Infos sur la 4e compagnie du 17e bataillon du 2e régiment du Génie

valcanigou
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Re: Infos sur la 4e compagnie du 17e bataillon du 2e régiment du Génie

Message par valcanigou »

Bonjour,

Je travaille avec mes élèves sur un poilu de la Grande Guerre : Antoine Taurinya. Nous voulons retracer son parcours entre août 1914 et février 1915 ( date de son décès) tout en racontant
cette guerre ( par exemple : les tranchées, une lettre écrite à sa famille, etc).

Il appartenait à la 4e compagnie du 17e bataillon et faisait partie du 2e régiment du Génie ( régiment quui comprenait 170 compagnies)
D’après le document proposé par l'un des colistiers : Historique de la 17/4 à la page 4: http://www.ancestramil.fr/uploads/ [...] 4-1918.pdf on a un rapport officiel sur cette compagnie. Mais existe-t-il un carnet de route de soldat ayant appartenu à cette compagnie 17/4 ou au bataillon afin de coller au plus près du poilu Antoine Taurinya.

Nous voudrions savoir quelles étaient les mission de cette compagnie, les fonctions d'un sapeur, d'un sapeur mineur, d'un maître ouvrier ainsi que la vie quotidienne de cette compagnie.

Nous vous remercions.

Abdelkader
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le begue
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Re: Infos sur la 4e compagnie du 17e bataillon du 2e régiment du Génie

Message par le begue »

Bonjour à tous,
Bonjour Abdelkader,

Au prime abord, votre poilu est sergent. Il décède le 18 février 1915 à l'ambulance de Nantivet (Secteur de Suippes).
Est-ce bien celui que vous cherchez ?

Cordialement,
Louis.
valcanigou
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Re: Infos sur la 4e compagnie du 17e bataillon du 2e régiment du Génie

Message par valcanigou »

Bonjour,

C'est bien lui !

Cordialement
Abdelkader
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le begue
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Re: Infos sur la 4e compagnie du 17e bataillon du 2e régiment du Génie

Message par le begue »

Bonjour à tous,
Re-bonjour Abdelkader


07/08/1914 : La 17/4 quitte Montpellier,
22/08/1914 : Bataille de Bertrix (Belgique).
24/08/1914 : Construction d'un pont de poutrelles sur le canal de la Meuse à l'Aisne.
25/08/1914 : Destruction du pont de Mouzon (Ardennes)
06/09/1914 : Engagée dans la 1ere bataille de la Marne. Du 06 au 11, bataille de Vitry. Combats vers la ferme la Certine et la ferme la Perrière.
11/09/1914 : Poursuite, par Cheppes et Poix, jusque vers Perthes-lès-Hurlus.
13/09/1914 : (Jusqu'au 20 décembre 1914) Violents combats dans cette région. Stabilisation et occupation d’un secteur vers Perthes-lès-Hurlus et Hurlus (guerre de mines).
26/09/1914 : Attaque allemande et contre-attaque française vers le moulin de Perthes.
08/12/1914 : Attaque française sur le Bonnet du Prêtre.
20/12/1914 : Engagée dans la 1ere bataille de Champagne. violents combats vers Perthes-lès-Hurlus.
08/01/1915 : Prise de Perthes-lès-Hurlus.
11/12/1914 : La 17/4 est citée à l'ordre du Corps d'Armée.
16/02/1915 : Mise à feu de 8 fourneaux dont 4 réalisés par la 17/4. Violentes attaques françaises dans cette région.
18/02/1915 : Le Sergent Taurinya est mortellement blessé.


Mais difficile de vous en dire plus.

Petite mise au point :
- Il n'existe en 1914 que des sapeurs-mineurs (Pas de sapeurs "tout court").
- Les maîtres-ouvriers sont des ouvriers hautement qualifiés. Ils sont engagés au combat comme les sapeurs.

Je n'ai pas de témoignage direct de la 17/4, mais j'en ai un concernant la 17/3; la compagnie jumelle.

