Bonjour à tous,
PROVENCE Cuirassé type Provence (1915 – 1942)
Chantier :
Lorient
Commencé : N.C.
Mis à flot : 20.04.1913
Terminé : 1915
En service : 06.1915
Retiré : 27.11.1942
Caractéristiques : 23 500 t ; 32 000 cv ; 34,59 x 164,90 x 27 x 9,8 m, ceinture cuirassée de 270 mm..
Armement : X de 340 + XVIII de 140 + 8 + 4 TLT.
Observations :
10.03.1915-15.03.1915 : armé pour essais à Toulon
21.06.1916-05.12.1916 : affaires de Grèce
15.07.1918 : affecté à la 1ère division de la 1ère escadre
11.06.1919 : mutinerie
03.07.1940 : touché par obus au large d’Oran
27.11.1942 : sabordé à l’angle Robert à Toulon
11.07.1943 : renfloué par les Italiens
09.1944 : coulé au Bois Sacré à Toulon, démoli jusqu’au pont principal
1949 : renfloué par Les Abeilles.
Cordialement,
Franck
PROVENCE - Cuirassé
Re: PROVENCE - Cuirassé
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
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Re: PROVENCE - Cuirassé
Le 3.7.1940, la Provence a été atteint au mouillage en rade de Mers el Kébir par les tirs de l'escadre anglaise de l'Amiral Cunningham. Au cours de ce dramatique engagement, le cuirassé la Bretagne coulait et le CT Mogador était réduit à l'état d'épave. Le Dunkerque endommagé était une nouvelle fois attaqué et bombardé le 7.7 par des avions anglais. Le Strasbourg bien qu'ayant touché une mine à la sortie de la rade parvenait à s'échapper et rejoignait Toulon où il allait finir sabordé.
Plus de 1500 morts dans cette empoignade entre "frères" alliés dont le souvenir aujourd'hui encore est vivace. Mon père était à bord du Strasbourg.
Cdlt
Yves
Plus de 1500 morts dans cette empoignade entre "frères" alliés dont le souvenir aujourd'hui encore est vivace. Mon père était à bord du Strasbourg.
Cdlt
Yves
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La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
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Re: PROVENCE - Cuirassé
Bonjour à tous,
Une vue du cuirassé Provence :

Cordialement,
Franck
Une vue du cuirassé Provence :

Cordialement,
Franck
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Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
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Re: PROVENCE - Cuirassé
Bonjour à tous,
Une petite correction concernant Mers-el-Kébir; l'amiral anglais était Sommerville et non Cunningham qui lui était à Alexandrie.
Il est d'ailleurs à noter que les amiraux anglais étaient hostiles à cette attaque de la flotte française. Sommerville seul eut une attitude que l'on peut qualifier au minimum d'ambigüe et de toute façon maladroite.
Cunningham fut le seul a vraiment avoir l'estomac de s'opposer formellement à Churchill, le vrai responsable de cette tragédie.
Plus tard, il a écrit :" Le bombardement de Mers-el-Kébir était sacrément odieux et stupide et la conception de l'opération Catapult des plus répugnante. Les officiers et les hommes de l'escadre française étaient nos amis. La décision était inepte dans son manque de sagesse.
Jamais les Français n'auraient livré leurs navires aux Allemands, ce que les clauses de l'armistice ne demandaient même pas. Il était pour moi impensable que l'amiral Darlan, qui avait passé sa vie et dépensé son énergie à créer cette flotte, puisse la livrer à l'ennemi. La suite a prouvé la justesse de mon opinion".
Churchill avait beaucoup de vindicte à l'égard de Cunningham, mais ne put jamais s'en débarrasser. A la mort de Sir Dudley Pound en 1943, Cunningham devint premier Lord de la Mer. Après la guerre, il fut le seul amiral anglais à être anobli.
L'amiral Darlan, qui avait demandé à Godfroy (l'amiral français d'Alexandrie) de tenter une sortie en force, le félicita finalement en Août 40 d'avoir signé un accord avec Cunningham et préservé l'escadre française. Fin 1942, étant à Alger, il eut l'occasion de rencontrer l'amiral Cunningham et n'hésita pas à le remercier pour son action à Alexandrie.
Voici une photo des navires français à Mers-el-Kébir.
Au premier plan, le cuirassé PROVENCE. Juste derrière, le STRASBOURG en train d'appareiller et qui ralliera Toulon.
Au second plan une colonne de fumée noire s'élève du cuirassé BRETAGNE qui vient d'être touché par une salve et va chavirer.

