début des hostilités, été administratrice de l'hôpital auxiliaire n°6 puis, de janvier 1415 à janvier 1919, a dirigé et administré la cantine de la gare régulatrice de la Chapelle; a fait preuve dans le poste qui lui avait été confié de qualités d'administratrice éprouvée, auxquelles chacun s'est plu à rendre hommage; d'une activité méritoire, ne ménageant ni son temps ni sa peine, de jour comme de nuit, n'a jamais quitté la gare de la Chapelle, même aux époques où elle a été particulièrement bombardée. S'est dépensée sans compter pour assurer le plus de bien-être, possible aux combattants. »
Baronne de Berckheim, née Pourtalès :
«
D'abord infirmière auxiliaire à l'hôpital de Divonne-les-Bains, du début des hostilités à fin janvier 1915, a, depuis cette date jusqu'en avril 1919, comme infirmière-major du poste de secours de la gare Saint-Lazare, organisé et dirigé cette formation avec un zèle et un dévouement dignes des plus grands éloges. Quoique l'état, de sa santé, très ébranlée, paraisse le lui interdire, elle travaille, à l'heure actuelle, à la création d'oeuvres françaises d'hygiène sociale en Alsace. »
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5 ... pelle.zoom
Nul doute qu'il doit y en avoir bien d'autres.
Bien cordialement,
Régis