Forum PAGES 14-18

Bonjour,

Je recherche la notice concernant le s/lieutenant Guy de Cassagnac (334e RI) parue dans l'Anthologie des écrivains mort à la guerre (je ne sais pas quel tome...). Quelqu'un peut-il me l'a photographier ?

Merci beaucoup,

Cordialement

B.

Bonsoir à tous,
Parmi les écrivains cités plus haut se trouve

JEAN-MARIE-JOSEPH-OUDART DE ROUSSEL DE PREVILLE - 1884 - 17 juillet 1915, tranchée de Calonne (Artois)

en fait ce soldat n'est pas mort à la tranchée de Calonne en Artois mais à la tranchée Calonne aux Eparges. A son décès il était caporal au 128e Régiment d'Infanterie qui occupait les tranchées aux Eparges au sein du 2e Corps d'Armée.
Voilà quelques jours j'ai fait l'acquisition de sa biographie et de son oeuvre chez un bouquiniste dont voici la fiche :

Jean de Roussel de Préville
support livre
auteur Préville, Jean-Marie-Joseph-Oudard de Roussel de
titre A la mémoire de Jean de Roussel de Préville : lettres et poésies publiées, après sa mort au feu le 17 juillet 1915, par sa mère Pauline de Roussel de Préville
éditeur-date Abbeville : F. Paillart, Imprimeur-Editeur, 1916
description VIII-263 p ; portrait ; in-12

Sa fiche sur le site Mémoire des Hommes est erronée. Il faut chercher à ROUSSEL DE FREVILLE pour la trouver :
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... 2079379432

Cordialement
Eric

Jean de Roussel de Préville écrivait dans une lettre à sa famille datée du 2 octobre 1914 après un séjour de douze jours en premières lignes dans le bois de la Gruerie :
" Il était pittoresque, le soir, d'entendre le calme à peine rétabli, les merles qui se répondaient en s'installant dans leurs buissons ; les grands bois redevenaient bois, la nature reprenait son silence calme, grandiose, impassible. Dans ces calmes relatifs, il m'est arrivé de jouir du soleil, de la bruyère, de noisettes ou de mûres que la faim nous pressait de cueillir, comme oublieux des dangers et des fatigues de la vie." (extrait)
Un de ses poèmes commence ainsi :

L'automne

C'est la saison des feuilles mortes,
Qui tourbillonnent dans le vent
Légères et folles cohortes,
Qui dans les airs s'en vont fuyant ;

C'est la saison d'un ciel austère,
Dont les nuages sont si bas
Qu'ils touchent, en passant, la terre,
Si noirs, que l'on songe au trépas.

C'est la saison froide, où la flamme
A nouveau scintille au foyer,
Où l'on sent tout son corps, son âme,
Comme sous un fardeau ployer.

C'est la saison où sur la terre,
Un souffle de mort a passé,
Où tout prend un aspect sévère,
C'est la saison des trépassés.

Vous qui partagiez nos peines,
Ayant partagé notre exil,
Quand la mort a brisé vos chaînes,
Votre sort, à vous, quel est-il ?

[...]

Bonjour à tous, je possède l'Anthologie des Ecrivains Morts pour le France, il en manque au moins un : Marc Boasson auteur de "Au soir d'un monde " livre que je recherche depuis presque 10 ans !
cf les lettres de cet écrivain à sa femme dans divers ouvrages de correspondance de soldat.
Cordialement,
Gilles.

Bonjour à tous,

Avec les quelques éléments que j'ai pu retrouver, voici un premier billet sur Roger Couturier : http://36ri.blogspot.com/2009/11/roger- ... risee.html

Bonne soirée,

Jérôme

Bonjour à tous,
Je recherche des informations sur le soldat Couturier Roger, du 36e RI, et notamment sur son travail artistique. Si l'un de vous a un ouvrage qui le mentionne. Je n'ai sous la main que quelques pages écrites sur lui par Charles Migot, accompagnées de lettres écrites à sa mère. Merci d'avance.

