Forum PAGES 14-18

Bonjour à tous,
je travail toujours sur la passé de canonnier servant de mon grand père au 61é R.A.C durant la 1ére guerre.
j'ai déjà réuni beaucoup de documents mais je n'ai pas terminé il me reste encore beaucoup à réunir.

le 61éme RAC est formé en 1910 à partir de batteries du 25é R.A.C de chalons sur marne 40é R.A.C de St Mihiel et 3éme bataillon de forteresse de Reims. IL rejoint la caserne d'anhtouard à Verdun. Ce régiment compte alors 65 officiers 1933 hommes et 2015 chevaux. Ses batteries sont principalement dotées du canon de 75mm -90mm et 100mm. il tiendra garnison à Verdun durant toute la grande Guerre. En 1919 il ne reviendra jamais à Verdun.
j'ai trouvé ses villes de garnison jusqu'à aujourd'hui ( devenu 61éme R.A et doté de Drones et différents systèmes d'observation du théâtre d'opération.
aujourd'hui je me pose ces questions:
Qu'est devenu la caserne d'anthouard ? quand a elle été démolie? quelqu'un aurait il des photos après 1919.
J'ai eu l'occasion de me rendre récemment à Verdun et j'ai constaté qu'une maison de retraite et divers immeubles se trouvaient à la place de la caserne. Il ne reste plus rien de ce régiment à Verdun sauf une plaque qui rappelle sa présence sur le mur de la maison de retraite et une rue toute proche baptisée Rue du 61éme d'artillerie"
Cordialement
Diable Noir

Bonjour,

« construite à la fin du XVIIIe siècle, la caserne du quartier Anthouard est presque entièrement détruire [sic] pendant la Première Guerre mondiale. »
https://imagesdefense.gouv.fr/fr/verdun ... igine.html

Sinon, sur le forum, j'ai trouvé ceci :

batterie du 61eme RAC
Fiche matricule - 61e RAC
Caserne de Verdun

Cordialement,
Yves

Bonjour à tous,
en allant sur le site Argonnaute et en tapant " caserne Anthouard " dans la fenêtre " rechercher", il y a 28 photographies de la caserne.

bonjour à vous deux,
Merci pour les photos et les infos. Je ne connaissais pas ce site argonnaute, on y trouve de belles collections de photos. Je poursuis les recherches sur le parcours de mon grand-père. Maintenant que je connais la plupart des endroits ou il a combattu, ( les R.A.C étaient très mobiles ils suivaient les mouvement de l'infanterie) je vais surtout rechercher des cartes canevas de tir, positions de la 8éme et 3éme batterie du 61 ou il a servi...... l'appel est lancé
Merci à vous
Cordialement
Diable Noir

Bonsoir
le seul jmo de la 3 ème batterie
https://www.memoiredeshommes.sga.defens ... em_zoom=33
2 jmo de la 8 ème batterie
https://www.memoiredeshommes.sga.defens ... em_zoom=33
https://www.memoiredeshommes.sga.defens ... em_zoom=33
l'historique du 61
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63362751
cordialement
alain

Bonjour,

" Je ne connaissais pas ce site argonnaute "

Allez donc plutôt voir sur " Images Défense ", le site de l'Ecpa-D où sont mises en ligne toutes les photos et les films 14-18 de la SPCA (Section Photographique et Cinématographique de l'Armée de la Grande Guerre).

Les photos de guerre du fonds de la BDIC (l'argonaute ou la Contemporaine) sont celles du fonds Valois, composé de photos militaires et de quelques dons privés. La SPCA avait son siège rue de Valois, et c'est là que ces photos ont été mises, en album par secteur, à la disposition du public en fin de guerre.

Toutes les photos du fonds Valois avec un marquage, en haut et à gauche de la photo (une lettre et quatre chiffres) sont des photos militaires que vous retrouverez sur "Images Défense".

Bonne recherche - Michel

bonjour,
merci pour le renseignement effectivement le site de l'ecpa défense à une bonne banque de photos intéressantes. je garde en mémoire les trois sites .
j'avais commencé les recherches sur mon grand-père en 2000 à partir de documents de famille et les JMO du 61éme R.A.C notamment JMO 3éme et 8éme batterie ou il avait servi de 1914 à 1919.
j'ai pu reconstituer son parcours, maintenant je suis à la recherche de cartes , canevas de tirs , carte avec emplacements des batteries. j'ai trouvé des fonds de carte sur GEOPORTAIL cependant il est difficile de positionner les batteries, dans les JMO souvent peu de coordonnées LAMBERT de guerre sur ces emplacements.
cordialement
Diable Noir

Bonjour,

Diable Noir a écrit : ↑mar. nov. 19, 2024 8:17 am
le 61éme RAC est formé en 1910 à partir de batteries du 25é R.A.C de chalons sur marne 40é R.A.C de St Mihiel et 3éme bataillon de forteresse de Reims.

pour les lecteurs assidus du forum 1914-1918, concernant formation du 61e RAC,
voir : https://fr.geneawiki.com/wiki/61%C3%A8m ... Historique

il n'est pas formé avec le 3e bataillon de forteresse de Reims qui est à Bizerte (Tunisie) depuis 1900 :
voir Répartition et emplacements des troupes de l'armée française 1900 :
viewtopic.php?p=570979#p570979

nota : de plus : Par décret du 25 juillet 1893, les bataillons d'artillerie de forteresse deviennent bataillons d'artillerie à pied

Le 1er Mars 1910 : il est formé avec le 5e groupe du 40e RAC, basé à Reims. Ce 5e groupe du 40e RAC de Reims provient de la transformation en batterie montée de batterie à pied :

suite au Décret et instruction concernant la transformation en batteries montées de douze batteries à pied et la modification de la composition de régiments d'artillerie et de bataillons d'artillerie à pied du 25.10.1908 : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k ... b/f11.item JORF du 01.11.1908

On peut lire dans le tableau en bas : 4e, 5e, 6e batteries du 7e bataillon d'artillerie à pied à Reims
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k ... /f540.item

(puisque le 3e bataillon d'artillerie à pied est encore à Bizerte en Tunisie à cette date : voir annuaire officiel de l'armée française 1908 : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k ... /f538.item )

Je sais d'où provient cette erreur... de wikipedia :

Le 3e Bataillon d'Artillerie de Forteresse est en garnison à Reims à la caserne Neufchâtel (quartier Drouet d'Erlon) depuis 1891.

