Forum PAGES 14-18

https://books.google.fr/books?id=QEOGEm ... AT&f=false
Il est parlé d'elle dans un livre "Le sol est fait de nos morts" par Jean DAGULLION.
François

Bonjour à toutes et à tous

Bonjour,
- Voici une Infirmière, Melle CANTON-BACCARAT, infirmière major, décorée de la légion d'honneur et de la croix de guerremesimages/6514/BDICVAL021051.jpg

- https://books.google.fr/books?id=QE [...] AT&f=false
Il est parlé d'elle dans un livre "Le sol est fait de nos morts" par Jean DAGULLION.
François

On en parle, avec des orthographes différentes, et à chaque fois une photo différente:

* ici dans le pdf "Femmes et hommes du ministère de l’Intérieur dans la Grande Guerre", page 38 http://www.interieur.gouv.fr/content/do ... guerre.pdf

Mme Andrieu et Mlle Carton-Baccara, infirmière major décorée
Cette photographie, prise à la sous-préfecture de Soissons début 1917, présente l’infirmière major, décorée de
la Légion d’honneur et de la Croix de guerre, en compagnie de Madame Andrieu, femme du sous-préfet de Soissons,
elle aussi décorée de la Croix de guerre depuis avril 1915, avec citation à l’ordre de l’armée.
Avec l’arrivée des Allemands en France en 1914, Madame Andrieu se réfugie d’abord à Nogent où elle soigne
les blessés de la bataille de la Marne, puis elle revient à Soissons en septembre 1914 où elle continue de
soigner les blessés et d’améliorer la condition des soldats qui cantonnent en ville.

* Et ici, sur le forum : une intervention de Denis Rolland :

Moi, celle que je préfère est Anne Marie Canton-Bacara, infirmière major de l'hopital de Vauxbuin près de Soissons : croix de guerre, légion d'honneur, 6 citations

pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-servic ... .htm#t3574
Son dossier n'est pas dans la base leonore (voir les explications de Bernard Sonneck )


* Et encore ici,un article de l'Union et une photo prise au château de Vauxbuin:
http://www.lunion.com/region/anne-marie ... b26n436480
Anne-Marie Canton Bacara, une femme dans la guerre ()
Thierry de LESTANG PARADE
L'article datant de 2014,il risque donc de disparaître du Net, alors voici une copie

SOISSONS (02). Anne-Marie Canton Bacara s’est particulièrement distinguée en portant assistance aux blessés pendant la Première Guerre mondiale. Denis Rolland nous raconte son histoire.

C’est une héroïne qui a témoigné d’un dévouement hors du commun pendant la Première Guerre mondiale, dans le Soissonnais. D’elle, il reste une photo prise au château de Vauxbuin et même un film d’une minute à l’établissement cinématographique des armées au fort d’Ivry.

Anne-Marie Canton Bacara arrive à Soissons en 1914 à l’âge de 36 ans. Dans l’éclat brun des yeux de cette femme célibataire, portant la tenue d’une infirmière, on lit beaucoup de tempérament. Mais aucune rue de Soissons ou de Vauxbuin ne porte son nom. « La plupart des infirmières sont des anonymes. Le hasard fait que l’on dispose de quelques éléments sur elle. D’autres sont aussi méritantes mais restent dans les ténèbres », souligne Denis Rolland, président de la Société historique de Soissons. Il a mené des recherches sur cette grande figure durant environ dix ans.

Une forte personnalité

Au début, tout commence par une photo de 1917 provenant du fonds photographique d’Albert Khan. La lecture des journaux de l’époque témoigne que cette femme attire le regard des reporters. Des soldats admiratifs écrivent aussi à son propos. Denis Rolland retrouve même des témoins qui l’ont connue, le père du ministre Philippe Douste-Blazy, dont elle était la grand-tante, et un enfant âgé de 12 ans quand il l’a rencontrée.

