Artillerie Spéciale - MdL Camille Jacquet, chef de char à l'AS 11

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Tanker
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Re: Artillerie Spéciale - MdL Camille Jacquet, chef de char à l'AS 11

Message par Tanker »

Bonjour,

Après l'évocation de la carrière, dans l'Artillerie Spéciale, du canonnier Alexandre Daspres appartenant aussi au Groupe AS 11,
voici celle d'un Brigadier artilleur, devenu chef de char dans ce même Groupe de chars Schneider.
Ils se sont inmanquablement connus, peut-être ont-ils même servi les mêmes chars et ces deux sujets vont donc se recouper.
Une partie des informations sur le parcours de notre Brigadier dans cette guerre vient de ses lettres.

Image Image

Né à Hulluch le 12 Mai 1894, Camille Jacquet est incorporé, à la déclaration de guerre, dans l'Artillerie.

Vendredi 28 Août 1914
Appelé au 17° RA, Camille Jacquet doit rejoindre le dépôt de ce régiment dans le Morbihan à Pontivy (info de courrier personnel ).
Le 17° Régiment d'Atillerie, était en garnison à Abbeville avant la guerre.
A-t-il été incorporé à Abbeville ou, du fait de la guerre, incorporé directement au dépôt de Pontivy ?
La semaine entre sa date d'appel et son incorporation correspond, probablement aux difficulté rencontrés, pour rejoindre
Pontivy à partir de la région de Lens.
Les déplacements sur Paris devaient être très perturbés par le mouvement de retraite et les combats sur la Marne.
Il a probablement rejoint la Bretagne en coupant par la Normandie.

Lundi 5 Septembre 1914
Incorporation et affectation à la 61° Batterie du 17° Régiment d'Artillerie pour y faire, durant près de 4 mois, sa formation élémentaire.

Mardi 29 Septembre 1914
Ses lettres le situent à Trahonin (au Sud-Ouest de Pontivy ).

Mardi 23 Décembre 1914
Affectation en zone des Armées, à la 63° Batterie du 17° Régiment d'Atillerie.
Sa fiche matricule le donne en zone des Armées à cette date, or ses lettres le situent sur Pontivy ou Bourges jusqu'à la fin 1915.

Matricule au recrutement :
Sa fiche matricule est annotée (en haut à droite) n° 371, et n° 372 dans la case " Conseil de Révision".
Sa plaque matricule est bien gravée Matricule 371 - Béthune.

Samedi 2 Janvier 1915
Le canonnier Jacquet est nommé Brigadier

Mardi 9 Mars 1915
Présent à St Michel (Sud-Ouest de Pontivy)

Samedi 15 Mars 1915
Présent à Pontivy à la 63° Batterie du 17° RA

Samedi 25 Septembre 1915
Présent à Thurian (près de Pontivy)
Annonce son stage artillerie au 1° RA de Bourges

Lundi 27 Septembre 1915
En transit à Angers, allant en stage artillerie au 1° RA de Bourges (75° Batterie).

Vendredi 26 Novembre 1915
Fin de stage à Bourges.

Ce stage à Bourges était, peut-être, une formation spécifique à l'emploi des mortiers.
Etant ensuite affecté en Alsace dans une Batterie d'Artillerie de Tranchée, cette hypothèse semble assez logique.

Lundi 17 Janvier 1916
Présent en Alsace dans le secteur de Saint Amarin.
Son unité d'artillerie est employée dans les combats de l'Hartsmanwillerkopf.

Image Image

Il y a encore un décalage entre l'exploitation de ses lettres et sa fiche matricule.
A l'issue de son stage à Bourges, il est probable qu'il soit passé à Montpellier, au dépôt du 56° RA.
S'il était présent le 17 Janvier 1916 dans les Vosges, où était-il du 17 Janvier au 7 Février 1916 ,

7 février 1916
Mutation au 56° Régiment d'Artillerie avec le matricule 6405 (référence Fiche Matricule).
Affectation : 1° Section de la 105° Batterie équipé de mortiers de tranchée de 58 mm Crapouillot.
Cette Batterie appartient à la 66° Division d'Infanterie de la 7° Armée.
La garnison et le dépôt du 56° Régiment d'Artillerie sont à Montpellier.