17e Bataillon 3ème Cie
Petit témoignage…
L’hiver 1914-1915 sera très dur. Un front d’attente est hâtivement établi avec peu de moyens en personnel et en matériel, de septembre à décembre 1914.
Au cours du tracé de la première tranchée, effectué presque uniquement par les troupes de garde du secteur, la préoccupation dominante a été surtout de réunir, dans chaque Cie
les postes de sentinelles par un cheminement couvert, dans chaque bataillon de relier les organisations réalisées par les Cies... et de proche en proche, dans le minimum de temps,
de barrer tout le secteur du C.A., d’une longue tranchée continue serpentant de préférence sous bois, où le travail de jour n’est pas trop onéreux, et où il est possible d’installer rapidement
des défenses accessoires.

La Cie, perdue dans le sous-secteur de la 65e Brigade, de 2 kilomètres de front, travaille de son mieux; elle met en place les réseaux, aménage défensivement les tranchées de tir,
établit des abris légers et des postes de commandement. Les sapeurs travaillent toutes les nuits sans exception; ils exploitent de leur mieux les ressources locales pour y trouver le
matériel que la Cie de Parc ne peut recevoir de l’arrière... Ils mettent, pour leur part, largement à contribution, les bois de sapins, dont la disparition rapide émeut souvent les artilleurs,
les troncs des arbres adultes donnent des rondins, les baliveaux des piquets, les petites branches du mauvais fascinage... Tout ce matériel est transporté en ligne, à dos d’homme,
pendant des kilomètres sur des pistes boueuses.

Malgré les difficultés, un maigre résultat est obtenu... Mais naissent des bruits d’attaque prochaine... Les retranchements, péniblement organisés, ne conviennent plus. Il faut pousser
les lignes à bonne distance d’assaut des boqueteaux ou des lisières, qu’on aperçoit le jour, de nos petits postes, que l’ennemi occupe sans doute et où, en tout cas, il est possible de
discerner des travaux de terrassement. Et la tâche recommence, plus ardue, menée par le sapeur, qui le plus souvent propose et réalise son tracé.
Du 20 décembre 1914 au 31 mars 1915, le 17e C.A. attaque sans répit sur le front de Champagne, entre le Bois Sabot et la Ferme de Beauséjour. La 34’ D.I opère à l’ouest, à hauteur de
la Côte 200. Elle est au contact de l’ennemi, engagée dans une guerre de mine opiniâtre menée, du côté français, sous les ordres du Colonel commandant le Génie. L’explosion de fourneaux,
de plus en plus puissants constitue généralement, dans ce sous-secteur, le signal des attaques, extrêmement pénibles, meurtrières et peu fécondes en gains territoriaux. La 33e D.I occupe
un secteur plus étendu. Devant son front, en particulier entre Perthes et le Saillant des Tranchées Brunes.

Les positions allemandes sont moins nettes qu’en-face du secteur de la 34e D.I. Elles comportent des postes avancés sous bois, au nord du Moulin de Perthes, d’Hurlus et dans Mesnil, établis
solidement en tranchées et protégés par des réseaux. En arrière seulement, à distance variable (200 à 1200 mètres) se précise chaque jour davantage la ligne principale de tranchées. Les premières
attaques de la 33e D.I. font seulement tomber les postes avancés. Elles sont coûteuses. Les mitrailleuses de flanquement, bien dissimulées, peuvent, malgré d’intenses préparations d’artillerie, faucher
les vagues successives qui abordent difficilement l’objectif. Quelques résultats plus importants sont cependant enregistrés au Saillant des Tranchées Brunes et aux lisières sud du village de Perthes.
Durant cette période, les sapeurs de la Cie fournissent, dans le secteur de la 33’ D.I, un effort intensif et soutenu. D’une part les sections du Génie participent aux attaques, de jour, avec les bataillons d’infanterie à la disposition desquels elles sont mises; d’autre part elles assurent de nuit, dans des conditions extrêmement pénibles et très souvent meurtrières, la conquête du terrain par la pelle et par
la pioche.
Tantôt suivant le fantassin quand celui-ci, parti à bonne distance d’assaut, a pu arracher à l’ennemi quelques éléments de tranchées, le sapeur organise les positions conquises, retourne les parapets,
prépare en quelques heures les emplacements d’où les mitrailleuses briseront le retour offensif ennemi. Tantôt le précédant quand l’artillerie est impuissante à détruire des réseaux peu visibles, il faut faire
à la cisaille et à la tringle de pétard qu’il amorce, les brèches où s’engageront incontinent, les colonnes d’assaut. Il trace, la nuit, dans le "no mans land", au nez et à la barbe du Boche, aveugle et sourd,
malgré ses fusées et ses postes d’écoutes, parallèles et boyaux, vivement creusés que l’infanterie occupe au petit jour et sur lesquels, dès qu’elle s’aperçoit de leur existence, l’artillerie ennemie déverse
rageusement les projectiles fusants et percutants de ses canons de tous calibres, heureusement mal réglés.