Les témoignages convergent vers la même impression. « C’était une forte personnalité encombrante et attachante », estime l’historien. Il remarque une citation parmi les six qui jalonnent les efforts de l’infirmière. Elle est datée du 29 janvier 1915 et elle est signée du commandant du 231 e régiment d’infanterie, le régiment du fameux écrivain Henri Barbusse qui « s’est fait massacrer à Crouy », comme le rappelle Denis Rolland.

Le texte qui consacre l’action d’Anne-Marie Canton Bacara, en forme d’hommage, relève « un courage exceptionnel en allant, de sa propre initiative, relever des blessés en avant des tranchées sous le feu de l’ennemi. »

Le maire de Vauxbuin se montre lui aussi très impressionné. Il écrit ainsi : « Le 31 août, la situation devient critique. À 4 heures de l’après-midi, on annonce que les Allemands vont occuper Soissons. Les infirmières refusent de quitter leur poste. Elles ne veulent pas abandonner les cinq blessés français dont elles sont la sauvegarde et qu’elles espèrent empêcher d’être faits prisonniers. De plus, il leur répugne de fuir devant l’ennemi. Elles sont prêtes à faire le sacrifice de leur vie… Les obus et les balles pleuvent dans les rues, des civils sont blessés. Aidée de son brave chauffeur, Maurice Rocault, Mlle Canton Bacara relève des blessés sous les projectiles et les transporte à l’hôpital. »

Sa conduite se poursuit avec la même hauteur. Elle soigne les Français mais aussi les Allemands, ne recule devant aucun danger.

Brigitte, je vous laisse le soin d'enregistrer les trois photos. Désolée, mais mon ordi surchauffe!..
Est-ce la même femme sur les trois photos?

Quelle est l'orthographe exacte de son nom de famille?

Bon courage Brigitte pour votre entreprise titanesque.
Bonne continuation. Bien cordialement
Geneviève

CITATION : "il reste une photo prise au château de Vauxbuin et même un film d’une minute à l’établissement cinématographique des armées au fort d’Ivry" . Demonts / François, le spécialiste a toutes les compétences pour retrouver ce film. Je le lui souhaite.

http://argonnaute.u-paris10.fr/search/r ... efab7b9be6
La voilà sur une autre photo avec Melle de LANTEVY DE TREDERN également décorée. http://argonnaute.u-paris10.fr/search/r ... 84fb0948ab
Merci Geneviève pour les renseignements ci-dessus. Il est vrai qu'il n'y a pas grand chose la concernant.
Je vais essayer de trouver le film.
Bonne journée
François

Vous avez amplement raison, Daniel....d'autant que je ne suis ni pudibonde ni chochotte : je n'ai tout simplement pas de matière (oups ) en la demeure... 'suis total néophyte [:arnaud carobbi:2]
Donc, j'attends...
ce fil est une "invitation" à toutes et tous ( ), il est un réceptacle pour les contributions à venir, des unes et de uns.
merci Daniel
Bien à vous
Brigitte

Bonjour à toutes et à tous


Je n'ai pas la matière non plus ,j' ai un témoignage mais beaucoup plus 'soft' dans mes archives personnelles
D'un ami de ma grand mère , plus jeune de 4 ans.

C'est une de mes cartes préférées , j'ai retrouvé le parcours de l'auteur( par l'intermediaire des registres matricules en ligne des AD 49) il était de la Classe 17 ( presque 21 ans lorsqu'il écrit) au 135e RI ,à l’intérieur au mois de février 1918.
survivra (ouf..) ensuite fera sa vie ...