Cordialement
Olivier
Une petite correction concernant Mers-el-Kébir; l'amiral anglais était Sommerville et non Cunningham qui lui était à Alexandrie.
Il est d'ailleurs à noter que les amiraux anglais étaient hostiles à cette attaque de la flotte française. Sommerville seul eut une attitude que l'on peut qualifier au minimum d'ambigüe et de toute façon maladroite.
Cunningham fut le seul a vraiment avoir l'estomac de s'opposer formellement à Churchill, le vrai responsable de cette tragédie.
Plus tard, il a écrit :" Le bombardement de Mers-el-Kébir était sacrément odieux et stupide et la conception de l'opération Catapult des plus répugnante. Les officiers et les hommes de l'escadre française étaient nos amis. La décision était inepte dans son manque de sagesse.
Jamais les Français n'auraient livré leurs navires aux Allemands, ce que les clauses de l'armistice ne demandaient même pas. Il était pour moi impensable que l'amiral Darlan, qui avait passé sa vie et dépensé son énergie à créer cette flotte, puisse la livrer à l'ennemi. La suite a prouvé la justesse de mon opinion".
Churchill avait beaucoup de vindicte à l'égard de Cunningham, mais ne put jamais s'en débarrasser. A la mort de Sir Dudley Pound en 1943, Cunningham devint premier Lord de la Mer. Après la guerre, il fut le seul amiral anglais à être anobli.
L'amiral Darlan, qui avait demandé à Godfroy (l'amiral français d'Alexandrie) de tenter une sortie en force, le félicita finalement en Août 40 d'avoir signé un accord avec Cunningham et préservé l'escadre française. Fin 1942, étant à Alger, il eut l'occasion de rencontrer l'amiral Cunningham et n'hésita pas à le remercier pour son action à Alexandrie.
Voici une photo des navires français à Mers-el-Kébir.
Au premier plan, le cuirassé PROVENCE. Juste derrière, le STRASBOURG en train d'appareiller et qui ralliera Toulon.
Au second plan une colonne de fumée noire s'élève du cuirassé BRETAGNE qui vient d'être touché par une salve et va chavirer.

Cordialement
Olivier
olivier
Re: PROVENCE - Cuirassé
Tu as tout à fait raison Olivier, j'ai écrit Cuningham de mémoire
alors que c'était bien Somerville. J'ai lu à son sujet que suite à cette affaire il aurait donné sa démission et que le vieux l'a refusée. En tout cas ce fut un énorme gâchis et pas seulement au plan humain. Vingt ans plus tard, il en restait d'ailleurs quelque chose car j'ai toujours à certaines saisons le souvenir douloureux (une clavicule fracturée) d'une fameuse peignée entre marins français et anglais à Portsmouth au début des années 60 au cours de laquelle les noms de Jeanne d'Arc et Mers el Kebir ont été prononcés à maintes reprises tandis que de l'autre côté on braillait Trafalgar... Le calme n'était revenu qu'après force coups de matraque de la MP qui, je l'admets, n'ont fait sur ce coup là aucune distinction d'uniforme. Fort heureusement aujourd'hui il y a plus de choses qui nous rapprochent que de choses nous séparent, même un tunnel !
Cdlt
Yves

Cdlt
Yves
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La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
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Re: PROVENCE - Cuirassé
Bonsoir,
A propos de l'Angleterre, il est vrai que de Guillaume le Conquérant à Mers-el-Kebir il y a eu bien des points de friction, surtout sur mer d'ailleurs. Mais le XXe siècle a quand même, heureusement, été celui du rapprochement.
En tous cas voici ce que la petite ville de Pornic a voulu laisser comme témoignage de cette histoire commune
1) Un terrain offert aux Anglais pour que soient inhumés les soldats, marins et aviateurs morts en Juin 1940 lors du terrible naufrage du LANCASTRIA dans l'embouchure de la Loire (coulé par l'aviation allemande - des milliers de morts)

2) Une stèle à la mémoire des marins français morts à Mers El Kebir en Juillet 40.

C'est un peu, je crois, un excellent résumé de cette histoire tumultueuse.
Cordialement
Olivier
A propos de l'Angleterre, il est vrai que de Guillaume le Conquérant à Mers-el-Kebir il y a eu bien des points de friction, surtout sur mer d'ailleurs. Mais le XXe siècle a quand même, heureusement, été celui du rapprochement.
En tous cas voici ce que la petite ville de Pornic a voulu laisser comme témoignage de cette histoire commune
1) Un terrain offert aux Anglais pour que soient inhumés les soldats, marins et aviateurs morts en Juin 1940 lors du terrible naufrage du LANCASTRIA dans l'embouchure de la Loire (coulé par l'aviation allemande - des milliers de morts)

2) Une stèle à la mémoire des marins français morts à Mers El Kebir en Juillet 40.

