bonsoir Alain
voici un extrait de l'historique du 158° octobre-novembre 1914
les allemands essayant une manoeuvre débordante dans la région nord, l'armée de Maud'huy y fut portée pour prolonger le front de l'armée Castelnau et recevoir , en descandant du train vers Arras et Lens, le choc de 300 000 hommes.
le 158° arrive le premier du 21° corps, debarque le 3 octobre à Wavrin entre Lens et Lille. Jusqu'au 12 octobre ses trois bataillons répartis sur un front de plus de 20 kilomètres, vont avoir à remplir une mission des difficiles, celle de protéger le débarquement du 21° C.A. et de tenir tete à la cavalerie et aux bataillons de chasseurs de la garde prussienne sur les ponts du canal de Douai.
du 6 au 10 octobre une série de combats acharnées sont soutenus par les bataillons et meme par les compagnies, isolés les uns des autres et menacés sans cesse d'encerclement. Il n'est pas possible de retrouver dans les détails chacune de ces actions ou toutes les unités rivalisèrent de tenacité. Citons seulement l'attaque de Loos ( 6 oct. ),
celle de la cité Saint-Auguste (8 oct) ou le chef du 2° Btn, le commandant DU REAULT trouva une mort glorieuse; la défense des ponts par les compagnjies du 1er Btn dont le chef, l'intrépide commandant ALLART, fut tué; enfin la défense de La Bassée ( 9-11 oct ) , qui valut au Lt-Colonel HOUSSEMENT la citation suivante à l'ordre de l'armée:
A toujours montré les plus belles qualités de commandement et de bons sens. le 11 oct a defendu une position jusqu'a la dernière extrémité avec le 3° bataillon du 158°. Quoique cerné, est parvenu à en sortir avec sa troupe grace à son energie et à ses habiles dispositions.
Le régiment combattait ensuite dans le Pas-de-Calais; avec les anglais à Cambrin, puis aux abords de Vermelles, puis dans les tranchées de Noulette, ou il repousse plusieurs attaques furieuses sans perdre un pouce de terrain.
amicalement
frederic