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Re: 328 RI entre 08/1914 et 02/1915

Publié : jeu. mars 14, 2024 12:01 pm
par ae80
328e régiment d'infanterie

6 septembre 1916 - Berny-en-Santerre



CHAULNES
Marcel Queyrat, président du comité du Souvenir français, passe la main
[...]
En 2023, un hommage a également été rendu à Berny-en-Santerre aux soldats du 328 e Régiment d’infanterie, dont les capitaines Germain Haxaire et Louis Boutineau ont disparu au cours de la bataille des 6 et 7 septembre 1916.
extrait d'un article du Courrier Picard du 14 mars 2024


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1914 - à dater du 3 octobre 1914
Nomination - promotion - mutation
M. HAXAIRE, sergent-major au 328e régiment d'infanterie


Germain Jean Baptiste HAXAIRE
Mort pour la France le 6 septembre 1916 à Berny-en-Santerre (Somme)
Né le 29 juillet 1884 à Mandray (Vosges)
32 ans, 1 mois et 8 jours
capitaine au 328e régiment d'infanterie (328e RI)
Classe 1904 - Bureau de recrutement de Nancy (Meurthe-et-Moselle) - Matricule au recrutement : 1387
Lieu de transcription du décès : Amiens (Somme)

1R1564-116049 Feuillets matricules n° 1385-1400
Bureau de recrutement : Épinal (Vosges, France)
: aire de recrutement : Épinal ex-Nancy
Typologie documentaire : feuillet matricule
Contenu : Feuillets matricules n° 1385-1400
Classe : 1904

Peu de renseignements figurent sur son feuillet matricule conservé aux archives départementales des Vosges. Il passe devant le conseil de révision de Rambervillers - engagement volontaire liste 1905 E.V. Ses parents résident alors à Rambervillers (Vosges). Niveau d'instruction 3.


J.O. du 26 janvier 1915 page 423
Citation à l'ordre de l'armée

HAXAIRE, sous-lieutenant au 328e régiment d'infanterie : officier de premier ordre, a toujours fait preuve d'un grand courage, de décision et de jugement. Chargé de la défense d'un secteur particulièrement menacé, a su, par son esprit d'offensive, reprendre un avantage marqué sur l'ennemi et arrêter ses travaux progressifs.


328e régiment d'infanterie

J.M.O. du 328e R.I. 26 N 751/9
4 août 1914-4 novembre 1915

A la date du 2 mars 1915 on peut lire :

"Dans l'après-midi, le lieutenant-colonel VALLIER remet la Croix de la Légion d'honneur aux lieutenants HAXAIRE, HECQUET et DELZANGLES croix décernées à la suite de l'affaire des 10 et 11 février."


J.O. du 20 mars 1915 page 1475
Nomination dans la Légion d'honneur pour chevalier
(pour prendre rang du 25 février 1915)

M. HAXAIRE (G.-J .-R.), sous-lieutenant à titre temporaire au 328e régiment d'infanterie : commande une compagnie avec la plus grande compétence depuis quatre mois. Le 10 février, attaqué par la mine et les bombes, puis par des forces considérables, a résisté pendant un jour et une nuit et à repoussé toutes les attaques venues jusque sur le parapet de sa tranchée. Bien que tourné sur sa droite, n'a pas perdu un pouce de terrain et a réussi à repousser l'ennemi.

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Voir son dossier BASE LEONORE :
https://www.leonore.archives-nationales ... ice/182011
N° de Notice : L1273069


J.O. du 31 décembre 1915 page 9688
Citation à l'ordre de l'armée
(Ordre du 21 novembre 1915.)

HAXAIRE (Germain-Jean-Baptiste), lieutenant à titre temporaire, commandant la 20e compagnie du 328e régiment d'infanterie : parfait chef d'unité sous tous rapports. Remarquable de sang-froid et d'autorité. S'est de nouveau signalé dans les combats des 30 et 31 octobre, par son énergie indomptable et l'ascendant qu'il sait exercer sur ses hommes.

