Bonjour à tous,
Dans l'historique du 119e RI, on apprend que lors du lancement la contre offensive du Matz en Aout 1918, le 119e RI est appuyé par des chars légers du 504e RAS :
En outre, la 6ème section de chars légers du 504ème régiment,sous les ordres du lieutenant de Portalis,avait mission d’appuyer l’infanterie.
Voici enfin la section de chars légers du lieutenant Binet-Valmer, qui vient nous offrir spontanément ses derniers litres d’essence et ses derniers obus.
Les chars, qui nous ont si bien secondés,nous quittent,étant au bout de leurs munitions et ne possédant plus d’essence strictement nécessaire pour leur retour. Les lieutenants de Portalis et Binet-Valmer se présentent au lieutenant-colonel pour lui rendre compte de l’achèvement de leur mission et lui exprimer le regret de ne pouvoir continuer à combattre avec le 119ème.Ils font ressortir la manière brillante dont les soldats du régiment ont su mettre à profit la puissance des chars,la façon énergique qu’ils ont eue de progresser avec eux et la sécurité que leur donnait l’intime liaison,constamment gardée.
Quelqu'un a t'il des informations sur le 504e RAS, Les Lieutenants De Portalis et Binet Valmer ainsi que sur les moyens d'utilisations des chars léger avec la troupe ?
D'avance merci
A bientôt
Xavier
Le 504e RAS
- Xavier_76
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Re: Le 504e RAS
Mes recherches : le 119e RI
Le site du 119e RI : http://pagesperso-orange.fr/119RI
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Re: Le 504e RAS
Bonsoir Xavier,
Pour commencer il faut savoir qu'il n'existe pas au SHD de JMO du 504° RAS, et que pour cette période les documents écrits laissés pas cette unité sont des plus légers. C'est d'autant plus dommage que pour les mois de septembre et Octobre 18, pas mal de rapports de combats ont été conservés.
Le 504° RAS était commandé par le Chef de Bataillon de Forzanz. Il comprenait trois bataillons de chars Renault FT (les 10°, 11° et 12° BCL) et un Groupement de chars Schneider (le IV°) avec les Groupe d'AS n° 13, 14, 16 et 17.
Dans cette affaire du 10 Août 18 (début de la 3° Bataille de Picardie), c'est le 10° BCL qui a été affecté aux 165° et 6° Divisions pour cette action en direction de Ressons-sur Matz.
Le 10° BCL était commandé par le Capitaine Darney qui avait sous ses ordres les 328°, 329° et 330° Compagnie d'AS (équipées chacune de trois Sections de 5 chars FT + une section d'échelon avec 10 chars en reserve).
Le volume presque aussi important de chars en réserve permettait de compenser les destructions au combat et de pallier aux nombreux chars en panne.
Le rythme des combats de cette période ne laissait que trop peu de temps à des engins qui avaient impérativement besoin de leur entretien journalier (ce manque d'entretien était la cause de nombreuses pannes).
Le 10° BCL, qui arrivait tout juste d'un autre combat, est en fait arrivé incomplet.
La 328° Cie a été mise à la disposition de la 165° DI et la 329° Cie d'AS, commandée par le Capitaine Dollot, a été mise à la disposition de la 6° DI.
Le front sur ce secteur était celui résultant de l'attaque de Méry du 11 Juin 18.
Les chars du 10° BCL ont participé à la prise du château de Lataule, de la Ferme du Moulin Mahet et de la route de Cuvilly (sur l'aile gauche du dispositif) et à la prise de la gare de Ressons sur Matz (sur l'aile droite du dispositif).
L'organisation du Bataillon est la suivante :
10° BCL
- 1° Compagnie - AS 328
- 1° Section
- 2° Section
- 3° Section
- Section d'Echelon
- 2° Compagnie - AS 329 (Cne Dollot)
- 4° Section
- 5° Section
- 6° section (Lt de Portalis)
- Section d'Echelon
- 3° Compagnie - AS 330 (Cne Chachignon)
- 7° Section
- 8° Section
- 9° section - Lt Binet-Valmer
- section d'Echelon
Le numéro de section du Lieutenant Binet-Valmer est-il aussi indiqué ? 3° Section de l'AS 330 (complément 18 Février 2013)
Les unités de chars, mises à la dispostion d'unité d'infanterie étaient là pour participer à la manoeuvre décidée et montée par l'unité d'infanterie. Les chars ne menaient donc pas d'action autonome, et leur objectifs étaient ceux définis par l'unité d'infanterie. Leur mission principale étant l'élimination éliminer des points de résistance (mitrailleuses ou canons antichars).
