Re: 3 chefs de bataillon tués à l'ennemi.
Publié : lun. nov. 01, 2010 2:00 am
Bonsoir,
Retrouvés dans "Tableaux d'Honneur de la Guerre" de la revue l'Illustration, ces trois chefs de bataillon tués à l'ennemi:
-LILLEMANN Georges Modeste

Chef de bataillon au 156ème RI. Né en 1872 à Paris 8ème, tué le 9 mai 1915 devant la Targette à Neuville St Vaast dans le Pas de Calais. Apprenant que le chef d’état-major du corps d’armée venait d’être tué au cours d'une reconnaissance, s’est porté immédiatement en avant des tranchées de son bataillon et à très courte distance des lignes ennemies pour aider au transport de son corps. S’est signalé depuis le début de la campagne par son courage et son énergie. Etant de flanc-garde, a tenu sa position pendant six heures sous un feu très violent d’infanterie et d’artillerie ; n’a quitté cette position que par ordre. N’a pas cessé depuis, et notamment à X…, où il commandait son bataillon, de montrer un rare exemple de calme, de sang-froid et de ténacité.
Officier supérieur d’une grande valeur et d’une énergie peu commune ; avait fait du bataillon qu’il commandait depuis six mois, une unité de premier ordre à la tête de laquelle il s’est élancé à l’assaut des tranchées allemandes le 9 mai 1915, et fut mortellement frappé d’une balle à la tête.
-De PARISOT de DURAND de la BOISSE Marie Jean Sidonie Henri

Chef de bataillon au 22ème bataillon de chasseurs alpins. Né à Montpellier en 1871, tué à l’ennemi le 3 septembre 1914 à Mandray dans les Vosges. Officier de la Légion d'Honneur, Croix de guerre avec palme, Citation à l'ordre de l'armée - Saint Cyrien promo 1889 - Conduisant pour la troisième fois ses chasseurs à l'attaque à la baïonnette, tomba mortellement frappé à 10 mètres en avant de la ligne qu'il entraînait héroïquement - Décédé des suites de ses blessures, repose au milieu de ses chasseurs à la N.N. de Saulcy-sur-Meurthe (88), tombe n°551.
-LAMBERT François
Chef de bataillon au 53ème RI. Né à Thionville en 1872, tué à Moronvilliers dans la Marne, le 25 septembre 1915. Officier supérieur très méritant, retraité du 20 février 1909, a demandé à reprendre du service pour la guerre. Homme de devoir, très dévoué, sûr, discipliné, ayant une grande bonne volonté. Commande très bien son bataillon; a mérité d’une citation à l’ordre du corps d’armée pour le sang-froid et l’énergie qu’il a montré à la suite de l’explosion inattendue de plusieurs mines sous les tranchées de son secteur. Officier supérieur retraité qui, libéré de toute obligation militaire par son âge, a demandé à venir combattre sur le front. De sentiments remarquablements élevés. Homme de conscience et de devoir, a donné à son bataillon en toutes circonstances, l’exemple des plus belles vertus militaires. Le 25 septembre 1915, a superbement entraîné son bataillon à l’assaut jusqu’aux secondes lignes de tranchées énnemies. Est tombé mortellement frappé sur le talus de ces dernières.
Retrouvés dans "Tableaux d'Honneur de la Guerre" de la revue l'Illustration, ces trois chefs de bataillon tués à l'ennemi:
-LILLEMANN Georges Modeste

Chef de bataillon au 156ème RI. Né en 1872 à Paris 8ème, tué le 9 mai 1915 devant la Targette à Neuville St Vaast dans le Pas de Calais. Apprenant que le chef d’état-major du corps d’armée venait d’être tué au cours d'une reconnaissance, s’est porté immédiatement en avant des tranchées de son bataillon et à très courte distance des lignes ennemies pour aider au transport de son corps. S’est signalé depuis le début de la campagne par son courage et son énergie. Etant de flanc-garde, a tenu sa position pendant six heures sous un feu très violent d’infanterie et d’artillerie ; n’a quitté cette position que par ordre. N’a pas cessé depuis, et notamment à X…, où il commandait son bataillon, de montrer un rare exemple de calme, de sang-froid et de ténacité.
Officier supérieur d’une grande valeur et d’une énergie peu commune ; avait fait du bataillon qu’il commandait depuis six mois, une unité de premier ordre à la tête de laquelle il s’est élancé à l’assaut des tranchées allemandes le 9 mai 1915, et fut mortellement frappé d’une balle à la tête.
-De PARISOT de DURAND de la BOISSE Marie Jean Sidonie Henri

Chef de bataillon au 22ème bataillon de chasseurs alpins. Né à Montpellier en 1871, tué à l’ennemi le 3 septembre 1914 à Mandray dans les Vosges. Officier de la Légion d'Honneur, Croix de guerre avec palme, Citation à l'ordre de l'armée - Saint Cyrien promo 1889 - Conduisant pour la troisième fois ses chasseurs à l'attaque à la baïonnette, tomba mortellement frappé à 10 mètres en avant de la ligne qu'il entraînait héroïquement - Décédé des suites de ses blessures, repose au milieu de ses chasseurs à la N.N. de Saulcy-sur-Meurthe (88), tombe n°551.
-LAMBERT François

Chef de bataillon au 53ème RI. Né à Thionville en 1872, tué à Moronvilliers dans la Marne, le 25 septembre 1915. Officier supérieur très méritant, retraité du 20 février 1909, a demandé à reprendre du service pour la guerre. Homme de devoir, très dévoué, sûr, discipliné, ayant une grande bonne volonté. Commande très bien son bataillon; a mérité d’une citation à l’ordre du corps d’armée pour le sang-froid et l’énergie qu’il a montré à la suite de l’explosion inattendue de plusieurs mines sous les tranchées de son secteur. Officier supérieur retraité qui, libéré de toute obligation militaire par son âge, a demandé à venir combattre sur le front. De sentiments remarquablements élevés. Homme de conscience et de devoir, a donné à son bataillon en toutes circonstances, l’exemple des plus belles vertus militaires. Le 25 septembre 1915, a superbement entraîné son bataillon à l’assaut jusqu’aux secondes lignes de tranchées énnemies. Est tombé mortellement frappé sur le talus de ces dernières.