Bonjour à tous
Récupérée aux AD42, fiche matricule de Jean Baptiste CIZERON du 500è RAS, grièvement blessé le 17/06/1918, mort des suites de ses blessures.
Avis aux éventuels amateurs
Cordialement
Pierre
Artillerie Spéciale - Le Canonnier JB Cizeron du Groupe AS 33
Re: Artillerie Spéciale - Le Canonnier JB Cizeron du Groupe AS 33
Re bonjour
Ci joint relevé de ce registre :
Fils de Jacques Marie CIZERON et de Jeanne GRATALOUP. Cultivateur à Saint-Héand. Arrivé au corps le 4/08/1914, aux armées le 7/08/1914 au 3è Régiment de cavalerie légère. Passé au 81è RAL, 80è batterie le 19/12/1916. Passé au 500è RAS le 1/05/1918. Blessé le 11/06/1918. Décédé le 22/06/1918 à l'hopital supplémentaire d'armée n°41 à Creil (Oise) des suites de blessure de guerre. Cité à l'ordre de la 129è Division du 17/06/1918 : "Très bon mitrailleur, d'un grand courage et d'une bonne humeur toujours égale. A infligé de lourdes pertes à l'ennemi par son tir précis. A été grièvement blessé à son poste de combat". Croix de guerre étoile d'argent.
Je mets sa fiche à jour sur Genweb (MAM de Saint-Héand 42)
Cordialement
Pierre
Ci joint relevé de ce registre :
Fils de Jacques Marie CIZERON et de Jeanne GRATALOUP. Cultivateur à Saint-Héand. Arrivé au corps le 4/08/1914, aux armées le 7/08/1914 au 3è Régiment de cavalerie légère. Passé au 81è RAL, 80è batterie le 19/12/1916. Passé au 500è RAS le 1/05/1918. Blessé le 11/06/1918. Décédé le 22/06/1918 à l'hopital supplémentaire d'armée n°41 à Creil (Oise) des suites de blessure de guerre. Cité à l'ordre de la 129è Division du 17/06/1918 : "Très bon mitrailleur, d'un grand courage et d'une bonne humeur toujours égale. A infligé de lourdes pertes à l'ennemi par son tir précis. A été grièvement blessé à son poste de combat". Croix de guerre étoile d'argent.
Je mets sa fiche à jour sur Genweb (MAM de Saint-Héand 42)
Cordialement
Pierre
Re: Artillerie Spéciale - Le Canonnier JB Cizeron du Groupe AS 33
Bonjour Pierre,
Si le canonnier Jean Baptiste Cizeron, comme tous les affectés dans l'Artillerie Spéciale, dépendait administrativement depuis le 1° Mai 1918, du 500°RAS, il appartenait au Groupe St Chamond AS 33 du Capitaine de la Fontaine.
Ce Groupe appartenanit au Groupement n° X du Cdt de Violet (Groupe AS 31 - AS 33 - 36).
Les rapports de combats des chars de ce groupe n'ont pas été conservés. Il est donc impossible de dire dans quel char Jean Baptiste Cizeron a été blessé.
Les chars de ce groupe ont été mis hors de combat, dans la plaine entre Courcelles-Epayelles et Méry.
Le Groupement St Chamond n° X (avec le Goupement Schneider n° III) fait partie des unités qui ont été le plus éprouvés lors de ces combats.
Le rapport sur les blessés (SHD - carton n° 16N2155) précise que le canonnier Cizeron a été évacué avec " de petites plais pénétrantes des deux cuisses".
Mort à l'hopital de Creil le 22 Juin 1918, il était mentionné dans les blessés du Groupe, dans le rapport du 14 Juin du Cdt de Violet.
Jean Baptiste Cizeron a aussi totalement été oublié sur le monument de Berry-au-Bac : il n'y est pas mentionné dans les morts du Groupe AS 33.
