Bonjour à tous,
Marins du Détachement d’artillerie de siège du Monténégro
— AUBRIÈRE Antonin René, né le 5 avril 1883 à Saint-Pierre-d’Oléron (Charente-Inférieure — aujour-d’hui Charente-Maritime) et y domicilié, tué par éclats d’obus le 24 octobre 1914 à Kuk (Mont Lovcen, Monténégro) (Acte de décès transcrit le 11 nov. 1914 à Saint-Pierre-d’Oléron).
Matelot de 1re classe timonier télégraphiste, inscrit le 11 mars 1908 au quartier d’Oléron, f° et n° 585 ; matricule n° 1.734 au recrutement de Saintes.
• Fils de Pierre AUBRIÈRE, né vers 1860, cultivateur, et de Marie Célestine Eugénie LAVERDIN, née vers 1861, sans profession, son épouse (Registre des actes de naissance de la commune de Saint-Pierre-d’Oléron, Année 1880, f° 10, acte n° 36).
• Époux de Constantine Louise GILIET, avec laquelle il avait contracté mariage à Saint-Denis-d’Oléron (Charente-Inférieure — aujourd’hui Charente-Maritime), le 25 avril 1908 (Ibid.). [Pension de veuve : J.O. 21 juill. 1915, p. 5.016].
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 7 mars 1922 (art. 2 ; J.O. 15 mars 1922, p. 2.952 et 2.958), inscrit à titre posthume au tableau spécial de Médaille militaire dans les termes suivants : « Au-brière (Antonin-René), matelot timonier, Ile d’Oléron 585 : mort pour la France, le 24 octobre 1914. Tué à son poste de combat, au mont Lovcen. A été cité. »
— AVELINE Mathurin ..., né le ... à ... (...), décédé le ... à ... (...)..
Matelot de ... classe timonier breveté, matricule n° ... ; classe ... n° ... au recrutement de ...
□ Par décision ministérielle du 15 janvier 1915 (J.O. 17 janv. 1915, p. 263), avancé d’office au grade de quartier-maître timonier « sujet d’élite » dans les termes suivants : « Belle tenue au feu. »
— BRIAND Joseph Louis, né le ... à ... (...), décédé le ... à ... (...)..
Quartier-maître canonnier (active), matricule n° 93.901 – 2 ; classe ... n° ... au recrutement de ...
□ Par décision ministérielle du 15 janvier 1915 (J.O. 17 janv. 1915, p. 263), avancé d’office au grade de second maître canonnier dans les termes suivants : « A dirigé la pièce qui lui était confiée à la batterie de 155 avec autant de bravoure que de compétence. Enseveli sous un abri et fortement contusionné à la suite de l’explosion d’un obus ennemi, a aidé aussitôt à dégager des décombres ses canonniers tués ou blessés, faisant ainsi preuve du plus grand sang-froid et donnant à tous l’exemple d’un courage re-marquable. Blessé par un shrapnell en servant la pièce destinée à tirer sur les aéroplanes, n’a quitté son poste qu’après y avoir été obligé. Deux citations à l’ordre du jour. »
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 7 novembre 1920 (J.O. 9 nov. 1920, p. 17.939 et 17.948), inscrit au tableau spécial de Médaille militaire dans les termes suivants : « Briand (Joseph-Louis), second maître, Toulon 14.407 : gradé d’élite. A fait preuve, au Monténégro, en 1914, puis sur le front français, de 1915 à 1917, des plus belles qualités militaires. Une citation. Une blessure. »
□ Par décret du Président de la République en date du 7 juillet 1933 (J.O. 8 juill. 1933, p. 7.115), nom-mé au grade de chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur dans les termes suivants : « Briand (Jo-seph-Louis), ex-maître arrimeur d’aéronautique ; 18 ans 4 mois de services, dont 11 ans 8 mois à la mer ; 6 campagnes, 1 blessure de guerre, 1 citation. Titres exceptionnels : reconnu inapte au service à la mer, est parti volontairement dans une unité combattante. »
— CHABANNE Pierre, né le 5 septembre 1883 à Vignonet (Gironde) et y domicilié, tué par éclats d’obus le 27 octobre 1914 à Kuk (Mont Lovcen, Monténégro) (Acte de décès transcrit le 6 déc. 1914 à Vignonet).
