LANGUEDOC SGTM

Rutilius
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Re: LANGUEDOC SGTM

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Bonsoir à tous,

Récompenses

Citations à l’ordre de l’armée


Journal officiel du 29 mai 1916, p. 4.780.

« Citations à l’ordre de l'armée.

Sont cités à l’ordre du jour de l'armée :

Le vapeur Languedoc, capitaine Battisti, pour avoir résisté pendant deux heures à l’attaque d’un sous-marin ennemi qui lui a tué ou blessé treize hommes et a fini par lui causer des avaries de barre et de coque lui interdisant toute prolongation de la résistance.


[...]

Le matelot Bocher, pour avoir fait preuve de courage et d’abnégation pendant la lutte que le vapeur Languedoc a soutenue contre un sous-marin ennemi (tué à son poste de combat).

Le premier chauffeur Camons, pour le courage et le sang-froid dont il a fait preuve pendant la défense du Languedoc contre un sous-marin ennemi (blessé grièvement).

Le capitaine au long cours Saint-Plancat, second ;

Le Moal, lieutenant ;

Miquelis, chef mécanicien (blessé à la main droite) ;

Bertoni, second mécanicien ;

Olivieri, troisième mécanicien,

pour avoir assuré, par leur exemple et par leur énergie, le courage et la résistance de l’équipage du Languedoc.

Les matelots Filippi, Alata, Pellegrin, Vellicia, M. Blanc, restaurateur, pour le courage dont ils ont fait preuve pendant la défense du vapeur Languedoc, contre un sous-marin ennemi.
»


Journal officiel du 25 juin 1916, p. 5.555 – Erratum Journal officiel du 29 juin 1916, p. 5.700.


« Citations à l’ordre de l'armée.

Sont cités à l’ordre du jour de l'armée :


[...]

Le Rouillé (Pierre-Marie), maître d'équipage, Binic 256 ;

Heck (Armand-Élie), 1er chauffeur, Marseille 5.611.

Blessés en remplissant courageusement leur devoir lors de l’attaque du vapeur Languedoc par un sous-marin ennemi, le 20 mai 1916.
»


Journal officiel du 9 juillet 1916, p. 6.097.


« Citations à l’ordre de l'armée.

Sont cités à l’ordre du jour de l'armée :


[...]

Sebilo (François), quartier-maître fusilier réserviste, Saint-Nazaire, 4.126 ;

Grevellec (Alexandre), matelot fusilier auxiliaire, Lorient, 9.512 ;

Madec (Pierre), matelot fusilier auxiliaire, Auray 4.323 :

Ont fait preuve de beaucoup de courage et de sang-froid pendant la défense du vapeur Languedoc contre un sous-marin ennemi.
»


Légion d’honneur


Par décret du Président de la République en date du 19 juillet 1916 (J.O. 21 juill. 1916, p. 6.502), le capitaine du cargo Languedoc fut nommé au grade de chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur dans les termes suivants :

« M. Battisti (Pierre-Dominique), capitaine au long cours, 21 ans 9 mois de services ; commandant le vapeur Languedoc, qui a résisté pendant deux heures à l’attaque d’un sous-marin ennemi qui lui a tué ou blessé treize hommes et a fini par lui causer des avaries de barre et de coque lui interdisant toute prolongation de résistance. »


Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 6 juillet 1921 (J.O. 8 juill. 1921, p. 7.854 et 7.855), le chef mécanicien du cargo Languedoc fut inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier dans les termes suivants :

« Miquelis (Étienne-Marius), officier de la machine : brillante conduite pendant l’attaque du vapeur Languedoc par un sous-marin. »
Bien amicalement à vous,
Daniel.
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francois-alexandre
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Re: LANGUEDOC SGTM

Message par francois-alexandre »

.
Bonsoir Jean-Christophe,

Sur la foi de votre témoignage, j’ai considéré que François Alexandre RAVIS était membre de l’équipage du cargo Gascogne, sans pour autant disposer de la liste complète des marins qui en constituaient l'équipage. La liste d'embarquement correspondante figure peut-être dans les archives de la Chambre de commerce de Marseille, port d’armement du bâtiment ; cet organisme consulaire est en effet dépositaire de nombreuses archives des armements marseillais, et probablement de celles de la Société générale de transports maritimes.

