Forum PAGES 14-18

Bonjour,

Belos, navire de sauvetage construit en 1885
755 tW, 49,70 x 8 x 4,10 m, 11,5 noeuds.
Acquis pendant la seconde guerre mondiale par la Marine suédoise et transformé en bâtiment de sauvetage pour sous-marins, avec une cloche de plongée.

Remplacé par le Belos (II) construit en 1961 et désarmé le 1er mars 1993.
1000 t, 62,30 x 11,20 x 3,65 m, 1200 cv, 13 noeuds.

Remplacé par le Belos (III) ex Energy Supporter, acquis en 10-92 et transformé. utilise le sous-marin de sauvetage URF.
5300 tpc, 104,91 x 18,45 x 5,10 m, 5100 cv, 12 noeuds.

Source : Flottes de combat 1954, 1970, 2016.

Cordialement.

Bonjour à tous, Bonjour Memgam,

Je n'ai pas trouvé de BELOS construit en 1961 sur le site Miramar, mais seulement un BELOS, 1885-1963 qui a terminé sa carrière pour la "Swedish Navy" . Retiré du service en 1963. Démoli en 1970.

Il y a aussi 2 cargos BELOS, de 1929 et 1945.

Mais ce peut être une erreur ou un oubli de Miramar Ship Index... Le BELOS II de 1961 que j'avais mis sur le forum a probablement remplacé le BELOS ci-dessus de 1885. Je retire la photo.

Cdlt

Bonjour,

A l'attention d'Olivier 12,

Il me semble que le site Miramar ne recense pas les navires de guerre.
Belos (I) de 1885 doit y être cité pour sa carrière civile initiale.
Il est probable que le Belos (III) y est cité pour la même raison que Belos (I).
Belos (II) n'ayant jamais été civil, il n'est pas cité.

Les navires de sauvetage qui sont apparus à la fin du XIX éme siècle, principalement dans les pays nord-européens ont des caractéristiques assez voisines, liées à la technique du moment et aux missions. Leur propulsion à vapeur et donc une haute cheminée, le château central, le gaillard d'avant élevé, la plage arrière basse et deux puissants mâts de charge les caractérisent.
Ainsi, Chernomor (1911), ressemble au Belos (I) (1885) et à l'Heraklès (1908), au Geir (1909), etc…

Cordialement.

Bonjour,

Le navire de sauvetage Belos est venu travailler, au premier trimestre 1889, sur le chargement de l'épave du cargo espagnol Valdès, échoué à la pointe de Pern à Ouessant, par temps de brume, à 2 heures du matin, le 26 juin 1888. Il était accompagné de l'Hermès, appartenant alors tous les deux à la compagnie Svitzer Salvage Bjornings.

Dans la nuit du 14 au 15 août 1926, le vapeur français Tristan Vieljeux de 2948 tx, venant de Tunis, s'échoue à l'extrémité ouest de l'avant-port de Bizerte sur les enrochements du brise-lames. Il est renfloué par le Belos appartenant alors à la compagnie suédoise Bergnings Och Diriaktieb "Neptun" (W.R. Edlind).

Source : La Dépêche de Brest et de l'Ouest.
Roger Lafon, A l'appel des S.O.S., JMM, 1927.

Cordialement.

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Bonsoir à tous,


• Sentence arbitrale du 5 juillet 1924, Société France-Amérique c / Assureurs. — Charles LYON-CAEN, Georges RIPERT et Léopold DOR, constitués arbitres-amiables-compositeurs, en vertu d’un compromis en date du 26 février 1924. — Le Droit maritime français 1924, p. 647.


[Exposé des faits]


« Attendu que le vapeur Provence, venant de Buenos-Ayres et Dakar à destination de Marseille, fut torpillé en vue des côtes d’Espagne, le 13 avril 1918 ; qu’à la suite des avaries occasionnées par la torpille, la cale n° 2 fut envahie par l’eau ; que le capitaine prit alors la décision d'aller relâcher à Palamos ; qu’en manœuvrant pour entrer dans ce port, le Provence heurta par son avant les enrochements de la jetée et éprouva de ce fait quelques nouvelles avaries ; que le vapeur ayant pu cependant être amarré à quai, le capitaine fit commencer, dès le matin du 14 avril, le débarquement des marchandises situées dans le carré du panneau n° 1 ; que ce travail fut continué dans la journée du 15 avril, mais que, dans la soirée de ce même jour, la cloison séparant le compartiment n° 1 du compartiment n° 2 ayant cédé, le navire fut envahi par l’eau, s’enfonça et s’échoua sur le fond ; que la cargaison fut ensuite débarquée à l’aide de journaliers, de scaphandriers, puis, plus tard, avec le concours du vapeur de sauvetage Belos, qui opéra le renflouement du vapeur ; ... »