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capu rossu a écrit : ↑lun. mars 07, 2022 9:00 pm Pour l'unité d'appartenance de votre arrière grand-oncle, j'espère qu'un autre membre, spécialiste des Marsouins, pourra vous renseigner pour mieux définir cette unité car, à ma connaissance, il n'existe pas de 17e RIC.

17e DIC (ou RIC? )

capu rossu a écrit : ↑lun. mars 07, 2022 9:00 pm Bonsoir Dominique,
En temps de paix, en empruntant la route la plus courte par le détroit de Bonifacio et le détroit de Messine, il faut, à 16 nœuds, trois jours et cinq heures pour faire la traversée entre Marseille et Salonique. Soit six jours et dix heures pour l'aller-retour sans accoster à Salonique.
Là; on est en temps de guerre avec une route qui peut contourner la Sicile par l'ouest si les entrées et sorties du détroit de Messine sont menacées par la présence probable d'un sous-marin ennemi ou alors une escale à Bizerte pour embarquer un contingent de troupes d'AFN. De plus, devant le danger sous-marin, la navigation de jour se fait avec des zig-zags qui allongent le trajet donc sa durée. A titre d'exemple le Pampa de la SGTM qui marchait avec deux nœuds de plus que le Sant'Anna mettait cinq jours pour faire cette traversée.

Pour l'unité d'appartenance de votre arrière grand-oncle, j'espère qu'un autre membre, spécialiste des Marsouins, pourra vous renseigner pour mieux définir cette unité car, à ma connaissance, il n'existe pas de 17e RIC.
Cordialement
Alain

Rutilius a écrit : ↑mar. mars 08, 2022 10:18 am Bonjour,

□ Les choses me semblent relativement claires. Comme le 3e Régiment d’infanterie coloniale — avec lequel il était appelé à constituer en Orient la 2e Brigade coloniale de la 17e Division d’infanterie colo-niale —, le 1er Régiment d’infanterie coloniale avait été reformé, avant son départ, « sur le pied alpin », c'est-à-dire à trois bataillons, deux compagnies de mitrailleuses et une compagnie hors rang.

Or, l’historique du régiment précise ce qui suit [Lieutenant-colonel Albert Alexandre BARBASSAT : « 1er Régiment d’infanterie coloniale. Historique du régiment. 1914~1919. », 26 juillet 1919, Imprimerie cen-trale, Cherbourg, sans date, in-8, 24 p. — Spécialement p. 15.] :

1er R.I.C. - II-1916 - .JPG

Il apparaît donc que le 1er R.I.C. fut transporté de Toulon à Salonique en trois échelons séparés :

— Le premier, constitué par le 2e Bataillon, embarqua le 12 février 1916 sur le paquebot Sant-Anna et parvint à Salonique le 16 ;

— Le deuxième, constitué soit par le 1er, soit par le 3e Bataillon, embarqua le 18 février 1916 sur un deuxième transport de troupe qui reste à identifier ;

— Le troisième, constitué soit par le 1er, soit par le 3e Bataillon, embarqua le 21 février 1916 sur un troisième transport de troupe qui reste également à identifier.

Comme à l’ordinaire, l’État-major du régiment, sa compagnie hors rang, ses deux compagnies de mitrail-leuses, ses animaux et ses voitures furent répartis entre ces trois bâtiments.

Enfin, il importe de souligner que, dans l’historique, le mot « embarquement » ne signifie aucunement « départ » : généralement, l’embarquement sur les transports de troupe en partance pour Salonique s’effec-tuait la veille de l’appareillage.

Mme Dominique Loquet a écrit : ↑mar. mars 08, 2022 11:30 am Il s'agit de la 1e RIC, devenue par la suite le 17e DIC (ou incorporée à ????) à partir de début 1916.

yvo35 a écrit : ↑mar. mars 08, 2022 12:05 pm Bonjour,

Mme Dominique Loquet a écrit : ↑mar. mars 08, 2022 11:30 am Il s'agit de la 1e RIC, devenue par la suite le 17e DIC (ou incorporée à ????) à partir de début 1916.

Il s'agit du 1er RIC car c'est un régiment. Et il a fait partie de la 17e DIC car c'est une division.