Matelot de 3e classe canonnier auxiliaire, inscrit au quartier de Libourne, n° 2.862 ; classe 1903, n° 795 au recrutement de Libourne.
• Fils de Pierre CHABANNE, né le 4 mai 1856 à Champs (Cantal), marin, et de Jeanne GUILLEMOT, née le 9 août 1860 à Vignonet, sans profession. Époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 8 janvier 1881 (Registre des actes de mariage de la commune de Vignonet, Année 1881, f° 2, acte n° 1 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Vignonet, Année 1883, f° 3, acte n° 6).
• Époux de Marie ARGIVIER, avec laquelle il avait contracté mariage à Saint-Denis-de-Pile (Gironde), le 6 avril 1910 (Ibid.). [Pension de veuve : J.O. 22 févr.1916, p. 1.480].
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 7 mars 1922 (art. 2 ; J.O. 15 mars 1922, p. 2.952 et 2.958), inscrit à titre posthume au tableau spécial de Médaille militaire dans les termes suivants : « Chabanne (Pierre), matelot canonnier, Libourne 2.862 : mort pour la France, le 27 octobre 1914, ayant été tué à son poste de combat, au mont Lovcen, par un obus ennemi. A été cité. »
— COLOMBI ..., né le ... à ... (...), décédé le ... à ... (...).
Matelot de 2e classe canonnier breveté, matricule n° ... ; classe ... n° ... au recrutement de ...
□ Par décision ministérielle du 15 janvier 1915 (J.O. 17 janv. 1915, p. 263), avancé d’office à la 1re classe dans les termes suivants : « Parfaite tenue au feu. »
— DÉHÉRY Yves Marie, né le 18 juin 1894 à Pont-Scorff (Morbihan), décédé le 16 mars 1930 à Plu-vigneau (– d° –).
Matelot de 2e classe canonnier (active), matricule n° 26.463. – 2 ; classe 1914 n° 657 au recrutement de Lorient.
• Fils de Joseph Marie DÉHÉRY, né le 14 septembre 1863 à Pont-Scorff, cultivateur, et de Marie Per-rine COUËFFIC, née le 10 janvier 1864 à Cléguer, cultivatrice. Époux ayant contracté mariage dans la-dite commune, le 21 février 1886 (Registre des actes de mariage de la commune de Cléguer, Année 1886, f° 5, acte n° 8 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Pont-Scorff, Année 1894, f° 9, acte n° 31).
□ Cité à l’ordre du jour du détachement et félicité « pour son héroïque conduite dans la matinée du 28 septembre après l’éclatement d’un obus ennemi sur un abri de la 5e pièce de 155. Se trouvait à l’abri au moment de l’explosion de l’obus. N’a pas été touché et a immédiatement porté secours à ses cama-rades. Croix de guerre avec étoile de bronze. » (Ordre n° 25).
□ Par décision ministérielle du 15 janvier 1915 (J.O. 17 janv. 1915, p. 263), avancé d’office à la 1re classe de son grade et gratifié de 80 points exceptionnels dans les termes suivants : « Cité à l’ordre du jour pour sa belle attitude au combat du 27 octobre. Se trouvait dans l’abri où furent tués ou blessés quatre de ses camarades : autant de calme que de courage pour porter les secours nécessaires sous un feu très violent. »
— DOUGUET René Marie, né le 29 novembre 1888 à Crozon (Finistère), décédé le 13 avril 1963 à Saint-Pierre-Quilbignon, section de la ville de Brest (– d° –).
Quartier-maître fusilier (active), inscrit le 19 juin 1911 au quartier de Douarnenez, n° 4.116 ; classe 1908 n° 3.087 au recrutement de Brest.
• Fils de Rolland DOUGUET, né le 16 octobre 1849 à Plonévez-Porzay (Finistère), « tailleur d’habits », et de Marie VIGOUROUX, née le 12 août 1855 à Ploéven (– d° –), sans profession [Cultivatrice en 1875]. Époux ayant contracté mariage dans ladite commune, le 7 novembre 1875 (Registre des actes de ma-riage de la commune de Pléven, Année 1875, f° 5, acte n° 7 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Crozon, Année 1888, f° 42, acte n° 246).