C'est un peu, je crois, un excellent résumé de cette histoire tumultueuse.
Cordialement
Olivier
olivier
Re: PROVENCE - Cuirassé
[:alain dubois:8]
En 1918, le Contre-Amiral Jean GRELLIER, en service sur le cuirassé "PROVENCE", décède le 2 août à l'Hôpital de l'Achilleïon à CORFOU des suites des troubles cardiaques. (petite bio p 13 "Officier parmi tant d'autres...".
En 1918, le Contre-Amiral Jean GRELLIER, en service sur le cuirassé "PROVENCE", décède le 2 août à l'Hôpital de l'Achilleïon à CORFOU des suites des troubles cardiaques. (petite bio p 13 "Officier parmi tant d'autres...".

Cordialement. Malou
Re: PROVENCE - Cuirassé
Bonjour à tous...
CLARKE de DROMANTIN Jean Maurice Louis Georges
Né le 17 novembre 1861 à COUTRAS (Gironde) - Décédé le 9 décembre 1932 à TOULON.
Entre dans la Marine en 1878, Aspirant le 5 octobre 1881, Enseigne de vaisseau le 5 octobre 1883; port BREST. Au 1er janvier 1885, sur l'aviso transport "ROMANCHE", Division navale de l'Océan Indien (Cdt Paul GERMINET). Au 1er janvier 1886, port BREST. Lieutenant de vaisseau le 13 juillet 1888. Officier breveté Torpilleur. Au 1er janvier 1892, sur le cuirassé "DÉVASTATION", Escadre de Méditerranée et occidentale et du Levant (Cdt Camille GIGON). Chevalier de la Légion d'Honneur le 12 juillet 1893. Le 17 septembre 1893, Commandant un torpilleur de la Défense mobile de TOULON. Au 1er janvier 1896, sur la "COURONNE", Commandant la 4ème escouade d'apprentis-canonniers. Au 1er janvier 1897, sur le croiseur "IPHIGÉNIE", École d'application des Aspirants (Cdt Joseph BESSON). Le 11 mars 1898, Commandant le contre-torpilleur "CASABIANCA" en réserve 2ème catégorie à TOULON. Le 20 août 1899, Commandant le torpilleur haute mer "MOUSQUETAIRE", Défense mobile de TUNISIE. Officier breveté de l'École Supérieure de la Marine, promotion 1901. Au 1er janvier 1902, port TOULON. Au 1er janvier 1903, sur le cuirassé "CHARLEMAGNE", Escadre de Méditerranée (Cdt Paul CHOCHEPRAT). Au 1er janvier 1904, port TOULON. Capitaine de frégate le 5 février 1904. Au 1er janvier 1906, port TOULON. Le 1er février 1907, Commandant le croiseur cuirassé "LATOUCHE-TRÉVILLE", annexe à l'École de canonnage. idem au 1er janvier 1908. Le 1er janvier 1909, Président de la Commission permanente d'expériences des défenses sous-marines à TOULON. Capitaine de vaisseau le 9 octobre 1910. Au 1er janvier 1911, port TOULON. Le 17 novembre 1911, Commandant le croiseur cuirassé "VICTOR-HUGO", 1er groupe de disponibilité, 2ème Escadre. Officier de la Légion d'Honneur le 24 juillet 1912. Le 17 janvier 1914, à LORIENT, chargé de suivre les travaux d'achèvement du cuirassé "PROVENCE". De mars 1915 à mars 1917, Commandant le cuirassé "PROVENCE". Le 16 juin 1917, Chef du Service T.S.F. et des communications de la 3ème zone. Idem au 1er juin 1918. Commandeur de la Légion d'Honneur le 27 janvier 1918. Versé dans le cadre de réserve le 7 mars 1918, port TOULON.
[:geneamar:8]
CLARKE de DROMANTIN Jean Maurice Louis Georges
Né le 17 novembre 1861 à COUTRAS (Gironde) - Décédé le 9 décembre 1932 à TOULON.
Entre dans la Marine en 1878, Aspirant le 5 octobre 1881, Enseigne de vaisseau le 5 octobre 1883; port BREST. Au 1er janvier 1885, sur l'aviso transport "ROMANCHE", Division navale de l'Océan Indien (Cdt Paul GERMINET). Au 1er janvier 1886, port BREST. Lieutenant de vaisseau le 13 juillet 1888. Officier breveté Torpilleur. Au 1er janvier 1892, sur le cuirassé "DÉVASTATION", Escadre de Méditerranée et occidentale et du Levant (Cdt Camille GIGON). Chevalier de la Légion d'Honneur le 12 juillet 1893. Le 17 septembre 1893, Commandant un torpilleur de la Défense mobile de TOULON. Au 1er janvier 1896, sur la "COURONNE", Commandant la 4ème escouade d'apprentis-canonniers. Au 1er janvier 1897, sur le croiseur "IPHIGÉNIE", École d'application des Aspirants (Cdt Joseph BESSON). Le 11 mars 1898, Commandant le