je suis à la recherche d'une lampe tempête qui aurait pu compléter un équipement français et être utilisée en 14. Je possède 2 exemplaires de lampes qui j'en suis presque certain ne datent pas de cette période.
Les voici :
Dans cette optique, je serais intéressé par toute information pour trouver la vrai lampe 1900 et ne pas faire d'erreur, que ce soit au niveau de sa conception, sa marque...
Un grand merci à qui pourra éclairer ma lanterne ! (facile celle-là ! )
Il est vrai que j'aurais du préciser en dehors de la lanterne Monjardet. Car c'est vrai que les lampes tempêtes n'étaient pas en dotation. Je n'arrive pas à trouver un exemplaire de lampe tempête qui soit réellement début xxème...
Des lampes tempêtes exactement du même type que celle de votre première photo sont déjà en usage en 1914, voici à titre d'exemple des exemplaires de réquisition ici attribuées à des GVC :
De nombreux autres modèles de lampes et lanternes (tempêtes ou non) réquisitionnées dans le civil et auprès des compagnies de chemins de fer, sont utilisées par les GVC, et sans doute par d'autres unités potentiellement.
Je ne sais pas en revanche pour votre autre modèle en photo.
Merci pour votre réponse et les photos l'appuyant. Je suis content que la première corresponde à cette période. Je pense que la 2ème est plutôt fin de guerre, années 50.
A l'intérieur des abris, je me demande également quel type d'éclairage était en usage, Monjardet, lampe à carbure ?...
la 2e doit être une pétrolux si je ne me trompe, à voir sur le chapeau.
Pour la 1re, rien n'atteste que votre modèle n'est pas postérieur, dans le monde de la lanterne, il faut se méfier, modèles copiés, reproduits, etc.
Il faut analyser la lanterne de fond en comble, certains détails peuvent permettre de différencier et dater des lanternes qui paraissent identiques.
Pour la Monjardet, elle n'a jamais été une lanterne militaire, mais une lanterne de camping, comme la Stonebridge Folding lantern des américains.
Certes, certaines de ces lanternes furent utilisées durant la Grande Guerre, voir même produite pour le compte de l'armée comme la Stonebridge américaine.
Pour ce qui est des abris, il ne faut pas croire qu'il y avait une lanterne à chaque, quelquefois, une simple bougie collée sur la table ou le coin d'un mobilier quelconque suffisait.
Et puis l'utilisation de combustibles est fortement déconseillée voir interdite dans certaines conditions, donc pas de pétrole, pas d'huile minérale, etc.
Le carbure fut utilisé, mais n'oublions pas l'odeur nauséabonde lié à son utilisation, avec en plus, des risques non négligeable d'explosion à tous moments suite à une erreur de chargement ou de fonctionnement.
Pour ce qui est des lanternes tempêtes, on ne devait pas faire le difficile sur le terrain, on récupérait aussi ce que l'on trouvait et on le réutilisait quelquefois en contradiction avec le règlement.
Cordialement
Florian
S'ensevelir sous les ruines du fort, plutôt que de se rendre.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
Merci beaucoup pour toutes ces précisions. J'avais toujours pensé que la lanterne Monjardet était exclusivement militaire, comme quoi...
Et en ce qui concerne les lampes à carbure, on en voit souvent dans les reconstitutions de galerie pour représenter la guerre des mines ; est-ce donc bien leur place ?
oui, ces lanternes sont présentes dans le génie, dans la fortification de campagne et permanente pour les travaux de mine, en même temps qu'une lanterne sourde.
Cdlt
Florian
S'ensevelir sous les ruines du fort, plutôt que de se rendre.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
Si je ne fais pas erreur une lanterne sourde avait un système qui permettait de dissimuler le champ d'éclairage afin d'être plus discret ?
Là aussi, aucun modèle réglementaire je suppose ?
Oui et non, il s'agit de lanterne sourde de police.
En voici une par exemple.
Pour la lampe à carbure, il faut privilégier dans les modèles à étrier, celles de marque "Arras".
Cordialement
Florian
S'ensevelir sous les ruines du fort, plutôt que de se rendre.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.