• Époux de Marie Corentine DOUGUET, née le 14 novembre 1888 à Douarnenez (Finistère), sans profes-sion, avec laquelle il avait contracté mariage dans ladite commune, le 17 janvier 1910 (Registre des ac-tes de mariage de la commune de Douarnenez, Année 1910, f° 5, acte n° 9).
□ Les 25 et 26 octobre 1914, cité à l’ordre du jour du détachement dans les termes suivants :
• « Douguet, quartier-maître fusilier, chef de la 2e pièce, a fait preuve d’un sang-froid remarquable au moment où un obus ennemi faisait explosion dans l’embrasure de sa pièce. A exposé sa vie en portant secours sous un feu très vif à ses servants blessés. »
• « Douguet, quartier-maître, chef de la 2e pièce, a, sous un feu violent, fait preuve d’un sang-froid et d’un dévouement hors de pair en procédant à la reconstitution du corps du canonnier Biesdorf, déchiqueté par l’explosion d’un obus ennemi. » (*)
— GOMBAUD Georges, né le 21 août 1880 à Saujon (Charente-Inférieure — aujourd’hui Charente-Maritime) et y décédé, le 9 octobre 1959.
Matelot de ... classe sans spécialité, inscrit le 15 décembre 1898 au quartier de Marennes, n° 1.845.
• Fils de Stanislas GOMBAUD, né vers 1835, pêcheur, et de Mélanie MOREAU, née vers 1838, sans pro-fession, son épouse (Registre des actes de naissance de la commune de Saujon, Année 1880, f° 14, acte n° 51).
• Époux en premières noces de Denise DUPUY, avec laquelle il avait contracté mariage à Saujon, le 22 mai 1907 (Ibid.).
□ Cité le 25 octobre 1914 à l’ordre du détachement par le capitaine de frégate Jean GRELLIER dans les termes suivants : « GOMBAUD Georges, matelot de 3e classe sans spécialité : « A fait preuve d’un cou-rage au dessus de tout éloge, pour sauver ou porter secours à se camarades blessés à l’ambulance malgré un feu très violent. A aidé à dégager d’une traverse écroulée un matelot tué et deux canonniers grièvement blessés. » [Note du capitaine de vaisseau Pierre Henri Joseph Marie DELZONS, comman-dant le cuirassé d’escadre Voltaire au contre-amiral, commandant la 2e Division de la 1re Escadre, en date du 18 décembre 191. : Service historique de la Défense, Cote SS Y 639, p. num. 993 et 994.].
— GUILLARMOU Eugène Gabriel Marie, né le 16 août 1890 à Saint-Renan (Finistère), décédé le .. à ... (...).
Quartier-maître fusilier (active), inscrit au quartier de Brest, n° 6.590 ; classe 1909, n° 2.915 au recrutement de Brest.
• Fils d’Alexis François Marie GUILLEMOU et de Marie Gabrielle LE BORGNE.
□ Par décision ministérielle du 15 janvier 1915 (J.O. 17 janv. 1915, p. 263), gratifié de 60 points exceptionnels dans les termes suivants : « Belle tenue au feu. Cité à l’ordre du jour. »
— LABOUREUR Henri François Charles, né le 29 août 1889 à Beauvais (Oise), décédé le 22 décembre 1963 à Neuilly-sur-Seine (Seine — aujourd’hui Hauts-de-Seine).
Quartier-maître mécanicien réserviste, matricule n° 29.974 –1 ; classe 1909, n° 672 au recrutement de Rouen-Sud. [Ingénieur de l’Institut industriel du Nord de la France].
• Fils de Louis Henri LABOUREUR, né le 17 juin 1857 à Paris (XIe Arr.), ingénieur des arts et manu-factures, et de Susanne WOOD, née le 25 octobre 1866 à Rouen (Seine-Inférieure — aujourd’hui Seine-Maritime), sans profession ; époux ayant contracté mariage dans ladite ville, le 12 novembre 1888 (Re-gistre des actes de mariage de la ville de Rouen, Année 1888, acte n° 678 ~ Registre des actes d’état civil de la ville de Beauvais, Année 1889, f° 259, acte n° 675).