contre-torpilleur "CASABIANCA" en réserve 2ème catégorie à TOULON. Le 20 août 1899, Commandant le torpilleur haute mer "MOUSQUETAIRE", Défense mobile de TUNISIE. Officier breveté de l'École Supérieure de la Marine, promotion 1901. Au 1er janvier 1902, port TOULON. Au 1er janvier 1903, sur le cuirassé "CHARLEMAGNE", Escadre de Méditerranée (Cdt Paul CHOCHEPRAT). Au 1er janvier 1904, port TOULON. Capitaine de frégate le 5 février 1904. Au 1er janvier 1906, port TOULON. Le 1er février 1907, Commandant le croiseur cuirassé "LATOUCHE-TRÉVILLE", annexe à l'École de canonnage. idem au 1er janvier 1908. Le 1er janvier 1909, Président de la Commission permanente d'expériences des défenses sous-marines à TOULON. Capitaine de vaisseau le 9 octobre 1910. Au 1er janvier 1911, port TOULON. Le 17 novembre 1911, Commandant le croiseur cuirassé "VICTOR-HUGO", 1er groupe de disponibilité, 2ème Escadre. Officier de la Légion d'Honneur le 24 juillet 1912. Le 17 janvier 1914, à LORIENT, chargé de suivre les travaux d'achèvement du cuirassé "PROVENCE". De mars 1915 à mars 1917, Commandant le cuirassé "PROVENCE". Le 16 juin 1917, Chef du Service T.S.F. et des communications de la 3ème zone. Idem au 1er juin 1918. Commandeur de la Légion d'Honneur le 27 janvier 1918. Versé dans le cadre de réserve le 7 mars 1918, port TOULON.
[:geneamar:8]
Cordialement. Malou
Re: PROVENCE - Cuirassé
Bonjour à tous...
GRELLIER Jean
Né le 25 août 1867 à Lauzun (Lot-et-Garone) - Décédé le 2 août 1918 à l'Hôpital de l'Achilleïon à CORFOU.
Entre dans la Marine en 1884, Aspirant le 5 octobre 1887, Enseigne de vaisseau le 5 octobre 1889. Aux 1er janvier 1892, 1894, sur l'aviso "ALOUETTE" puis Second, Station locale de l'ANNAM et du TONKIN (Cdts Edgard RATOMSKI puis Émile VEDEL). Lieutenant de vaisseau le 27 janvier 1894. Au 1er janvier 1896, port ROCHEFORT. Au 1er janvier 1897, Officier-Élève sur l'ALGÉSIRAS, École des torpilles. Officier breveté torpilleur. Au 1er janvier 1899, sur le croiseur "PASCAL", Division navale de l'Extrême-Orient (Cdt Charles MOTET). Le 8 octobre 1899, Commandant un torpilleur de la Défense mobile du 2ème arrondissement maritime à BREST. Chevalier de la Légion d'Honneur le 24 décembre 1899. Au 1er janvier 1901, Officier stagiaire sur le "COURONNE", École de canonnage (Cdt Jules KRANTZ). Officier breveté Canonnier. Aux 1er janvier 1902, 1903, sur le cuirassé "CHARLEMAGNE", Escadre de Méditerranée (Cdt Paul CHOCHEPRAT). Au 1er janvier 1904, Archiviste sur le "COURONNE", École de canonnage (Cdt Charles MOTET). Le 16 mars 1905, Commandant la canonnière "OLRY", Escadre d'Extrême-Orient. Au 1er janvier 1908, en service à terre, Professeur à l'École des Officiers canonniers à TOULON. Capitaine de frégate le 12 octobre 1908. Au 1er janvier 1909, port TOULON. Au 1er janvier 1911, sur le cuirassé "PATRIE", Adjoint au Chef d'État-Major pour le service de l'Artillerie auprès du Vice-Amiral Jean BELLUE, Commandant en chef la 1ère Escadre. Le 15 mars 1912, en mission hydrographique, Commandant l'aviso-transport "VAUCLUSE" et la Marine à MADAGASCAR. Idem au 1er janvier 1914. En 1914, Chef de la mission française au MONTÉNÉGRO, il est cité à l'ordre de l'Armée navale : "Chef de la mission française au Monténégro. Pour les services qu'il a rendus dans l'organisation de la mission et dans l'utilisation du matériel de guerre mis à sa disposition." et promu Officier de la Légion d'Honneur le 2 décembre. Capitaine de vaisseau le 27 avril 1915. En mai, sur le cuirassé "PATRIE", Chef d'État-Major auprès du Vice-Amiral Ernest NICOL, Commandant en chef l'Escadre des Dardanelles. De janvier à mars 1917, Commandant le cuirassé "DÉMOCRATIE". Croix de Guerre. Au 1er janvier 1918, port TOULON; Nommé Contre-Amiral, en service sur le cuirassé "PROVENCE", il décède le 2 août 1918 des suites de toubles cardiaques (asystolie) à l'Hôpital de l'Achilleïon.

