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THEODORE MANTE - Compagnie de Navigation Mixte
- rousseau cath
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Re: THEODORE MANTE - Compagnie de Navigation Mixte
Sesouvenir, quand on clique sur votre lien on ne tombe pas du tout sur le bateau…
Je l’ai recherché là-dedans, pas moyen de trouver, je ne sais pas par quel chemin y arriver…
Mon grand-père René Rousseau raconté par mon père Jean Rousseau :
« Embarquement le 8 juin sur le transport le Mustapha II pour Salonique, avec escale à Corfou. C’est à Corfou que René Rousseau fera l’acquisition, pour la somme de 25 F, de son appareil de photo Kodak, utilisant des pellicules d’un format alors courant, 6.5 X 11. La première photo prise par lui nous montre un navire de guerre italien escortant le convoi.
Le Mustapha II avait fait escale au Pirée, le port d’Athènes. Mais à Athènes, la politique du roi de Grèce Constantin était hostile aux alliés, Face à cette attitude, le général Sarrail a préconisé des mesures de force. Il envoie des troupes à la conquête de la Thessalie par le chemin de fer vers Corinthe, Larissa et Athènes. Larissa tombe les 11 et 12 juin, puis Trikala situé à l’ouest. Ils prennent le contrôle du canal de Corinthe. Le haut-commissaire français pose un ultimatum : le roi Constantin doit abdiquer.
Des troupes débarquent au Pirée, certaines occupent les points importants d’Athènes. Mon père fait partie de ces éléments, troupes de renforts venues de France, unités sénégalaises entre autres. Elles joueront un rôle le 13 juin au Pirée lorsque, pleurée avec force par une partie de la population, mais rejetée par les éléments favorables aux Alliés, la famille royale s’embarque pour l’exil.
Quelques jours plus tard, la division française du général Régnault, commandant du 2e groupe de divisions d’infanterie de l’Armée française d’Orient, venue de Corinthe, empêchera, en montrant sa force, tout mouvement séditieux.
Le Mustapha II était commandé par un officier de marine du cadre de réserve, capitaine au long cours, breton d’origine.
Pendant la traversée, ce commandant ne quitte pas la passerelle, n’adressant pas la parole aux officiers des troupes de renfort. Aux yeux de ces derniers, il passe pour un mufle.
Mais à l’arrivée à Salonique, il réunit tous ces officiers, leur offre un vin d’honneur. Se montrant alors affable, il leur confie ses soucis durant la traversée : « Messieurs, à vos yeux, j’ai pu paraître insociable pendant ce voyage. Mais je n’ai pu alors vous confier mes préoccupations : à tel endroit, il m’était signalé un ou deux sous-marins ennemis. À tel autre, le plus gros transport de notre convoi, un italien, a été torpillé. Mais nous avons échappé de justesse à ces dangers. »
Rutilius, votre carte postale est extraordinaire, regardez on voit le nom, Théodore Mante, à côté il est écrit au pinceau Mustapha II.
Ensuite, hop, l’éditeur reprend la même photo, change la légende, noircit les noms, et hop, mon grand-père l’achète et l’envoie en 1917 !

Je l’ai recherché là-dedans, pas moyen de trouver, je ne sais pas par quel chemin y arriver…
Mon grand-père René Rousseau raconté par mon père Jean Rousseau :
« Embarquement le 8 juin sur le transport le Mustapha II pour Salonique, avec escale à Corfou. C’est à Corfou que René Rousseau fera l’acquisition, pour la somme de 25 F, de son appareil de photo Kodak, utilisant des pellicules d’un format alors courant, 6.5 X 11. La première photo prise par lui nous montre un navire de guerre italien escortant le convoi.
Le Mustapha II avait fait escale au Pirée, le port d’Athènes. Mais à Athènes, la politique du roi de Grèce Constantin était hostile aux alliés, Face à cette attitude, le général Sarrail a préconisé des mesures de force. Il envoie des troupes à la conquête de la Thessalie par le chemin de fer vers Corinthe, Larissa et Athènes. Larissa tombe les 11 et 12 juin, puis Trikala situé à l’ouest. Ils prennent le contrôle du canal de Corinthe. Le haut-commissaire français pose un ultimatum : le roi Constantin doit abdiquer.
