CROISINE - Brick-Goélette à trois-mâts, F. Nicolardot
Publié : dim. mars 03, 2019 4:05 pm
Bonjour,
Croisine, brick-goélette à trois-mâts, construit en 1904 par la Société de constructions navales à Saint-Malo.
364 tjb, 311 tjn, 480 tpl, 40,84 x 8,96 x 4,00 m.
En 1912, indicatif HTMP, immatriculé à Saint-Malo, armateur F. Nicolardot de Boulogne sur Seine.
Le 1er octobre 1918, Croisine, de retour de pêche à la morue, capitaine Jules Le Hoerff, né le 26 septembre 1887 à Cancale, inscrit à Cancale, n° 258, registre des capitaines au cabotage, est abordé et coulé par 4°47'N et 48°50' O par le croiseur auxiliaire britannique Otranto, construit en 1909 par Workman Clark & Co, 12 124 t, 535.3 x 65 x 35.8, 12 000 hip, 18 noeuds, quatre canons de 4.7 in. appartenant à la Orient Steam Navigation Co.
Le 6 octobre 1918, en convoi, chargé de troupes américaines, Otranto est abordé par le cargo Kashmir (8 841 t). L'épave de l'Otranto dérive et s'échoue sur la côte nord de l'Islay, devenant perte totale.
431 personnes sont noyées dont 351 soldats américains. Il y a 367 survivants.
Parmi les disparus figurent 6 hommes de la Croisine, le capitaine Le Hoerff, les matelots Rousval Jean-Marie (8095 Saint-Malo), Pascal Jean (158 Saint-Brieuc), Ladéré Alfred (3458 Fécamp) et les novices Riou Ange (293 IP Cancale) et Galle Marcel (8412 IP Saint-Malo). Les survivants de la Croisine sont recueillis par le destroyer britannique Mounsey (1915-1921, classe M, 1250 pl) et débarqués à Belfast en Irlande.
N.B. La perte de Croisine a été considérée comme un événement de mer et non comme un fait de guerre, donc les hommes disparus n'ont pas été reconnus comme morts pour la France.
Source : Registre n° 84, Bureau Veritas 1912.
Conway's All the world's fighting ships 1906-1921, Naval Institute Press, 1985.
Charles Hocking, Dictionary of disasters at sea, 1824-1962, Lloyd's register, 1969.
René Richard et Jacques Roignant, Les navires des ports de la Bretagne provinciale coulés par faits de guerre, Association Bretagne 14-18, volume 2, 2012.
Madeleine Kérisit, 1914-1918, les marins pêcheurs sous le feu de l'ennemi, Editions SPE Barthélémy, 2018.
Cordialement.
Croisine, brick-goélette à trois-mâts, construit en 1904 par la Société de constructions navales à Saint-Malo.
364 tjb, 311 tjn, 480 tpl, 40,84 x 8,96 x 4,00 m.
En 1912, indicatif HTMP, immatriculé à Saint-Malo, armateur F. Nicolardot de Boulogne sur Seine.
Le 1er octobre 1918, Croisine, de retour de pêche à la morue, capitaine Jules Le Hoerff, né le 26 septembre 1887 à Cancale, inscrit à Cancale, n° 258, registre des capitaines au cabotage, est abordé et coulé par 4°47'N et 48°50' O par le croiseur auxiliaire britannique Otranto, construit en 1909 par Workman Clark & Co, 12 124 t, 535.3 x 65 x 35.8, 12 000 hip, 18 noeuds, quatre canons de 4.7 in. appartenant à la Orient Steam Navigation Co.
Le 6 octobre 1918, en convoi, chargé de troupes américaines, Otranto est abordé par le cargo Kashmir (8 841 t). L'épave de l'Otranto dérive et s'échoue sur la côte nord de l'Islay, devenant perte totale.
431 personnes sont noyées dont 351 soldats américains. Il y a 367 survivants.
Parmi les disparus figurent 6 hommes de la Croisine, le capitaine Le Hoerff, les matelots Rousval Jean-Marie (8095 Saint-Malo), Pascal Jean (158 Saint-Brieuc), Ladéré Alfred (3458 Fécamp) et les novices Riou Ange (293 IP Cancale) et Galle Marcel (8412 IP Saint-Malo). Les survivants de la Croisine sont recueillis par le destroyer britannique Mounsey (1915-1921, classe M, 1250 pl) et débarqués à Belfast en Irlande.
N.B. La perte de Croisine a été considérée comme un événement de mer et non comme un fait de guerre, donc les hommes disparus n'ont pas été reconnus comme morts pour la France.
Source : Registre n° 84, Bureau Veritas 1912.
Conway's All the world's fighting ships 1906-1921, Naval Institute Press, 1985.
Charles Hocking, Dictionary of disasters at sea, 1824-1962, Lloyd's register, 1969.
René Richard et Jacques Roignant, Les navires des ports de la Bretagne provinciale coulés par faits de guerre, Association Bretagne 14-18, volume 2, 2012.
Madeleine Kérisit, 1914-1918, les marins pêcheurs sous le feu de l'ennemi, Editions SPE Barthélémy, 2018.
Cordialement.