Bonjour,
Le premier juillet 1890, mon arrière-grand-père Alphonse BILLON, né en 1888 à St Amand-Montrond (18),
a été affecté à l'issue du Conseil de révision au 95ème Régiment d'Infanterie.
Mobilisé le 1er août 1914, il a été affecté le même jour, au G. V. C. (Garde des Voies de Communication) de Bourges poste 23.
Il est rentré dans ses foyers le 11 janvier 1915.
Comment puis-je obtenir des informations complémentaires sur le vécu de mon ancêtre pendant cette période ?
Merci à l'avance de votre réponse.
Daniel BILLON
Aix en Provence
GVC de Bourges
- Charraud Jerome
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Re: GVC de Bourges
Bonjour,
Le premier juillet 1890, mon arrière-grand-père Alphonse BILLON, né en 1888 à St Amand-Montrond (18),
a été affecté à l'issue du Conseil de révision au 95ème Régiment d'Infanterie.
Mobilisé le 1er août 1914, il a été affecté le même jour, au G. V. C. (Garde des Voies de Communication) de Bourges poste 23.
Il est rentré dans ses foyers le 11 janvier 1915.
Comment puis-je obtenir des informations complémentaires sur le vécu de mon ancêtre pendant cette période ?
Merci à l'avance de votre réponse.
Daniel BILLON
Aix en Provence
bonjour
Qui dit GVC, dit: http://gvc.14-18.pagesperso-orange.fr/ Une mine de renseignements
Cordialeqment
Jérôme Charraud
Les 68, 90, 268 et 290e RI dans la GG
Les soldats de l'Indre tombés pendant la GG
"" Avançons, gais lurons, garnements, de notre vieux régiment."

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- Yannickckck
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Re: GVC de Bourges
Bonsoir,
Je ne dispose pas du détail d'organisation des postes de GVC pour Bourges, pour la 8e région militaire ils sont normalement disponibles au SHD consultables sur place à Vincennes.
Si c'est bien classe 1888 libéré en 1915 votre arrière grand père a des chances d'être resté GVC sur toute sa période de mobilisation, si ce n'est sur ce même poste N° 23, au moins dans le même secteur.
En août 1914 : un poste moyen comporte 18 hommes : 1 chef de poste (au mieux un sergent) 1 adjoint (en général un caporal) et 2 équipes de garde de 8 hommes, soit 16 hommes en tout, qui fournissent en permanence (24h sur 24 de jour comme de nuit) 2 patrouilles de 2 hommes (avec 8 hommes pour alimenter une patrouille de 2, chacun patrouille ou monte la garde en théorie au minimum 6h par jour - et plus s'il y a des hommes malades à remplacer ou dès septembre 1914 quand l'effectif des postes commencera à baisser)
Le poste surveille en général 2 km de voie ferrée (soit 1km à couvrir pour chacune des deux patrouilles) ou bien garde un ouvrage d'art (pont viaduc tunnel...) et selon la configuration des lieux peut avoir à fournir non plus une patrouille qui jalonne 1 km linéaire mais une sentinelle de 2 hommes plus ou moins fixe sur une zone plus petite.
Les hommes sont mobilisés et vivent au poste de GVC, même s'ils sont proches de chez eux ils ne peuvent y rentrer qu'à l'occasion de permissions, la cuisine est faite en général par des hommes du poste. Ils sont logés soit dans des locaux réquisitionnés (ça peut aller de la maison avec quelques chambres, jusqu'à la grange ou le hangar) soit sous tentes (coniques de 8 places) remplacées ou complétées avant l'hiver par toutes sortes de cabanes de fortune construites par les hommes du poste.