Tragédie du sort, votre grand-père a été orphelin de père dès l’âge de dix jours. Son père, Albert Pierre RAVIS, est en effet décédé le 31 janvier 1898 à Alger, au 1, rue de Phalsbourg, son domicile (Registre des actes de décès de la ville d’Alger, Année 1898, f° 64, acte n° 251). Sa mère s’est remariée le 27 février 1902 à Alger avec un compatriote, Juan Bautista MASCARÓ, né le 28 décembre 1857 à Tàrbena (Province d’Alicante, Espagne), journalier de son état (Registre des actes de mariage de la ville d’Alger, Année 1902, f° 60, acte n° 60). Semble-t-il, ils vivaient déjà ensemble, au 3, rue du Lavoir.
Merci Daniel ! les informations d'état-civil que vous me communiquez et exposez ici m'éclairent. Elles mettent en lumière (surtout la dernière phrase qui m'intrigue) que mon grand-père fut livré à lui-même très jeune, mal-aimé, semi-délaissé, quasi-abandonné, en bref, rejeté, quoi ! je ne sais pourquoi. C'est sans doute pour cela que je l'ai toujours vu si triste et pensif étant seul. Je savais qu'à 12 ans il ne vivait déjà plus chez sa mère remariée mais avait été recueilli chez sa tante et son oncle qui l'exploitèrent dans leur droguerie de Bab-El-Oued ou dans autre quartier algérois de colons, foyer d'où il s'enfuit alors vers le port pour s'embarquer et mettre fin à sa condition trop dure de vie (son oncle et sa tante le laissait coucher sur une paillasse dans la réserve). Il m'avait dit qu'il avait encore sa jeune sœur qu'il avait aussi prit avec lui pour veiller sur elle. Sa mère avait semble t-il abandonné ses deux enfants. Juan Bautista MASCARO et Francesca-Maria RIPOLL se connaissaient sans doute depuis longtemps, étant originaires tous deux du même village espagnol de Tarbena, près d'Alicante. Y at-il eut un mariage arrangé ou forcé de Francesca-Maria RIPOLL avec Albert-Pierre RAVIS entre 2 familles ? ce n'est pas impossible, ça y ressemble et c'était fort courant en 1890. Cela expliquerait le rejets des deux enfants, voire même affectant le décès de mon arrière grand-père Albert-Pierre dont le décès jeune reste bien mystérieux alors qu'il venait d'être père. Ce syndrome de perte-abandon-rejet parental s'est transmis ultérieurement, inconsciemment, je l'ai très clairement identifié ainsi sur quatre génération de ma famille où l'enfant fut sans cesse délaissé ou rejeté par le père pour l'endurcir.

En effet, je ne sais pourquoi, mais Juan Bautista MASCARO n'a certainement pas plus été un père adoptif pour mon grand-père orphelin de père que ce dernier aura alors pu être un père avec le mien et que le mien l'aura été avec moi : "l'enfant se doit de rester seul, et se débrouiller seul" s'est érigé depuis longtemps en un précepte éducatif dans ma famille (et qui se ressemble s'assemble n'a fait que le renforcer, ma mère ayant aussi eu un père qui ne pouvait être constant car sujet à la dépression). On le sait, ce traumatisme "padre-padrone" méditerranéen a été refoulé et a infusé nombre de générations, s'est répété, se rejouent encore, créant dans beaucoup de familles du pourtour méditerranéen (à fortiori dans une époque d'exils dû à la colonisation) une situation anachronique d'abandonnite caractérisée par des souffrances non exprimables par le langage entre des pères lésés et des fils ou filles lésés, car l'inconscient manque de complicité et reconnaissance parentale est ressenti chez le parent lésé par l'enfant qui le revit aussi à son tour par la suite. C'est triste mais c'est ainsi : on ne peut trouver et transmettre l'amour complice quand on ne l'a pas reçu ou bien trop mal reçu. Il devient difficile d'en sortir alors, car les amis et tiers ne peuvent remplacer la qualité de la relation intra-familiale qui est fondatrice pour ces enfants de leur intégration sociale et de leur réussite parentale. Marseille, Alger, et d'autres villes portuaires d'immigration sont pleines d'enfants orphelins esseulés ou repoussés qui furent élevés par d'autres familles que leurs géniteurs (quand ils en eurent même la chance) et qui sont empreints de cette pathologie d'incomplétude affective.