Le JMO de la 105° Batterie du 56° RA couvre, sans beaucoup de détails, sa courte période dans cette unité.

http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... iewer.html

3 au 14 Mars 1916 - En ligne dans le secteur 14x. (le dernier chiffre n'est pas lisible)

Mercredi 22 Mars 1916
Selon sa Fiche Matricule, Camille Jacquet est affecté, à cette date, à la 151° Batterie de mortiers de tranchée du 56° RA.
Le JMO de la 151° Batterie indique que celle-ci est créé le 15 Avril 1916.
S'agit-il d'une erreur sur sa fiche ? Est-il resté à la 105° Batterie jusqu'au 15 Avril 1916 ?

Cette Batterie qui appartient alors à la 47° DI de Réserve est équipée de 6 mortiers
de [strike]75 mm Jouhaudeau-Deslandres.[/strike] mortier 75 mm T Schneider.
Cette Batterie de mortier appartient à la 47° Division d'Infanterie de la 7° Armée.

30 Mars 1916 - Repos dans le secteur 190
Samedi 1° au Dimanche 16 Avril 1916 - Dans le secteur 190

Le Vendredi 2 Juin 1916, la 47° DI se réorganise;
La 151° Batterie quitte le Front des Vosges, rend ses mortiers pour en toucher de nouveaux,
et s'installe successivement à Kichempré, Tenden et Charmais du 4 au 25 Juin.

Vendredi 26 Juin 1916
Embarquement à Epinal de la 151° Batterie.
Dimanche 28 Juin 1916 - Débarquement à Fouilloy (Oise - 8 km Sud/Est d'Aumale)

Le JMO de la 151° Batterie du 56° RA restitue bien toute la période d'Avril à Août 1916 de cette unité.

http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... iewer.html

Jeudi 20 Juillet 1916
La 151° Batterie est en position au Nord-Est de Curlu où elle effectue des tirs sur le bois de la pépinière et la tranchée "du sauve qui peut".
La Batterie se déplace dans Feuillères (Rive sud de la Somme à 3km au Sud/Ouest de Cléry-sur-Somme) pour une attaque sur la ferme de Curlu.
Le Brigadier Jacquet est blessé pendant l'occupation de la position dans Feuillères.
Il est nommé dans le JMo, parmis les bléssés du jour.

Du Jeudi 27 Juillet au Jeudi 24 Août 1916, notre Brigadier est présent, d'après ses lettres, dans le Calvados
à l'hopital n° 23 bis d'Houlgate.

Mercredi 30 Août 1916
Camille Jacquet est en convalescence chez ses parents à Labuissière (Pas de Calais)

Lundi 18 Septembre 1916
Dépôt du 56° RA de Montpellier - Affectation: 1° pièce de la 61° Batterie.

Blessé et en convalescence Camille Jacquet a été remplacé à la 151° Batterie.
C'est donc tout naturellement qu'un fois guéri, il retourne au dépôt de son Régiment pour y être réaffecté en unité de combat.
Cette période semble mise à profit pour parfaire son instruction puisqu'il est envoyé en Octobre/Novembre 1916
à Bourges au Centre d'Instruction de l'Artillerie de Tranchée.
Ce sont encore ses lettres qui permettent de suivre son parcours.
Il écrit de Bourges les Vendredi 13 Octobre et Samedi 9 Décembre 1916.

Sa mutation dans l'Artillerie Spéciale a du se décider à cette époque, et il a tout aussi bien pu :
faire partie d'un fournée d'artilleurs affectés d'office dans l'AS pour remplir les quotas de cette Arme,
répondre à une demande de volontariat pour l'AS,
faire, individuellement, acte de candidature pour l'AS.