Des troupes débarquent au Pirée, certaines occupent les points importants d’Athènes. Mon père fait partie de ces éléments, troupes de renforts venues de France, unités sénégalaises entre autres. Elles joueront un rôle le 13 juin au Pirée lorsque, pleurée avec force par une partie de la population, mais rejetée par les éléments favorables aux Alliés, la famille royale s’embarque pour l’exil.
Quelques jours plus tard, la division française du général Régnault, commandant du 2e groupe de divisions d’infanterie de l’Armée française d’Orient, venue de Corinthe, empêchera, en montrant sa force, tout mouvement séditieux.
Le Mustapha II était commandé par un officier de marine du cadre de réserve, capitaine au long cours, breton d’origine.
Pendant la traversée, ce commandant ne quitte pas la passerelle, n’adressant pas la parole aux officiers des troupes de renfort. Aux yeux de ces derniers, il passe pour un mufle.
Mais à l’arrivée à Salonique, il réunit tous ces officiers, leur offre un vin d’honneur. Se montrant alors affable, il leur confie ses soucis durant la traversée : « Messieurs, à vos yeux, j’ai pu paraître insociable pendant ce voyage. Mais je n’ai pu alors vous confier mes préoccupations : à tel endroit, il m’était signalé un ou deux sous-marins ennemis. À tel autre, le plus gros transport de notre convoi, un italien, a été torpillé. Mais nous avons échappé de justesse à ces dangers. »
Rutilius, votre carte postale est extraordinaire, regardez on voit le nom, Théodore Mante, à côté il est écrit au pinceau Mustapha II.
Ensuite, hop, l’éditeur reprend la même photo, change la légende, noircit les noms, et hop, mon grand-père l’achète et l’envoie en 1917 !

THÉODORE-MANTE — Paquebot — Compagnie de navigation mixte.
Bonsoir et bienvenue Catherine,
Sur la carte postale représentant le Théodore-Mante que j’ai publiée, je n’avais pas vu le surcharge manuscrite « Mustapha-II » — ou peut-être simplement « Mustapha » ; vous me la révélez. Elle appa-raît effectivement nettement à l’agrandissement. Vérification faite sur l’original — la correspondance est datée du 7 septembre 1916 —, elle n’est pas due à l'expéditeur, comme il arrive parfois, mais bel et bien à l'éditeur
Pour la petite histoire, ce militaire écrivait : « Je suis parti de Toulon Dimanche matin et j’arriverai Vendredi à Salonique. ». Le bâtiment sur lequel il avait pris passage — et duquel sa carte postale était expédiée — avait donc quitté Toulon le Dimanche 3 septembre 1916 et son arrivée à Salonique était nor-malement prévue le Vendredi 8 septembre 1916.
Et deux question :
— A quel régiment ou unité appartenait votre grand-père lors de son départ pour Salonique à bord du Mustapha-II, le 8 juin 1917 ?
— Connaissez-vous le nom du capitaine breton de ce bâtiment ?
Pour la petite histoire, ce militaire écrivait : « Je suis parti de Toulon Dimanche matin et j’arriverai Vendredi à Salonique. ». Le bâtiment sur lequel il avait pris passage — et duquel sa carte postale était expédiée — avait donc quitté Toulon le Dimanche 3 septembre 1916 et son arrivée à Salonique était nor-malement prévue le Vendredi 8 septembre 1916.
Et deux question :
— A quel régiment ou unité appartenait votre grand-père lors de son départ pour Salonique à bord du Mustapha-II, le 8 juin 1917 ?
— Connaissez-vous le nom du capitaine breton de ce bâtiment ?
