Pour "fêter" mon 100e message [ce ne sera pas le dernier, promis !] je vous ai scanné une autre carte photo qui vaut le coup d'oeil... non ?
Il s'agit du char A7V (allemand) n° 542 dénommé "Elfriede". J'ai toujours été très impressionné par ces "große Maschine". Ce char fut récupéré dans la nuit du 10 au 11 mai 1918 par les troupes britanniques près de Villers-Bretonneux. Pas plus d'une vingtaine d'exemplaires furent construits pendant la guerre. Il fut malheureusement férraillé en 1919. Les besoins en acier devaient être importants à l'époque... Il est dommage qu'il n'ai pas été conservé dans un musée... Si vous voulez voir le dernier exemplaire existant, il faudra faire un long, long, long voyage... au Queensland Museum à Brisbane en Australie. Il s'agit du char n° 502 dénommé "Méphisto", récupéré après les mêmes combats de Villers-Bretonneux, par les soldats australiens.
Lorsque j'étais tombé sur cette carte-photo, j'ai eu un coup de coeur qui a mis un coup plus douloureux à mon porte-monnaie... mais il y a prescription depuis ! Je vous fais donc profiter de cette vue, que peut-être certains d'entre vous ont déjà vu (hors série n° 7 d'Historia, tome 2 : "1916-1918 de l'abîme au triomphe" 1968, p.30) Elle a dû paraître surement dans d'autres bouquins... Cela me permet de rendre (encore) un petit hommage à Jean-Louis Larcade pour son travail sur l'A7V dont voici la première de couverture. Je me suis, comme vous pouvez l'imaginer, référé à cette étude pour vous écrire les renseignements ci-dessus.

Il s'agit d'une exposition du char sur la place de la Concorde à Paris au mois de décembre de l'année 1918.
J'ai tout de même une petite question... encore une... l'homme en uniforme devant le char appartient à quelle arme ? De plus, pour Frédéric

Bon visionnage !

Bien cordialement à toutes et à tous
Guilhem LAURENT