Bonjour à tous,
travaillant sur les morts pour la France d'une commune du Morbihan, plusieurs questions m'interpellent concernant des marins du commerce :
- la marine de commerce disposait d'une hiérarchie avec des grades, au moins dans les grands bâtiments style cargo ou paquebot, tout comme la Royale, mais qu'en était-il des tenues. La tenue était-elle totalement libre, y avait-il une certaine codification ??? Existe-t-il des planches présentant des tenues d'avant-guerre ? J'imagine qu'entre un chalutier et un paquebot, le type d'équipage et les tenues étaient bien différents !
- les bâtiments de la marine de commerce qui ont renforcé la Royale, tels les chalutiers que l'on a armés d'un canon ou les cargos devenus navires auxiliaires : Etaient-ils servis uniquement par la marine de commerce et cet équipage "civil" était-il considéré comme appartenant d'une certaine manière aux forces armées ??? J'ai pu voir, entre autre, sur le forum, l'équipage du voilier Kléber félicité pour fait d'armes dont une partie était des marins de la Royale coiffés du célèbre bachi et d'autres des civils sans tenue particulière...
Merci d'avance de vos éclaircissements
Cordialement
Michel
Morts pour la France - marine de commerce
Re: Morts pour la France - marine de commerce
Bonsoir Michel,
Sur l’ « Armement militaire des bâtiments du commerce » (A.M.B.C.), V. ici —> pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviati ... _807_1.htm
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: Morts pour la France - marine de commerce
Merci Daniel,
j'en déduis que seule la fiche matricule donnera avec certitude le statut du marin, qu'il soit de la Royale ou du commerce...
Cordialement
Michel
j'en déduis que seule la fiche matricule donnera avec certitude le statut du marin, qu'il soit de la Royale ou du commerce...
Cordialement
Michel
Re: Morts pour la France - marine de commerce
Bonjour,
A propos d'uniformes au commerce et à la pêche.
A bord des grands voiliers de commerce (période 1880-1930), couvrant donc la grande guerre, les marins, officiers et équipages, portaient avant tout des tenues de travail et des tenues bourgeoises, le port d'un uniforme était l'exception, limité à de rares cas, dans les grandes compagnies (Bordes et Société générale d'armement).
Il en était de même pour la pêche, les seuls élèments distinctifs que l'on retrouve mais pas de façon systématique, sont la casquette, la vareuse et parfois le tricot rayé.
Les uniformes, plus ou moins copiés sur ceux de la Marine de guerre, concerne surtout les grandes compagnies à vapeur et notamment celle des paquebots, ce qui permet de distinguer visuellement l'équipage, des passagers.
Source : Jean Randier, Histoire de la Marine marchande française des premiers vapeurs à nos jours, EMOM, 1980
Jean Randier, Hommes et navires au cap Horn, Hachette, 1966.
Cordialement.


A propos d'uniformes au commerce et à la pêche.
A bord des grands voiliers de commerce (période 1880-1930), couvrant donc la grande guerre, les marins, officiers et équipages, portaient avant tout des tenues de travail et des tenues bourgeoises, le port d'un uniforme était l'exception, limité à de rares cas, dans les grandes compagnies (Bordes et Société générale d'armement).
Il en était de même pour la pêche, les seuls élèments distinctifs que l'on retrouve mais pas de façon systématique, sont la casquette, la vareuse et parfois le tricot rayé.
Les uniformes, plus ou moins copiés sur ceux de la Marine de guerre, concerne surtout les grandes compagnies à vapeur et notamment celle des paquebots, ce qui permet de distinguer visuellement l'équipage, des passagers.
Source : Jean Randier, Histoire de la Marine marchande française des premiers vapeurs à nos jours, EMOM, 1980
Jean Randier, Hommes et navires au cap Horn, Hachette, 1966.
Cordialement.


Memgam
Re: Morts pour la France - marine de commerce
Bonjour,
Tenues à bord des paquebots (Compagnie sud-atlantique)
Source : Emile Condroyer, Gens de mer, dans le port, la vie à bord, La France travaille, Horizons de France, sans date, (circa 1949).
Cordialement.



Tenues à bord des paquebots (Compagnie sud-atlantique)
Source : Emile Condroyer, Gens de mer, dans le port, la vie à bord, La France travaille, Horizons de France, sans date, (circa 1949).
Cordialement.



Memgam
Re: Morts pour la France - marine de commerce
Bonjour,
Tenues de pêcheurs,
Source : Emile Condroyer, Pêcheurs, terre-neuvas et islandais, La France travaille, Horizons de France, sans date, circa 1949.
Cordialement.


Tenues de pêcheurs,
Source : Emile Condroyer, Pêcheurs, terre-neuvas et islandais, La France travaille, Horizons de France, sans date, circa 1949.
Cordialement.


Memgam
Re: Morts pour la France - marine de commerce
Merci Memgam pour ces précisions et surtout ces photos qui me font comprendre un peu mieux cette marine de commerce !
Cordialement
Michel
Cordialement
Michel
Re: Morts pour la France - marine de commerce
Bonjour,
Lors des réquisitions de navire, l'équipage pouvait demeurer à bord, le commandant civil recevant alors un titre d'officier de marine auxiliaire : enseigne de vaisseau auxiliaire ou lieutenant de vaisseau auxiliaire.
On a aussi vu des capitaines au long cours, rappellés au service et commander de petits bâtiments. Ainsi, un ancien commandant du cinq-mâts barque France (II) est mort le 17 mars 1918, comme commandant d'un ancien remorqueur hollandais acheté. (CLC Victor Lagniel dans le sujet Utrecht). Il avait sous ses ordres des officiers-mariniers de la Marine nationale.
Souvent, sur les chalutiers, le commandement pouvait être assuré par un officier-marinier de la Marine nationale. Les officiers-mariniers sont l'équivalent des sous-officiers des autres armées. Il pouvait commander des civils, inscrits maritimes, de l'équipage d'origine.
Cordialement.
Lors des réquisitions de navire, l'équipage pouvait demeurer à bord, le commandant civil recevant alors un titre d'officier de marine auxiliaire : enseigne de vaisseau auxiliaire ou lieutenant de vaisseau auxiliaire.
On a aussi vu des capitaines au long cours, rappellés au service et commander de petits bâtiments. Ainsi, un ancien commandant du cinq-mâts barque France (II) est mort le 17 mars 1918, comme commandant d'un ancien remorqueur hollandais acheté. (CLC Victor Lagniel dans le sujet Utrecht). Il avait sous ses ordres des officiers-mariniers de la Marine nationale.
Souvent, sur les chalutiers, le commandement pouvait être assuré par un officier-marinier de la Marine nationale. Les officiers-mariniers sont l'équivalent des sous-officiers des autres armées. Il pouvait commander des civils, inscrits maritimes, de l'équipage d'origine.
Cordialement.
Memgam
Re: Morts pour la France - marine de commerce
Bonjour,
Tenues à bord d'un cargo,
Source : Jérôme Billard, La Mar Mar, La marine marchande française de 1914 à nos jours, ETAI, 1999.
Cordialement.

Tenues à bord d'un cargo,
Source : Jérôme Billard, La Mar Mar, La marine marchande française de 1914 à nos jours, ETAI, 1999.
Cordialement.

Memgam