je l'ai retranscrite pour une meilleure lecture

"Ingrandes le 13 2 18

Chère amie

je vous envoie cette petite carte pour vous donner de mes nouvelles qui sont toujours bonne.Je désire que cette petite carte vous trouvera de même .A part çà qu'est que vous devenez dans votre joli pays de Vern. Voilà les beaux jours qui reviennent vous allez avoir le plaisir d'aller cueillir les violettes car ces le beau temps elles vont fleurire,Voilà la belle saison les jeunes amoureux vont allés se promener au soleil dans les bois.Moi, je voudrait encore bien être civil car me voir enfermer comme je le suis ce n'est pas le rêve Jamais libre c'est encore ça le plus embêtant car il y a des fois on peut pas faire des rendez vous car on n'est pas sûr de s'y rendre enfin il faut espérer que cela reviendra .Surtout quand je vais m'en aller en perme de 15 ou 20 jours ,je crois que je ne m'en ferai pas.En attendant le plaisir de vous voir, je vous souhaite bien le bonjour et bonne santé Bonjour à vos parents"

Cordialement.

http://archives.ecpad.fr/la-femme-franc ... la-guerre/
Il suffisait de demander. Notre Melle CANTON-BACCARAT se trouve bien dans le film ci-dessus (en fin de film).
Bonne journée
François

http://archives.ecpad.fr/categorie/coll ... gm/page/5/
Un autre film de l'ECPAD sur la main d'oeuvre féminine dans les usines de guerre.
François

.
Bonjour à tous,


Anne-Marie CANTON-BACARA


Née le 18 juillet 1879 à Souprosse (Landes) et décédée le 16 septembre 1958 à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées).

• Fille de Firmin CANTON-BACARA, né le 4 juin 1846 à Coarraze (Basses-Pyrénées – aujourd’hui Pyrénées-Atlantiques –), gendarme, et de Marie MADRAY, née le 2 janvier 1856 à Souprosse ; époux ayant contracté mariage à Souprosse, le 6 janvier 1878 (Registre des actes de mariage de la commune de Souprosse, Année 1878, f° 1, acte n° 1 – Registre des actes de naissance de la commune de Souprosse, Année 1879, f° 8, acte n° 27).

• Petite-fille de :

– Pierre CANTON-BACARA, né le 1er mars 1798 à Bénéjacq (Basses-Pyrénées – aujourd’hui Pyrénées-Atlantiques –) et décédé lé 4 juillet 1877 à Coarraze, et de Marie BIE-DESSUS, née le 3 octobre 1802 à Coarraze et y décédée, le 27 juin 1873 ; époux ayant contracté mariage à Coarraze, le 30 juin 1826.

– Jean-Baptiste MADRAY, né vers 1805 à Souprosse, tisserand, et de Jeanne MINVIELLE, née vers 1812 à Miossens-Lanusse (Basses-Pyrénées – aujourd’hui Pyrénées-Atlantiques –), « en état de travail » ; époux ayant contracté mariage à Souprosse, le 22 septembre 1848 (Registre des actes de mariage de la commune de Souprosse, Année 1847, ni numéro de folio et d’acte).


— Fondatrice à Paris, en 1908, de l’Œuvre dite « Dispensaire général », ayant pout objet social le « traitement gratuit des indigents ».

• Journal officiel du 13 décembre 1908, p. 8.564.





— Citée à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 14 mars 1915, p. 1.842) :



(Ordre du 19 février 1915)


— Par décret du Président de la République en date du 17 mars 1915 (J.O. 19 mars 1915, p. 1.450), nommé au grade de chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur (Croix sans traitement) dans les termes suivants :



[Le décret du 17 mars 1915 fut abrogé par le décret du 18 avril 1918 (J.O. 26 avr. 1918, p. 3.636), afin de faire bénéficier cette infirmière-major du traitement découlant de la concession de la croix de la Légion d’honneur.

Il fut remplacé, avec la même motivation, par un autre décret daté du 18 avril 1918 (J.O. 26 avr. 1918, p. 3.636)].

