Le DIXMUDE

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Bonjour ,

le dernier né des batiments de la Marine Natioale se nomme " Le DIXMUDE "
Ce BPC " L 9015 " ( qui remplace " La Jeanne " ) porte le nom d'un Dirigeable construit par la Firme Zeppelin durant la Grande guerre
mais n'a jamais pu être utilisé par l'Allemagne , l'Armistice de 1918 étant intervenu avant son utilisation.
Il fut donné à la France ( ainsi que 2 autres ) en dommage de guerre .
Ce dirigeable imposant pouvait transporté près de 50 tonnes ( et .. aller bombarder New-York...?)
Une fois transmis à notre Pays , il a fait de nombreux vols d'essai sous le commandement du Lieutenant de Vaisseau
Jean Du Plessis De Grénédan ,et lors d'un retour de voyage en provenance de la Tunisie , il a été foudroyé le 21 Décembre 1923
au large de Sciacca en Sicile .
Seule le corps du Commandant Du Plessis fut retrouvé par des pêcheurs .
Aujour'hui une Association de Pierrefeu du Var perpétue l'hommage des 50 hommes de ce dirigeable

[Memgam]

La Marine nationale n'a pas oublié les combats de Dixmude où s'illustrèrent les marins, ni le dirigeable ex allemand disparu en mer. Elle a ensuite attribué le nom au porte-avions d'escorte ex HMS Biter, en 1947. Ce premier Dixmude (comme navire) a été restitué en 1959. Le nom a été de nouveau attribué à un BPC (bâtiment de projection et de commandement), troisième d'une série de quatre. Ce n'est pas le remplaçant du porte-hélicoptères et navire-école Jeanne D'arc, désarmé en 2010. Dorénavant, les élèves embarquent pour une mission Jeanne d'Arc qui est accueillie sur un des BPC, et pour un temps relativement court de 5 mois.
Robert Feuilloy a récemment écrit (2008) un ouvrage : Les dirigeables de la Marine française (1915-1937), ARDHAN (Association pour la Recherche de Documentation sur l'Histoire de l'Aéronautique Navale. Les pages 140 à 150 sont consacrées au Zeppelin n° 114 (L-72) Dixmude, avec shémas, carte et photos. La liste des 50 victimes et leurs photos (reprises de l'hebdomadaire l'Illustration) sont en annexes, pages 487 à 491.
Le père du commandant du Dixmude a publié en 1924, aux éditions Plon : La vie héroïque de Jean du Plessis.
Au total, de 1920 à 1923, le dirigeable Dixmude a effectué huit sorties en 418 heures de vol.

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Bonsoir à tous,

[Rutilius]

Bonsoir à tous,

□ Le nom « Dixmude » fut également donné en 1918 à un schooner de la Mission Tardieu, construit par le chantier Puget Sound Bridge, de Seattle (États-Unis), pour le compte de l’État français. Piètre bâti-ment qui fut démoli à Alger dès Avril 1921.

V. ici —> pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviati ... 1377_1.htm

V. également : Louis Lacroix, capitaine au long-cours : « Les écraseurs de crabes sur les derniers voi-liers caboteurs », préface du capitaine A. Marchandeau, éd. « Aux Portes du Large », Nantes, 1947, p. 283 et s.

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Lors de la livraison du Dixmude à la France, avec le maximum de mauvaise volonté des Allemands qui n'avaient, que difficilement, accepté la présence de son futur commandant, pour le voyage de livraison de Friedrichhafen à Meudon, les Français ont découverts des têtes de morts dessinées un peu partout, sur les poutres, les cornières. Le pilote allemand, Heinen, avait déclaré : "Voilà un ballon qui n'ira jamais à Cuers. S'il sort d'ici, vous vous casserez la figure avec". "Eh bien, moi, je crois le contraire" répondit du Plessis.
Cette anecdote est extraite du livre du commandant de Brossard, Lachez tout !..., Editions France-Empire, 1956, deuxième partie, Dixmude, page 152 à 302. En annexe, la liste des victimes.
Le témoignage du commandant de Brossard est de tout premier ordre car il fut le dernier commandant de dirigeable de la Marine française, la vedette V 12.
Par ailleurs, le dernier chapitre du livre est consacré aux dirigeables de la Marine pendant la guerre de 1914-1918. En 1918, les dirigeables de la Marine ont effectués 2281 sorties, représentant 11858 heures de vol, ce qui correspond, par dirigeable, à 104 sorties de 5 heures. De Brossard raconte les sorties réalisées en 1918 au centre de Marquise-Rinxent, à mi-chemin entre Boulogne et Calais et qui dispose alors de quatre dirigeables, VZ, les 1, 2, 6 et 8. Ce sont des Zodiac de 48 m, 2800 m3, avec deux moteurs Renault de 80 cv.

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La photo ci-dessous a fait la une de l'hebdomadaire L'Illustration, n° 4218 du samedi 5 janvier 1924. Elle représente une partie de l'équipage à l'issue du record du monde de vol sans escale du 25 au 30 novembre 1923. Le lieutenant de vaisseau Jean Plessis de Grénédan est au second rang, au milieu, la tête tournée vers son voisin à sa droite.
"La perte du Dixmude" est signé par Raymond Lestonnat.

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Bonjour à tous ,

Une association existe à Pierrefeu du Var et qui perpétue la mémoire de ce dirigeable. Un livre récent de Michel Vaissier , Edition mens sana , relate très bien " l'épopée des GRANDS DIRIGEABLES et du DIXMUDE .
( Dépôt légal - Nov 2011 )

[landelle]

historique du nom

http://bpc.dixmude.free.fr/historique.htm

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Officier

http://ecole.nav.traditions.free.fr/off ... s_jean.htm

[Rutilius]

Bonsoir à tous,

■ Ouvrage à caractère général sur l'aérostation et ses origines.

— Michel VAISSIER : « L’épopée des grands dirigeables et du Dixmude », préface de Jean du Plessis de Grénédan, fils du commandant du Dixmude, et postface François du Plessis de Grénédan, autre fils du commandant du Dixmude, Mens sana, éd. Fabrica Libri, Turquant (Maine-et-Loire), Novembre 2011, 239 p., I.S.B.N. : 979-1-09044-7-073.

Excellent ouvrage, richement illustré, dû à la plume d’un charmant auteur angevin, vivant sur les bords de la Loire, à la frontière de l’Anjou et de la Bretagne historique...