Re: La plaquette Malandrin
Publié : dim. janv. 09, 2011 4:01 pm
Bonjour à tous,
Cette plaquette a-t-elle déjà été évoquée ?
Du fait que les prévisions d’avant 1914 ne s’appliquaient qu’à une guerre courte et toute de mouvement, la France ne voulait pas s’alourdir avec du matériel pesant.
La solution économique de la plaquette Malandrin fait mettre de côté le projet d’une pièce à tir courbe, légère, susceptible de tirer sur un ennemi abrité comme l’obusier de campagne allemand de 105.
"La plaquette Malandrin était une rondelle de métal qui était interposée au moment du besoin entre la fusée du projectile et le corps de l’obus ; offrant une résistance sérieuse à l’avancement du projectile dans l’air, cette plaquette incurvait pour une charge donnée la trajectoire de l’obus ; elle diminuait par suite la portée de ce dernier, mais permettait le tir plongeant. La plaquette Malandrin devait nous faire faire une économie de 85 millions, avait-on déclaré à la commission de l’Armée et aux Chambres, puisque son adoption nous éviterait la mise en construction de l’obusier léger. L’expérience de la campagne a prouvé que le canon omnibus n’existait pas, et qu’il fallait se résigner à avoir des pièces de modèles différents pour exécuter dans de bonnes conditions les différents genres de tir imposés par la guerre."
(Tiré de : Colonel Pellegrin, La vie d’une Armée pendant la Grande Guerre. Préface du général Mangin. Flammarion 1921.)
Cordialement.
J. Didier
Cette plaquette a-t-elle déjà été évoquée ?
Du fait que les prévisions d’avant 1914 ne s’appliquaient qu’à une guerre courte et toute de mouvement, la France ne voulait pas s’alourdir avec du matériel pesant.
La solution économique de la plaquette Malandrin fait mettre de côté le projet d’une pièce à tir courbe, légère, susceptible de tirer sur un ennemi abrité comme l’obusier de campagne allemand de 105.
"La plaquette Malandrin était une rondelle de métal qui était interposée au moment du besoin entre la fusée du projectile et le corps de l’obus ; offrant une résistance sérieuse à l’avancement du projectile dans l’air, cette plaquette incurvait pour une charge donnée la trajectoire de l’obus ; elle diminuait par suite la portée de ce dernier, mais permettait le tir plongeant. La plaquette Malandrin devait nous faire faire une économie de 85 millions, avait-on déclaré à la commission de l’Armée et aux Chambres, puisque son adoption nous éviterait la mise en construction de l’obusier léger. L’expérience de la campagne a prouvé que le canon omnibus n’existait pas, et qu’il fallait se résigner à avoir des pièces de modèles différents pour exécuter dans de bonnes conditions les différents genres de tir imposés par la guerre."
(Tiré de : Colonel Pellegrin, La vie d’une Armée pendant la Grande Guerre. Préface du général Mangin. Flammarion 1921.)
Cordialement.
J. Didier