Cependant la distance qui sépare les tranchées allemandes et françaises diminue chaque jour. Bientôt, surtout le front de la division et du C. A., notre première ligne est à bonne distance d’assaut de
la ligne de résistance principale de l’ennemi. Alors se généralise la guerre de tranchées, extrêmement dure. L’ennemi organisé solidement sur des positions déjà anciennes, possède des abris cavernes
et des abris blindés pour mitrailleuses qui résistent à nos obus de canons de campagne. Notre 75, servi de remarquable façon, déverse des tonnes d’explosifs sur l’objectif à atteindre, les retranchements
à bouleverser, le réseau à détruire. Il tire souvent à la cadence impressionnante de 10 coups à la minute nonobstant les accidents.., mais il arrive qu’au plus fort de la préparation courte et très vive, la mitrailleuse visée ou toute autre, insoupçonnée, faisant un ultime réglage, écrête de ses balles le parapet de notre tranchée de départ.

Les pertes sont lourdes des deux côtés. Les éléments de tranchées enlevées sont jonchés de morts. Les cadavres ennemis, rejetés sur le parapet, en constituent le lugubre revêtement qu’un peu de
terre recouvre, ou bien enfouis pêle-mêle dans l’amorce d’un boyau à demi comblé qui conduit vers le Boche, ils forment le barrage qui arrêtera peut-être la contre-attaque menée par les boyaux.

Le sapeur travaille toujours. Avant l’attaque, il débarrasse le terrain des obstacles qui gêneraient l’assaut, et organise les parallèles de départ. Il participe à l’attaque, en même temps que le fantassin,
saute dans l’élément conquis, le visite, le réfectionne, l’organise face à l’ennemi, le couvre de réseaux (combien de réseaux Brun ont été ainsi consommés!), établit des barrages aux extrémités, les défend
au besoin, aménage les plateformes pour engins de tranchées, déblaie les entrées des abris et des postes de commandement. Il est partout, de jour et de nuit, combattant et technicien, soldat et homme
de peine, chef de chantier et manœuvre. Il chemine, sans jamais s’égarer dans le dédale des boyaux et des tranchées; il est renseigné; il connaît tous les détails du secteur, les mauvais coins où tombent
les "minens et où il ne faut pas s’attarder quand on n’a rien à y faire", les portions de boyaux, enfilés par la mitrailleuse allemande, qu’il faut franchir au pas de gymnastique, l’emplacement des P. C., le numéro
des Cies d’occupation et bien souvent le nom des officiers d’infanterie.
 la nuit tombante, vers le chantier, d’un pas lourd, il monte, chargé comme un baudet, son fusil encombrant en bandoulière, baïonnette cliquetant, porteur de sacs à terre, de réseaux Brun, de crampons,
de piquets, de planches quelquefois quand le « parc du Génie » a été généreux. Il croise les porteurs d’eau, de soupe ou de café, les agents de liaison, leur donne, condescendant le renseignement qu’ils
sollicitent, les toise, affectueusement méprisant, ironique et badin quand ils le prennent pour « autre chose » qu’un sapeur et revendique hautement sa qualité. Il arrive à hauteur de la sentinelle, l’avise que
le "Génie" va se trouver là, devant, sur le "bled" et qu’il y a lieu pour elle de ne pas faire de "bêtises", grimpe lestement sur le parapet, hisse derrière lui son matériel..puis déploie silencieusement son réseau à boudin, implante ses piquets et tend son barbelé, joue de la pelle et de la pioche, gourmandant à l’occasion, à voix basse, mais en termes bien sentis, au camarade, sapeur ou auxiliaire, ému ou maladroit.

