Single Ship Report for "1135453" (MIRAMAR)
IDNo: 1135453
Year: 1913
Name: DINGLE BANK
Keel:
Type: Cargo ship
Launch Date: 6.3.13
Flag: GBR
Date of completion:4.13
Tons: 3130
Link:1656
DWT:
Yard No:216
Length overall:
Ship Design:
LPP:100.9
Country of build:GBR
Beam:14.5
Builder: J.Blumer
Material of build:
Location of yard: North Dock
Number of
screws/Mchy/
Speed(kn):
1T-9
Naval or paramilitary marking :
A:*
End: 1940
3146 blt 1913 J. Blumer & C°, Sunderland (216) del 13.4.1913
2961 under deck 1943 n
331.0 x 47.7 x 22.5 ft
T 3 cyl 24", 39" & 65"-42" 303 NHP by J. Dickinson & Sons Ltd, Sunderland
13-13 DINGLE BANK Dingle Shipping C° Ltd, Liverpool Br/
(Steward & Esplen, mgrs)
13-27 ANGLET C° des Chargeurs Français, Bayonne Fr/
(Plisson & C°),
27-31 ANGLET C° des Chargeurs Français, Bayonne Fr/
(Soc. Auxiliaire des Chargeurs
Français)
Jan 1931 sold to A. Power, London. Resold to:
31-36 NORDEFLINGE Constants South Wales Ltd, Cardiff Br/
(M. Constant, London mgr)
Dec 1936 sold for £ 18000 to:
36-40 SIGURDS FAULBAUMS Max Faulbaum Steamship Line, Riga Latv/
(James Siering & C°, mgrs),
(c/s YLGA)
Oct 1939 : der baltendeutsche Besitzer déménage vers l'Allemagne et s'établit à Stettin
2.11.1939: le Département letton de la Navigation ordonne à la Reederei Faulbaum d'envoyer le navire à
Blyth pour y charger du charbon. En cas de refus il menace de saisir le navire
Dec 1939 le navire se trouve à Bruges. Ordre n'est pas exécuté. L'armateur est en effet dans l'intervalle
devenu "Reichsdeutscher" et le navire bien que sous pavillon letton, saisi en Angleterre comme
propriété allemande
Jan 1940: selon le Ministre letton des Affaires Etrangères, encore à l'étranger, n'est déjà plus sous pavillon
letton.
Jan/Feb 1940: l'armement Johs. Fritzen & Sohn, Stettin prend la gérance (mgd) du navire jusqu'au changement
de pavillon.
24.4.1940 inscription du navire sous le nom de SIGURD FAULBAUM dans le registre des navires de Stettin,
avec Stettin comme port d'attache
40-40 SIGURD FAULBAUM Max Faulbaum, Stettin Ge/
(c/s DBAO)
40-40 SIGURD FAULBAUM Belgian Gvt
(manned by Marine Corps)
Lors de l'invasion des pays baltes par l'armée soviétique le navire se trouve à Riga. Il est hâtivement chargé
de bois et expédié à Bruges où après déchargement, l'équipage décide de ne pas rentrer en Lettonie,
cherchant à éviter que le navire ne tome aux mains des Soviets.
10.5.1940 seized by the Belgian authorities when moored at Bruges with engines out of order
La machine est examinée le 15.5 et on tente de la remettre provisoirement en état.
Le 21.5.1940 les remorqueurs BARON DE MAERE et GRAAF VISART (réquisitionnés par le Corps de
Marine) sont envoyés de Zeebruges à Bruges pour prendre le cargo en remorque et l'amener à
Douvres.
Convoi quitte le môle de Zeebruges le 21 à 21.00 h . Le 22, à 00.45 h la traîne se met en route pour
quitter la rade. A ce moment le BARON DE MAERE ramasse une drosse dans son hélice qui bloque sa
machine. Le Patron, le Lt Ch. Vermeersch, du Corps de Marine, se transporte sur le GRAAF VISART et
fait mettre son remorqueur à la traîne du cargo. A 07.00 h la traîne passe le WANDELAER L/V
22.5.1940 12.10 T/S S of Noord Hinder L/V by U 9 (Oblt.z.S. Wolfgang Lüth) in pos.
51°29'N-02°38'E (selon U 9) whilst being towed to England by Belgian tug GRAAF VISART
(Capt : Lt Séron du Corps de Marine) à +/- 5 m of Dyck buoy (East) (selon Vermeersch)
GRAAF VISART recueille l'équipage et poursuit sa route avec en remorque le BARON DE MAERE.
A 22.00 mouille à +/- 8 m E of Fulls Buoy
Sous le choc de la torpille le cargo s'est cassé en deux, la partie arrière coulant assez rapidement.
Le GRAAF VISART coupa la drosse, vira de bord, et embarqua l'équipage du cargo qui s'était réfugié
sur la partie avant du SIGURD FAULBAUM, partie chavirée mais qui flottait encore. Après cela il
accosta le BARON DE MAERE, embarqua tous ses hommes sauf un timonier , et le pris en remorque.
Les deux remorqueurs firent route le 23.5 à 04.00, arrivèrent dans les Downs à 09.00 h et à 10 h se
joignirent à d'autres unités du Corps de Marine.
notes: on constate que la position indiquée par le remorqueur est trop au Sud et que celle donnée par
l'U 9 est trop au Nord de la route réelle: Wandelaer-Dyck Buoy
Selon la rumeur le SIGURD FAULBAUM aurait embarqué une cargaison de 1247 t d'étain (ou de plomb)
et "quelques" tonnes d'antimoine, le tout entreposé sur le môle et appartenant à la Société de la Vieille
Montagne (et réquisitionné par le Ministère de la Guerre).