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J.O. du 2 avril 1916 page 2676

INFANTERIE PROMOTIONS ET MUTATIONS
Armée active.

Par décision ministérielle en date du 29 mars I 1916 et par application du décret du 2 janvier 1915, les promotions à titre temporaire et pour la durée de la guerre, ci-après, sont ratifiées :
du grade de capitaine et maintenu à son corps.

(A dater du 21 mars 1916.)
M. HAXAIRE, lieutenant au 328e régiment d'infanterie.


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Louis BOUTINEAU
Mort pour la France le 6 septembre 1916 à Berny-en-Santerre (Somme)
Né le 20 septembre 1871 à Mothe-Saint-Héray (La) (Deux-Sèvres)
44 ans, 11 mois et 16 jours
capitaine adjudant-major au 328e régiment d'infanterie (328e RI)
Classe 1891 - Bureau de recrutement de Poitiers (Vienne) - Matricule au recrutement : 1004
Lieu de transcription du décès : Mothe-Saint-Héray (La) (Deux-Sèvres)


Capitaine au 164e régiment d'infanterie, décédé le 6 septembre 1916, alors qu'il appartenait au 328e régiment d'infanterie (chevalier de la Légion d'honneur au 11 janvier 1916).

Voir son dossier dans la BASE LEONORE
https://www.leonore.archives-nationales ... tice/51739
N° de Notice : L0340071

Re: 328 RI entre 08/1914 et 02/1915

Publié : jeu. mars 14, 2024 12:18 pm
par ae80
328e régiment d'infanterie



J.O. du 26 janvier 1915 page 421
Citation à l'ordre de l'armée

DESOYERS, sous-lieutenant au 328e régiment d'infanterie : a fait preuve, au cours des journées du 17 et du 18 octobre, de la plus grande énergie en maintenant son peloton pendant trente six heures dans des boyaux de communication dont les extrémités étaient tenues par un ennemi supérieur en nombre. A permis ainsi à une compagnie d'un autre corps de se réorganiser et de coopérer par la suite, avec son régiment, à la reprise des tranchées momentanément évacuées.


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Journal officiel du 24 janvier 1920 page 1216
Nomination dans la Légion d'honneue pour chevalier à titre posthume pour ces deux officiers :


328e régiment d'infanterie

LE NIR (Guillaume-Corentin-Marie), matricule 11770, sous-lieutenant : excellent chef de section. Le 4 septembre 1916, après avoir entraîné d'un seul élan sa section à l'attaque d'une tranchée ennemie, est tombé glorieusement pour la France en organisant sa position. A été cité.


DESAITRE (Georges-Louis-Albert-Joseph), matricule Rt 288, sous-lieutenant : officier d'un énergique sang-froid et d'un entrain irrésistible. Le 29 avril 1917, a maintenu au plus haut point le moral de sa section en butte à un bombardement de la plus extrême violence par l'exemple de son entrain et de sa gaieté et son superbe mépris du danger. Est mort glorieusement au moment où il montait sur le parapet pour observer le combat. A été cité.


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J.O. du 18 mars 1915 page 1428

Ministère de la guerre.
Citations à l'ordre de l'année.
Les militaires dont les noms suivent sont cités à l'ordre de l'armée : 2* CORPS D'ARMÉE

GUERRE, capitaine au 328e régiment d'infanterie : amené par son ancienneté à prendre brusquement le commandement de troupes d'attaques de trois corps différents, s'est acquitté de cette mission avec un sang-froid, une décision et un courage remarquables.

QUANTIN, lieutenant au 328e régiment d'infanterie ; DESOYER, sous-lieutenant au 328e régiment d'infanterie : Ont été un exemple de courage, de sang-froid et d'énergie au combat du 17 février, en restant pendant huit heures consécutives sous le feu combiné de l'artillerie, des bombes, des pétards de l'infanterie et des mitrailleuses, et conservant toutes leurs tranchées de première ligne et en repoussant une contre-attaque ennemie prononcée par des forces très supérieures.