Au petit jour il se replie, sa tâche achevée. Il avertit négligemment la sentinelle qu’elle peut à nouveau tirer sans risques... Deux bonjours amicaux s'échangent, deux souhaits de bonne chance se croisent.
La sentinelle soudain loquace, après de longues heures de veille, pour engager conversation, constate en sourdine que le Génie n’a pas toujours le "filon" au cours des nuits qui sont quelquefois agitées. Le
sapeur, touché par l’hommage naïf du "bobosse" inconnu et ne voulant pas être en reste de politesse, dit, en quelques mots brefs, sans circonlocutions, son admiration pour la "biffe qui en fait beaucoup plus
que la Sape". Effectivement, elle en fait, l’infanterie. Elle attaque presque tous les jours, elle tue du Boche qui se défend en tuant du Français. Et quand, après de longs essais malheureux, elle ne peut plus
espérer arracher la portion de crête où, autrefois, il y eut un bois, où il ne reste plus que des chicots informes au pied desquels gisent des cadavres, les corps de ceux des nôtres qui attaquèrent sans succès les jours précédents, les corps des Boches qui en vain se ruèrent sur nos lignes..., le Génie reçoit l’ordre d’attaquer à la mine.


Cordialement,
Louis.
valcanigou
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Re: Infos sur la 4e compagnie du 17e bataillon du 2e régiment du Génie

Message par valcanigou »






Bonjour à tous,
Re-bonjour Abdelkader


07/08/1914 : La 17/4 quitte Montpellier,
22/08/1914 : Bataille de Bertrix (Belgique).
24/08/1914 : Construction d'un pont de poutrelles sur le canal de la Meuse à l'Aisne.
25/08/1914 : Destruction du pont de Mouzon (Ardennes)
06/09/1914 : Engagée dans la 1ere bataille de la Marne. Du 06 au 11, bataille de Vitry. Combats vers la ferme la Certine et la ferme la Perrière.
11/09/1914 : Poursuite, par Cheppes et Poix, jusque vers Perthes-lès-Hurlus.
13/09/1914 : (Jusqu'au 20 décembre 1914) Violents combats dans cette région. Stabilisation et occupation d’un secteur vers Perthes-lès-Hurlus et Hurlus (guerre de mines).
26/09/1914 : Attaque allemande et contre-attaque française vers le moulin de Perthes.
08/12/1914 : Attaque française sur le Bonnet du Prêtre.
20/12/1914 : Engagée dans la 1ere bataille de Champagne. violents combats vers Perthes-lès-Hurlus.
08/01/1915 : Prise de Perthes-lès-Hurlus.
11/12/1914 : La 17/4 est citée à l'ordre du Corps d'Armée.
16/02/1915 : Mise à feu de 8 fourneaux dont 4 réalisés par la 17/4. Violentes attaques françaises dans cette région.
18/02/1915 : Le Sergent Taurinya est mortellement blessé.


Mais difficile de vous en dire plus.

Petite mise au point :
- Il n'existe en 1914 que des sapeurs-mineurs (Pas de sapeurs "tout court").
- Les maîtres-ouvriers sont des ouvriers hautement qualifiés. Ils sont engagés au combat comme les sapeurs.


Cordialement,
Louis.
Re-bonjour,

Que d'informations trouvées en si peu de temps.... Où avez-vous récupéré toutes ces infos ???
Ces différents points relevés nous permettront de raconter sans trop s'écarter du parcours du soldat Taurinya.

Peut-on savoir à quel moment il est devenu sergent ?
Les maîtres-ouvriers sont des ouvriers hautement qualifiés. Ils sont engagés au combat comme les sapeurs
Les maîtres ouvriers comme les sapeurs aménageaient (ou détruisaient) des tranchées, des routes, des ponts, etc. Mais, participaient-ils comme les fantassins aux attaques de tranchées en sortant de leur abri au coup de sifflet de leur officier ( scène vue dans quelques films) ?

Quant au témoignage du 17/3, très intéressant également pour nous inspirer certains moments de leurs missions ou leur vie quotidienne.


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Achache
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Re: Infos sur la 4e compagnie du 17e bataillon du 2e régiment du Génie

Message par Achache »

Bonjour,
Peut-on savoir à quel moment il est devenu sergent ?
Oui: ce doit être noté sur sa fiche matricule.

