Forum PAGES 14-18

Bonjour,

Pour ceux qui suivent les 120 et 320 RI et qui ne l'auraient pas encore, je joins une photo du monument qui leur est dédié à Stenay.



Pour ceux qui suivent un des régiments de la 87 BI ainsi que le 42 RA, je joins une photo de la stèle qui rappelle la résistance héroïque de cette brigade, sur la rive gauche de la Meuse entre Cesse et Luzy-Saint-Martin, le 27/08/1914.



Cordialement

Alain

Bonjour,

J'ai déjà compilé quelques documents, CP, etc. sur le 120e R.I, régiment de mon G.P.
Merci donc pour ces photos qui viennent en complément de ma doc.

Amicalement et bonne journée Jean Michel

Bonjour à tous, bonjour Alain, bonjour Jean-Michel,
Merci Alain pour ces deux photographies. Voici le monument de Cesse qui n'a pas changé depuis l'entre deux guerres.


La journée du 27 août est marquée par les pertes du commandant BOUCHERON-SEGUIN du 1er bataillon du 120e, du capitaine STEFF et du sous-lieutenant PILLARDEAU.


Mon grand-père, Hilaire ABADIE, de la classe 1911, a passé sa dernière année de service militaire à Stenay au sein du 120e Régiment. Auparavant il était stationné à Péronne jusq'en septembre 1913 (2e bataillon du 120e d'Infanterie). Il participa à l'offensive vers la Belgique et à la bataille de Bellefontaine (22 août) avant d'entamer la retraite. Le 27 août 1914, la 87e Brigade (n'oublions pas les 9e et 18e BCP) stoppa les Allemands qui tentaient de prendre pied sur la rive gauche de la Meuse.
La retraite s'acheva à Sermaize le 5 septembre 1914 où le 120e fit face. C'est là que mon GP fut blessé le 8 septembre 1914, le jour de son anniversaire. Mon oncle Lucien MAUS réserviste au 120e fut tué la veille, le 7 septembre, dans Sermaize.

Cordialement
Eric

P.S. : Il est singulier de voir apparaître le nom du 320e RI, certe le double du 120e, mais qui appartenait à une autre division, dont le dépôt se trouvait à Péronne puis Ancenis. Il est probable que les anciens combattants des deux régiments ont voulu garder les liens qui unissaient les deux régiments.

Voici le monument de Cesse qui n'a pas changé depuis l'entre deux guerres.

Bonjour Eric et Jean-Michel,

Le monument n'a pas changé depuis l'entre deux guerres mais le background oui. Deux magnifiques poteaux supportent la ligne 400KV qui relie la centrale nucléaire de Cattenom à celle de Chooz.

Merci pour vos explications au sujet de régiments qui nous sont chers.

Cordialement

Alain

Deux magnifiques poteaux supportent la ligne 400KV qui relie la centrale nucléaire de Cattenom à celle de Chooz.

Bonjour
Qu'à cela ne tienne ....

Cordialement
Alain

Bonsoir a tous.

Deux tombes de soldats ne figurant pas sur MDH

SYRE Emile 120 RI NN de Rossignol plateau
BOURVIL Pascal 3ric NN de Bellefontaine

Cordialement
Martial GRAIN

Bonjour
Qu'à cela ne tienne ....

Re,

C'est vrai que c'est mieux sans les poteaux.

Photoshop + outil tampon ?

Cordialement

Alain

Photoshop + outil tampon ?

Bonjour,
Viiiiiii, c'était trop tentant ! Dommage, pas de vache .
Cordialement
Alain