Au vu de la pauvreté des documents dans les archives AS, il reste à consulter au SHD les JMO de la 6° Division et du 119° RI ainsi que les dossiers de rapports pouvant se trouver à d'autres niveaux d'archives (Niveau Armée ou Groupe d'armées)
Pour le 119° RI c'est le 26 N683, pour la 6° DI le 26 N 274 et le 26N 281, pour le 3° CA le 26 N 106.
A suivre, si je retrouve d'autres info - Michel
Pour commencer il faut savoir qu'il n'existe pas au SHD de JMO du 504° RAS, et que pour cette période les documents écrits laissés pas cette unité sont des plus légers. C'est d'autant plus dommage que pour les mois de septembre et Octobre 18, pas mal de rapports de combats ont été conservés.
Le 504° RAS était commandé par le Chef de Bataillon de Forzanz. Il comprenait trois bataillons de chars Renault FT (les 10°, 11° et 12° BCL) et un Groupement de chars Schneider (le IV°) avec les Groupe d'AS n° 13, 14, 16 et 17.
Dans cette affaire du 10 Août 18 (début de la 3° Bataille de Picardie), c'est le 10° BCL qui a été affecté aux 165° et 6° Divisions pour cette action en direction de Ressons-sur Matz.
Le 10° BCL était commandé par le Capitaine Darney qui avait sous ses ordres les 328°, 329° et 330° Compagnie d'AS (équipées chacune de trois Sections de 5 chars FT + une section d'échelon avec 10 chars en reserve).
Le volume presque aussi important de chars en réserve permettait de compenser les destructions au combat et de pallier aux nombreux chars en panne.
Le rythme des combats de cette période ne laissait que trop peu de temps à des engins qui avaient impérativement besoin de leur entretien journalier (ce manque d'entretien était la cause de nombreuses pannes).
Le 10° BCL, qui arrivait tout juste d'un autre combat, est en fait arrivé incomplet.
La 328° Cie a été mise à la disposition de la 165° DI et la 329° Cie d'AS, commandée par le Capitaine Dollot, a été mise à la disposition de la 6° DI.
Le front sur ce secteur était celui résultant de l'attaque de Méry du 11 Juin 18.
Les chars du 10° BCL ont participé à la prise du château de Lataule, de la Ferme du Moulin Mahet et de la route de Cuvilly (sur l'aile gauche du dispositif) et à la prise de la gare de Ressons sur Matz (sur l'aile droite du dispositif).
L'organisation du Bataillon est la suivante :
10° BCL
- 1° Compagnie - AS 328
- 1° Section
- 2° Section
- 3° Section
- Section d'Echelon
- 2° Compagnie - AS 329 (Cne Dollot)
- 4° Section
- 5° Section
- 6° section (Lt de Portalis)
- Section d'Echelon
- 3° Compagnie - AS 330 (Cne Chachignon)
- 7° Section
- 8° Section
- 9° section - Lt Binet-Valmer
- section d'Echelon
Le numéro de section du Lieutenant Binet-Valmer est-il aussi indiqué ? 3° Section de l'AS 330 (complément 18 Février 2013)
Les unités de chars, mises à la dispostion d'unité d'infanterie étaient là pour participer à la manoeuvre décidée et montée par l'unité d'infanterie. Les chars ne menaient donc pas d'action autonome, et leur objectifs étaient ceux définis par l'unité d'infanterie. Leur mission principale étant l'élimination éliminer des points de résistance (mitrailleuses ou canons antichars).
Au vu de la pauvreté des documents dans les archives AS, il reste à consulter au SHD les JMO de la 6° Division et du 119° RI ainsi que les dossiers de rapports pouvant se trouver à d'autres niveaux d'archives (Niveau Armée ou Groupe d'armées)
Pour le 119° RI c'est le 26 N683, pour la 6° DI le 26 N 274 et le 26N 281, pour le 3° CA le 26 N 106.
A suivre, si je retrouve d'autres info - Michel
Dernière modification par Tanker le sam. janv. 27, 2018 12:35 pm, modifié 1 fois.