Bien à vous,

[:achache:1]
Achache
Émouvante forêt, qu'avons-nous fait de toi ?
Un funèbre charnier, hanté par des fantômes.
M. BOIGEY/LAMBERT, La Forêt d'Argonne, 1915
valcanigou
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Re: Infos sur la 4e compagnie du 17e bataillon du 2e régiment du Génie

Message par valcanigou »


D'après Louis ( voir ci-dessus), Antoine Taurinya :
07/08/1914 : La 17/4 quitte Montpellier,
22/08/1914 : Bataille de Bertrix (Belgique).
Sur ce message, que l'on peut lire ici :pages1418/qui-cherche-quoi/hommage-bata ... 0213_1.htm
on parle de l'habillement des soldats.
La guerre achevée le 11 novembre 1918 a commencé par un horrible massacre de soldats français sur les frontières. Au nombre des morts, 2500 hommes de Tarn-et-Garonne, fauchés en cinq heures de bataille, le 22 août 1914 !

On était en août. Les soldats français habillés de tuniques bleues et de pantalons rouges grimpaient en longues colonnes vers le front. La France était en guerre depuis trois semaines, une guerre grosse de quarante ans, de longues années de revanche ressassée. Le siècle était neuf, mais l’armée s’en allait au combat avec une vieille idée : attaquer, attaquer... La stratégie la plus simple qui soit.

Faisant fi du feu mortel des mitrailleuses entrées dans l’âge adulte, et de l’artillerie à répétition, les canons pouvant tirer jusqu’à douze coups à la minute. Parmi les millions de soldats français, de très nombreux méridionaux vont faire les frais de cette impréparation de l’Etat-major à la guerre moderne. En particulier, au sein du 17e corps d’armée, le 11e régiment d’infanterie de ligne et le 20e, deux unités d’extraction tarn-etgaronnaise, constituées à Montauban.
Partis de la gare de Villenouvelle le 5 août, ils vont franchir la frontière belge le 21 août, pour prêter main forte aux troupes belges que les allemands décimaient. Ces deux régiments vont donc compléter le 17e corps d’armée du général Poline, avec le 18e régiment d’artillerie. Le 22 août, sera le jour de leur massacre. En cinq heures, les deux unités du Tarn-etGaronne vont compter 2500-morts !
Antoine Taurinya participait à cette bataille. Sa compagnie ( 4ème compagnie du 17ème bataillon du 2ème Régiment du Génie) était-elle habillée également de tuniques bleues et de pantalons rouges ?

Cordialement
Abdelkader
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le begue
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Re: Infos sur la 4e compagnie du 17e bataillon du 2e régiment du Génie

Message par le begue »

Bonjour à tous,
Bonjour Abdelkader,

Effectivement, les Sapeurs du 2ème R.G étaient en tenue le jour du départ.
C'est le Piou Piou qui part en guerre et le Poilu qui en revient...

Quant aux 2500 morts Tarn-Garonnais en 5 heures, dans un premier temps, cela n'engage que celui qui a signé le texte...

Cordialement,
Louis.

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armand
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Re: Infos sur la 4e compagnie du 17e bataillon du 2e régiment du Génie

Message par armand »

Bonjour

A la mobilisation, pantalon garance modèle 1867 pour le fantassin mais pantalon bleu marine, bande rouge pour le sapeur

Cdt
Armand
Sur les traces du 132ème RI " Un contre Huit " et du 294ème RI (le "29-4")
valcanigou
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Re: Infos sur la 4e compagnie du 17e bataillon du 2e régiment du Génie

Message par valcanigou »

Bonjour

A la mobilisation, pantalon garance modèle 1867 pour le fantassin mais pantalon bleu marine, bande rouge pour le sapeur

Cdt
Armand
Effectivement, les Sapeurs du 2ème R.G étaient en tenue le jour du départ.
C'est le Piou Piou qui part en guerre et le Poilu qui en revient...
Bonjour,

Je vous remercie pour vos précisions vestimentaires. Nous devons illustrer nos textes, voilà pourquoi nous voulons avoir des couleurs qui correspondent aux tenues du moment.

Sur Bertrix, auriez-vous des précisions sur la mission donnée aux compagnies ( la 17/4 ou la 17/3) du génie ?

Cordialement
Abdelkader
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