Sa date d'arrivée dans l'AS (Décembre 1916) permet de penser qu'il a du être affecté à l'AS 33 dès sa création.
IL est donc fort probable qu'il ait aussi participé au combat de Laffaux d'Octobre 1917.
Je suis bien sur très intéressé par la fiche de ce canonnier.
Merci pour la recherche et à plus - Michel
Si le canonnier Jean Baptiste Cizeron, comme tous les affectés dans l'Artillerie Spéciale, dépendait administrativement depuis le 1° Mai 1918, du 500°RAS, il appartenait au Groupe St Chamond AS 33 du Capitaine de la Fontaine.
Ce Groupe appartenanit au Groupement n° X du Cdt de Violet (Groupe AS 31 - AS 33 - 36).
Les rapports de combats des chars de ce groupe n'ont pas été conservés. Il est donc impossible de dire dans quel char Jean Baptiste Cizeron a été blessé.
Les chars de ce groupe ont été mis hors de combat, dans la plaine entre Courcelles-Epayelles et Méry.
Le Groupement St Chamond n° X (avec le Goupement Schneider n° III) fait partie des unités qui ont été le plus éprouvés lors de ces combats.
Le rapport sur les blessés (SHD - carton n° 16N2155) précise que le canonnier Cizeron a été évacué avec " de petites plais pénétrantes des deux cuisses".
Mort à l'hopital de Creil le 22 Juin 1918, il était mentionné dans les blessés du Groupe, dans le rapport du 14 Juin du Cdt de Violet.
Jean Baptiste Cizeron a aussi totalement été oublié sur le monument de Berry-au-Bac : il n'y est pas mentionné dans les morts du Groupe AS 33.
Sa date d'arrivée dans l'AS (Décembre 1916) permet de penser qu'il a du être affecté à l'AS 33 dès sa création.
IL est donc fort probable qu'il ait aussi participé au combat de Laffaux d'Octobre 1917.
Je suis bien sur très intéressé par la fiche de ce canonnier.
Merci pour la recherche et à plus - Michel
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Liens sur les sujets Artillerie Spéciale de "Pages 14-18" :
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Re: Artillerie Spéciale - Le Canonnier JB Cizeron du Groupe AS 33
Bonjour,
Voici les éléments qu'il est possible de réunir sur la carrière dans l'Artillerie Spéciale du Canonnier de 2°classe Jean Baptiste Cizeron
Appartenant au 3° Régiment de Cavalerie légère, le cavalier de 2° Classe Jean Baptiste Cizeron rejoint le 7 Décembre 1916 le dépôt du Régiment.
Affecté dans l'Artillerie Spéciale, il se présente le 19 Décembre 1916 à Marly le Roi à la 80° Batterie du 81° RALT au Fort du Trou d'Enfer.
Le Cavalier Cizeron faisait partie du 5° ou du 6° Escadrons du 3° Régiments de Chasseurs.
Ces deux escadrons sont dissous sur ordre de l'Etat-Major du 29 Novembre 1916.
Le 30 Novembre 1916, 5 escadrons et 5 Etat-Majors de Groupes d'Escadrons sont aussi dissous.
- 5° et 6° Escadrons du 3° Chasseurs et son Etat-Major de Groupe (déjà cités ci-dessus),
- 6° Escadron du 7° Hussards et son Etat-Major de Groupe,
- 6° Escadron du 21° Chasseurs et son Etat-Major de Groupe (10 officiers - 17 sous-officiers - 165 brigadiers et cavaliers),
- 5° Escadron du 9° Hussards (9 officiers - 15 sous-officiers - 19 brigadiers - 129 cavaliers),
- Etat-Major de Groupe des 3° et 4° Escadrons du 9° Hussards.
Ces dissolutions entraient dans le plan de charge de la Cavalerie, destiné à fournir des personnels à l'Artillerie Spéciale.