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GRELLIER Jean
Né le 25 août 1867 à Lauzun (Lot-et-Garone) - Décédé le 2 août 1918 à l'Hôpital de l'Achilleïon à CORFOU.
Entre dans la Marine en 1884, Aspirant le 5 octobre 1887, Enseigne de vaisseau le 5 octobre 1889. Aux 1er janvier 1892, 1894, sur l'aviso "ALOUETTE" puis Second, Station locale de l'ANNAM et du TONKIN (Cdts Edgard RATOMSKI puis Émile VEDEL). Lieutenant de vaisseau le 27 janvier 1894. Au 1er janvier 1896, port ROCHEFORT. Au 1er janvier 1897, Officier-Élève sur l'ALGÉSIRAS, École des torpilles. Officier breveté torpilleur. Au 1er janvier 1899, sur le croiseur "PASCAL", Division navale de l'Extrême-Orient (Cdt Charles MOTET). Le 8 octobre 1899, Commandant un torpilleur de la Défense mobile du 2ème arrondissement maritime à BREST. Chevalier de la Légion d'Honneur le 24 décembre 1899. Au 1er janvier 1901, Officier stagiaire sur le "COURONNE", École de canonnage (Cdt Jules KRANTZ). Officier breveté Canonnier. Aux 1er janvier 1902, 1903, sur le cuirassé "CHARLEMAGNE", Escadre de Méditerranée (Cdt Paul CHOCHEPRAT). Au 1er janvier 1904, Archiviste sur le "COURONNE", École de canonnage (Cdt Charles MOTET). Le 16 mars 1905, Commandant la canonnière "OLRY", Escadre d'Extrême-Orient. Au 1er janvier 1908, en service à terre, Professeur à l'École des Officiers canonniers à TOULON. Capitaine de frégate le 12 octobre 1908. Au 1er janvier 1909, port TOULON. Au 1er janvier 1911, sur le cuirassé "PATRIE", Adjoint au Chef d'État-Major pour le service de l'Artillerie auprès du Vice-Amiral Jean BELLUE, Commandant en chef la 1ère Escadre. Le 15 mars 1912, en mission hydrographique, Commandant l'aviso-transport "VAUCLUSE" et la Marine à MADAGASCAR. Idem au 1er janvier 1914. En 1914, Chef de la mission française au MONTÉNÉGRO, il est cité à l'ordre de l'Armée navale : "Chef de la mission française au Monténégro. Pour les services qu'il a rendus dans l'organisation de la mission et dans l'utilisation du matériel de guerre mis à sa disposition." et promu Officier de la Légion d'Honneur le 2 décembre. Capitaine de vaisseau le 27 avril 1915. En mai, sur le cuirassé "PATRIE", Chef d'État-Major auprès du Vice-Amiral Ernest NICOL, Commandant en chef l'Escadre des Dardanelles. De janvier à mars 1917, Commandant le cuirassé "DÉMOCRATIE". Croix de Guerre. Au 1er janvier 1918, port TOULON; Nommé Contre-Amiral, en service sur le cuirassé "PROVENCE", il décède le 2 août 1918 des suites de toubles cardiaques (asystolie) à l'Hôpital de l'Achilleïon.

[:geneamar:8]
Cordialement. Malou