Dernière modification par Rutilius le jeu. nov. 27, 2025 9:40 am, modifié 2 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
- rousseau cath
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Re: THEODORE MANTE - Compagnie de Navigation Mixte
Rutilius, si j’ai vu ce détail, c’est aussi en agrandissant la photo (car j’avais été saisie par la ressemblance des deux clichés) !
Je pense que cette bidouille a été faite par l’éditeur sur une photo déjà relativement ancienne du Théodore-Mante, mais que comme il avait changé de nom au moment de la réédition de votre photo, hop, une petite retouche !
Puis nouvelle édition l’année d’après, on noircit carrément les noms, et on recycle encore et toujours la même photo, sans avoir à payer un photographe prendre un nouveau cliché ! La notion de rentabilité ne date pas d’hier !
Alors le régiment et unité de mon grand-père au moment de son embarquement, là il y a un certain flou.
Mon père a écrit : « Il est nommé sous-lieutenant le 10 février 1917 et affecté au 69e régiment d’infanterie. À ce titre, il effectue un stage au centre des Bombardiers de Châlon-sur-Saône. »
Puis : « Mon père avait le 2 juin rejoint le dépôt du 10e régiment d’infanterie où se concentraient les troupes envoyées en renfort vers l’Orient. Il part en chemin de fer par Menton, le chemin de fer français allait jusqu’à Vintimille. »
Je ne sais donc pas si, à ce moment, il était du 69e RI ou du 10e RI.
Puis : « Le 5 novembre 1917, René Rousseau rejoint le 260e RI. Il prend le commandement d’une compagnie de mitrailleuses. Il fait ainsi fonction de capitaine, ses chefs de section n’étant que des sergents. »
Aucune idée du nom du capitaine breton…
Je pense que cette bidouille a été faite par l’éditeur sur une photo déjà relativement ancienne du Théodore-Mante, mais que comme il avait changé de nom au moment de la réédition de votre photo, hop, une petite retouche !
Puis nouvelle édition l’année d’après, on noircit carrément les noms, et on recycle encore et toujours la même photo, sans avoir à payer un photographe prendre un nouveau cliché ! La notion de rentabilité ne date pas d’hier !
Alors le régiment et unité de mon grand-père au moment de son embarquement, là il y a un certain flou.
Mon père a écrit : « Il est nommé sous-lieutenant le 10 février 1917 et affecté au 69e régiment d’infanterie. À ce titre, il effectue un stage au centre des Bombardiers de Châlon-sur-Saône. »
Puis : « Mon père avait le 2 juin rejoint le dépôt du 10e régiment d’infanterie où se concentraient les troupes envoyées en renfort vers l’Orient. Il part en chemin de fer par Menton, le chemin de fer français allait jusqu’à Vintimille. »
Je ne sais donc pas si, à ce moment, il était du 69e RI ou du 10e RI.
Puis : « Le 5 novembre 1917, René Rousseau rejoint le 260e RI. Il prend le commandement d’une compagnie de mitrailleuses. Il fait ainsi fonction de capitaine, ses chefs de section n’étant que des sergents. »
Aucune idée du nom du capitaine breton…
THÉODORE-MANTE — Paquebot — Compagnie de navigation mixte.
Bonjour à tous,
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Le commandant du croiseur auxiliaire Théodore-Mante
Par décret en date du 14 décembre 1915 (J.O. 16 déc. 1915, p. 9.238), fut nommé au commandement du « croiseur auxiliaire Théodore-Mante » le lieutenant de vaisseau Célestin Fortuné Henri OGÉ.
A raison de l’exercice de ce commandement, cet officier fut ultérieurement :
— Inscrit en ces termes au tableau d’avancement pour le grade de capitaine de corvette (Arr. 15 févr. 1918, J.O. 18 févr. 1918, p. 1.692) :
A raison de l’exercice de ce commandement, cet officier fut ultérieurement :
— Inscrit en ces termes au tableau d’avancement pour le grade de capitaine de corvette (Arr. 15 févr. 1918, J.O. 18 févr. 1918, p. 1.692) :

— Promu au grade d’officier dans l'Ordre de la Légion d’honneur dans les termes suivants (Arr. 7 nov. 1920, J.O. 9 nov. 1920, p. 1.692) :

_________________________________________________________________________________________
— OGÉ Célestin Fortuné Henri, né le 26 décembre 1877 à Deauville (Calvados), décédé le 1er mai 1964 à l’Hôpital du Val-de-Grâce à Paris (Ve Arr.).