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- Xavier_76
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Re: Le 504e RAS
Bonjour Michel,
Merci pour votre réponse très intéressantes. Je n'ai malheureusement pas plus d'informations, mais si j'en retrouve, je ne manquerais pas de compléter ce post
A bientôt
Xavier
Merci pour votre réponse très intéressantes. Je n'ai malheureusement pas plus d'informations, mais si j'en retrouve, je ne manquerais pas de compléter ce post
A bientôt
Xavier
Mes recherches : le 119e RI
Le site du 119e RI : http://pagesperso-orange.fr/119RI
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Re: Le 504e RAS
Bonjour,
Concernant le lieutenant Binet-Walmer, s'agit-il du même officier que l'auteur du livre "Mémoires d'un engagé volontaire" de Binet-Valmer paru chez Flammarion en 1918?
Binet-Valmer était un citoyen suisse de Genève, journaliste et écrivain, qui s'engagea directement à la 7° D.I. au début de la guerre par la grâce du Général de Trentinian auquel il était directement attaché.Ayant servi ensuite dans la cavalerie, il eut un avancement rapide et fut intégré au sein de l'A.S. comme sous-lieutenant.Il fut blessé dans son char Schneider au sein de l'A.S.12 lors de la bataille de la Malmaison en octobre 1917.Il fut affecté ensuite à l'état-major, est-il revenu dans l'A.S. à l'été 1918?
Je doute qu'il y ait eu deux officiers portant un nom aussi proche au sein de l'A.S.?
Cordialement, Guy.
Concernant le lieutenant Binet-Walmer, s'agit-il du même officier que l'auteur du livre "Mémoires d'un engagé volontaire" de Binet-Valmer paru chez Flammarion en 1918?
Binet-Valmer était un citoyen suisse de Genève, journaliste et écrivain, qui s'engagea directement à la 7° D.I. au début de la guerre par la grâce du Général de Trentinian auquel il était directement attaché.Ayant servi ensuite dans la cavalerie, il eut un avancement rapide et fut intégré au sein de l'A.S. comme sous-lieutenant.Il fut blessé dans son char Schneider au sein de l'A.S.12 lors de la bataille de la Malmaison en octobre 1917.Il fut affecté ensuite à l'état-major, est-il revenu dans l'A.S. à l'été 1918?
Je doute qu'il y ait eu deux officiers portant un nom aussi proche au sein de l'A.S.?
Cordialement, Guy.
Re: Le 504e RAS
Bonjour,
Il s'agit effectivement de lui. Il est, comme beaucoup d'officiers, de Sous-Officiers et de Canonniers des unités de Schneider et de St Chamond, passé aux Renault FT.
La diminution du nombre de Schneider et de St Chamond durant l'année
1918 a permis de libérer des cadres de valeurs qui ont été l'ossature des régiments d'AS.
Cette approche s'est mise en place dès la fin 1917 avec la dissolution de l'AS 9 du Cne Goubernard qui, en devenant CICL (Centre d'Instruction des Chars Légers), a permis une montée en puissance rapide des premiers BCL en FT.
Sans le travail de découverte et d'expérimentation fait par les Groupes Schneider et St Chamond pendant l'année 1917, il aurait été impossible de rendre opérationnels a un tel rythme les unités de Renault FT.
Un bataillon était organisé instruit et livré aux Armées toutes les 3 semaines. . . .
Bonne soirée - Michel
Il s'agit effectivement de lui. Il est, comme beaucoup d'officiers, de Sous-Officiers et de Canonniers des unités de Schneider et de St Chamond, passé aux Renault FT.
La diminution du nombre de Schneider et de St Chamond durant l'année
1918 a permis de libérer des cadres de valeurs qui ont été l'ossature des régiments d'AS.
Cette approche s'est mise en place dès la fin 1917 avec la dissolution de l'AS 9 du Cne Goubernard qui, en devenant CICL (Centre d'Instruction des Chars Légers), a permis une montée en puissance rapide des premiers BCL en FT.
Sans le travail de découverte et d'expérimentation fait par les Groupes Schneider et St Chamond pendant l'année 1917, il aurait été impossible de rendre opérationnels a un tel rythme les unités de Renault FT.
Un bataillon était organisé instruit et livré aux Armées toutes les 3 semaines. . . .
Bonne soirée - Michel
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Re: Le 504e RAS
Bonsoir Guy,
Bonsoir à tous,
Il [le lieutenant BINET-VALMER] fut blessé dans son char Schneider au sein de l'A.S.12 lors de la bataille de la Malmaison en octobre 1917.