Les hommes sont habillés avec un képi d'infanterie, puis soit une capote gris de fer bleuté et un pantalon garance d'infanterie, ou soit une veste de bourgeron et un pantalon de treillis en toile de lin décruée (toile très claire légèrement écrue ou grisâtre - apparaît blanc sur les photos N&B d'époque), un brassard de GVC, parfois ils conservent des effets civils même de faction, ils ont un ceinturon , une seule cartouchière, 18 cartouches , un fusil GRAS ( modèle 1866 modifié 1874 modifié 1880 - ou 1874 modifié 1880) et la baïonnette GRAS 1874 qui va avec et son porte baïonnette en cuir au ceinturon, ils ne sont pas dotés à la mobilisation de chaussures par l'armée, toutes sortes de brodequins sont utilisés et nombres d'hommes apparaissent en sabots sur les photographies. La patrouille emporte un sifflet, parfois des pétards de rail, la nuit des lampes à pétrole.
Cordialement,
Yannick LE GRATIET
Il doit y avoir une petite coquille sur l'une des dates, peut être né en 1868 classe 1888 ça cadrerait bien pour un GVC de 1914 ?Le premier juillet 1890, mon arrière-grand-père Alphonse BILLON, né en 1888 à St Amand-Montrond (18),
a été affecté à l'issue du Conseil de révision au 95ème Régiment d'Infanterie.
Je ne dispose pas du détail d'organisation des postes de GVC pour Bourges, pour la 8e région militaire ils sont normalement disponibles au SHD consultables sur place à Vincennes.
Si c'est bien classe 1888 libéré en 1915 votre arrière grand père a des chances d'être resté GVC sur toute sa période de mobilisation, si ce n'est sur ce même poste N° 23, au moins dans le même secteur.
En août 1914 : un poste moyen comporte 18 hommes : 1 chef de poste (au mieux un sergent) 1 adjoint (en général un caporal) et 2 équipes de garde de 8 hommes, soit 16 hommes en tout, qui fournissent en permanence (24h sur 24 de jour comme de nuit) 2 patrouilles de 2 hommes (avec 8 hommes pour alimenter une patrouille de 2, chacun patrouille ou monte la garde en théorie au minimum 6h par jour - et plus s'il y a des hommes malades à remplacer ou dès septembre 1914 quand l'effectif des postes commencera à baisser)
Le poste surveille en général 2 km de voie ferrée (soit 1km à couvrir pour chacune des deux patrouilles) ou bien garde un ouvrage d'art (pont viaduc tunnel...) et selon la configuration des lieux peut avoir à fournir non plus une patrouille qui jalonne 1 km linéaire mais une sentinelle de 2 hommes plus ou moins fixe sur une zone plus petite.
Les hommes sont mobilisés et vivent au poste de GVC, même s'ils sont proches de chez eux ils ne peuvent y rentrer qu'à l'occasion de permissions, la cuisine est faite en général par des hommes du poste. Ils sont logés soit dans des locaux réquisitionnés (ça peut aller de la maison avec quelques chambres, jusqu'à la grange ou le hangar) soit sous tentes (coniques de 8 places) remplacées ou complétées avant l'hiver par toutes sortes de cabanes de fortune construites par les hommes du poste.
Les hommes sont habillés avec un képi d'infanterie, puis soit une capote gris de fer bleuté et un pantalon garance d'infanterie, ou soit une veste de bourgeron et un pantalon de treillis en toile de lin décruée (toile très claire légèrement écrue ou grisâtre - apparaît blanc sur les photos N&B d'époque), un brassard de GVC, parfois ils conservent des effets civils même de faction, ils ont un ceinturon , une seule cartouchière, 18 cartouches , un fusil GRAS ( modèle 1866 modifié 1874 modifié 1880 - ou 1874 modifié 1880) et la baïonnette GRAS 1874 qui va avec et son porte baïonnette en cuir au ceinturon, ils ne sont pas dotés à la mobilisation de chaussures par l'armée, toutes sortes de brodequins sont utilisés et nombres d'hommes apparaissent en sabots sur les photographies. La patrouille emporte un sifflet, parfois des pétards de rail, la nuit des lampes à pétrole.
Cordialement,
Yannick LE GRATIET
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NOUVELLE ADRESSE depuis le 19 juin 2023
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