Re: "portes-tranchée" pour fermer des tranchées pendant un raid
Publié : dim. déc. 13, 2009 1:16 am
Bonsoir à tous,
Bonsoir Louis Jean,
La caponnière est un accessoire de défense inventé par les Italiens vers le XVII° siècle. C'est un ouvrage installé au fond des fossés. Il est destiné à prendre sous ses feux le pied des remparts.
Le moineau est également un accessoire de défense. Plus ancien (XIV° siécle), inventé par les Français, il est destiné à la surveillance des fossés, mais il est incrusté dans le rempart et non pas posé au sol.
Pour faire simple, le moineau est au fossé ce que l'échauguette est au rempart : une guérite (c'est faux sur le fond, mais vrai sur la forme).
J'ai employé le terme de moineau parce la 9/1 entreprend des caponnières (donc du solide) le 20 aout 1916. Or, vous me dites que la carte date de juin 1916, soit deux mois plus tôt.
Sur cette carte apparaissent (ce que je suppose être) 31 points fortifiés numérotés de la gauche vers la droite de 1 à 24, de A1 à A4 et de A11 à A13.
La présence d'abris sur la ligne de rocade reste dans la logique française. Un abri n'est pas destiner à la survie, mais seulement de permettre aux soldats de s'allonger pour dormir.
Vous remarquerez que la tranchée de 1ère ligne s'interrompt entre les postes 6 et 11. Il n'existe que des sapes qui aboutissent aux postes 8, 9 et 11.
La tranchée du Bonnet d'Evêque semble bien exposée. La tentation de renforcer le secteur doit être forte.
Dans ce sens, deux caponnières situées aux carrefours Ligne 1/Boy. Bonnet d'Evêque et Ligne 1/Boy. de Verdun protégeant des troupes stationnées en plus grand nombre sur la ligne de rocade serait logique.
Au demeurant, vous avez dû noter que, des abris, partaient des sapes russes rejoignant les dites caponnières... Les sapeurs de la 9/1 réalisent là un réseau totalement enterré.
Je n'ai pas exploité les JMO des Cies voisines et des Grandes Unités (G.U). Je ne sais pas si nous en apprendrions plus et la marge d'erreur me paraît mince.
A vous lire,
Cordialement,
Louis.
Bonsoir Louis Jean,
La caponnière est un accessoire de défense inventé par les Italiens vers le XVII° siècle. C'est un ouvrage installé au fond des fossés. Il est destiné à prendre sous ses feux le pied des remparts.
Le moineau est également un accessoire de défense. Plus ancien (XIV° siécle), inventé par les Français, il est destiné à la surveillance des fossés, mais il est incrusté dans le rempart et non pas posé au sol.
Pour faire simple, le moineau est au fossé ce que l'échauguette est au rempart : une guérite (c'est faux sur le fond, mais vrai sur la forme).
J'ai employé le terme de moineau parce la 9/1 entreprend des caponnières (donc du solide) le 20 aout 1916. Or, vous me dites que la carte date de juin 1916, soit deux mois plus tôt.
Sur cette carte apparaissent (ce que je suppose être) 31 points fortifiés numérotés de la gauche vers la droite de 1 à 24, de A1 à A4 et de A11 à A13.
La présence d'abris sur la ligne de rocade reste dans la logique française. Un abri n'est pas destiner à la survie, mais seulement de permettre aux soldats de s'allonger pour dormir.
Vous remarquerez que la tranchée de 1ère ligne s'interrompt entre les postes 6 et 11. Il n'existe que des sapes qui aboutissent aux postes 8, 9 et 11.
La tranchée du Bonnet d'Evêque semble bien exposée. La tentation de renforcer le secteur doit être forte.
Dans ce sens, deux caponnières situées aux carrefours Ligne 1/Boy. Bonnet d'Evêque et Ligne 1/Boy. de Verdun protégeant des troupes stationnées en plus grand nombre sur la ligne de rocade serait logique.
Au demeurant, vous avez dû noter que, des abris, partaient des sapes russes rejoignant les dites caponnières... Les sapeurs de la 9/1 réalisent là un réseau totalement enterré.
Je n'ai pas exploité les JMO des Cies voisines et des Grandes Unités (G.U). Je ne sais pas si nous en apprendrions plus et la marge d'erreur me paraît mince.
A vous lire,
Cordialement,
Louis.