• Fils de Jean Baptiste Théophile OGÉ, « constructeur de navires », et de Marie Irma DUBOSQ, sans profession, son épouse.
Admis le 30 septembre 1895 à l’École navale à la suite du concours ouvert la même année (Déc. min. 16 sept. 1895, J.O. 7 sept. 1895, p. 5.551), étant classé 58e sur une liste de 76 élèves. Nommé aspirant de 1re classe à compter du 5 octobre 1898 (Déc. min. 8 août 1898, J.O. 101 août 1898, p. 4.967), étant classé 71e sur une liste de 76 élèves à l’issue des examens de sortie de l’école. Lors de son décès, contre-amiral du cadre de réserve.
• Fils de Jean Baptiste Théophile OGÉ, « constructeur de navires », et de Marie Irma DUBOSQ, sans profession, son épouse.
Admis le 30 septembre 1895 à l’École navale à la suite du concours ouvert la même année (Déc. min. 16 sept. 1895, J.O. 7 sept. 1895, p. 5.551), étant classé 58e sur une liste de 76 élèves. Nommé aspirant de 1re classe à compter du 5 octobre 1898 (Déc. min. 8 août 1898, J.O. 101 août 1898, p. 4.967), étant classé 71e sur une liste de 76 élèves à l’issue des examens de sortie de l’école. Lors de son décès, contre-amiral du cadre de réserve.
Dernière modification par Rutilius le jeu. nov. 27, 2025 9:52 am, modifié 2 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
- rousseau cath
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Re: THEODORE MANTE - Compagnie de Navigation Mixte
Rutilius bonsoir !
En fouillant dans le forum, je découvre que vous m’y aviez répondu il y a plus de 2 mois !
Or aucun email ne m’a signalé cette réponse, je vous prie donc de me pardonner cette impolitesse involontaire !
Donc le capitaine n’était pas breton et voici son pedigree !
Merci merci infiniment !
Catherine
En fouillant dans le forum, je découvre que vous m’y aviez répondu il y a plus de 2 mois !
Or aucun email ne m’a signalé cette réponse, je vous prie donc de me pardonner cette impolitesse involontaire !
Donc le capitaine n’était pas breton et voici son pedigree !
Merci merci infiniment !
Catherine
THÉODORE-MANTE — Paquebot — Compagnie de navigation mixte.
Bonjour à tous,
■ Traversées.
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■ Traversées.
— 6 ~ 8 août 1914 : Avec le paquebot mixte L’Hérault, de la Compagnie générale transatlantique, trans-porte d’Oran à Cette [Sète] le 1er Bataillon, en garnison à Tlemcen, et le 4e Bataillon, en garnison à Mascara, du 6e Régiment de marche de tirailleurs — commandé par le colonel Firmin Augustin DÉGOT depuis le 23 septembre 1913.
• « Campagne 1914~1918. Historique du 6e régiment de marche de tirailleurs », Éd. Chapelot, Paris, sans date, in-8°, 42 p.
• « Campagne 1914~1918. Historique du 6e régiment de marche de tirailleurs », Éd. Chapelot, Paris, sans date, in-8°, 42 p.
« LA MOBILISATION ET LE 6e TIRAILLEURS EN CAMPAGNE
La Mobilisation. — Départ des 1er et 4e Bataillons. Du 2 au 12 Août 1914.
La Mobilisation. — Départ des 1er et 4e Bataillons. Du 2 au 12 Août 1914.