De 1er Décembre 1916 au 1er Février 17, l'Etat-Major, après avoir affecté 800 hommes aux chars, se devait de fournir 2200 de plus.
Le 1° Janvier 1917, une nouvelle série de 6 escadrons et de 4 Etat-Majors de Groupe est dissoute de la même manière
- 5° et 6° Escadrons du 5° Hussards et son Etat-Major de Groupe,
- 5° et 6° Escadrons du 8° Chasseurs et son Etat-Major de Groupe,
- 6° Escadron du 7° Chasseurs et son Etat-Major de Groupe,
- 6° Escadron du 12° Hussards et son Etat-Major de Groupe,
Sur la base des effectifs des Escadrons dissous du 21° Chasseurs et du 9° Hussards, c'est de l'ordre de 2000 Hommes qui passaient ainsi de la Cavalerie à l'Artillerie.
La mutation dans l'Artillerie Spéciale des Hommes du Rang se faisait à titre définitif. Jean-Baptiste Cizeron et tous ses camarades cavaliers sont donc, du jour au lendemain, devenus artilleurs !
Nous sommes ici loin du volontariat individuel (qui a effectivement aussi été pratiqué pour recruter du personnel).
De l'ordre de 800 hommes avaient, déjà été affecté par l'AS depuis sa création par volontariat et mutations d'artilleurs.
Si les Cavaliers représentaient en ce début d'année 1917 une part importante de ces premiers contingents arrivés dans l'AS il ne s'agissait en aucun cas du choix délibéré d'une Arme (la Cavalerie)
qui aurait compris et découvert que le char était l'avenir de la futur cavalerie française . . . . !
Les notes de cette période montrent bien que, commes les autres subdivisions d'Armes, les cavaliers n'ont pas laché avec enthousiame les effectifs qu'ils avaient l'ordre de fournir.
Après avoir reversé chevaux et matériels les officiers, sous-officiers et Hommes du rang de ces deux escadrons du 3° Hussards sont embarqués le 4 Décembre à la gare de Breteuil-embranchement
pour Clermont-Ferrand. Le détachement y arrive le 4 Décembre 1916.
Rien n'indique que la totalité des personnels (en particulier les officiers et les sous-officiers) des 5° et 6° Escadrons du 3° Régiments de Chasseurs ait été affectée dans les chars,
mais il est vraisemblable qu'un bon nombre d'entre eux sont arrivés aussi à Marly-le-Roi le 7 Décembre 1916.
Arrivé mi-Décembre au camp de Marly, le Canonnier Jean Baptiste Cizeron a probablement été de suite affecté dans un des Groupes de chars en gestation.
Ayant finalement servi sur char St Chamond, il a vraisemblablement fait de suite partie du contingent réuni pour constituer le Groupe AS 33.
Le fort du Trou d'enfer n'étant pas en mesure d'absorber la totalité des personnels mis à disposition de l'AS, une bonne partie des officiers et des sous-officiers logeaient alors en ville,
ou dans l'environnement immédiat du Fort de Marly.
Plusieurs unités de chars en cours de constitution étaient aussi "délocalisées". Ce fut le cas du Groupe AS 33, qui casernait à Roquencourt au camp Murat
Rocquencourt se trouve à 2,5 km au Sud-Est du Fort du Trou d'Enfer.
26 Février 1917 - Le Groupe AS 33 est créé à Roquencourt, aux ordres du Cne Mottet de la Fontaine.
L'effectif du Groupe est de 16 officiers - 19 sous-officiers - 19 brigadiers - 144 canonniers
28 Février 1917 - Départ de l'AS 33, par chemin de fer, pour le camp de Cercottes où il poursuit son instruction à la 81° Batterie du 81° RALT.
Le Groupe y reçoit aussi ses chars et ses équipements.
A Cercottes était poursuivie l'instruction des pilotes, formé les mitrailleurs et les canonnier-servants pour le 75 mm.
