CAPRICIEUSE Goélette de Saint Malo

olivier 12
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Re: CAPRICIEUSE Goélette de Saint Malo

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

CAPRICIEUSE

Goélette immatriculée à Saint Malo
119,65 tx JB 156 tpl (d'après uboat.net, ce qui paraît faible)

La seule goélette CAPRICIEUSE que l'on trouve chez Lacroix est un voilier de 260 t construit en 1904 et appartenant en 1914 à l'armateur Monier et immatriculée à Bordeaux.

Armateur : Mr Gustave DESCHAMPS Rennes
Capitaine : Henri Paul HEDOIN inscrit à Granville Capitaine au cabotage
Second : SORE
Huit hommes d'équipage en tout.

La perte de CAPRICIEUSE

La goélette effectue une traversée Alger – Vannes avec un chargement de vin.

Le 3 Janvier 1917 à 03h00 du matin, elle se trouve à environ 12 milles dans le WSW du cap Saint Vincent et fait route NW à 3 nœuds.

Beau temps clair. Mer calme

Un sous-marin contourne tout à coup la goélette et s'arrête à 30 m sur tribord. Trois sommations sont faites, d'avoir à débarquer. Le capitaine fait mettre à la mer l'embarcation de sauvetage et tout l'équipage évacue. Le commandant du sous-marin lui donne l'ordre de venir l'accoster et fait monter sur le sous-marin le capitaine et 3 de ses hommes. Il consulte les papiers du bord qu'il garde. Puis il demande au capitaine Redouin : « Etes-vous Français ? » Celui-ci répond « Oui ».
Le commandant reprend alors « Eh bien moi, je suis Allemand et je vais couler votre bateau avec des bombes. »
Deux marins allemands, porteurs de 8 bombes dont 4 petites, accrochées à leurs ceintures, descendent dans l'embarcation. La goélette, ayant conservée ses voiles hautes, s'était éloignée. Le commandant prend alors le canot en remorque et vient se placer à 100 m sur l'avant du voilier. Les marins allemands se font conduire sur CAPRICIEUSE. Ils demandent au second et au maître d'équipage d'affaler les voiles et placent leurs bombes dans la chambre et dans divers endroits, puis les recouvrent de cordages. Ils prennent le sextant et reviennent sur la sous-marin avec les 4 Français les accompagnant. Le capitaine et les 3 autres hommes peuvent alors redescendre dans l'embarcation.
CAPRICIEUSE coule sans que l'on entende de forte explosion.
Le sous-marin s'éloigne en surface vers le SSW.
Ayant des voiles, le canot fait route sur le cap Saint Vincent où il arrive à 12h00 le 3 Janvier. De là, les naufragés sont amenés par un canot de sauvetage jusqu'à Lagos, puis jusqu'à Portimao où ils vont prendre le train pour Lisbonne. Ils y arrivent le 5 Janvier au matin.

Description du sous-marin

70 m de long
13 m de large (l'officier enquêteur met un gros point d'interrogation)
Périscope sur l'avant, sur toute la longueur du sous-marin (2e point d'interrogation) En fait, les matelots ont sans doute voulu parler d'une filière ou d'une rambarde.
Canon fixe sur l'avant, à courte volée, de calibre 100 ou 120 mm.
Périscope de 1,5 m au milieu du kiosque.
Kiosque gris clair. Coque noire ou gris très foncé.

Commandant

Grand. 25 à 28 ans. Parlait sans doute anglais car il a commencé à s'exprimer dans cette langue avec l'équipage français. Mais parlait aussi un peu français (de façon médiocre).

Vu huit hommes en tout, en vêtements bleus, jeunes (25 ans), portant des bonnets et de grandes bottes en cuir très mince.

Le sous-marin attaquant

C'était l'UC 37 le l'OL Otto LAUNBURG.

