En cherchant dans mes aviateurs Morts pour la France, je suis tombé sur le 1ère classe Léon Charles Emery, du 9ème Dragons, fusillé par les allemands le 29 août 1914 à Macquigny (Aisne).
Allez voir mon site sur les escadrilles françaises de la Grande Guerre.
Si vous avez des photos, journaux, carnets vols, citations, insignes, fanions...), veuillez prendre contact avec moi. Site : http://albindenis.free.fr
J'ai retrouvé quelques éléments sur les 28 et 29 aout 1914 que j'essaie de mettre en ligne (l'ouvrage est trop grand pour le scanner)
A bientot
Extrait de l'ouvrage "Les cavaliers de la Grande Guerre - Chapitre 9eme Régiment de Dragons - E. LAJOUX - probable date d'édition = 1921"
Le 26 aout, en pleine retraite, à Crevecoeur, sur l'Escaut, le sous-lieutenant OTT, détaché en patrouille de combat à l'état major de la division, fut tué dans l'accomplissement d'une mission de reconnaissance qui lui avait été confiée.
On le vit partir au galop, dépasser bravement la ligne occupée par des chasseurs cyclistes, puis tomber. Quelques heures plus tard, son cheval revint seul, avec une énorme blessure au flanc...
A suivre
Cordialement
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
"Le 28 aout, le régiment eut la douleur de perdre tout le 1er escadron, commandé par le capitaine DE LA BAUME.
Dans la nuit, il avait été détaché à Peronne, aux ordres du lieutenant colonel SERRET, ancien attaché militaire à Berlin, qui commandait un groupe de bataillon de chasseurs à pied chargé de défendre les ponts de la Somme, aux abords et alentours de Peronne. Aprés avoir rempli les diverses missions dont il était chargé, l'escadron chercha à rallier la division et le régiment vers Moislans, à 8 kilometres au nord de Peronne. Mais à peine était il parti que, par suite de circonstances imposées par les événements, le point de rassemblement de la division fut changé et reporté plus au sud de la Somme. Il fut impossible de l'en aviser. Vers 10h30, prés du village de Bernes, alors que les allemands avaient déjà pris les ponts de la Somme, il fut entouré de tous les cotés. Bien que coupé dans cette direction, son énergique capitaine commandant n'entendit pas se laisser prendre. Il dispersa son escadron en fourrageurs et prit la détermination de rejoindre les lignes françaises, en donnant à chacun la mission de rompre le cordon d'ennemis qui les entourait. Mais sous les balles, sous les obus tombant de toutes parts, ce fut une chevauchée à la mort, héroique pour beaucoup.
A suivre
Cordialement
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
"A ce moment précis, les lieutenants COLIN SAINT MICHEL et LEROI, avec le cavalier CREPEAUX, furent blessés et désarçonnés. Le maréchal des logis DE BALLOY fut tué raide à leurs cotés. Ce fut alors la ruée en fourrageurs de tous côtés. En abordant cranement un convoi ennemi à la charge, le lieutenant DE MARTIMPREY, fut tué à Jeancourt. Les allemands eux même rendirent hommage à sa vaillance en inscrivant sur sa tombe: "Mort en brave !" Le brigadier DE LASSUCHETTE, qui l'accompagnait, fut tué à ses cotés.
Le capitaine DE LA BAUME fut obliger de s'arrêter et d'abandonner son cheval blessé et immobilisé. Avec le cavalier TEYSSONNIER, qui vint spontanèment à son aide, il se réfugia dans un bois voisin où les rejoignirent le maréchal des logis FEUILLERAT et le cavalier BERTEL, dont les chevaux avaient été tués. Le cavalier TEYSSONNIER resta avec le capitaine commandant dans les lignes allemandes pendant une période de seize mois, au cours de laquelle, déguisés en civils, ils réussirent à dissimuler leur identité aux allemands, sans toutefois parvenir à rejoindre les lignes françaises malgré de nombreuses tentatives.
A suivre
Cordialement
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
Au cours des charges héroïques qui suivirent la dislocation de l'escadron, l'adjudant DOUARD chargea tout seul une auto-mitrailleuse allemande qui faisait éprouver des pertes particulièrement sévères à l'escadron. Blessé, il fut fait prisonnier non sans avoir tué de sa main le conducteur de l'auto et le chef de pièce. Partout les allemands furent bousculés et les fourrageurs, gagnant les fourrés et les bois, défièrent toutes les recherches de l'ennemi, à tel point que le plus grand nombre parvint à rejoindre les lignes françaises.
A suivre
Cordialement
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
"Moins heureux, le sous lieutenant DE BRAUER, qui avait réussi à filtrer au travers des lignes ennemies, fut tué le lendemain 29 août, à la tombée de la nuit, dans le village de Pontru, en chargeant une patrouille allemande qui venait de le découvrir.
FIN
Cordialement
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
Voici une carte des différents lieux de combat et du lieu d'execution du cavalier :
Un scénario probable serait le cas du cavalier fuyant l'avancée des allemands et essayant de rejoindre les lignes françaises probablement en civil. Capturé comme "espion", il fut probablement exécuté mais je ne comprends pas qu'il n'ait pas été au moins interrogé ?
J'attends l'avis des autres forumeurs
A bientot
Cordialement
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
Un grand merci à Marc pour ces différents extraits qui me permettent d'en savoir un peu plus sur la cavalerie en 1914.
Bien amicalement
Albin DENIS
Allez voir mon site sur les escadrilles françaises de la Grande Guerre.
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Un grand merci à Marc pour ces différents extraits qui me permettent d'en savoir un peu plus sur la cavalerie en 1914.
Bien amicalement
Albin DENIS
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