30 Mars 1917 - Le Groupe AS 33 quitte Cercottes par voie ferrée, avec ses 16 chars St Chamond M1 pour rejoindre le camp de Champlieu et y poursuivre son instruction.
La fiche matricule de Jean Baptiste Cizeron est assez sommaire. Ses périodes "aux Armées" et "à l'intérieur" ne sont pas détaillées et il est donné aux Armées à compter du 19 Décembre 1916.
Son retour en zones des Armées (avec l'AS) se situe donc probablement le 26 Février 1917.
Même s'il était peut-être déjà formé à l'emploi de la mitrailleuse (ce qui était alors le cas de plusieurs escadrons de la cavalerie légère), il peut probable qu'il ait été envoyé directement à Champlieu en Décembre 1916;
16 Octobre 1917 - Le Groupe embarque en gare de Champlieu et quitte le camp à 12 h.30 pour débarquer en gare de Crouy le même jour à 18 H.
17 Octobre 1917 - Le Groupe en position d'attente entre Bray et Vuillery depuis la veille à 23h 30 prépare les matériels et reconnait ses itinéraires d'engagement.
23 Octobre 1917 - Le Groupe, après un report du jour J est engagé sur Laffaux.
En l'absence d'information précise sur les équipages, il n'est pas possible de détailler le rôle du canonnier Cizeron dans cette affaire.
Sa fiche matricule ne mentionne que sa citation pour Méry et il ne semble donc pas qu'il ait, à Laffaux accompli la moindre action d'éclat qui aurait le voir cité.
29 Octobre 1917 - Le Groupe AS 33 embarque en gare de Crouy à partir de 10 h.30 et quitte cette gare à 12 h. 30 pour arriver à Champlieu le même jour à 16 h. 45.
19 Février 1918 - Le Groupe AS 33 qui Champlieu par voie ferrée pour se rendre au camp de Martigny-les-Bains (dans les Vosges)
Avec la montée en puissance des Groupes de chars, et la préparation de l'arrivée des unités de Renault FT, les camps de Martigny-les-Bains et de Mailly-Poivres sont activées.
Un certain nombre de Groupes Schneider et Saint-Chamond y sont affectés pour libérer de la place sur Champlieu.
8 Mai 1918 - Le Groupe AS 33 embarque sur train au camp de Martigny qu'il quitte à 16 h. 30.
10 Mai 1918 - Débarquement de l'AS 33 en gare de Saleux (Sud d'Amiens)
Avec l'attaque allemande du 21 Mars 1918, les Groupements Schneider et Saint Chamond sont positionnés dans la Somme et dans l'Oise, en vue d'un éventuel engagement dans ce secteur.
Les officiers de ces unités prépareront de nombreuses hypothèses d'engagement pendant cette période et, finalement, seules quelques unités de Schneider seront ponctuellement engagées à
Sauvillers, Grivesnes, au Bois Sénécat, Mailly-Raineval et à Cantigny.
Pendant toute cette période, les unités de chars formeront de nombreuses unités d'infanterie au combat avec les chars.
Cette intense activité d'instruction sera, en particulier pour les St Chamond une cause importante d'usure d'une partie du parc de chars (pas encore engagés).
11 Mai 1918 - Départ de Saleux du Groupe AS 33 qui se rend au Bois de Combes par voie routière.
27 Mai 1918 - Départ du Bois de Combes du Groupe AS 33 qui retourne à Saleux par voie routière.
9 Juin 1918 - Embarquement sur train à Saleux de l'AS 33 en vue de son engagement avec le Groupement Mangin.
10 Juin 1918 - Débarquement des chars à Plainval à 10 heures. Les chars rejoignent leur zone de bivouac à la nuit.
Les véhicules à roues du Groupe rejoignent par la route le nouveau point de stationnement du Groupe (Corne N/E du bois de Montigny) au Sud-Est de Maignelay-Montigny.