A ce propos, une anecdote lue dans le Bulletin dres écrivains n° 37 de Novembre 1917, sous la rubrique Pour lire dans les tranchées :
" L'un des chars d'assaut qui ont coopéré à l'affaire du 23 octobre portait dans ses flancs Binet-Valmer et Claude Farrère. Au P.C. du centre, le 23, on le baptisa " le char de la littérature ", Binet-Valmer a été blessé au cours de l'attaque." (p. 2)
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Re: Le 504e RAS
Bonsoir Guy,
Bonsoir à tous,
Il fut affecté ensuite à l'état-major, est-il revenu dans l'A.S. à l'été 1918 ?
Oui si l'on en croit ces deux citations, reproduites dans le Bulletin des écrivains n° 48 de Janvier 1919, sous la rubrique A l'ordre du jour (p. 4) :
" BINET-VALMER. - : " Vétéran de l'artillerie d'assaut, est un exemple constant de bravoure pour ses hommes, auxquels il a su communiquer son ardeur. Est parti à l'attaque, a atteint ses objectifs et rempli sa mission. Son char ayant pris feu, a réussi à en sortir, a continué la manoeuvre à pied. A participé le lendemain à la poursuite de l'ennemi jusqu'à la Vesle." (Ordre de l'armée).
330e compagnie d'A.S. - : " Réduite à deux sections, l'une sous le commandement du sous-lieutenant Rousseau-Portalis, est partie à l'attaque avec les vagues d'assaut, réduisant avec un brio remarquable les centres de résistance qui s'opposaient à l'avance de l'infanterie ; l'autre, sous les ordres du lieutenant Binet-Valmer, ayant achevé la mission qui lui avait été assignée dans un régiment voisin, est venue mettre spontanément ses dernierrs litres d'essence et ses derniers obus à la disposition d'une unité engagée dans un violent combat de localité. A contribué ainsi pour une large part au succès de l'opération du 10 août 1918." (Ordre du corps d'armée). "
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Bonsoir à tous,
Il fut affecté ensuite à l'état-major, est-il revenu dans l'A.S. à l'été 1918 ?
Oui si l'on en croit ces deux citations, reproduites dans le Bulletin des écrivains n° 48 de Janvier 1919, sous la rubrique A l'ordre du jour (p. 4) :
" BINET-VALMER. - : " Vétéran de l'artillerie d'assaut, est un exemple constant de bravoure pour ses hommes, auxquels il a su communiquer son ardeur. Est parti à l'attaque, a atteint ses objectifs et rempli sa mission. Son char ayant pris feu, a réussi à en sortir, a continué la manoeuvre à pied. A participé le lendemain à la poursuite de l'ennemi jusqu'à la Vesle." (Ordre de l'armée).
330e compagnie d'A.S. - : " Réduite à deux sections, l'une sous le commandement du sous-lieutenant Rousseau-Portalis, est partie à l'attaque avec les vagues d'assaut, réduisant avec un brio remarquable les centres de résistance qui s'opposaient à l'avance de l'infanterie ; l'autre, sous les ordres du lieutenant Binet-Valmer, ayant achevé la mission qui lui avait été assignée dans un régiment voisin, est venue mettre spontanément ses dernierrs litres d'essence et ses derniers obus à la disposition d'une unité engagée dans un violent combat de localité. A contribué ainsi pour une large part au succès de l'opération du 10 août 1918." (Ordre du corps d'armée). "
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Re: Le 504e RAS
Bonjour Daniel,
Le Bulletin des écrivains donne une relation très "littéraire" de cet événement.
Le Lt Binet-Valmer commandait la 1° Batterie de l'AS 12. A ce titre il commandait à pied ses 4 chars, et le premier char de la Batterie qui portait habituellement la marque du Cdt de Batterie était aux ordres du Maréchal des Logis Passeboc (Schneider AsP1 n° 61187).
Le Schneider 61187, étant tombé en panne, le Lt Binet-Valmer a continué avec ses deux autres chars.
C'est en cherchant le moyen de faire passer les 2 batteries associées dans cette affaire, puis le seul char encore en état (Schneider n° 61257 du Lt Brésous) qu'il a été blessé en même temps que son estafette.
A La Malmaison, la batterie du Lt Binet-Valmer devait, avec la 4° Batterie du Capitaine Lévêque, passer par le plateau des Marraines, à l'Ouest de la carrière Bohéry.
