L'automne arrive, les champignons sortent leur chapeau... à ne pas confondre avec ceux des fusées à double effet !
Quelques spécimens des champs (à gauche le modèle lisse, sans traits pour les fractions de secondes)

Un zoom sur leur usinage, la trace du couteau est bien visible sur certains :

Ceux-là ont eu un atterrissage violent, chapeau déformé, barillet arraché...

La détonation de la charge, à l'issue de la combustion du tube fusant, semble parfois faire retour par le canal reliant le tube à la chambre à poudre, éclatant la base du chapeau (spécimen de droite), ou arrache la faible paroi de l'embase au niveau de l'évent (spécimen de gauche). Cette constatation a été faite sur d'autres exemplaires. Le plus souvent, il y a une simple boursouflure de l'embase.

Quelques poinçons de contrôle (à confirmer) : M, C avec un autre c horizontal (assez courant), P dans un croissant.

Fabriquées à des dizaines de millions d'exemplaires, chacune de ces fusées raconte une histoire, de l'atelier à son utilisation, parcelle de la grande Histoire. Dans les fusées ci-dessus : Verdun.
Cordialement,
Régis