11 Juin 1918 - Engagement du Groupe AS 33 au Sud de Tricot avec comme objectif la côte 100 (S/E de Courcelles et Mortemer.
Comme pour le combat de Laffaux, il est impossible de situer le char et l'équipage de Jean Baptiste Cizeron et donc de tenter d'aller plus loin dans l'histoire de ce canonnier.
Il est simplement cité dans les blessé évacués du Groupe.
Très bonne semaine - Michel
Voici les éléments qu'il est possible de réunir sur la carrière dans l'Artillerie Spéciale du Canonnier de 2°classe Jean Baptiste Cizeron
Appartenant au 3° Régiment de Cavalerie légère, le cavalier de 2° Classe Jean Baptiste Cizeron rejoint le 7 Décembre 1916 le dépôt du Régiment.
Affecté dans l'Artillerie Spéciale, il se présente le 19 Décembre 1916 à Marly le Roi à la 80° Batterie du 81° RALT au Fort du Trou d'Enfer.
Le Cavalier Cizeron faisait partie du 5° ou du 6° Escadrons du 3° Régiments de Chasseurs.
Ces deux escadrons sont dissous sur ordre de l'Etat-Major du 29 Novembre 1916.
Le 30 Novembre 1916, 5 escadrons et 5 Etat-Majors de Groupes d'Escadrons sont aussi dissous.
- 5° et 6° Escadrons du 3° Chasseurs et son Etat-Major de Groupe (déjà cités ci-dessus),
- 6° Escadron du 7° Hussards et son Etat-Major de Groupe,
- 6° Escadron du 21° Chasseurs et son Etat-Major de Groupe (10 officiers - 17 sous-officiers - 165 brigadiers et cavaliers),
- 5° Escadron du 9° Hussards (9 officiers - 15 sous-officiers - 19 brigadiers - 129 cavaliers),
- Etat-Major de Groupe des 3° et 4° Escadrons du 9° Hussards.
Ces dissolutions entraient dans le plan de charge de la Cavalerie, destiné à fournir des personnels à l'Artillerie Spéciale.
De 1er Décembre 1916 au 1er Février 17, l'Etat-Major, après avoir affecté 800 hommes aux chars, se devait de fournir 2200 de plus.
Le 1° Janvier 1917, une nouvelle série de 6 escadrons et de 4 Etat-Majors de Groupe est dissoute de la même manière
- 5° et 6° Escadrons du 5° Hussards et son Etat-Major de Groupe,
- 5° et 6° Escadrons du 8° Chasseurs et son Etat-Major de Groupe,
- 6° Escadron du 7° Chasseurs et son Etat-Major de Groupe,
- 6° Escadron du 12° Hussards et son Etat-Major de Groupe,
Sur la base des effectifs des Escadrons dissous du 21° Chasseurs et du 9° Hussards, c'est de l'ordre de 2000 Hommes qui passaient ainsi de la Cavalerie à l'Artillerie.
La mutation dans l'Artillerie Spéciale des Hommes du Rang se faisait à titre définitif. Jean-Baptiste Cizeron et tous ses camarades cavaliers sont donc, du jour au lendemain, devenus artilleurs !
Nous sommes ici loin du volontariat individuel (qui a effectivement aussi été pratiqué pour recruter du personnel).
De l'ordre de 800 hommes avaient, déjà été affecté par l'AS depuis sa création par volontariat et mutations d'artilleurs.
Si les Cavaliers représentaient en ce début d'année 1917 une part importante de ces premiers contingents arrivés dans l'AS il ne s'agissait en aucun cas du choix délibéré d'une Arme (la Cavalerie)
qui aurait compris et découvert que le char était l'avenir de la futur cavalerie française . . . . !
Les notes de cette période montrent bien que, commes les autres subdivisions d'Armes, les cavaliers n'ont pas laché avec enthousiame les effectifs qu'ils avaient l'ordre de fournir.