, cette note provient de la mauvaise lecture d'un ouvrage : La garnison de Reims 1852-1939, mémoire en image, (bon livre par ailleurs) les auteurs dans ce livre indiquent "seulement" concernant les casernes Neufchâtel :

En 1891, la caserne Neufchatel (caserne Drouet d'Erlon) abrita un bataillon d'artillerie de forteresse (le 3e bataillon) ainsi que le 5e cuirassiers.

Ce qui n'est pas pareil, il faut lire à cette date uniquement.

Donc en mars 1910, le IIIe groupe du 61e RAC est issu du Ve groupe du 40e RAC, lui même issue des 4, 5, 6 batteries du 7e bataillon d'artillerie à pied de Reims en 1908.

Ce IIIe groupe sera déplacé à Charleville en octobre 1910,
puis il sera de nouveau déplacé, en octobre 1913, au quartier Gribeauval à Thierville-sur-Meuse (juste au dessus de Verdun)
ce que wikipedia appelle :

À la fin de l’année 1913, le IIIe groupe de Charleville se rapproche des deux premiers puisqu’il s’installe à Jardin-Fontaine, près de Verdun.

(pas de chance, les 2 situations existent : une caserne Jardin-Fontaine dans Verdun (édition : voir ci dessous : à Thierville-sur-Meuse) (mais c'est une caserne d'infanterie d'après les CPA visionnées), et le lieu Jardin-Fontaine à Thierville-sur-Meuse (près de Verdun)
mais le 2e historique du 61e RAC : précise indirectement : Gribeauval

le matériel amené dans les cours des quartiers Andouard et Gribeauval

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k ... h/f21.item

au vu du parcours de ce IIIe Groupe du 61e RAC, je suis d'accord avec la fin de la phrase sur wikipedia :

Le régiment se trouve alors un peu moins dispersé mais le IIIe groupe conserve une forte identité, n’étant pas encore localisé à proximité de l’état-major du régiment.

je ne sais pas la source dans laquelle l'un des rédacteurs wikipedia a recopié le texte.

Bien cordialement,
Frédéric

édition : j'ai fait beaucoup de recherches documentaires sur le 40e RAC, celui ci après sa mission d'occupation (temporaire) en pays Rhénans de décembre 1918 à fin janvier 1919,
lors de son retour, en France, pour sa démobilisation, le Ier Groupe ira s'installer : Quartier Gribeauval (ancien quartier du 61e RAC) dixit le J.M.O Ier Groupe, du 05.08.1916 au 28.02.1919, cote 26 N 976/4 , vue 43
en bas de la page de droite.
https://www.memoiredeshommes.sga.defens ... ba63dbc102

car le quartier "historique" Sénarmont du 40e RAC a été bombardé durant la guerre voir CPA : https://www.delcampe.net/de/sammlerobje ... 70307.html

le 40e RAC ne peut revenir s'installer après guerre à Saint-Mihiel au quartier Sénarmont .

bonjour à vous,
Merci SCOLARI pour vos précisions je vais donc prendre note de tout cela pour corriger mes documents
cordialement
Diable Noir

Bonjour à tous,

Scolari a écrit : ↑dim. nov. 24, 2024 4:12 pm Ce IIIe groupe sera déplacé à Charleville en octobre 1910,
puis il sera de nouveau déplacé, en octobre 1913, au quartier Gribeauval à Thierville-sur-Meuse (juste au dessus de Verdun)
ce que wikipedia appelle :

À la fin de l’année 1913, le IIIe groupe de Charleville se rapproche des deux premiers puisqu’il s’installe à Jardin-Fontaine, près de Verdun.

(pas de chance, les 2 situations existent : une caserne Jardin-Fontaine dans Verdun (mais c'est une caserne d'infanterie d'après les CPA visionnées), et le lieu Jardin-Fontaine à Thierville-sur-Meuse (près de Verdun)
mais le 2e historique du 61e RAC : précise indirectement : Gribeauval

le matériel amené dans les cours des quartiers Andouard et Gribeauval

Une petite précision : le terme générique "quartier Gribeauval", désigne un groupement de plusieurs quartiers et casernes (Niel Thouvenel Holbeck, etc..) qui comprenaient également l'Arsenal ainsi que le parc et dépôt des locomotives. Le passage d'une caserne ou d'un quartier à l’autre se faisait librement.
En revanche, la caserne (ou quartier) de Jardin-Fontaine (actuel quartier Maginot), bien que très proche, est totalement distinct physiquement et techniquement puisque située à quelques rues de Gribeauval.
Les canons étaient stockés au parc d'artillerie de Gribeauval et les artilleurs étaient casernés à Jardin Fontaine.
Cette déformation de désignation est d'autant plus compréhensible que les artilleurs arrivant de Jardin Fontaine allaient au parc en entrant par l'entrée "officielle" du quartier Gribeauval, celle où l'inscription était sur le fronton de l'entrée.

Cordialement,
Cyril