Voici quelques éléments sur les capacités d'observation des chars Schneider
L'observation au combat, de l'intérieur du Schneider, a été, dès la mise en service du premier exemplaire de ce char, un problème récurrent.
Les solutions proposées n'ont jamais été totalement satisfaisantes et de nombreux essais ont été faits avec différents types de périscopes.
Ce n'est qu'avec l'apparition de l'épiscope que le char d'assaut réglera, bien plus tard et au mieux ce problème.
La modification des visières de casques et l'achat de masques individuels chez les Britanniques s'inscrivent dans les tentatives faites pour améliorer la vision extérieure et tenter de protéger les membres d'équipage quand ils utilisaient les capacités d'observation de leur char.
Dans le char, l'équipage disposait de trappes d'observations qui pouvaient être ouvertes lors des déplacements (avant et après combat) :
- Volet du pilote/chef de chars à l'avant.
- Volet d'observation du côté gauche, en avant du poste mitrailleuse.
- Volet d'observation du côté droit, en avant du poste mitrailleuse.






Sur, le prototype, les exemplaires de pré-série et les premiers exemplaires de série, ces volets étaient percés d'une fente de visée en T inversé.


C'est par ces fentes qu'il était, au combat, possible de piloter ou désigner des objectifs aux mitrailleuses.
Rapidement le Général Estienne demandera la suppression de ces fentes en T. Elles seront bouchées à l'octogène et seul la fente de visée horizon-tale sera conservée.
Un certain nombre de pilote seront blessés au combat pour avoir voulu, trop longtemps après le début des engagements, continuer à piloter trappe ouverte. C'est souvent le manque d'heures de pilotage et d'aisance dans la conduite, avec ces seules fentes d'observations, qui aménait des pilotes à prendre ce risque.


Exemple de variantes qu'il est possible de voir sur le côté droit du char
Avec l'apparition du surblindage sur le Schneider M1 et la mise en place de la porte avant gauche, plusieurs configurations de trappes, fentes et oeilletons vont être observées sur le char Schneider.
Les modifications, souvent réalisées à Champlieu par les SRR de Groupement, n'étaient pas toujours très normalisées, et visiblement les équipages réussissaient à se faire installer des modifications à leurs goût . . . .