Après avoir reversé chevaux et matériels les officiers, sous-officiers et Hommes du rang de ces deux escadrons du 3° Hussards sont embarqués le 4 Décembre à la gare de Breteuil-embranchement
pour Clermont-Ferrand. Le détachement y arrive le 4 Décembre 1916.
Rien n'indique que la totalité des personnels (en particulier les officiers et les sous-officiers) des 5° et 6° Escadrons du 3° Régiments de Chasseurs ait été affectée dans les chars,
mais il est vraisemblable qu'un bon nombre d'entre eux sont arrivés aussi à Marly-le-Roi le 7 Décembre 1916.
Arrivé mi-Décembre au camp de Marly, le Canonnier Jean Baptiste Cizeron a probablement été de suite affecté dans un des Groupes de chars en gestation.
Ayant finalement servi sur char St Chamond, il a vraisemblablement fait de suite partie du contingent réuni pour constituer le Groupe AS 33.
Le fort du Trou d'enfer n'étant pas en mesure d'absorber la totalité des personnels mis à disposition de l'AS, une bonne partie des officiers et des sous-officiers logeaient alors en ville,
ou dans l'environnement immédiat du Fort de Marly.
Plusieurs unités de chars en cours de constitution étaient aussi "délocalisées". Ce fut le cas du Groupe AS 33, qui casernait à Roquencourt au camp Murat
Rocquencourt se trouve à 2,5 km au Sud-Est du Fort du Trou d'Enfer.
26 Février 1917 - Le Groupe AS 33 est créé à Roquencourt, aux ordres du Cne Mottet de la Fontaine.
L'effectif du Groupe est de 16 officiers - 19 sous-officiers - 19 brigadiers - 144 canonniers
28 Février 1917 - Départ de l'AS 33, par chemin de fer, pour le camp de Cercottes où il poursuit son instruction à la 81° Batterie du 81° RALT.
Le Groupe y reçoit aussi ses chars et ses équipements.
A Cercottes était poursuivie l'instruction des pilotes, formé les mitrailleurs et les canonnier-servants pour le 75 mm.
30 Mars 1917 - Le Groupe AS 33 quitte Cercottes par voie ferrée, avec ses 16 chars St Chamond M1 pour rejoindre le camp de Champlieu et y poursuivre son instruction.
La fiche matricule de Jean Baptiste Cizeron est assez sommaire. Ses périodes "aux Armées" et "à l'intérieur" ne sont pas détaillées et il est donné aux Armées à compter du 19 Décembre 1916.
Son retour en zones des Armées (avec l'AS) se situe donc probablement le 26 Février 1917.
Même s'il était peut-être déjà formé à l'emploi de la mitrailleuse (ce qui était alors le cas de plusieurs escadrons de la cavalerie légère), il peut probable qu'il ait été envoyé directement à Champlieu en Décembre 1916;
16 Octobre 1917 - Le Groupe embarque en gare de Champlieu et quitte le camp à 12 h.30 pour débarquer en gare de Crouy le même jour à 18 H.
17 Octobre 1917 - Le Groupe en position d'attente entre Bray et Vuillery depuis la veille à 23h 30 prépare les matériels et reconnait ses itinéraires d'engagement.
23 Octobre 1917 - Le Groupe, après un report du jour J est engagé sur Laffaux.
En l'absence d'information précise sur les équipages, il n'est pas possible de détailler le rôle du canonnier Cizeron dans cette affaire.
Sa fiche matricule ne mentionne que sa citation pour Méry et il ne semble donc pas qu'il ait, à Laffaux accompli la moindre action d'éclat qui aurait le voir cité.
29 Octobre 1917 - Le Groupe AS 33 embarque en gare de Crouy à partir de 10 h.30 et quitte cette gare à 12 h. 30 pour arriver à Champlieu le même jour à 16 h. 45.