THUILLIER, sergent au 328e régiment d'infanterie : le 17 février, blessé vers douze heures, est resté sous le feu jusqu'à la fin du combat et n'est allé se faire panser que sur l'ordre de son commandant de compagnie.

FOUILLAUD (Emile), clairon au 328e régiment d'infanterie : étant dans les tranchées de première ligne, s'est élancé bravement à la baïonnette au secours de quelques chasseurs qui se trouvaient dans une position critique. A été tué.

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J.O. du 10 juillet 1915 page 4674
Nomination dans la légion d'honneur pour chevalier
(pour prendre rang du 17 juin 1915)

M. DESOYER (A.-M.), sous-lieutenant à titre temporaire au 328e régiment d'infanterie : le 21 mars 1915 a brisé par son sang-froid et les mesures judicieuses prises une attaque ennemie commencée par une explosion de mine et a su conserver sa troupe dans un état moral absolument remarquable, donnant à tous le plus bel exemple de tenue sous le feu. A été cité à l'ordre de son corps d'armée et deux fois à l'ordre de l'armée.

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Re: 328 RI entre 08/1914 et 02/1915

Publié : jeu. août 22, 2024 5:57 pm
par ae80
328e régiment d'infanterie


Journal officiel du 27 février 1917 page 1655
Citation à l'ordre de l'armée


TASSO (Antoine-Noël), sous-lieutenant au 328e régiment d'infanterie : blessé grièvement pour la troisième fois. Est tombé le 6 septembre, en conduisant bravement sa compagnie à l'attaque des positions allemandes, sous un feu meurtrier. Officier de grand cœur et de parfaite abnégation.

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&

Journal officiel du 6 juillet 1917 page 5171
MINISTÈRE DE LA GUERRE
Le ministre de la guerre, Vu le décret du 13 août 1914, Arrête :
Article unique. — Sont inscrits aux tableaux spéciaux de la Légion d'honneur et de la médaille militaire les militaires dont les noms suivent : LÉGION D'HONNEUR pour chevalier.
(pour prendre rang du 21 mai 1917)

TASSO (Antoine-Noël), sous-lieutenant (active) à la 17e compagnie du 328e régiment d'infanterie : officier d'un grand courage et d'un sang-froid exemplaire. Blessé à la Marne et en Argonne, l'a été grièvement une troisième fois à Berny-en-Santerre, le 6 septembre 1916, en entraînant sa compagnie à l'attaque des tranchées allemandes. Déjà cité à l'ordre.

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TASSO Antoine Noël
né le 18 février 1883 à Bastelica (Corse)
Il mesure 1 mètre 58, il a les cheveux, les sourcils et les yeux châtains, un menton rond et un visage ovale.
Matricule au recrutement : 576 - classe 1900.
Engagé volontaire, il est incorporé au 128e régiment d'infanterie à compter du 11 novembre 1901 pour une durée de quatre ans avec un engagement à la mairie de Bastia. Il arrive au corps trois jours plus tard, le 14 novembre 1901 comme soldat de 2e classe. Là il reçoit un n° matricule au corps : 2868.
Soldat de 1ère classe le 20 juin 1902, il est nommé successivement caporal le 22 septembre 1902, sergent fourrier le 20 septembre 1903, sergent le 19 septembre 1904. Rengagé plusieurs fois, il devient sergent-major le 11 mars 1910 puis adjudant le 3 juillet 1913.

On ignore la date de son transfert au 328e régiment d'infanterie, peut-être entre décembre 1914 et le milieu de l'année 1916.