A suivre : la guerre du Brigadier Camille Jacquet dans l'Artillerie Spéciale.
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Tanker
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Re: Artillerie Spéciale - MdL Camille Jacquet, chef de char à l'AS 11

Message par Tanker »

La guerre du Brigadier Camille Jacquet dans l'Artillerie Spéciale.

Dimanche 14 Janvier 1917 - Affectation au 81° RALT (matricule 17882).
Le Brigadier Jacquet rejoint l'Artillerie Spéciale au fort du Trou d'Enfer de Marly-le-Roi le Mardi 16 Janvier 1917.
Aucun élément permet donc de savoir s'il a été désigné, ou s'il a fait acte de volontariat.

Image

Il ne semble pas exister de photo de l'AS dans ses installations au Trou d'Enfer.
Les photos prises en 1916 sont celles des présentations dynamiques des chars Schneider et Saint Chamond.
Les démonstrations de chars Mark, faites par les Britanniques (fin 1916), ne semblent pas non plus avoir laisser de traces.
Ce qui plaisait beaucoup aux stagiaires de l'AS à Marly-le-Roi, c'est la proximité de Paris !

L'infrastructure de cet ensemble de fort n'était pas adaptée pour héberger une telle quantité de cadres.
Les Officiers et bon nombre de Sous-Officiers logaient en ville.

Une fois constituées, les unités étaient expédiées le plus vite possible à Cercottes (pour faire de la place).
Sii une unité ne pouvait partir de suite, elle était logée hors du camp dans des villages tels que Rocquencourt.

Cette dispersion des personnels et la proximité de Paris ne semble pas avoir été très propice à l'instruction.
Un exemple assez significatif, concernant la conduite des chars, est donné par le Groupe AS 5 du Cne Chanoine :

Grade et Nom - Séjour à Marly - Conduite Schneider - Entretien du char - Tir Mitrailleuse - Démontage du canon
Cne Brault 63 jours 2 heures Néant 3 tirs Néant
Cne Lemaire 65 jours 1 heure 30 Néant 3 tirs Néant
S/Lt Bouchez 60 jours 1 heure Néant 3 tirs Néant
Asp Mermillion 60 jours 1 heure 30 Néant 3 tirs Néant
S/Lt Hébrard 60 jours 6 heures Néant 3 tirs Néant
Cne Angély 60 jours 6 heures Néant 3 tirs Néant
S/Lt Frémin 55 jours 1 heure Néant 1 tir Néant
Adjt Moncla 44 jours 0 heure Néant 1 tir Néant
S/Lt Marcel 43 jours 5 heures Néant 1 tir Néant
S/Lt Latrille 43 jours 1/4 heure Néant 1 tir Néant
Cne de Puechredon 43 jours 4 heures Néant 3 tirs Néant
MdL/C Desfleurs 39 jours 1/2 heure Néant 0 tir Néant
Adjt Lara 63 jours 2 heures Néant 1 tir Néant
S/Lt Meunier 33 jours 2 heures 30 Néant 1 tir Néant
S/Lt Tirat 33 jours 1 heure Néant 2 tirs Néant

Le Groupe AS 5 a été créé à Marly le Roi le 16 Janvier 1917, est passé à Cercottes percevoir ces chars et arrivé à Champlieu le 28 Janvier 1917.
Ces personnels étaient donc en formation à Marly le Roi depuis (pour certains) la mi-Novembre 1916.
On retrouve dans cet état de fait les problèmes du Centre du Trou d'Enfer qui n'avait, en autre, pas assez de chars pour former tout le monde correctement.

Si l'on en croit la case "campagne contre l'Allemagne" de sa fiche matricule, sa période, dans l'AS, en zone de l'intérieur, aurait été relativement courte
puisqu'il est donné présent, dès le Lundi 12 Février 1917, en zone des Armées.
Cette fiche est visiblement fausse est incomplète car Camille Jacquet écrit les Dimanche 18 et Mercredi 21 Février 1917 du camp de Cercottes
et son adresse le donne comme affecté au Groupe AS 11.