19 Février 1918 - Le Groupe AS 33 qui Champlieu par voie ferrée pour se rendre au camp de Martigny-les-Bains (dans les Vosges)
Avec la montée en puissance des Groupes de chars, et la préparation de l'arrivée des unités de Renault FT, les camps de Martigny-les-Bains et de Mailly-Poivres sont activées.
Un certain nombre de Groupes Schneider et Saint-Chamond y sont affectés pour libérer de la place sur Champlieu.
8 Mai 1918 - Le Groupe AS 33 embarque sur train au camp de Martigny qu'il quitte à 16 h. 30.
10 Mai 1918 - Débarquement de l'AS 33 en gare de Saleux (Sud d'Amiens)
Avec l'attaque allemande du 21 Mars 1918, les Groupements Schneider et Saint Chamond sont positionnés dans la Somme et dans l'Oise, en vue d'un éventuel engagement dans ce secteur.
Les officiers de ces unités prépareront de nombreuses hypothèses d'engagement pendant cette période et, finalement, seules quelques unités de Schneider seront ponctuellement engagées à
Sauvillers, Grivesnes, au Bois Sénécat, Mailly-Raineval et à Cantigny.
Pendant toute cette période, les unités de chars formeront de nombreuses unités d'infanterie au combat avec les chars.
Cette intense activité d'instruction sera, en particulier pour les St Chamond une cause importante d'usure d'une partie du parc de chars (pas encore engagés).
11 Mai 1918 - Départ de Saleux du Groupe AS 33 qui se rend au Bois de Combes par voie routière.
27 Mai 1918 - Départ du Bois de Combes du Groupe AS 33 qui retourne à Saleux par voie routière.
9 Juin 1918 - Embarquement sur train à Saleux de l'AS 33 en vue de son engagement avec le Groupement Mangin.
10 Juin 1918 - Débarquement des chars à Plainval à 10 heures. Les chars rejoignent leur zone de bivouac à la nuit.
Les véhicules à roues du Groupe rejoignent par la route le nouveau point de stationnement du Groupe (Corne N/E du bois de Montigny) au Sud-Est de Maignelay-Montigny.
11 Juin 1918 - Engagement du Groupe AS 33 au Sud de Tricot avec comme objectif la côte 100 (S/E de Courcelles et Mortemer.
Comme pour le combat de Laffaux, il est impossible de situer le char et l'équipage de Jean Baptiste Cizeron et donc de tenter d'aller plus loin dans l'histoire de ce canonnier.
Il est simplement cité dans les blessé évacués du Groupe.
Très bonne semaine - Michel
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Re: Artillerie Spéciale - Le Canonnier JB Cizeron du Groupe AS 33
Bonjour à tous
Bravo à Michel, voila qui est impressionnant. En mettant les infos bout à bout, on arrive effectivement à reconstituer de tels parcours. A noter qu'il existe toujours des Cizeron à Saint-Héand (village au Nord de St Etienne) et dans ses environs, mais ce nom est ici assez commun.
Bien cordialement
Pierre
Bravo à Michel, voila qui est impressionnant. En mettant les infos bout à bout, on arrive effectivement à reconstituer de tels parcours. A noter qu'il existe toujours des Cizeron à Saint-Héand (village au Nord de St Etienne) et dans ses environs, mais ce nom est ici assez commun.
Bien cordialement
Pierre
Re: Artillerie Spéciale - Le Canonnier JB Cizeron du Groupe AS 33
Bonjour Pierre,
Peut-être une recherche à faire . . . , et des descendants qui ont encore des documents sur son parcours. . . .
La mise en ligne de son parcours peut aussi être une occasion de voir se manifester petit-enfants ou arrière petit-enfants.
Bonne soirée - Michel
Peut-être une recherche à faire . . . , et des descendants qui ont encore des documents sur son parcours. . . .
La mise en ligne de son parcours peut aussi être une occasion de voir se manifester petit-enfants ou arrière petit-enfants.
Bonne soirée - Michel
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