Le 1er août, l’ordre de mobilisation était lancé. Les nouvelles des jours précédents, bien que graves, ne le faisaient pas prévoir aussi prochain. Dès le 2 août, la mobilisation commence. Le 1er bataillon, en garnison à Tlemcen, et le 4e, en garnison à Mascara, sont complétés comme effectif par la 42e compagnie de dépôt. Le 4 et le 5, mouvement sur Oran, où a lieu l’embarquement, à bord des deux vapeurs Hérault et Théodore-Mante. Le 6 août, le convoi quitte Oran à destination de Cette. Tout se passe avec calme : si ce n’est la joie, c’est la confiance en une cause juste.
Le 8 août, la terre de France offre asile à ses enfants adoptifs venus pour la défendre. On cantonne à Cette, dès le lendemain départ pour Arles où va se terminer la mobilisation. Pour faciliter les transports, le plan de mobilisation a prévu que ces deux bataillons prendraient à Arles leurs voitures, leurs conducteurs. Le 12 août, tout est prêt ; à 23 heures a lieu le départ vers le Nord. » (op. cit., p. 5).
Le 8 août, la terre de France offre asile à ses enfants adoptifs venus pour la défendre. On cantonne à Cette, dès le lendemain départ pour Arles où va se terminer la mobilisation. Pour faciliter les transports, le plan de mobilisation a prévu que ces deux bataillons prendraient à Arles leurs voitures, leurs conducteurs. Le 12 août, tout est prêt ; à 23 heures a lieu le départ vers le Nord. » (op. cit., p. 5).
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Le paquebot Théodore-Mante à Sète

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Dernière modification par Rutilius le jeu. oct. 08, 2020 11:05 pm, modifié 1 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
THÉODORE-MANTE — Paquebot — Compagnie de navigation mixte.
Bonjour à tous,
Marin du croiseur auxiliaire Mustapha-II
— THIBAUD Charles Marie Jean Benjamin, né le 18 mai 1889 au village de L’Épine, en Noirmoutier (Vendée), et y domicilié, décédé le 4 avril 1917 à l’Hôpital maritime de Tarente (Italie) (Maladie contrac-tée en service : fièvre typhoïde), Matelot de 2e classe sans spécialité, A.M.B.C. de Marseille, inscrit au quartier de Noirmoutier, n° 1.218 (Acte de décès établi le 4 avril 1917 par l’Agent consulaire de France à Tarente, transcrit à Noirmoutier, le 12 mai 1917 : Registre des actes de décès de la commune de Noir-moutier, Année 1917, f° 13, acte n° 48).
• Fils de Charles Nicolas THIBAUD, né vers 1868, marin, et de Marie Louise Alexandrine Victorine FOUASSON, née vers 1870, cultivatrice, son épouse (Registre des actes de naissance de la commune de Noirmoutier, Année 1889, f° 15, acte n° 53).
• Époux de Louise Aurélie Joséphine COUILLON, née le 15 septembre 1889 à Noirmoutier, sans profession, avec laquelle il avait contracté mariage à Noirmoutier, le 19 octobre 1913 (Registre des actes de mariage de la commune de Noirmoutier, Année 1913, f° 17, acte n° 48).
Fille de Pierre Louis COUILLON, marin, et de Louise PALVADEAU, sans profession, son épouse (Ibid.).
• Fils de Charles Nicolas THIBAUD, né vers 1868, marin, et de Marie Louise Alexandrine Victorine FOUASSON, née vers 1870, cultivatrice, son épouse (Registre des actes de naissance de la commune de Noirmoutier, Année 1889, f° 15, acte n° 53).
• Époux de Louise Aurélie Joséphine COUILLON, née le 15 septembre 1889 à Noirmoutier, sans profession, avec laquelle il avait contracté mariage à Noirmoutier, le 19 octobre 1913 (Registre des actes de mariage de la commune de Noirmoutier, Année 1913, f° 17, acte n° 48).
Fille de Pierre Louis COUILLON, marin, et de Louise PALVADEAU, sans profession, son épouse (Ibid.).
