Re: Aller-retour de prisonniers
Publié : mar. janv. 13, 2009 12:54 pm
Bonjour,
Je possède depuis quelques jours 2 courriers faisant référence à des prisonniers français internés en Allemagne, et qui seraient venus en France "en permission", avant de retourner dans leur camp de prisonniers.
La première lettre, du 16 juin 1916, émane du Commissaire Militaire de la gare de Pontarlier qui écrit au Commissaire Militaire de la sous-commission du réseau de Dijon:
"Comme suite à ma lettre du 16 mai 1916, j'ai l'honneur de vous rendre compte que le soldat M... du 172° d'infanterie a passé par la gare de Pontarlier, le 9 juin 1916, rejoignant le camp de Bautzen, Allemagne, où il est prisonnier de guerre.
Cet homme était porteur d'une autorisation régulière de franchir la frontière.
J'ai l'honneur de vous rappeler que je n'ai aucune instruction concernant ce genre de voyageurs."
En réponse, une note du Ministère de la Guerre, Etat-Major de l'Armée, 4° bureau, n° 193 du 29 juin 1916, intitulée note pour les Commissions des réseaux précise :
"Des cas ayant été signalés de soldats français prisonniers de guerre en Allemagne, qui se sont présentés aux frontières porteurs d'un titre de permission délivrée par l'autorité allemande, avec retour obligatoire en Allemagne, le Colonel, Chef du 4° bureau, informe M.M. les Commissaires Militaires des Réseaux que, sur demande de l'Etat-Major de l'Armée, 5° bureau, lorsque des prisonniers de guerre français se présenteront aux frontières, porteurs d'un tel titre de permission, l'accès du territoire français doit leur être interdit et ils doivent être refoulés".
Quelles conditions devaient remplir ces prisonniers pour pouvoir bénéficier d'une telle permission, qu'encouraient ceux qui restaient si le(s) permissionnaire(s) ne rentraient pas, et y a-t-il eu beaucoup de permissions accordées ?
D'avance merci de vos réponses et commentaires.
Cordialement
Bernard.
Je possède depuis quelques jours 2 courriers faisant référence à des prisonniers français internés en Allemagne, et qui seraient venus en France "en permission", avant de retourner dans leur camp de prisonniers.
La première lettre, du 16 juin 1916, émane du Commissaire Militaire de la gare de Pontarlier qui écrit au Commissaire Militaire de la sous-commission du réseau de Dijon:
"Comme suite à ma lettre du 16 mai 1916, j'ai l'honneur de vous rendre compte que le soldat M... du 172° d'infanterie a passé par la gare de Pontarlier, le 9 juin 1916, rejoignant le camp de Bautzen, Allemagne, où il est prisonnier de guerre.
Cet homme était porteur d'une autorisation régulière de franchir la frontière.
J'ai l'honneur de vous rappeler que je n'ai aucune instruction concernant ce genre de voyageurs."
En réponse, une note du Ministère de la Guerre, Etat-Major de l'Armée, 4° bureau, n° 193 du 29 juin 1916, intitulée note pour les Commissions des réseaux précise :
"Des cas ayant été signalés de soldats français prisonniers de guerre en Allemagne, qui se sont présentés aux frontières porteurs d'un titre de permission délivrée par l'autorité allemande, avec retour obligatoire en Allemagne, le Colonel, Chef du 4° bureau, informe M.M. les Commissaires Militaires des Réseaux que, sur demande de l'Etat-Major de l'Armée, 5° bureau, lorsque des prisonniers de guerre français se présenteront aux frontières, porteurs d'un tel titre de permission, l'accès du territoire français doit leur être interdit et ils doivent être refoulés".
Quelles conditions devaient remplir ces prisonniers pour pouvoir bénéficier d'une telle permission, qu'encouraient ceux qui restaient si le(s) permissionnaire(s) ne rentraient pas, et y a-t-il eu beaucoup de permissions accordées ?
D'avance merci de vos réponses et commentaires.
Cordialement
Bernard.