Image

L'appellation "Camp de Cercottes" qui existait avant guerre est assez surprenant dans la mesure ou ce camp est plutôt près du village de Saran que de celui de Cercottes.
Il est vrai que le Champ de tir canon se trouvait non loin du village de Cercottes.
Les limites précises de ce camp restent à définir.
Avant guerre, il s'agissait d'un camp de toile, surtout activé en été, et une partie du terrain se trouvait au lieu-dit "La Foulonnerie".
C'est d'ailleurs de la que se feront la plupart des départs d'unité de chars pour le Front, ainis que les arrivées de chars sortant d'usine.
Comme pour Marly-le Roi, la proximité d'Orléans était l'un des attraits connus de ce camp.
Et ici aussi, les unités formées qui ne rejoignaient pas de suite la Zone des Armées étaient délocalisées dans des villages du voisinage.
Gidy, au Nord/Ouest de Cercottes était l'un de ces villages.
La distance avec Orléans était plus sérieuse, et il suffit de lire les lettres du MdL Pierre Suberviolle (Lettres de la "Der des Der" aux éditions Lalouve)
pour se rendre compte que la distance pour les "permissionnaires", les "en quartier-libre" ou les "faisant le mur" n'était plus les mêmes !

Le séjour de Camille Jacquet en Zone de l'Intérieur est donc un peu plus long que donné dans ses pièces matricules.
Sa fiche Matricule le donne comme affecté au Groupe AS 11 Mardi le 13 Février 1917.
Camille Jacquet était donc encore au Fort du Trou d'Enfer à cette date, qui est probablement aussi celle de la création du Groupe AS 11.
La date exacte de création du Groupe n'est pas connue.

Le JMO du Groupe AS 11 commence au Vendredi 16 Mars 1917, alors que le Groupe est déjà au Camp de Cercottes et sur le point de quitte cette garnison.
Généralement, les formalités de création officielle d'un Groupe se faisait au Fort du Trou d'Enfer de Marly-le-Roi, juste avant le départ pour Cercottes.
Camille Jacquet à donc du quitter Marly le Mercredi 14 ou le Jeudi 15 Février 1917. Sa lettre du Dimanche18 pourrait être la première qu'il poste depuis Cercottes.

Le Groupe AS 11 est arrivé à Champlieu le Samedi 17 Mars 1917.
Camille Jacquet est donc probable resté environ un mois au Fort du Trou d'Enfer, puis de nouveau un mois au Camp de Cercottes.

Arrivé brigadier dans l'AS il a été formé comme sous-chef de char Schneider.
Dans cette fonction, il était à même de piloter le char, et d'occuper les fonctions de mitrailleurs et de canonniers.

Pour suivre la carrière dans l'AS de notre Brigadier, il existe trois JMO du SHD, en ligne sur Mémoire des Hommes :
- JMO du Groupe AS 11 de Mars 1917 à Octobre 1918
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... iewer.html
- JMO du Groupe AS 11 d'Octobre 1918 à Octobre 1919
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... iewer.html
- JMO du Groupement AS n° II de Mars 1917 à Octobre 1918
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... iewer.html

et un certain nombre de documents et cartes consultables sur place à Vincennes.

La suite de cette carrière sera donc plus axé sur les engagements auquel Camille Jacquet a participé au sein de ce groupe de char.

Chronologie des déplacements du Groupe AS 11 :

Arrivé à Champlieu le Samedi 17 Mars 1917, le Groupe AS 11 n'est pas engerbé dans un des Groupement d'AS déjà constitué.
Ce n'est qu'au Jeudi 11 Octobre 1917 qu'il sera intégré dans le Groupement AS n° II du Chef de Bataillon Chaubès.
Ce Groupement comprend les Groupes AS n° 3 - 8 - 11 - 12 et la SRR 101.