Il est promu sous-lieutenant à titre temporaire le 1er septembre 1914 (J.O. du 19 octobre 1914 page 8357) il est alors adjudant au 128e R.I.
Infanterie - Promotion par décret du 4 novembre 1916 est promu au grade de lieutenant, le sous lieutenant TASSO au 328e régiment d'infanterie. (Lieutenant à titre temporaire pour prendre rang du 4 octobre 1916). Nommé lieutenant à titre définitif par décret présidentiel du 16 novembre 1917, pour prendre rang du 29 mai 1917 - décret du 18 novembre 1917 (J.O. du 25 novembre 1917).
Blessures citations et décorations :
1) Blessé le 10 septembre 1914 à Servon (Marne) - 128e R.I. - plaie du bras droit par balle.
2) Blessé en décembre 1914 au Bois de la Gruerie (Marne) par éclat de bombe œil droit.
3) Blessé le 6 septembre 1916 à Berny (Somme) - plaie perforante et fracture jambe droite par balle.
Cité à l'ordre du Rgt N° 315 du 21 août 1916 : "Déjà blessé deux fois en septembre et décembre 1914, a fait preuve durant les journées des 9, 10 et 11 août 1916, du plus grand courage et d'un beau sang-froid dans des conditions particulièrement difficiles."
Cité à l'ordre de la 10 Armée N° 233 du 16 octobre 1916. "Blessé pour la 3e fois, est tombé le 6 septembre 1916... (voir citation plus haut).
Croix de guerre avec étoile de bronze et une palme.
Chevalier de la Légion d'honneur N° 4992 du 21 mai 1917... (voir citation plus haut).

Sources : archives départementales de la Corse - 9 NUM 44/576
TASSO Antoine Noël - Registre matricule - classe 1903


Cet officier survivra à la guerre et terminera sa carrière avec le grade de chef de bataillon (1933). Il décèdera le 2 août 1939 au Maroc.

Re: 328 RI entre 08/1914 et 02/1915

Publié : jeu. déc. 26, 2024 4:55 pm
par ae80
328e R.I.

J.O. du 13 septembre 1916 page 8129
Médaille militaire

THIÉVENAZ (Séraphin-Jules), matricule 06758, soldat à la 13e compagnie du 328e régiment d'infanterie : Après une explosion de mine, s'est porté résolument à l'assaut, dans la nuit du 11 au 12 juillet 1915, a réussi, avec un groupe de ses camarades à occuper un entonnoir fortement pris à partie par l'artillerie ennemie, donnant ainsi à tous un bel exemple de courage et de ténacité. A été grièvement blessé.

La nomination ci-dessus comporte, en outre, l'attribution de la Croix de guerre avec palme.

THIÉVENAZ (Séraphin-Jules)
Né le 21 mai 1895 à Saint-Pierre d'Entremont (Savoie)
Il demeure à Chambéry quand il se présente devant le conseil de révision des Echelles.
Incorporé mi-décembre 1914, il passe successivement par les 75e et 99e régiments d'infanterie avant de rejoindre le 328e régiment d'infanterie le 1er juillet 1915 - décision ministérielle du 21 juin 1915 n° 8916 1/11. Nommé caporal le 16 juiller 1915 % n° 116 du 328e régiment d'infanterie.
Blessé grièvement le 15 juillet 1915 aux Eparges (Meuse) - plaie perforante à la cuisse gauche par schrapnell.

Cité à l'ordre du C.A. n° 146 du 5 août 1916
"Après une explosion de mine, s'est porté résolument à l'assaut, dans la nuit du 11 au 12 juillet 1915, a réussi, avec un groupe de ses camarades à occuper un entonnoir fortement pris à partie par l'artillerie lourde et les mitrailleuses ennemies, donnant ainsi à tous un bel exemple de courage et de ténacité. A été grièvement blessé lorsque sa compagnie occupait un emplacement voisin de cette position."

Croix de guerre avec étoile de vermeil - Médaille militaire (J.O. du 13 septembre 1916).