Pour plus de renseignements sur ce commandant, voir les fiches SAINT SIMON, COLBERT, ERNEST SIMONS et surtout U 35, car il avait été le second de von Arnauld de la Périère sur ce dernier sous-marin.

Cdlt
olivier
Memgam
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Re: CAPRICIEUSE Goélette de Saint Malo

Message par Memgam »

Capricieuse, goëlette construite en 1904 chez Bonne à Kérity-paimpol 119,65 tjn, 156,09 tjb.
Source : René Richard etJacques Roignant, Les navires des ports de la Bretagne provinciale coulés par faits de guerre 1914-1918, association Bretagne 14-18, 2010.
Memgam
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Yves D
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Re: CAPRICIEUSE Goélette de Saint Malo

Message par Yves D »

Bonjour à tous,
Ci-joint un commentaire reçu de Yvonnick Le Junter :

Citation
Je viens de lire l'article sur la goélette "LA CAPRICIEUSE" qui m'a beaucoup intéressé, car c'était mon grand-père maternel qui commandait ce navire au moment de l'attaque du sous-marin UC-37 dans la nuit du 3 Janvier 1917.

A ce propos, j'apporte une rectification en ce qui concerne le nom de famille du Capitaine, il ne s'appelait pas Henri REDOIN mais :

Henri Paul HÉDOUIN né à REGNÉVILLE-sur-MER (département de la Manche) le 8 décembre 1880.
Il est décédé le 10 décembre 1919 au HAVRE.
Il figure dans le registre des Capitaines de la Marine Marchande, Capitaines au long cours, du quartier de GRANVILLE, documents conservés sous les cotes suivantes:
12P 3 381 F° et n° 246, détenus par le Service Historique de la Défense, archives de la Marine, échelon de CHERBOURG.

Ce registre précise que le navire, "goélette LA CAPRICIEUSE", était commandé par le Capitaine Henri Paul HÉDOUIN.

En ce qui concerne cette goélette," LA CAPRICIEUSE", je vous communique d'autres renseignements qui m'ont été fournis par le Service Historique de la Défense, échelon de CHERBOURG.

Armée à LA ROCHELLE, sous le numéro d'armement 182. Mon grand-père y a embarqué à SAINT-MALO pour faire du cabotage le 12 octobre 1916, jusqu'à la fin tragique de ce navire le 3 janvier 1917.
Il est répertorié comme désarmé au quartier de SAINT-MALO au numéro 45.

Cordialement.
Yvonnick LE JUNTER

Fin de citation

Olivier, pour correction de l'orthographe du nom dans ton post.
Cdlt
Yves
www.histomar.net
La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
yvonnick
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Re: CAPRICIEUSE Goélette de Saint Malo

Message par yvonnick »

Bonjour à tous,

CAPRICIEUSE

Goélette immatriculée à Saint Malo
119,65 tx JB 156 tpl (d'après uboat.net, ce qui paraît faible)

La seule goélette CAPRICIEUSE que l'on trouve chez Lacroix est un voilier de 260 t construit en 1904 et appartenant en 1914 à l'armateur Monier et immatriculée à Bordeaux.

Armateur : Mr Gustave DESCHAMPS Rennes
Capitaine : Henri Paul HEDOIN inscrit à Granville Capitaine au cabotage
Second : SORE
Huit hommes d'équipage en tout.

La perte de CAPRICIEUSE

La goélette effectue une traversée Alger – Vannes avec un chargement de vin.

Le 3 Janvier 1917 à 03h00 du matin, elle se trouve à environ 12 milles dans le WSW du cap Saint Vincent et fait route NW à 3 nœuds.