Bonjour,

la situation de nos infirmières durant la guerre était "batarde" comparée à celle de nos alliès anglo saxons
Dans l'armée britannique il existe un corps d'infirmières militaires (armée de terre), et de la marine, de même que chez les Australiens, les Neo-Zélandais et les Canadiens.
A la différence de chez nous ces corps sont dirigés par des infirmières ayant le titre de matrone en chef les premières infirmières militaires ont été "projetées" outre mer durant la première guerre des Boers! la dirigeante du corps pour l'armée de terre a ses bureaux au ministère de la défense et pour la Navy à celui de la Navy, il existe aussi un corps de réserviste, le sinfirmières en service actif étaient soldées par l'armée!
Le corps s'appelera: "Queen Alexandra's Imperial Military Nursing Service" créé le 27 mars 1902 (à partir de corps d'infirmieres militaires prééxistant) et la réserve: "QAIMNS Reserve" et "Territorial Force Nursing Service" créé en 1908.
les infirmière durant la guerre ont offciellement le statut d'officier même si elles ne portent pas d'insigne de grade chez les britanniques (alors que chez les ANZAC non seulement elles sont offciers mais elle portent les insignes d egrade britannique de sous lieutenant à major) ce qui posait d'ailleurs des problèmes car il est interdit à un officier britannique de "fraterniser" avec des soldats ou des sous officiers, dans les hôpitaux et ambulances elles disposaient de leur mess
en outre il est créé le :"Voluntary Aid Detachment" en aout 1909 avec la mission de fournir une aide aux infirmières en temps de guerre les VAD ont des missions d'assistantes d'infirmières, de conductrices d'ambulance d'écrivain etc.. Ceci permet d'avoir des formations très féminisées

On voit que nos alliès sur ce plan sont en avance sur nous.

dans les femmes célèbres et ne pouvant citer la biographie de toutes ces infirmières, je citerai aujourd'hu:
i
- "Dame" McCarthy (22 Sept 1859 – 1 Avril 1949) d'origine australienne elle fut à la tête des infirmières britanniques en France durant toute la guerre! (elle arrive le 12 aout avec le premier navire) Elle elle était responsable vis à vis du quartier général des 516 infirmières du début d ela guerre et à la fin des 6000!) En 1918 elle est promue dans l'ordre de l'empire britannique GBE ( Dame Grand Cross of the Most Excellent Order of the British Empire!) ce qui lui donne le droit au titre de "dame"elle avait une barre sur sa médailel de la croix rouge, la médaille "Florence Nightingale" la Medaille belge de la Reine Elisabeth, la Légion d'honneur et la Medaille des Epidémies.
Pour celles et ceux qui désireraient en savoir plus : http://www.qaranc.co.uk/maudmccarthy.php

- "Dame" Ethel Hope Becher (1876-1948) fut la directrice du coprs des infirmières (matron in chief) au ministère de la guerre du 1er April 1910 jusqu'en 1919 (a reçu la RRC Royal red Cross à l'issue de la guerre des Boers!) elle fut promue "Dame Grand Cross of the Most Excellent Order of the British Empire" et durant la guerre a obtenu une barre sur sa RRC

Lors du défilé de la célébration de la paix le 19 juin 1919, à la suite des unités militaires une unité d'infirmières militaires en tenue a défilé devant la famille royale avec en tête un officier britannique ayant à sa droite et à sa gauche au MEME NIVEAU que lui (donc à égalité au niveau des préséances!) "Dames" Mc Carty et Becher! même si le combat des "suffragettes" a du par la suite continuer, il n'en demeure pas moins que nos alliés sur ce plan là étaient nettement en avance sur nous et ont su leur accorder une place méritée dans leur parade militaire ce jour là. Et en outre il faudra attendre longtemps avant qu'une femme en france soit promue grand croix d'un ordre national.....

Cordialement

Pierre

.
Bonjour à tous,


Sur le « Cadre des infirmières laïques des hôpitaux militaires », V. ici :

—> pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-servic ... 2028_1.htm

la façon dont la Presse relate l’exécution : "Petites Nouvelles" en bas de page :
Gallica Le Figaro 07/05/1918 p2 mesimages/19004/espionnes.jpg

merci Elisabeth
pour les recherches concernant ces deux femmes espionnes
Merci François pour la communication de leurs photos
C'est indexé dans le sommaire.
Bien à vous Brigitte