J'aimerais beaucoup en découvrir plus sur les actes et les affects que Juan Bautista MASCARO et de mon arrière grand-mère Françoise-Marie RIPOLL (Francisca Maria en espagnol) firent vivre à mon grand-père marin, le soutier du LANGUEDOC et à sa sœur. J'y aurais trouvé certainement des réponses familiales éclairantes sur mes propres affects, sur une pathologie familiale parent-enfant qui s'est jouée en 1900 et perdure encore aujourd'hui, un fardeau archaïque d'indicible souffrances qui a plus d'un siècle et qui pourtant tire encore les ficelles des inconscients de ma famille.

Merci infiniment, Daniel, de vos recherches et informations si bien référencées. C'est surprenant comme ces annotations et relevés d'état civil de plus d'un siècle peuvent parvenir à mieux éclairer le présent ! : vous ave écrit "ils vivaient déjà ensemble, au 3, rue du Lavoir" or il y a 40 ans, en 1977, mes parents choisirent d'acheter leur premier logement dans une traverse à Aix-en-Provence dont le nom était "du lavoir de Grand-mère" et le lavoir, symboliquement, reste ce lieu où "on lave son linge sale en famille" le battoir à la main... Le hasard n'existant pas, il fallait bien que ce choix de domiciliation vienne de quelque part : mon père savait très certainement où avait vécu sa grand-mère paternelle (Francisca Maria) avec Juan Batista MASCARO car il avait eu accès aux archives d'État-Civil d'outre mer qui sont à tout justement à Aix-en-Provence.

P.S. Vous écrivez "j’ai considéré que François Alexandre RAVIS était membre de l’équipage du cargo Gascogne..." vous vouliez sans doute écrire "membre de l’équipage du cargo Languedoc".

Pour avoir la liste d'embarquement de son équipage j'irai voir à la CCIM, la Chambre de Commerce de Marseille pour savoir si elle détient les archives de la SGTM (j'espère qu'elles n'ont pas été emportées au Havre où sont parties les archives du patrimoine de la Transat conservées par l'Association French-Lines depuis la séparation de la CGT/Transat avec la CGM de Marseille) et j'aurais peut-être la chance de pouvoir y retrouver une trace de l'affectation de mon grand-père à l'équipage du LANGUEDOC. Je l'espère.
Intégrale de la vie de François Alexandre https://gw.geneanet.org/bartle13?lang=f ... ravis&oc=0 Amitié aux marins et leurs proches rappelant la vie de ceux qui trimèrent/laissèrent la peau dans les guerres impérialistes
Rutilius
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Re: LANGUEDOC SGTM

Message par Rutilius »

.
Bonsoir Jean-Christophe,
« P.S. Vous écrivez : "J’ai considéré que François Alexandre RAVIS était membre de l’équipage du cargo Gascogne..." vous vouliez sans doute écrire "membre de l’équipage du cargo Languedoc". »
Simple lapsus, bien évidemment ! Je corrige...
Bien amicalement à vous,
Daniel.
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francois-alexandre
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Re: LANGUEDOC SGTM

Message par francois-alexandre »

Salutations à vous, Daniel !

Je viens de trouver et ajoute à notre page commémorative une CPA qui offre enfin une vue du profil tribord du LANGUEDOC mouillé au Quai des Forges de la Joliette, exactement là où il apparait aussi amarré sur la première photo vu par sa poupe, c'est à dire sur la digue qui fait face à la Cathédrale de la Major. Cette prise de vue n'est pas datée, hélas, sans doute vers 1915, mais cette rare CPA offre enfin une belle vue du profil de notre valeureux cargo à son point de mouillage à la Joliette à Marseille.
:

Image

Une autre photo de 1903 montre ses sister-ship de la SGTM en premier plan à la Joliette de l'autre coté près de la Cathédrale de la Major où ils sont semblables en tout point sauf que leurs cheminées diffèrent : elle sont toutes plus courte que la cheminée du LANGUEDOC, qui, comme celle du Savoie et du Provence de la SGTM, a une cheminée nettement plus longue et plus fine que celle des deux précités. Il y avait peu de ces cargos de charge qui aient eu de si hautes et si fines cheminées dans la flotte SGTM, ce qui aide à pouvoir identifier le LANGUEDOC sur les CPA et photos du début du siècle dernier.