Sources : archives départementales de Savoie cote - 1R 229
https://archives-numeriques.savoie.fr/v ... 8pxgbvmm0x
pages 638 à 640/890

Re: 328 RI entre 08/1914 et 02/1915

Publié : mer. janv. 08, 2025 7:19 pm
par ae80
328 RI entre 08/1914 et 02/1915


Journal officiel du 3 août 1915 page 5325 et suivantes

RAPPORT présenté A M. LE PRÉSIDENT DU CONSEIL par la commission instituée en vue de constater les actes commis par l'ennemi en violation du droit des gens.

(Décret du 23 septembre 1914 )

MM. Georges Payelle, premier président de la cour des comptes; Armand Mollard, ministre plénipotentiaire ; Georges Maringer, conseiller d'Etat, et Edmond Paillot, conseiller à la cour de cassation, à M. le président du conseil des ministres.

Monsieur le président du conseil, Les rapports que nous avons eu l'honneur de vous adresser jusqu'à présent relataient presque exclusivement des violations du droit des gens commises à l'égard de la population civile. Aujourd'hui, nous fondant à la fois sur des dépositions qui noua ont été faites et sur des témoignages reçus par des magistrats dans toutes les régions de la France où des blessés ont été transportés, nous sommes en mesure de vous renseigner plus complètement sur les actes de déloyauté ou de barbarie dont les combattants ainsi que le personnel médical attaché à nos armées ont été victimes de la part de l'ennemi.
...

Extrait du Journal officiel du 3 août 1915 page 5331

"Le 26 septembre également, près de Vienne-la-Ville (Marne), le caporal DUVAUCHELLE, du 328e, et sa section ont tué trois Allemands dans un groupe qu'ils ont dispersé. S'étant alors avancés, ils ont trouvé parmi les cadavres un fantassin français qui portait à la poitrine et au ventre cinq plaies faites par des baïonnettes et à une jambe une blessure provenant d'un coup de feu. Ce malheureux respirait encore. Fait prisonnier pendant la nuit à la ferme de Melzicourt, il avait été emmené par les Allemands et placé en avant. Une balle française l'avait atteint à la jambe et, au moment de s'enfuir, les ennemis l'avaient frappé de leurs baïonnettes."

Re: 328 RI entre 08/1914 et 02/1915

Publié : mer. janv. 08, 2025 7:37 pm
par ae80
328e RI



328e R.I.


Journal officiel du page 3 janvier 1919 page 279
CITATION à l'ordre de l'armée
(Ordre du 22 septembre 1918.)

LAFFITE, colonel, commandant le 328e régiment d'infanterie : a conçu et pris les dispositions de la contre-attaque qui nous a permis, la 26 septembre 1914, de repousser l'ennemi du bois d'Hauzy et de reprendre le hameau de Melzicourt ; en a personnellement surveillé l'exécution des premières lignes.


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Journal officiel du 5 juin 1919 page 5840

Le président du conseil, ministre de la guerre, Vu le décret du 13 août 1914 ; Vu le décret du 1er octobre 1918, relatif à l'attribution des décorations posthumes,
Arrête :
Article unique. — Sont inscrits aux tableaux spéciaux de la Légion d'honneur et de la médaille militaire les militaires dont les noms suivent :
LÉGION D'HONNEUR Pour chevalier.
...

BRIET (Pierre-Henri), matricule 26, lieutenant (réserve) à la 20e compagnie du 328e régiment d'infanterie : a conduit avec le plus brillant courage sa section à l'attaque du village de Melzicourt. A été tué à la tête de ses hommes. A été cité.

Pierre Henri BRIET
Mort pour la France le 26 septembre 1914 à Vienne-la-Ville - bois de Hauzy-Melzecourt, * (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 26 août 1887 à Abbeville (Somme)
27 ans, 1 mois
lieutenant au 328e régiment d'infanterie (328e RI)
N° matricule au Corps : 26
Classe 1907 - Bureau de recrutement d'Abbeville (Somme) - Matricule au recrutement
439
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Abbeville (Somme) le 9 février 1915
Données corrigées le 11 avril 2022 :
Lieu de décès : Vienne-la-Ville (51)
Lieu de décès (suite) : bois de Hauzy-Melzecourt

* Servon-Melzicourt se situe en Argonne, dans le nord-est de la Marne, à la limite avec les Ardennes. Lors de la Grande Guerre, le village est entièrement détruit20. Le bois d'Hauzy, une forêt située au nord-est de Malmy, à l'ouest de Saint-Thomas-en-Argonne et au nord-ouest de Vienne-la-Ville, fut le théâtre de durs combats.