Jérôme

Concernant Garbriel BRITSCH, et non BRITISCH, il n'est pas mort à Vouziers le 28 et blessé à la fosse à l'eau le 30, mais l'inverse, et c'est le 29 qu'il a été blessé. Il était chef de bataillon au 5ème régiment de tirailleurs algériens (bataillon I/5), et c'est mon arrière grand-père qui est allé le chercher après sa blessure le 29 à 16h30. Il est enterré au cimetière Montparnasse. Par contre, s'il était bien St Cyrien (sorti 13° sur 587 de la promotion "Alexandre III" (1894-1896), je ne sais pas pourquoi il est classé parmi les écrivains français. Il a certes fait partie de la mission saharienne Foureau-Lamy (1898-1900), pour lequel il a rédigé des carnets de route (publiés chez l'harmattan) mais ca n'en fait pas un écrivain... Aucune référence à la moindre véritable oeuvre sur le net...

Bonjour,
Il n’est pas mort pour la France, mais on peut imaginer que trois années passées dans les camps de prisonniers l’avaient particulièrement affaibli puisqu’il décèdera sept ans après la guerre, à l'âge de 39 ans. Jacques Rivière, né à Bordeaux (comme un certain De Mirmont) en 1886, était le beau-frère d’Alain Fournier, l'auteur du Grand-Meaulnes, tué en 1914. (La correspondance de Jacques Rivière et Alain-Fournier sortira après sa mort entre 1926 et 1928). Mobilisé en 1914 au 220ème régiment d'infanterie et fait prisonnier de guerre le 24 août, dès les premiers combats, il est incarcéré au camp de Königsbrück en Saxe. Il tente de s’en évader, ce qui lui vaut d'être transféré au camp disciplinaire de Hülsberg en Hanovre, où il consigne ses souvenirs de captivité, publiés en 1918 sous le titre "L’Allemand : Souvenirs et réflexions d'un prisonnier de guerre". Gravement malade, il est transféré en Suisse en 1917 et interné jusqu’à la fin de la guerre. Au lendemain du conflit, en 1919, il relance la NRF ( Nouvelle Revue Française), dont la parution avait été interrompue. Il publiera Marcel Proust, François Mauriac, Paul Valéry, Saint-John Perse, Jean Giraudoux et Jules Romains, mais aussi Louis Aragon. On a souvent dit que Jacques Rivière avait négligé sa propre carrière d’écrivain, au bénéfice de l'œuvre de ses amis. Les 14 carnets de son journal écrit entre 1914 et 1917 analysent ses longues années de captivité, les sentiments d’humiliation, de culpabilité, l’impression de lente agonie vécue par le captif. Il décède le 14 février 1925 à Paris, d’une fièvre typhoïde.

Jacques Rivière, en uniforme du 220ème d'infanterie.

Bonjour à tous,
Dans la rubrique 'Soldats de la Grande Guerre', vous trouverez une notice sur Yves de Veillechèze de la Mardière, dont le nom figure sur une colonne du Panthéon comme écrivain mort pour la France.
Cordialement
Bertrand

Bonsoir à tous,

A propos de :

— Jean Paul Edmond Léon ALLARD-MÉEUS, né le 23 novembre 1891 à Saint-Mandé (Seine – aujourd’hui Val-de-Marne –), tué le 24 août 1914 à Pierrepont (Meurthe-et-Moselle), Sous-lieutenant, 162e Régiment d’infanterie, Matricule n° 456, classe 1911, n° 386 au recrutement de la Seine, 6e Bureau [Acte transcrit à Glénouze (Vienne), le 15 mai 1915] ; Saint-Cyrien de la promotion Montmirail (1912~1914),

V. ici —> pages1418/qui-cherche-quoi/jean-allard- ... _1.htm#bas

Re,

A propos de :

— Émile Louis PERGAUD, né le 22 janvier 1882 à Belmont (Doubs), disparu le 8 avril 1915 à Fresnes-en-Woëvre (Meuse), Sous-lieutenant à la 2e compagnie du 166e Régiment d’infanterie, Matricule n° 04356, classe 1902, n° 2.216 au recrutement de Belfort (Jugement déclaratif de décès rendu par le Tribunal de la Seine, le 4 août 1921, transcrit à Paris XIVe, le 3 sept. 1921),

V. ici —> pages1418/forum-pages-histoire/louis-pe ... 5992_1.htm