On peut aussi retrouver la première photo publié sur notre page dans le livre très intéressant et très complet d'Alain Croce paru chez l'éditeur MDV en 2002 qui donne des infos techniques précises et relate l'histoire de chacun des navires de la SGTM, un ouvrage non réédité mais qui se trouve encore heureusement d'occasion. A conseiller à tout passionné des chargeurs de Méditerranée. Son titre : "LA SOCIETE GENERALE DES TRANSPORTS MARITIMES A VAPEUR et ses filiales compagnie de navigation France Amérique/Sefton Steamships Company & Llyod Latino" (ISBN 10: 2910821501 / ISBN 13: 9782910821500)

Image

En voici la page photographiée portant sur le LANGUEDOC :

Image

La photo du dynamitage du LANGUEDOC prise par les officiers allemands depuis l'U34 reste malheureusement la plus poignante. Bien qu'étant la plus historique, elle reste la plus cruelle et la plus sinistre.

Impossible de trouver d'autres photos inédites de notre valeureux cargo sur la toile Internet (et j'ai cherché longtemps...) mais l'image d'une affiche de la flotte SGTM permet enfin de connaitre les couleurs du LANGUEDOC, ce qui manque aux photos prises en noir et blanc en entre 1903 et 1916. Le LANGUEDOC est sans doute représenté vers le haut à gauche sur cette affiche très ancienne (1900) parmi la flotte des chargeurs de la SGTM. J'ajoute donc également l'image de cette sympathique affiche ci-dessous :

Image

A bientôt j'espère, :hello:

Amitié à tous les marins, à leurs familles, à leurs proches, et tout ceux qui commémorent leur mérite.

Jean-Christophe
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LANGUEDOC — Cargo — Société générale de transports maritimes à vapeur.

Message par Rutilius »

Bonjour à tous,

Le sous-marin allemand U-34


Image

— Günter KROSCHEL & August-Ludwig EVERS : « Die Deutsche Flotte. 1848~1945. », Verlag Lohse-Eissing, Wilhelmshaven, 1986, n° 229.
Dernière modification par Rutilius le jeu. oct. 04, 2018 1:07 pm, modifié 1 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
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francois-alexandre
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Re: LANGUEDOC SGTM

Message par francois-alexandre »

Bonjour à tous :hello:

Merci à vous Daniel pour ce beau plan de vue du funeste U34 du Commandant RÜCKER et son équipage. On voit bien son étrave relevée pour lui permettre de poursuivre les navires alliés. ;) un tueur ! :(

Grâce au rapport du capitaine au long-cours Jean Matteï, second du vapeur Mira, à M. le capitaine de vaisseau, chef de division des flottilles de l’Adriatique que vous avez bien heureusement relaté sur la page du MIRA pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviati ... 1752_1.htm (Post du 30-12-2013 à 23:42:00) j'ai enfin pu parfaitement comprendre ce que me disait mon grand-père sur les tirs de l'U34 du Commandant RÜCKER : des tirs de boulets évités en louvoyants ("bâbord toute" puis "tribord toute" dixit les mots de mon grand-père) tout en fuyant à pleine vitesse en ripostant avec un canon de 47 mm trop faible

En fait, le scénario d'arraisonnement du MIRA et le laïus du KL Claus RÜCKER sont quasi-identiques à ceux du LANGUEDOC : mêmes types de bâtiments (l'U34 du KL Claus RÜCKER contre des cargos de la SGTM), même forme d'attaque et de résistance des deux équipages (des cargos pilonnés et fuyants les tirs du sous-marin en ripostant), même laïus cinglants de vainqueur du KL Claus RÜCKER, sauf que le rapport descriptif du combat du LANGUEDOC ne me permettait pas de comprendre ce louvoiement des deux cargos que j'imaginais perpendiculaires aux tirs des sous-marins attaquant ces cargos sur leur flancs (à cause de cette inexactitude que l'on voit communément dans les films, à commencer par le Vingt-Mille Lieux sous Les Mers de 1955 qui avait comblé mon imaginaire).

Je me souviens bien aussi que mon grand-père m'avait dit qu'un autre commandant français était déjà prisonnier à bord de l'U34. Je découvre que c'était le Capitaine CASTALDI. L'extrait du rapport d'enquête du MIRA qui l'interroge est en fait encore au plus près des mots de mon grand-père que l'est le récit du rapport du capitaine en second Saint-Plancat sur le combat du LANGUEDOC. C'en est vraiment troublant, au point que si le fascicule de mobilisation de mon grand-père n'avait pas existé j'eu pu encore plus facilement croire qu'il avait fait partie de l'équipage du MIRA, mais ce ne fut pas le cas, car à la différence du LANGUEDOC, le cargo MIRA n'apparait nulle part sur son carnet de navigation.