Beau temps clair. Mer calme

Un sous-marin contourne tout à coup la goélette et s'arrête à 30 m sur tribord. Trois sommations sont faites, d'avoir à débarquer. Le capitaine fait mettre à la mer l'embarcation de sauvetage et tout l'équipage évacue. Le commandant du sous-marin lui donne l'ordre de venir l'accoster et fait monter sur le sous-marin le capitaine et 3 de ses hommes. Il consulte les papiers du bord qu'il garde. Puis il demande au capitaine Redouin : « Etes-vous Français ? » Celui-ci répond « Oui ».
Le commandant reprend alors « Eh bien moi, je suis Allemand et je vais couler votre bateau avec des bombes. »
Deux marins allemands, porteurs de 8 bombes dont 4 petites, accrochées à leurs ceintures, descendent dans l'embarcation. La goélette, ayant conservée ses voiles hautes, s'était éloignée. Le commandant prend alors le canot en remorque et vient se placer à 100 m sur l'avant du voilier. Les marins allemands se font conduire sur CAPRICIEUSE. Ils demandent au second et au maître d'équipage d'affaler les voiles et placent leurs bombes dans la chambre et dans divers endroits, puis les recouvrent de cordages. Ils prennent le sextant et reviennent sur la sous-marin avec les 4 Français les accompagnant. Le capitaine et les 3 autres hommes peuvent alors redescendre dans l'embarcation.
CAPRICIEUSE coule sans que l'on entende de forte explosion.
Le sous-marin s'éloigne en surface vers le SSW.
Ayant des voiles, le canot fait route sur le cap Saint Vincent où il arrive à 12h00 le 3 Janvier. De là, les naufragés sont amenés par un canot de sauvetage jusqu'à Lagos, puis jusqu'à Portimao où ils vont prendre le train pour Lisbonne. Ils y arrivent le 5 Janvier au matin.

Description du sous-marin

70 m de long
13 m de large (l'officier enquêteur met un gros point d'interrogation)
Périscope sur l'avant, sur toute la longueur du sous-marin (2e point d'interrogation) En fait, les matelots ont sans doute voulu parler d'une filière ou d'une rambarde.
Canon fixe sur l'avant, à courte volée, de calibre 100 ou 120 mm.
Périscope de 1,5 m au milieu du kiosque.
Kiosque gris clair. Coque noire ou gris très foncé.

Commandant

Grand. 25 à 28 ans. Parlait sans doute anglais car il a commencé à s'exprimer dans cette langue avec l'équipage français. Mais parlait aussi un peu français (de façon médiocre).

Vu huit hommes en tout, en vêtements bleus, jeunes (25 ans), portant des bonnets et de grandes bottes en cuir très mince.

Le sous-marin attaquant

C'était l'UC 37 le l'OL Otto LAUNBURG.

Pour plus de renseignements sur ce commandant, voir les fiches SAINT SIMON, COLBERT, ERNEST SIMONS et surtout U 35, car il avait été le second de von Arnauld de la Périère sur ce dernier sous-marin.

Cdlt
Bonjour Monsieur,

Je viens de lire l'article sur la goélette "LA CAPRICIEUSE" qui m'a beaucoup intéressé, car c'était mon grand-père maternel qui commandait ce navire au moment de l'attaque du sous-marin UC-37 dans la nuit du 3 Janvier 1917.

A ce propos, j'apporte une rectification en ce qui concerne le nom de famille du Capitaine, il ne s'appelait pas Henri REDOIN mais :

Henri Paul HÉDOUIN né à REGNÉVILLE-sur-MER (département de la Manche) le 8 décembre 1880.
Il est décédé le 10 décembre 1919 au HAVRE.
Il figure dans le registre des Capitaines de la Marine Marchande, Capitaines au long cours, du quartier de GRANVILLE, documents conservés sous les cotes suivantes:
12P 3 381 F° et n° 246, détenus par le Service Historique de la Défense, archives de la Marine, échelon de CHERBOURG.

Ce registre précise que le navire, "goélette LA CAPRICIEUSE", était commandé par le Capitaine Henri Paul HÉDOUIN.

En ce qui concerne cette goélette," LA CAPRICIEUSE", je vous communique d'autres renseignements qui m'ont été fournis par le Service Historique de la Défense, échelon de CHERBOURG. Cette goélette était elle à deux ou trois mâts ?