• Époux de Simone Berthe FRÉMONT, née le 21 juin 1896 à Caen (Calvados), avec laquelle il avait con-tracté mariage au Havre (Seine-Inférieure — aujourd’hui Seine-Maritime), le 3 no-vembre 1921 (Re-gistre des actes de mariage de la ville du Havre, Année 1921, Vol. II., suppl. f° 17, acte n° 2.009).
□ Cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 30 janv. 1916, p. 855) : « Laboureur (Henri), quartier-maître mécanicien réserviste, 29.974 – 1 : sujet d’élite, plein d’allant, a subi au Lovcen de nombreux bombardements en continuant toujours à assurer son service, avec le même entrain et une compétence tout à fait exceptionnelle. »
□ Par décret du 9 juin 1958 (J.O. 25 juin 1958, p. 5.883), nommé au grade de chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur dans les termes suivants : « Laboureur (Henri-François-Charles), pré-sident-directeur d’établissements horticoles, domicilié à Neuilly-sur-Seine (Seine) ; 50 ans 6 mois de pratique professionnelle et de services militaires. ». [Président-directeur général depuis 1938 de la Société des établissements et laboratoires Georges Truffaut, à Versailles, .]
— LAFAURIE Raymond Albert, né le 8 août 1883 à Bordeaux (Gironde), décédé le ... à ... (...).
Matelot de 2 classe timonier breveté, inscrit au quartier de Bordeaux, n° 8.866 ; classe 1903 n° 1.730 au recrutement de Bordeaux.
• Fils de Jean LAFAURIE, né vers 1856, employé de l’octroi, et de Catherine ROQUEBERT, née vers 1865, « ménagère », son épouse (Registre des actes de naissance de la ville de Bordeaux, Année 1883, Section 3, f° 79, acte n° 1.115).
• Époux de Mélanie ABADIE-PATRÉ, née le 1er juin 1881 à Aydies (Basses-Pyrénées — aujourd’hui Py-rénées-Atlantiques), sans profession, avec laquelle il avait contracté mariage à Bordeaux, le 21 février 1914 (Registre des actes de mariage de la ville de Bordeaux, Année 1914, Section 2, f° 30, acte n° 86).
□ Cité le 23 octobre 1914 à l’ordre du jour du détachement par le capitaine de frégate Jean GRELLIER dans les termes suivants : « Le matelot de 2e classe timonier Lafaurie qui, sous une avalanche de pier-res et d’éclats, a assuré la transmission des ordres entre la batterie et l’observatoire du capitaine après la rupture des communications. » Croix de guerre avec étoile de bronze.
□ Par décision ministérielle du 15 janvier 1915 (J.O. 17 janv. 1915, p. 263), avancé d’office au grade de quartier-maître de timonerie dans les termes suivants : « Très grande bravoure dans les fonctions de téléphoniste. Très belle tenue au feu. »
□ Par décret du Président de la République en date du 12 juillet 1923 (J.O. 13 juill. 1923, p. 6.734 et 6.735), lui fut conférée la Médaille militaire dans les termes suivants : « Lafaurie (Raymond-Albert), Bordeaux 8.866, quartier-maître timonier ; 8 ans 4 mois de services, dont 8 ans 2 mois à la mer. Bles-sure de guerre. Paraplégie spasmodique. Invalidité 100 %. Rayé des contrôles le 15 novembre 1919. Réformé n° 1. »
[Du 20 mai 1915 au 4 juillet 1917, affecté à la 1re Batterie de canonnières fluviales (Lieutenant de vaisseau de réserve Fulgence Charles Marie CHOLLET, commandant). Embarqué sur le croiseur de 3e classe Lavoi-sier du 18 août au 24 novembre 1918. Affecté à la 7e Escadrille de patrouilles du 25 novembre 1918 au 1er janvier 1919. ]
— LE BRIS Georges, né le 22 mars 1883 à Lorient (Morbihan) et y décédé, le 15 juin 1934.