1915


Journal officiel du 5 juin 1919 page 5840

Le président du conseil, ministre de la guerre, Vu le décret du 13 août 1914 ; Vu le décret du 1er octobre 1918, relatif à l'attribution des décorations posthumes,
Arrête :
Article unique. — Sont inscrits aux tableaux spéciaux de la Légion d'honneur et de la médaille militaire les militaires dont les noms suivent :
LÉGION D'HONNEUR Pour chevalier.

MORIN (Emmanuel-Ferdinand), matricule 015096, sous-lieutenant (réserve) à la 19e compagnie du 328e régiment d'infanterie : a donné l'exemple d'une mâle énergie dans une tranchée dont l'ennemi venait de faire sauter à la mine un des saillants. A été tué à son poste. A été cité.

Emmanuel Ferdinand MORIN
Mort pour la France le 10 février 1915 au Bois de la Gruerie (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 26 juillet 1885 à Paris 10e arrondissement (ex Seine)
30 ans 5 mois et 16 jours
sous-lieutenant au 328e régiment d'infanterie (328e RI)
Classe 1905 - Bureau de recrutement Seine 1er Bureau (75) - Matricule au Rt : 1184
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Paris 11e arrondissement le 13 février 1916

Rappelé à l'activité le 3 août 1914 pour répondre à l'ordre de mobilisation générale du 1er août 1914 (décret). Il arrive au corps le lendemain 4 août. N° matricule au corps (128e régiment d'infanterie) : 015096.
Nommé adjudant le 11 novembre 1914. Promu sous-lieutenant à titre temporaire par décision ministérielle du 5 décembre 1914 pour prendre rang du 20 novembre 1914. (J.O. du 19 décembre 1915).
Tué à l'ennemi à La Harazée (Marne) - avis officiel du 26 février 1915.

Chevalier de la Légion d'honneur (J.O. du 8 juin 1919). citation (voir ci-dessus)

Sources : archives de la ville de Paris - recrutement militaire de la Seine
MORIN Emmanuel Ferdinand matricule 1184 D4R1 1294


Journal officiel du 5 juin 1919 page 5840

Le président du conseil, ministre de la guerre, Vu le décret du 13 août 1914 ; Vu le décret du 1er octobre 1918, relatif à l'attribution des décorations posthumes,
Arrête :
Article unique. — Sont inscrits aux tableaux spéciaux de la Légion d'honneur et de la médaille militaire les militaires dont les noms suivent :
LÉGION D'HONNEUR Pour chevalier.

ANQUIER (Gabriel-Frédéric-Adolphe-Ernest), matricule 65, sous-lieutenant (territorial) au 328e régiment d'infanterie : n'a cessé de se signaler depuis le début de la campagne, avait déjà obtenu une citation à l'ordre de l'armée. A été tué, en accomplissant une reconnaissance. A été cité.

Gabriel Frédéric Adolphe Ernest ANQUIER
Mort pour la France le 27 février 1915 à Vienne-le-Château - Bois de la Gruerie, (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 29 octobre 1882 à Heubécourt-Haricourt (Eure)
32 ans, 3 mois et 29 jours
sous-lieutenant au 328e régiment d'infanterie (328e RI)
Classe 1902 - Bureau de recrutement d'Abbeville (Somme) - Matricule au recrutement : 443
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Acheux-en-Vimeu (Somme) le 10 juin 1915


Journal officiel du 5 juin 1919 page 5840

Le président du conseil, ministre de la guerre, Vu le décret du 13 août 1914 ; Vu le décret du 1er octobre 1918, relatif à l'attribution des décorations posthumes,
Arrête :
Article unique. — Sont inscrits aux tableaux spéciaux de la Légion d'honneur et de la médaille militaire les militaires dont les noms suivent :
LÉGION D'HONNEUR Pour chevalier.

