Forum PAGES 14-18

---comme je le disais à Mounette, je pense avoir trouvé un Mort pour la France gitan, d'origine espagnole, Jean Patrac. (Je me base sur son acte de naissance, consultable sur le site des AD de l'Hérault)---

MERCI Yves pour mon ami ! Il va être content !

Avec toute mon amitié.


Mounette.
[:mounette_girl:5]

La suggestion d'Yv' étant excellente, j'espérais un tout petit peu !

Ceci dit, il est vrai que la chaleur actuelle n'incite guère à aller fouiller des archives.

Et dans l'Est aussi, "on cuit dans notre jus" !

On attendra donc des jours meilleurs.

Bien amicalement

Mounette
[:mounette_girl]

C'est, hélas, toujours d'actualité. Canicule incroyable !....

Je souhaite un bon week-end à tou(te)s ...sans dégâts dûs aux orages !


Bien amicalement

Mounette

Bonjour à tou(te)s

Constatant l'arrivée d'un peu de fraîcheur... je me permets de rappeler le but de notre recherche :

quelqu'un pourrait-il consulter l'Etat-Civil, aux archives municipales de la Ville de Paris, pour y rechercher les nomades (tsiganes et yéniches) qui furent rattachés à cette ville entre 1914 et 1918 ?


Bien amicalement

Mounette

bonjour Mounette,

l'état-civil de Paris , à partir de 1903 n'est pas aux AM, mais toujours dans les mairies de chaque arrondissement

http://www.paris.fr/pratique/papiers-fo ... port_24845

pour les fiches matricules, elles sont bien aux archives, consultables en salle de lecture

http://www.paris.fr/politiques/archives ... port_18031

Très cordialement

Bonjour Jacqueline et MERCI !


Alors, il faut s'y prendre en deux temps (je pense) à cause des fameuses notices recherchées (évoquées plus haut) :

pages1418/forum-pages-histoire/autre/ts ... tm#t100407

Voir si on peut trouver ces notices aux Archives de Paris (Ministère de l'Intérieur), avant de saisir éventuellement la médiatrice :
http://www.paris.fr/pratique/mediatrice ... port_19959

Si les listes des nomades contrôlés et recensés sont accessibles dans les archives de l'intérieur, on pourra alors consulter les actes d'Etat-Civil dans les arrondissements parisiens correspondants, afin de vérifier l'origine de chaque nomade et d'obtenir des infos complémentaires. Qu'en pensez-vous ?


Très amicalement.

Mounette.

Bonjour à toutes et tous

Presqu'un mois plus tard : un gros SNIF !


[:mounette_girl:1] "Anne, ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir ?"

- Bon, je sais, c'est la "Rentrée"....


Bien amicalement
Mounette

Bonjour à tous,

Je viens de découvrir le fil, merci à chacun de ses contributions, et surtout j’espère que la santé de Nina va mieux…

Je m’intéresse aux nomades parce que leurs roulottes étaient « immatriculées », une conséquence de la loi de 1912. Cela m’a permis de découvrir le sujet, mais je n’avais pas fait le lien avec la Grande Guerre, le sujet qui passe avant tous les autres concerne le statut des nomades sous le régime de Vichy et les internements qui ont suivi. Quelques remarques qui arrivent après la bataille :

1. Pour les populations itinérantes, la loi distinguait trois catégories, le classement pouvant dépendre de la nationalité de l’intéressé, j’ai fait un petit tableau pour expliquer cela. Le carnet anthropométrique n’était nécessaire que pour les nomades.



2. Les archives départementales peuvent conserver des exemplaires – une sorte d’échantillonnage – de carnets anthropométriques. Aux AD 78, il doit y en avoir une bonne trentaine, mais je n’ai jamais été examiner leur rubrique « position militaire ». Ceux que j’ai vus remontent à l’après – Seconde – guerre, et sont toujours émouvants, avec leurs couvertures en papier fleuri destiné à les faire durer. La loi a toujours été strictement appliquée, dans chaque carnet il y a quatre cents ou cinq cents cases toujours remplies avec les cachets des communes traversées, pour respecter la loi. Plus grave, il y a des carnets de nomades nés dans les années 1925, qui ne sont pas forcément décédés, avec leur signalement complet, empreintes digitales comprises, un manque de respect certain.

3. Les carnets étaient détenus par les intéressés, les notices individuelles étaient établies en double, un exemplaire restait à la préfecture, l’autre était conservé au ministère de l’Intérieur. Il y a aussi des notices dans les AD, une page ou une double page à chaque fois. Je crois me souvenir de ce que certaines sont roses.

4. Les archivistes des Archives nationales sont les premiers à dire que leurs fonds du ministère de l’Intérieur sont lacunaires. La direction de la police en charge du dossier des « itinérants » était celle de la Sûreté générale. L’inventaire est assez précis et je n’ai identifié qu’une cote qui se rapporte directement à notre sujet, il n’y a rien d’intéressant. Je peux communiquer les inventaires à qui me les demandera, avec quelques explications, par MP.

5. Tout cela pour dire que le passage par les AD est le premier à conseiller !

J’espère que cela peut aider,

Thierry

---Je viens de découvrir le fil, merci à chacun de ses contributions
---Tout cela pour dire que le passage par les AD est le premier à conseiller !

Bonjour Thierry

Grand MERCI d'avoir remonté cette discussion et de vous être joint à nous !

J'attends impatiemment, évidemment, les bonnes âmes qui pourront aller fouiller un peu les archives de Paris ...ou d'ailleurs ! parce que, moi, je ne peux plus le faire.


Avec toute mon amitié

Mounette, dite aussi Nina

Bonjour à toutes et tous

Thierry767 a évoqué les AD du 78 et ses carnets anthropométriques :

Aux AD 78, il doit y en avoir une bonne trentaine, mais je n’ai jamais été examiner leur rubrique « position militaire ». Ceux que j’ai vus remontent à l’après – Seconde – guerre, et sont toujours émouvants, avec leurs couvertures en papier fleuri destiné à les faire durer.
La loi a toujours été strictement appliquée, dans chaque carnet il y a quatre cents ou cinq cents cases toujours remplies avec les cachets des communes traversées, pour respecter la loi. Plus grave, il y a des carnets de nomades nés dans les années 1925, qui ne sont pas forcément décédés, avec leur signalement complet, empreintes digitales comprises, un manque de respect certain.

Je me demandais donc ...s'il n'y aurait pas, par hasard (miraculeux !), un(e) ami(e) du Forum qui pourrait aller consulter les dits carnets anthropométriques à ma place, et m'adresser (en privé surtout, et ce, pour respecter la vie privée des intéressés et de leurs familles ) toutes les données y figurant :
- naissance : nom, prénoms, surnoms éventuels, lieu, filiation précise et dates mentionnées qui concerneraient les parents
- mariage : lieu, etc
- décès éventuel

+ la rubrique "position militaire"


Moi, je me débrouillerai à partir de cela. Il y a fort à parier, en effet, que je sois amenée à reconnaître certaines de ces familles, fréquentées dans le passé, ...si elles sont en France depuis longtemps.

Et je vous restituerai ces données, anonymement, en chiffres, si elles me permettent de trouver la génération qui a connu la Grande Guerre, et ce pour répondre, au moins en partie, à la question initiale posée dans ce fil.


Bien amicalement

Nina