Second maître canonnier (active), inscrit le 4 avril 1908 au quartier de Lorient, n° 1.597 ; classe 1903, n° 1.152 au recrutement de Lorient.
• Fils de Pierre Noël LE BRIS, né le 24 décembre 1851 à Quimperlé (Finistère), carrossier, et de Marie Louise TROUBOUL, née le 5 mars 1854 à Priziac (Morbihan), sans profession [Blanchisseuse en 1888]. Époux ayant contracté mariage à Lorient, le 18 mars 1882 (Registre des actes de mariage de la ville de Lorient, Année 1882, f° 37, acte n° 70 ~ Registre des actes de naissance de la ville de Lorient, Année 1883, f° 42, acte n° 229).
□ Par décision ministérielle du 15 janvier 1915 (J.O. 17 janv. 1915, p. 263), avancé d’office au grade de maître canonnier pour « [avoir] montré au feu le plus grand calme et un mépris absolu du danger. »
□ Par décision ministérielle du 23 septembre 1916 (J.O. 1er oct. 1916, p. 8.676), promu d’office au grade de premier maître canonnier dans les termes suivants : « Gradé d’une valeur technique et morale exceptionnelles, d’une bravoure, d’une bonne humeur et d'une énergie hors de pair. Homme de toute con-fiance qui s’est distingué aussi bien comme observateur que comme commandant d'une batterie contre avions. »
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 18 juillet 1919 (J.O. 19 juill. 1919, p. 7.455 et 7.456), inscrit au tableau spécial de Médaille militaire.
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 28 juillet 1921 (J.O. 10 août 1921, p. 9.408 et 9.409), inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier.
— MAIRE Charles Léon, né le 21 décembre 1894 à Dombasle — aujourd’hui Dombasle-sur-Meurthe — (Meurthe-et-Moselle) et y domicilié, tué par éclats d’obus le 27 octobre 1914 à Kuk (Mont Lovcen, Monténégro) (Acte de décès transcrit le 31 déc. 1914 à Dombasle).
Apprenti marin, matricule n° 38.495 – 1 ; classe 1914, n° 137 au recrutement de Nancy-Toul.
• Fils de Charles Joseph MAIRE, né le 18 janvier 1865 à Dombasle, vigneron, et de Marie Joséphine LAURENT, née le 26 janvier 1869 à Dombasle, sans profession. Époux ayant contracté mariage dans ladite commune, le 20 janvier 1894 (Recueil des actes de mariage de la commune de Dombasle, Année 1894, f° 1, acte n° 1 ~ Recueil des actes de naissance de la commune de Dombasle, Année 1894, f° 21, acte n° 166).
□ Cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 14 juill. 1915, p. 4.789) : « Maire, matelot sans spécialité, du détachement d’artillerie de siège du Monténégro : a montré autant de calme que de bravoure au combat du 22 octobre, en allant, sous une pluie incessante d’éclats d'obus, ramasser le pointeur blessé d’une pièce voisine et en continuant à assurer le tir de cette pièce. A déployé les même qualités de courage tranquille le lendemain, au moment où un autre pointeur a été tué à ses côtés. A été tué avec deux de ses camarades à son poste de combat, dans la matinée du 27 octobre, par un obus à explosif. »
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 4 juin 1919 (J.O. 7 juin 1919, p. 5.933 et 5.936), inscrit à titre posthume au tableau spécial de Médaille militaire dans les termes suivants : « Maire (Charles-Léon), 38.495 – 1, matelot sans spécialité, du détachement d’artillerie de siège du Monténé-gro : a montré autant de calme que de bravoure au combat du 22 octobre 1914, en allant, sous une pluie incessante d’éclats d'obus, ramasser le pointeur blessé d’une pièce voisine et en continuant à as-surer le tir de cette pièce. A déployé les même qualités de courage tranquille le lendemain, au moment où un autre pointeur a été tué à ses côtés. A été tué avec deux de ses camarades à son poste de combat, dans la matinée du 27 octobre 1914, par un obus à explosif. »
— MURAT ..., né le ... à ... (...), décédé le ... à ... (...)..
Matelot de ... classe timonier breveté, matricule n° ... ; classe ... n° ... au recrutement de ...