L'organisation de ce Groupement restera identique jusqu'à la fin de la guerre (exception faite pour la SRR).
Il est constitué sous cette forme en vue de l'engagement du 23 Octobre 1917, sur le chemin des Dames,
et le Bataillon Boulenger du 9° Cuir lui est adjoint comme Infanterie d'Elite.

De Mars à Octobre 1917, l'AS 11 poursuivra donc son instruction à Champlieu et son JMO restitue parfaitement le rythme
d'activité de l'unité pendant cette période.

Le sujet concernant le Canonnier Alexandre Maurice Daspres avait déjà abordé la situation géographique du Groupe sur le camp de Champlieu.

pages1418/Pages-d-Histoire-Artillerie/A ... 1359_1.htm

Les deux premières photos avec Camille Jacquet ont sans doute été prises à cette époque.

Image Image

La qualité de la photo (et de sa reproduction par scan) ne permet pas d'identifier tous les numéros d'unité.
Il semble bien que notre Brigadier soit encore avec les soutaches du 56° RA, ce qui n'aurait rien d'étonnant quand il s'agit de la tenue dans l'AS . . . .

Image

Image

La photo ci-dessus est plus tardive, et très probablement prise ailleurs que dans le secteur de Champlieu.
Elle est intéressante car elle montre bien le côté très technique de l'Arme des chars qui ne pouvait vivre sans pièces et sans mécanos.


à suivre . . . . . .
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Re: Artillerie Spéciale - MdL Camille Jacquet, chef de char à l'AS 11

Message par Tanker »

La guerre du Brigadier Camille Jacquet dans l'Artillerie Spéciale (suite)
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Re: Artillerie Spéciale - MdL Camille Jacquet, chef de char à l'AS 11

Message par ALVF »

Bonsoir Michel,

Je suis surpris par l'affirmation de la présence de mortiers de 75 mm Jouhandeau-Deslandres à la 151ème batterie du 56ème R.A.C en mars 1916.
S'agit-il d'une lettre de Camille Jacquet?
Le JMO de cette batterie évoque des tirs à cette époque à 1550 m de distance, portée que ne peut atteindre un mortier J.D.
Je pense que cette batterie est alors dotée de mortiers de tranchée de 75T Schneider (portée 1700 m).
De surcroît, voici quelques objections à la dotation de mortiers J.D à cette date:
-le croquis publié évoque un J.D modèle 1915, ce croquis est tiré d'un Cours d'artillerie de Bourges mais le modèle décrit est un prototype.
-en effet, j'ai un document rédigé par le Lt-Cl Deslandres qui évoque son invention (commune avec le colonel Jouhandeau), l'officier écrit que les premiers mortiers d'accompagnement de 75 mm J.D (construits à seulement 100 exemplaires) ont été utilisés pour la première fois sur le front en juin 1916 en Champagne sous son commandement direct avant d'être employés aux 4ème et 5ème Armées.
-le 75 mm J.D dans sa version allégée n'apparaîtra en masse qu'en 1918 (plus de 1000 exemplaires en service à la fin de la guerre).
Dans toutes ses versions, le 75 mm J.D, mortier léger d'accompagnement, avait une portée maximum de 1030 m.
Cordialement,
Guy François.
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Tanker
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Re: Artillerie Spéciale - MdL Camille Jacquet, chef de char à l'AS 11

Message par Tanker »

Bonsoir Guy,

Non, c'est simplement une erreur d'interprétation de ma part et le croquis ne vient pas sa documentation.
C'est donc à rectifier . . . .

Bonne soirée - Michel
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battman1914
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Re: Artillerie Spéciale - MdL Camille Jacquet, chef de char à l'AS 11

Message par battman1914 »

Bonjour à toutes et à tous .
Merci Michel pour tous ces renseignements complémentaires .
J'attends 1918 avec impatience .
Bonne journée .
Vincent Jacquet .
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