Armée à LA ROCHELLE, sous le numéro d'armement 182. Mon grand-père y a embarqué à SAINT-MALO pour faire du cabotage le 12 octobre 1916, jusqu'à la fin tragique de ce navire le 3 janvier 1917.
Il est répertorié comme désarmé au quartier de SAINT-MALO au numéro 45.

Cordialement.

Yvonnick LE JUNTER
yvonnick
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Re: CAPRICIEUSE Goélette de Saint Malo

Message par yvonnick »

Bonjour à tous,

CAPRICIEUSE

Goélette immatriculée à Saint Malo
119,65 tx JB 156 tpl (d'après uboat.net, ce qui paraît faible)

La seule goélette CAPRICIEUSE que l'on trouve chez Lacroix est un voilier de 260 t construit en 1904 et appartenant en 1914 à l'armateur Monier et immatriculée à Bordeaux.

Armateur : Mr Gustave DESCHAMPS Rennes
Capitaine : Henri Paul HEDOIN inscrit à Granville Capitaine au cabotage
Second : SORE
Huit hommes d'équipage en tout.

La perte de CAPRICIEUSE

La goélette effectue une traversée Alger – Vannes avec un chargement de vin.

Le 3 Janvier 1917 à 03h00 du matin, elle se trouve à environ 12 milles dans le WSW du cap Saint Vincent et fait route NW à 3 nœuds.

Beau temps clair. Mer calme

Un sous-marin contourne tout à coup la goélette et s'arrête à 30 m sur tribord. Trois sommations sont faites, d'avoir à débarquer. Le capitaine fait mettre à la mer l'embarcation de sauvetage et tout l'équipage évacue. Le commandant du sous-marin lui donne l'ordre de venir l'accoster et fait monter sur le sous-marin le capitaine et 3 de ses hommes. Il consulte les papiers du bord qu'il garde. Puis il demande au capitaine Redouin : « Etes-vous Français ? » Celui-ci répond « Oui ».
Le commandant reprend alors « Eh bien moi, je suis Allemand et je vais couler votre bateau avec des bombes. »
Deux marins allemands, porteurs de 8 bombes dont 4 petites, accrochées à leurs ceintures, descendent dans l'embarcation. La goélette, ayant conservée ses voiles hautes, s'était éloignée. Le commandant prend alors le canot en remorque et vient se placer à 100 m sur l'avant du voilier. Les marins allemands se font conduire sur CAPRICIEUSE. Ils demandent au second et au maître d'équipage d'affaler les voiles et placent leurs bombes dans la chambre et dans divers endroits, puis les recouvrent de cordages. Ils prennent le sextant et reviennent sur la sous-marin avec les 4 Français les accompagnant. Le capitaine et les 3 autres hommes peuvent alors redescendre dans l'embarcation.
CAPRICIEUSE coule sans que l'on entende de forte explosion.
Le sous-marin s'éloigne en surface vers le SSW.
Ayant des voiles, le canot fait route sur le cap Saint Vincent où il arrive à 12h00 le 3 Janvier. De là, les naufragés sont amenés par un canot de sauvetage jusqu'à Lagos, puis jusqu'à Portimao où ils vont prendre le train pour Lisbonne. Ils y arrivent le 5 Janvier au matin.

Description du sous-marin

70 m de long
13 m de large (l'officier enquêteur met un gros point d'interrogation)
Périscope sur l'avant, sur toute la longueur du sous-marin (2e point d'interrogation) En fait, les matelots ont sans doute voulu parler d'une filière ou d'une rambarde.
Canon fixe sur l'avant, à courte volée, de calibre 100 ou 120 mm.
Périscope de 1,5 m au milieu du kiosque.
Kiosque gris clair. Coque noire ou gris très foncé.