□ Par décision ministérielle du 15 janvier 1915 (J.O. 17 janv. 1915, p. 263), avancé d’office au grade de quartier-maître timonier dans les termes suivants : « Très grande bravoure dans les fonctions de télé-phoniste. Très belle tenue au feu. »
— PELEAU Alexandre, né le 20 juin 1886 à Plouvien (Finistère), décédé le ... à ... (...).
Second maître canonnier (active), inscrit le 29 juin 1909 au quartier du Conquet, n° 11.776 ; classe 1906, n° 1.595 au recrutement de Brest.
• Fils de Charles PELEAU et d’Andrée Renée LAZENNEC, son épouse.
□ Par décision ministérielle du 15 janvier 1915 (J.O. 17 janv. 1915, p. 263), gratifié de 80 points excep-tionnels dans les termes suivants : « Peleau (Alexandre), le Conquet 11.776, second maître canonnier, 80 points exceptionnels : a constamment montré sous le feu de l’ennemi, autant de calme que de bravoure. Cité à l'ordre du jour. »
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 19 juin 1921 (J.O. 20 juin 1921, p. 7.042 et 7.044), inscrit au tableau spécial de la Médaille militaire. Alors maître artificier (Déc. min. 25 mai 1918, J.O. 31 mai 1918, p. 4.224 et 4.225).
— RENARD Paul, né le ... à ... (...), décédé le ... à ... (...).
Matelot de 2e classe mécanicien (active), matricule n° ... – ... ; classe ... n° ... au recrutement de ...
□ Par décision ministérielle du 15 janvier 1915 (J.O. 17 janv. 1915, p. 263), avancé d’office à la 1re classe et gratifié de 50 points exceptionnels dans les termes suivants : « A fait fonction d’infirmier au poste de secours de la batterie de 120 avec courage et dévouement. Belle attitude après l’éclatement sur une pièce de cette batterie d’un obus ayant blessé grièvement un de ses camarades. »
— SOPENA Joachim Antoine, né le 5 mai 1886 à Bordeaux (Gironde), décédé le 31 août 1955 à Marville-les-Bois (Eure-et-Loir).
Matelot de 1re classe timonier breveté, matricule n° 42.773 – 5 ; classe 1906, n° 3.243 au recrute-ment de Bordeaux.
• Fils de José Antonio SOPENA, maître arrimeur, et de Carmen ANGLADE.
• Époux de Marie Sylvaine DORNON, née le 11 septembre 1884 à Arcachon (Gironde) avec la quelle il avait contracté mariage dans ladite commune, le 20 octobre 1913 (Registre des actes de naissance de la commune d’Arcachon, Année 1913, f° 76, acte n° 74).
□ Cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 30 janv. 1916, p. 855) : « Sopena, matelot timonier, 42.773-5 : excellent timonier. A subi sur le Lovcen avec le plus grand sang-froid plusieurs bombardements. Au cours des opérations de ravitaillement de la mission dans un pays extrêmement difficile, a montré la plus intelligente activité jointe à un courage tranquille et tenace. »
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(*) — BIESDORFF Henri, né le 16 mai 1890 à Chavigny (Meurthe-et-Moselle), tué par un obus le 27 oc-tobre 1914 à Kuk (Mont Lovcen, Monténégro) (Acte de décès transcrit le 19 juin 1916 à Chavigny).
2e canonnier servant, 10e Régiment d’artillerie à pied, matricule n° 5.061 au corps ; classe 1910, n° 1.305 au recrutement de Nancy.]
□ Par décision ministérielle du 15 janvier 1915 (J.O. 17 janv. 1915, p. 263), gratifié de 60 points excep-tionnels dans les termes suivants : « Belle tenue au feu. Cité à l’ordre du jour. »
□ Cité à l’ordre de la brigade (Déc. min. 8 juillet 1915) dans les termes suivants : « A fait preuve, au moment où un obus ennemi faisait explosion dans l’embrasure de sa pièce, d’un sang froid remarqua-ble pour porter secours sous un feu très vif à ses servants blessés, en donnant aux armements de la batterie un bel exemple de calme et de mépris du danger. »