Re: SALTA - SGTM
Publié : jeu. janv. 31, 2008 5:08 pm
Bonjour à tous,
SALTA Navire-hôpital sous pavillon britannique (1914 – 1917)
Chantier :
Forges & Chantiers de la Méditerranée, La Seyne sur Mer
Commencé : 04.05.1910
Mis à flot : 13.03.1911
Terminé : 13.07.1911
En service : 17.07.1911 (MM)
Retiré : 10.04.1917
Caractéristiques : Goélette en acier à deux hélices, trois ponts, deux mâts et deux cheminées.
7 285 tjb ; 4 239 tjn ; 5 465 tpl ; 137,76 (pp) x 16,28 x 9,61 m ; TE 7,61 m ; 4 cales ; 2 machines alternatives à triple expansion, 6 chaudières cylindriques tubulaires timbrées à 13 kg/cm² ; 7 200 cv ; 16,8 nds ; indicatif LBTK ; 56 passagers en premières, 140 en secondes, 1 576 émigrants.
Armement : N.C.
Observations :
13.03.1911 : lancement à 11h30 pour le compte de la Société Générale des Transports Maritimes à Vapeur (SGTM). Sa marraine est Mme Babeau, épouse du président de la compagnie
05.07.1911 : à Marseille (Cdt Margier) pour les essais préliminaires et un passage au bassin
11.07.1911 : vers La Seyne pour essais
13.07.1911 : livré à Marseille
17.07.1911 : brevet de francisation n° 44 560
06.11.1911 : rapatrie les survivants du Diolibah (16 hommes sur 36) conduits par le chef mécanicien Tournier, coulé le 29.10 par le Liberia. Le Diolibah remorquait le Libéria quand il est tombé en travers suite à une avarie de machines. Le Libéria l’a alors éperonné, l’embarcation du Cdt et du second a chaviré, tous les occupants ont péri
09.12.1911 : s’échoue à cause de la tempête dans l’embouchure du Rio de la Plata, renfloué le 12.12 par 6 remorqueurs
20.01.1912 : abordé sur son étrave par le navire anglais Palawan
05.11.1914 : arrivée à Buenos Aires
02.1915 : est affrété par le gouvernement britannique comme navire-hôpital
10.04.1917 : Cdt Rio. Venant de Southampton, suivi de 3 autres navires-hôpitaux, à 11h40 se présente devant Le Havre escorté par des destroyers. Le drifter anglais Diamond hisse le signal "me suivre", mais le Salta vire de bord, il préfère, faute de pilote, laisser passer les autres navires-hôpitaux. A 11h43, comme il achève son évolution, il touche une mine, chavire et coule en neuf minutes. Malgré l’intervention de deux destroyers, quatre chalutiers et du canot de sauvetage de la Chambre de Commerce, on ne peut sauver que 74 des 250 personnes à bord. Les corps repêchés ont le triste privilège d’inaugurer un nouveau cimetière à l’ouest du terrain Sainte Marie. Le capitaine Rio disparaît avec son bâtiment. A basse mer, la partie la plus haute de l’épave qui repose sur le flanc, est à quatre mètres sous la surface. A 11h48, le destroyer anglais P 26 qui se portait au secours du Salta, est coupé en deux par une mine. Les deux parties flottent une trentaine de minutes et ce temps est mis à profit par le P 19 pour accoster les 2 épaves et sauver 40 des 59 hommes. Deux mois après le drame, des pêcheurs recueillent encore au large des cadavres de nurses anglaises.
07.08.1920 : début des opérations de relevage des 34 épaves de la rade du Havre. L’épave du Salta échoit à la compagnie La France. En fait, l’épave n’a jamais été renflouée et est toujours portée sur les cartes marines.