Commandant

Grand. 25 à 28 ans. Parlait sans doute anglais car il a commencé à s'exprimer dans cette langue avec l'équipage français. Mais parlait aussi un peu français (de façon médiocre).

Vu huit hommes en tout, en vêtements bleus, jeunes (25 ans), portant des bonnets et de grandes bottes en cuir très mince.

Le sous-marin attaquant

C'était l'UC 37 le l'OL Otto LAUNBURG.

Pour plus de renseignements sur ce commandant, voir les fiches SAINT SIMON, COLBERT, ERNEST SIMONS et surtout U 35, car il avait été le second de von Arnauld de la Périère sur ce dernier sous-marin.

Cdlt
Bonjour Monsieur,

Je viens de lire l'article sur la goélette "LA CAPRICIEUSE" qui m'a beaucoup intéressé, car c'était mon grand-père maternel qui commandait ce navire au moment de l'attaque du sous-marin UC-37 dans la nuit du 3 Janvier 1917.

A ce propos, j'apporte une rectification en ce qui concerne le nom de famille du Capitaine, il ne s'appelait pas Henri REDOIN mais :

Henri Paul HÉDOUIN né à REGNÉVILLE-sur-MER (département de la Manche) le 8 décembre 1880.
Il est décédé le 10 décembre 1919 au HAVRE.
Il figure dans le registre des Capitaines de la Marine Marchande, Capitaines au long cours, du quartier de GRANVILLE, documents conservés sous les cotes suivantes:
12P 3 381 F° et n° 246, détenus par le Service Historique de la Défense, archives de la Marine, échelon de CHERBOURG.

Ce registre précise que le navire, "goélette LA CAPRICIEUSE", était commandé par le Capitaine Henri Paul HÉDOUIN.

En ce qui concerne cette goélette," LA CAPRICIEUSE", je vous communique d'autres renseignements qui m'ont été fournis par le Service Historique de la Défense, échelon de CHERBOURG. Cette goélette était elle à deux ou trois mâts.

Armée à LA ROCHELLE, sous le numéro d'armement 182. Mon grand-père y a embarqué à SAINT-MALO pour faire du cabotage le 12 octobre 1916, jusqu'à la fin tragique de ce navire le 3 janvier 1917.
Il est répertorié comme désarmé au quartier de SAINT-MALO au numéro 45.

Cordialement.

Yvonnick LE JUNTER
Rutilius
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CAPRICIEUSE — Goélette — Armement Gustave Deschamps, Saint-Malo (1909~1917).

Message par Rutilius »

Bonsoir à tous,


Le capitaine de la goélette Capricieuse lors de la perte de ce bâtiment


— HÉDOUIN Henri Paul, né le 8 décembre 1880 à Regnéville-sur-Mer (Manche), décédé le 10 décembre 1919 au Havre (Seine-Inférieure — aujourd’hui Seine-Maritime) ; domicilié en dernier lieu à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), au 13, rue Gouin de Beauchêne (Registre des actes de décès de la ville du Havre, Année 1919, Vol. II., f° 76, acte n° 3.958 ~ Registre des actes de décès de la ville de Saint-Malo, Année 1919, f° 74, acte n° 289 T.).

• Fils de Paul Edmond HÉDOUIN, né le 7 août 1846 à Cambernon (Manche), menuisier, et d’Eugénie Marie BLANCHET, née le 28 mars 1848 à Regnéville-sur-Mer, sans profession ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 20 février 1879 (Recueil des actes d’état civil de la commune de Regnéville-sur-Mer, Année 1879, f° 5, acte n° 7 ~ Recueil des actes d’état civil de la commune de Regnéville-sur-Mer, Année 1880, f° 41 , acte n° 80).

• Époux d’Alix Marie Françoise LENOIR, née le 3 mars 1885 à Pléboulle, « ménagère », avec laquelle il avait contracté mariage dans cette commune, le 1er novembre 1909 (Recueil des actes de mariage de la commune de Pléboulle, Année 1909, suppl. f° 4, acte n° 12).