Selon certaines sources (Dorgeist, Uboat-net) se serait trouvé à Anvers le 10.5.1940 ?
Outre les données historiques de Maurice V que je confirme, je puis en outre préciser que la position officielle du S. Faulbaum est : 51°20'067 N – 002°36'895 E et que l’épave est référencée : B120/237
Et aussi, fait peu connu, que son épave + la cargaison, ont été officiellement achetés devant un notaire ostendais, le 2 mars 1956, par un certain Mr. X, plongeur « lourd » de profession, que j’ai bien connu pour l’avoir rencontré à plusieurs reprises.
Il m’a en effet confirmé à l'époque, qu’il y avait à bord de « son navire » outre de l’étain, de l’antimoine et du zinc-électro, 1.237 tonnes de plomb. Un ami-plongeur m’en a d’ailleurs remonté un lingot-témoin.
La suite de l’histoire est assez tristounette pour Mr X. : en effet, bien qu’étant donc propriétaire de ce navire, en 1973 l’Etat belge a chargé la société de renflouage hollandaise « Smit Tak International » de dynamiter l’épave pour en remonter l’ensemble de la cargaison pour le compte des Douanes belges. Selon le propriétaire, il y eut effraction dans sa propriété et vol manifeste de la part de l’Etat. S’en suivi un long procès devant les tribunaux, dont le jugement fut sans doute rendu après la mort du plaignant dans les années 1990…
Restent actuellement une épave déchiquetée par 24 m de profondeur et quelques ultimes lingots de plomb autour de ces ruines, que les plongeurs locaux appellent « l’épave à plomb » … qu’ils utilisent pour se fabriquer des bas de ligne pour la pêche !
Anglet — Cargo — Compagnie des Chargeurs français (Ernest Plisson & Cie), Bayonne (1913~1931).
■ Historique (complément).
— 27 mars 1915 : A la suite d’un coup de mer dû à une tempête, s’échoue au Nord de l'estuaire de l'oued Mazafran, à proximité d’Alger. Lui prêtent assistance les cargos caboteurs Ville-de-Bougie et Notre-Dame-d’Afrique, de la société en nom collectif Charles Schiaffino, A. Jouvet & Cie établie à Bougie (Algérie), communément dénommée « Navigation côtière algérienne ».
• Le Sémaphore Algérien, n° 797, 1er mai 1915, p. 2.
bonjour a tous vpeur ANGLET armement plisson compagnie des chargeur francais capt KERVEGAN siege 27 rue de mogador paris voyages bayonne cardif bizerte nantes sfax bonne le havre 7 r 4 149 archive nantes
bonjour
je confirme les dire de l'amiral
je suis le fils de MR X mon pere cheruy marcel si vous voulez plus info, je suis a votre service j'ai honte de l'etat belge
cheruy christophe
Outre les données historiques de Maurice V que je confirme, je puis en outre préciser que la position officielle du S. Faulbaum est : 51°20'067 N – 002°36'895 E et que l’épave est référencée : B120/237
Et aussi, fait peu connu, que son épave + la cargaison, ont été officiellement achetés devant un notaire ostendais, le 2 mars 1956, par un certain Mr. X, plongeur « lourd » de profession, que j’ai bien connu pour l’avoir rencontré à plusieurs reprises.
Il m’a en effet confirmé à l'époque, qu’il y avait à bord de « son navire » outre de l’étain, de l’antimoine et du zinc-électro, 1.237 tonnes de plomb. Un ami-plongeur m’en a d’ailleurs remonté un lingot-témoin.
La suite de l’histoire est assez tristounette pour Mr X. : en effet, bien qu’étant donc propriétaire de ce navire, en 1973 l’Etat belge a chargé la société de renflouage hollandaise « Smit Tak International » de dynamiter l’épave pour en remonter l’ensemble de la cargaison pour le compte des Douanes belges. Selon le propriétaire, il y eut effraction dans sa propriété et vol manifeste de la part de l’Etat. S’en suivi un long procès devant les tribunaux, dont le jugement fut sans doute rendu après la mort du plaignant dans les années 1990…
Restent actuellement une épave déchiquetée par 24 m de profondeur et quelques ultimes lingots de plomb autour de ces ruines, que les plongeurs locaux appellent « l’épave à plomb » … qu’ils utilisent pour se fabriquer des bas de ligne pour la pêche !
L’échouement du cargo Anglet (25 mars 1915)
La tentative de renflouement effectuée par le remorqueur suédois Belos,
de la société Svitzer Salvage Bjornings
• L’Écho d’Alger, n° 1.114, Samedi 3 avril 1915,
p. 3, en rubrique « Nouvelles maritimes ».
« L’échouement du vapeur Anglet. — Le remorqueur suédois Belos, qui avait dû relâcher avant-hier soir dans notre port, est reparti hier matin à la première heure, pour tenter le renflouement de l’Anglet.
Dès son arrivée, il a mouillé à une assez grande distance du navire échoué, une ancre de trois tonnes tenue par un filin en acier, qui, actionné par les treuils de l’Anglet, pourra peut-être déhaler le navire.
C’est l’avis du commandant, mais ce n’est pas celui de M. Ch. Schiaffino et de beaucoup de vieux marins. D’après eux, seul le débarquement du charbon contenu dans les cales sera d’un effet salutaire pour sortir l’Anglet du lit profond qu’il s’est creusé dans le sable.
La Ville-de-Bougie est revenue hier soir ; le Notre-Dame-d’Afrique est resté sur les lieux, où il collabore aux efforts de remorquage du vapeur Belos. — P. C. »
Dernière modification par Rutilius le sam. déc. 18, 2021 6:14 pm, modifié 1 fois.