Sources :
La Société Générale des Transports Maritimes à Vapeur, Alain Croce, éditions MDV
Les Navires-hopitaux français au XXe siècle, Gilles Barnichon, éditions MDV
Cordialement,
Franck
SALTA Navire-hôpital sous pavillon britannique (1914 – 1917)
Chantier :
Forges & Chantiers de la Méditerranée, La Seyne sur Mer
Commencé : 04.05.1910
Mis à flot : 13.03.1911
Terminé : 13.07.1911
En service : 17.07.1911 (MM)
Retiré : 10.04.1917
Caractéristiques : Goélette en acier à deux hélices, trois ponts, deux mâts et deux cheminées.
7 285 tjb ; 4 239 tjn ; 5 465 tpl ; 137,76 (pp) x 16,28 x 9,61 m ; TE 7,61 m ; 4 cales ; 2 machines alternatives à triple expansion, 6 chaudières cylindriques tubulaires timbrées à 13 kg/cm² ; 7 200 cv ; 16,8 nds ; indicatif LBTK ; 56 passagers en premières, 140 en secondes, 1 576 émigrants.
Armement : N.C.
Observations :
13.03.1911 : lancement à 11h30 pour le compte de la Société Générale des Transports Maritimes à Vapeur (SGTM). Sa marraine est Mme Babeau, épouse du président de la compagnie
05.07.1911 : à Marseille (Cdt Margier) pour les essais préliminaires et un passage au bassin
11.07.1911 : vers La Seyne pour essais
13.07.1911 : livré à Marseille
17.07.1911 : brevet de francisation n° 44 560
06.11.1911 : rapatrie les survivants du Diolibah (16 hommes sur 36) conduits par le chef mécanicien Tournier, coulé le 29.10 par le Liberia. Le Diolibah remorquait le Libéria quand il est tombé en travers suite à une avarie de machines. Le Libéria l’a alors éperonné, l’embarcation du Cdt et du second a chaviré, tous les occupants ont péri
09.12.1911 : s’échoue à cause de la tempête dans l’embouchure du Rio de la Plata, renfloué le 12.12 par 6 remorqueurs
20.01.1912 : abordé sur son étrave par le navire anglais Palawan
05.11.1914 : arrivée à Buenos Aires
02.1915 : est affrété par le gouvernement britannique comme navire-hôpital
10.04.1917 : Cdt Rio. Venant de Southampton, suivi de 3 autres navires-hôpitaux, à 11h40 se présente devant Le Havre escorté par des destroyers. Le drifter anglais Diamond hisse le signal "me suivre", mais le Salta vire de bord, il préfère, faute de pilote, laisser passer les autres navires-hôpitaux. A 11h43, comme il achève son évolution, il touche une mine, chavire et coule en neuf minutes. Malgré l’intervention de deux destroyers, quatre chalutiers et du canot de sauvetage de la Chambre de Commerce, on ne peut sauver que 74 des 250 personnes à bord. Les corps repêchés ont le triste privilège d’inaugurer un nouveau cimetière à l’ouest du terrain Sainte Marie. Le capitaine Rio disparaît avec son bâtiment. A basse mer, la partie la plus haute de l’épave qui repose sur le flanc, est à quatre mètres sous la surface. A 11h48, le destroyer anglais P 26 qui se portait au secours du Salta, est coupé en deux par une mine. Les deux parties flottent une trentaine de minutes et ce temps est mis à profit par le P 19 pour accoster les 2 épaves et sauver 40 des 59 hommes. Deux mois après le drame, des pêcheurs recueillent encore au large des cadavres de nurses anglaises.
07.08.1920 : début des opérations de relevage des 34 épaves de la rade du Havre. L’épave du Salta échoit à la compagnie La France. En fait, l’épave n’a jamais été renflouée et est toujours portée sur les cartes marines.
Sources :
La Société Générale des Transports Maritimes à Vapeur, Alain Croce, éditions MDV
Les Navires-hopitaux français au XXe siècle, Gilles Barnichon, éditions MDV
Cordialement,
Franck