Bonsoir,
Voici un article, très polémique, autour de l'inauguration de ce monument, tiré des colonnes de La Voix du Combattant, organe de l'U.N.C. n° 74 du dimanche 26 décembre 1920 :
" Le 42e d'artillerie et le 120e d'infanterie, élèveront sur le champ de bataille de Cesse, près de Stenay, un monument à tous leurs morts de la grande guerre. L'inauguration aura lieu le 27 août 1921, anniversaire du combat.
Pourquoi, nous écrit-on, le 72e d'infanterie qui a participé à ce combat, ne participe-t-il point à cette manifestation ? Les familles des soldats du 72e, tombés à Cesse, seraient heureuses de souscrire et même d'assister à l'inauguration.
Pourquoi ? Parce qu'il existe vraisemblablement des sociétés régimentaires au 42e et au 120e, initiatrices de ce projet et qu'il n'y en a peut-être point encore au 72e.
C'est là une explication. Elle entraîne une importante remarque.
Si, demain, toutes les unités combattantes, même les plus réduites, prennent à leur compte pareille initiative, si louable soit-elle, allons-nous voir de l'Yser à l'Alsace des milliers de monuments pousser tels des champignons, tout le long de l'ancien front et nous faire comme une immense muraille commémorative ?
Nous estimons qu'il n'appartient qu'aux grandes unités : les corps d'armée, par exemple, complètement engagés sur un vaste champ de bataille, et sur le point qui a plus spécialement consacré leur gloire et leurs sacrifices, de les commémorer grandiosement.
Évitons la dispersion du souvenir, trop souvent mal servi par des moyens pécuniaires insuffisants. Trop de monuments, déjà tirés à milliers d'exemplaires, en banalisent l'évocation. N'imposons point à nos grands morts, sur le terrain même de leurs souffrances, le dernier sacrifice."

J'ai souhaité garder l'ensemble de l'article même si les propos avancés dans la dernière partie peuvent, quatre-vingt dix ans plus tard, rester sensibles...

Cordialement
Eric Abadie

Bonsoir,
Voici un article, très polémique, autour de l'inauguration de ce monument, tiré des colonnes de La Voix du Combattant, organe de l'U.N.C. n° 74 du dimanche 26 décembre 1920 :
" Le 42e d'artillerie et le 120e d'infanterie, élèveront sur le champ de bataille de Cesse, près de Stenay, un monument à tous leurs morts de la grande guerre. L'inauguration aura lieu le 27 août 1921, anniversaire du combat.
Pourquoi, nous écrit-on, le 72e d'infanterie qui a participé à ce combat, ne participe-t-il point à cette manifestation ? Les familles des soldats du 72e, tombés à Cesse, seraient heureuses de souscrire et même d'assister à l'inauguration.
Pourquoi ? Parce qu'il existe vraisemblablement des sociétés régimentaires au 42e et au 120e, initiatrices de ce projet et qu'il n'y en a peut-être point encore au 72e.
C'est là une explication. Elle entraîne une importante remarque.
Si, demain, toutes les unités combattantes, même les plus réduites, prennent à leur compte pareille initiative, si louable soit-elle, allons-nous voir de l'Yser à l'Alsace des milliers de monuments pousser tels des champignons, tout le long de l'ancien front et nous faire comme une immense muraille commémorative ?
Nous estimons qu'il n'appartient qu'aux grandes unités : les corps d'armée, par exemple, complètement engagés sur un vaste champ de bataille, et sur le point qui a plus spécialement consacré leur gloire et leurs sacrifices, de les commémorer grandiosement.
Évitons la dispersion du souvenir, trop souvent mal servi par des moyens pécuniaires insuffisants. Trop de monuments, déjà tirés à milliers d'exemplaires, en banalisent l'évocation. N'imposons point à nos grands morts, sur le terrain même de leurs souffrances, le dernier sacrifice."

J'ai souhaité garder l'ensemble de l'article même si les propos avancés dans la dernière partie peuvent, quatre-vingt dix ans plus tard, rester sensibles...

Cordialement
Eric Abadie

Bonsoir Eric, bonsoir à tous,

Je pense plutôt à une initiative des politiques locaux. La 87ème BI était basée à Stenay au début du conflit et il a semblé normal de lui dresser un monument près de la ville où elle cantonnait.
Ce monument placé à l'endroit même où elle a vaillament combattu l'ennemi, près de sa ville de rattachement, commémore tous les soldats de la 87ème BI tombés pour la France en 14 18 et pas seulement ceux tombés à Cesse.
Il y a très vraisemblablement plus de soldats des 120è RI, 18è BCP et 42è RAC inhumés au Radant de Bellefontaine qu'à la NN de Brieulles-sur-Meuse. Il n'y a pas à ma connaisance de monument dédiè à la 87è BI à Bellefontaine.
On trouve aussi un peu partout des monuments dédiés à un seul bataillon, une escouade voire même un seul homme.
Cordialement,
Alain