Les 6 chars de ces 2 batteries n'ont pu franchir la crête dans un terrain détrempé et totalement boulversé par les tirs d'artillerie. Les chars avaient été équipés des nouveaux patins avec crampon en V dont l'emploi s'est révélé catastrophique. Dans la boue, les chars, qui n'arrivaient plus à tourner, ont finalement grillé leurs embrayages sur la pente.
Le Lieutenant de Vaisseau Bargonne (Claude Farrère) était chef de char et pilote du Schneider n° 61243. Il appartenait à la 4° batterie et s'il se trouvait effectivement bien sur la même position que le Lt Binet-Valmer, les deux hommes n'ont jamais "combattu" dans le même char.
Dans cette affaire, la mission de l'AS 12 a été remplie par les deux autres Batteries qui ont pu débouché avec l'infanterie sur le fort de La Malmaison puis poursuivre jusqu'au Mont des Tombes au sud de Chavignon.
Ces deux batteries étaient commandées par deux héritiers de militaires célébres. Les Lieutenant Murat et Massena de Rivoli.
Bonne journée - Michel
Le Bulletin des écrivains donne une relation très "littéraire" de cet événement.
Le Lt Binet-Valmer commandait la 1° Batterie de l'AS 12. A ce titre il commandait à pied ses 4 chars, et le premier char de la Batterie qui portait habituellement la marque du Cdt de Batterie était aux ordres du Maréchal des Logis Passeboc (Schneider AsP1 n° 61187).
Le Schneider 61187, étant tombé en panne, le Lt Binet-Valmer a continué avec ses deux autres chars.
C'est en cherchant le moyen de faire passer les 2 batteries associées dans cette affaire, puis le seul char encore en état (Schneider n° 61257 du Lt Brésous) qu'il a été blessé en même temps que son estafette.
A La Malmaison, la batterie du Lt Binet-Valmer devait, avec la 4° Batterie du Capitaine Lévêque, passer par le plateau des Marraines, à l'Ouest de la carrière Bohéry.
Les 6 chars de ces 2 batteries n'ont pu franchir la crête dans un terrain détrempé et totalement boulversé par les tirs d'artillerie. Les chars avaient été équipés des nouveaux patins avec crampon en V dont l'emploi s'est révélé catastrophique. Dans la boue, les chars, qui n'arrivaient plus à tourner, ont finalement grillé leurs embrayages sur la pente.
Le Lieutenant de Vaisseau Bargonne (Claude Farrère) était chef de char et pilote du Schneider n° 61243. Il appartenait à la 4° batterie et s'il se trouvait effectivement bien sur la même position que le Lt Binet-Valmer, les deux hommes n'ont jamais "combattu" dans le même char.
Dans cette affaire, la mission de l'AS 12 a été remplie par les deux autres Batteries qui ont pu débouché avec l'infanterie sur le fort de La Malmaison puis poursuivre jusqu'au Mont des Tombes au sud de Chavignon.
Ces deux batteries étaient commandées par deux héritiers de militaires célébres. Les Lieutenant Murat et Massena de Rivoli.
Bonne journée - Michel
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Re: Le 504e RAS
Bonsoir Michel,
Voilà qui est clair et exhaustif, mais le contraire m'eût étonné de votre part ! Merci d'avoir ainsi rétabli la vérité des faits, dont n'avait sans doute qu'imparfaitement connaissace Gaston Picard, le rédacteur en chef du Bulletin des écrivains, bulletin hors commerce " envoyé gratuitement à tous les écrivains aux armées." A sa décharge néanmoins, il tenait ses informations des écrivains-combattants eux-mêmes, qui, parfois, devaient enjoliver leurs propres faits d'armes ou ceux de leurs éminents confrères mobilisés ! Faiblesse bien humaine...
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Re: Le 504e RAS
Bonjour
Sauriez-vous combien de temps le Chef de Bataillon de Forzanz est resté le chef de ce régiment ???
Venait-il de l'artillerie ou de l'infanterie ?
Et quelqu'un saurait si la vareuse modèle 1913 des officiers étaient encore portée après-guerre ?
merci
Cuirassier18
Sauriez-vous combien de temps le Chef de Bataillon de Forzanz est resté le chef de ce régiment ???
Venait-il de l'artillerie ou de l'infanterie ?
Et quelqu'un saurait si la vareuse modèle 1913 des officiers étaient encore portée après-guerre ?
merci
Cuirassier18
Recherche tout objet militaire sur le 1er régiment de cuirassiers de Paris, ainsi que l'officier et les généraux français de 1871 à 1918.