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Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
THÉODORE-MANTE — Paquebot — Compagnie de navigation mixte.
Bonsoir à tous,

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Le médecin du croiseur auxiliaire Mustapha-II en 1917
— LEPEUPLE Émile Raoul, né le 4 mars 1886 à Paris (XVIIe Arr.) et décédé le 30 août 1968 à Paris (Ve Arr.).
• Fils d’Ernest Alfred LEPEUPLE, né vers 1861, coupeur-tailleur, et d’Élise Célestine Hélène BEYRLÉ, née vers 1867, couturière, son épouse (Registre des actes de naissance du XVIIe arrondissement de Paris, Année 1886, f° 131, acte n° 781).
• Époux de Marie Florencia FRANCHET, avec laquelle il avait contracté mariage à Tours (Indre-et-Loire), le 10 mars 1919 (Ibid.).
• Fils d’Ernest Alfred LEPEUPLE, né vers 1861, coupeur-tailleur, et d’Élise Célestine Hélène BEYRLÉ, née vers 1867, couturière, son épouse (Registre des actes de naissance du XVIIe arrondissement de Paris, Année 1886, f° 131, acte n° 781).
• Époux de Marie Florencia FRANCHET, avec laquelle il avait contracté mariage à Tours (Indre-et-Loire), le 10 mars 1919 (Ibid.).
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Nommé au grade de médecin de 3e classe du corps de santé de la marine par un décret du 6 janvier 1909 (J.O. 8 janv. 1909, p. 217).
En 1915, embarqué sur le cuirassé Gaulois ; alors médecin de 1re classe.
Termine sa carrière au grade de médecin en chef de 1re classe (D. 1er juin 1937, J.O. 2 juin 1937, p. 6.086).
En 1915, embarqué sur le cuirassé Gaulois ; alors médecin de 1re classe.
Termine sa carrière au grade de médecin en chef de 1re classe (D. 1er juin 1937, J.O. 2 juin 1937, p. 6.086).
Distinctions honorifiques
□ A la suite des combats livrés le 18 mars 1915 par le cuirassé Gaulois lors de la tentative de forcement du détroit des Dardanelles, cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 12 sept. 1915, p. 6.493) :
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 7 novembre 1920 (J.O. 9 nov. 1920, p. 17.939 et 17.943), inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier dans les termes suivants :

□ Par décret du 12 janvier 1929 (J.O. 15 janv. 1929, p. 525), promu au grade d’Officier dans l’Ordre de la légion d’honneur dans les termes suivants :

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Dernière modification par Rutilius le ven. oct. 16, 2020 10:20 am, modifié 1 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
THÉODORE-MANTE — Paquebot — Compagnie de navigation mixte.
Bonsoir à tous,
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Théodore-Mante — Paquebot — Compagnie de navigation mixte (Compagnie Touache). Croiseur auxi-liaire (1915~1917) ; renommé Mustapha-II (1917~1919).
Le croiseur auxiliaire Théodore-Mante, renommé Mustapha-II en 1917, fut administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre du 24 février 1915 au 22 avril 1919.
[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. : Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 756.].
Du 19 avril au 6 mai 1916, il participa au transport de l’armée serbe de Corfou à Salonique [Circulaire du 17 décembre 1931 relative à l’attribution de la Médaille commémorative serbe aux personnels militaires et civils de la Marine, Annexe I., Partie I., C. : J.O. 20 déc. 1931, p. 12.904.].
Le croiseur auxiliaire Théodore-Mante, renommé Mustapha-II en 1917, fut administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre du 24 février 1915 au 22 avril 1919.
[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. : Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 756.].
Du 19 avril au 6 mai 1916, il participa au transport de l’armée serbe de Corfou à Salonique [Circulaire du 17 décembre 1931 relative à l’attribution de la Médaille commémorative serbe aux personnels militaires et civils de la Marine, Annexe I., Partie I., C. : J.O. 20 déc. 1931, p. 12.904.].
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Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.