Fille de Jean-Marie LENOIR et de Marie-Louise ROUAULT, son épouse (Ibid.).

**********

Capitaine au cabotage inscrit au quartier de Granville, f° et n° 246 [Initialement inscrit au même quartier le 22 février 1901, f° et n° 10.439]. Classe 1900, n° 238 au recrutement de Saint-Lô.

A la mobilisation, placé en position de sursis d’appel jusqu’au 29 novembre 1915. A cette date, affecté au 1er Régiment d’infanterie coloniale, à Cherbourg ; arrivé au corps ledit jour. Nommé sergent le 14 janvier 1915. En sa qualité de capitaine au cabotage, placé en position de sursis d’appel du 30 mars au 30 no-vembre 1916. Remis à la disposition de l’Inscription maritime le 1er décembre 1916.

Services à l’État : 52 mois 16 jours. Services au commerce : 196 mois 23 jours.
.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Rutilius
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CAPRICIEUSE — Goélette — Armement Gustave Deschamps, Saint-Malo (1909~1917).

Message par Rutilius »

Bonjour à tous,


Marin décédé à la suite du naufrage de la goélette Capricieuse


— PICHON Pierre Jean Marie, né le 22 août 1870 à Baguer-Pican (Ille-et-Vilaine), décédé le 7 janvier 1917, à 13 h. 30, à l’Hôpital São-José de Lisbonne (Portugal). Domicilié en dernier lieu à Saint-Suliac (Ille-et-Vilaine). Matelot, inscrit le 13 novembre 1895 au quartier de Saint-Malo, f° 1.925, n° 3.849 ; classe 1890, n° 1.236 au recrutement de Saint-Malo.

Acte de décès établi le 8 janvier 1917 au Consulat de France de Lisbonne (Registre des actes d’état civil du Consulat, Année 1917, f° 315, acte n° 1) sur la déclaration du capitaine Henri HÉDOUIN ; transcrit le 16 février 1917 à Saint-Suliac (Registre des actes de décès de la commune de Saint-Suliac, Année 1917, f° 2, acte n° 4).

• Fils de Pierre Joseph Matias PICHON, né le 23 février 1829 à Baguer-Pican et y décédé, le 8 mars 1881, laboureur, et d’Anne Louise Françoise CHAUVEL, née le 9 janvier 1837 à Saint-Broladre (Ille-et-Vilaine), tailleuse ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 23 novembre 1858 (Registre des actes de mariage de la commune de Saint-Broladre, Année 1858, f° 8, acte n° 16 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Baguer-Pican, Année 1870, f° 5, acte n° 25).

• Époux de Perrine Augustine DELAMAIRE, née le 8 janvier 1869 à Saint-Suliac, avec laquelle il avait con-tracté mariage dans cette commune, le 8 janvier 1895 (Registre des actes de mariage de la commune de Saint-Suliac, Année 1895, f° 2, acte n° 1).

Fille d’Auguste Jean DELAMAIRE, cordonnier, et de Perrine Jeanne Françoise SAFRAN, sans profession, son épouse (Registre des actes de naissance de la commune de Saint-Suliac, Année 1869, f° 1, acte n° 1).

**********

Rappelé à l’activité par suite de la mobilisation générale et versé dans l’armée de terre. Arrivé le 3 no-vembre 1915 au 78e Régiment territorial d’infanterie, matricule n° 10.130. En qualité de matelot de la goélette Capricieuse, placé en position de sursis d’appel du 22 novembre 1915 au 15 février 1916, sursis prolongé jusqu’au 15 mars 1916 puis jusqu’au 15 octobre 1916. A cette date, remis à la disposition de l’armée de mer.

____________________________________________________________________________________________


Registre des actes de décès de la commune de Saint-Suliac, Année 1917, f° 2, acte n° 4.


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Bien amicalement à vous,
Daniel.
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