Pour clore mon message, j'ajoute une image inespérée :bounce: trouvée ce jour sur le site marine-marchande.net du LANGUEDOC en vue de profil tribord sortant probablement de la Joliette, à Marseille (car pont transbordeur au fond de l'image), photo de la page du site marine-marchande.net http://www.marine-marchande.net/Perchoc ... erchoc.htm

Image

Image

Cette nouvelle photo du LANGUEDOC n'apparait pas sur les moteurs de recherche mais elle est bien salutaire et je suis bien heureux de l'avoir trouvé car elle me confirme ne pas m'être trompé en ayant déposé sur cette page la CPA où il n'est pas nommé et qui le montre aussi de profil mouillant à La Joliette. Mon pressentiment était bien fondé. Je l'ai reconnu à son profil et sa rare cheminée et il s'avère que c'est bien ce même cargo.

Un grand merci au Commandant H. Cozanet du site marine-marchande.net, de nous permettre de pouvoir voir ce vaillant résistant prendre la mer ! :jap:

Cette photo affirme à quel point la hauteur de cheminée du cargo LANGUEDOC était démesurée pour sa longueur : 13 mètres ! 1/6 de la longueur du cargo. Une spécificité singulière. À croire que la poussière du charbon brulé de sa machine était irrespirable. Mon pépé a du être enfumé comme un bougnat des soutes aux rues de chauffe rougeoyantes. À pleine vitesse, par gros grain, ce cargo devait fumer comme un turc ! :ouch: Je crois que la SGTM n'en fit construire qu'un ou deux autres à la cheminée si haute. 13 mètres ! c'est la hauteur d'une maison de 3 étages et c'est 4 mètres de plus que la cheminée du paquebot-poste G.G. CHANZY qui sera 1/3 plus long avec ses 110 à 115 mètres...
Vu d'en bas, on devait bien se tordre le cou pour se sentir écrasé par le grand tube comme on le serait par la tour de pise ...


Un grand merci à tous pour vos sources historiques. Je ne sais comment vous faites pour y accéder, Daniel, tout comme vos amis, mais c'est formidable :wahoo: ça rouvre les portes du passé et permet de revivre l'histoire poignante de ces gars ou de nos aïeux.
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francois-alexandre
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Re: LANGUEDOC SGTM

Message par francois-alexandre »

[strike]Une nouvelle photo rapprochée de l'U-34 prêt à appareiller avec son équipage et le KL Claus RÜCKER (il y a de forte chances que ce soit lui à l'arrière de la tourelle)[/strike] :non:, une photo trouvée sur cette page http://histomil.com/viewtopic.php?f=345 ... 4#p91747 : un forum qui regorge de bons clichés WWI 14-18 de combats navals entre les alliés (essentielement des navires US ou de GB) et les U-Boats teutons.

Merci à Joe R :jap: d'avoir relevé mon erreur, vous avez raison Joe ! : c'est effectivement un U-Boat de la seconde guerre mondiale 1939-1945. Désolé, fausse joie : le nombre 34 était celui de l'image (u34) :(

Thank's to Joe R :jap: to have detected my mistake, you're in the right Joe ! : it's a WWII U-Boat 1939-1945 indeed. Sorry, false joy :( : the 34 number was the picture name (u34)
.


Image
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Re: LANGUEDOC SGTM

Message par Joe R »

Bonjour a tous,

The photograph submitted by Francois-Alexandre in the previous post is
clearly of a World War 2 uboat.Yves Dufeil a frequent contributor to this
forum can kindly confirm. It is not U34.

Respectfully,

Joe R
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Re: LANGUEDOC SGTM

Message par francois-alexandre »

Plaque de verre photographique négative d'une prise de vue du cargo LANGUEDOC vers 1910 (peut-être 1915) mouillant aux bassins de la Joliette ou un de ses sister-ship de la SGTM (comme dit l'ogre au petit poucet "si ce n'est toi c'est donc ton frère...) Qui pourrais confirmer ou infirmer que c'est bien là le LANGUEDOC ? ... si un spécialiste de la flotte de la SGTM y parvient... moi je reste indécis, même en ayant acquis et observé ce rare négatif. Est-ce que la cheminée du LANGUEDOC avait ce long tube à l'avant ? car il en a un à l'arrière, ça c'est sûr.

plaque de verre photographique négative, le LANGUEDOC à la Joliette, 1910.jpg
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Re: LANGUEDOC SGTM

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

Je ne me prononcerai pas sur le navire de la photo. Mais quand même, ne confondons pas l'ogre et le petit Poucet avec le loup et l'agneau... :)

Cordialement
olivier
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