Léon Bourdelles, construit en 1901 par les chantiers Dubigeon de Chantenay
300 tjb, 42,00 x 6,70 x 3,05 m, 439 cv
Décision ministérielle du 19 avril 1901. Prix : 356 000 F
Livraison en juin 1902
Connait rapidement des avaries graves, notamment des problèmes d'étanchéité et de chaudières, avec un service intensif de 200 jours par an.
Initialement dôté d'une passerelle découverte, le Léon Bourdelles sera équipé d'une passerelle fermée (cf les photos ci-dessous).
14 septembre 1916, recueille l'équipage d'un hydravion dans le raz de Sein (cf le sujet Nord).
Du 14 au 27 septembre 1920, commandé par le capitaine Louis Marie Malbert (1881-1949) (cf le sujet Iroise).
En 1921-1923, capitaine Guigot
En décembre 1923, le Léon Bourdelles recueille les gardiens après l'incendie du phare d'Armen.
En 1924, capitaine Gaston Le Cun né le 23 mai 1881 à Lézardrieux.
En février 1926, deux gardiens corses, mutilés de guerre, sont bloqués dans le phare de la Vieille, Le Léon Bourdelles efectue plusieurs tentatives pour les évacuer les 11, 14 et 26 février. Mondolini et Terraci seront finalement évacué le 28 par le ravitailleur Les Trois Amis, patron Henri Coquet, parti du petit port de Bestrée.
20 mars 1946, capitaine JB Chas, saute sur une mine en baie de l'Aiguillon près de l'embouchure de la Lay, deux morts dans le personnel de la machine.
L'épave est renflouée et échouée sur la plage de Sablanceaux (Ile de Ré) le 8 août 1946, vendue à la démolition.
Source : Jean-Christophe Fichou, Il était une flotte pour les Phares, Marines éditions, 2009, photo page 100.
Toute la Bretagne, 101 - Brest - Le port de commerce vu de la Santé, collection Andrieu.
Noël Le Hénaff, Dans les phares du raz de Sein, la solitude des gardiens, chasse-marée n° 68, novembre 1992. Photos
La Dépêche de Brest du 18 décembre 1923.
Cordialement.