CHARPENEL (Philibert-Jean-Louis), matricule Rt 270, sous-lieutenant (réserve) à la 21e cornpagnie du 328e régiment d'infanterie ; déjà blessé grièvement au début de la campagne, n'a pas cessé depuis son retour au front de se signaler par son dévouement et son abnégation, donnant à tous et en toutes circonstances un réconfortant exemple. Blessé mortellement à la tête de sa section le 27 septembre 1915. A été cité.

Philibert Jean Louis CHARPENEL
Mort pour la France le 30 septembre 1915 à Monthairons (Les) (Meuse)
Né le 1er décembre 1888 à Lyon 1er arrondissement (Rhône)
26 ans, 9 mois et 29 jours
sous-lieutenant
Unité : 329e régiment d'infanterie (329e RI) (sic) LIRE : 328e régiment d'infanterie (328e RI)
Classe 1908 - Bureau de recrutement de Lyon bureau central (Rhône) - Matricule au recrutement : 270
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Écully (Rhône) le 10 janvier 1916

En 1908 il est employé de soieries et demeure au 1, Place du Perron, dans le 1er arrondissement de Lyon. Promu sous-lieutenant à titre temporaire et pour la durée de la guerre par décision ministérielle du 14 mai 1915 (J.O. du 18 mai 1915). Venu du 99e régiment d'infanterie, il passe au 128e régiment d'infanterie le 1er juillet 1915.
Décédé le 30 septembre 1915 de blessures de guerre à Les Monthairons (Meuse).

CITATION : à l'ordre de l'armée du 14 octobre 1915
"Déjà blessé grièvement au début de la campagne, n'a cessé depuis son retour au front de se signaler par son dévouement et son abnégation donnant à tous et en toutes circonstances un réconfortant exemple. Blessé mortellement à la tête de sa section le 27 septembre 1915, au cours d'une relève."

Sources :
Lyon Central : n° matricules 1-500537, 1RP1122 Archives du département du Rhône


Journal officiel du 5 juin 1919 page 5840

Le président du conseil, ministre de la guerre, Vu le décret du 13 août 1914 ; Vu le décret du 1er octobre 1918, relatif à l'attribution des décorations posthumes,
Arrête :
Article unique. — Sont inscrits aux tableaux spéciaux de la Légion d'honneur et de la médaille militaire les militaires dont les noms suivent :
LÉGION D'HONNEUR Pour chevalier.

DUFLOS (Paul-Antoine-Isidore), matricule Rt 522, sous-lieutenant (réserve) à la 10e compagnie du 328e régiment d'infanterie : le 30 octobre 1915, a été tué à la tête de sa section, en s'opposant au passage de l'ennemi qui tentait de franchir nos lignes. A été cité.

Paul Antoine Isidore DUFLOS
Mort pour la France le 30 octobre 1915 à Sommepy-Tahure (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 3 mars 1880 à Saint-Sulpice (Oise)
35 ans, 7 mois et 27 jours
sous-lieutenant au 328e régiment d'infanterie (328e RI)
Classe 1900 - Bureau de recrutement de Beauvais (Oise) - Matricule au recrutement : 522
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Saint-Sulpice (Oise) le 1er février 1916


Journal officiel du 5 juin 1919 page 5840

Le président du conseil, ministre de la guerre, Vu le décret du 13 août 1914 ; Vu le décret du 1er octobre 1918, relatif à l'attribution des décorations posthumes,
Arrête :
Article unique. — Sont inscrits aux tableaux spéciaux de la Légion d'honneur et de la médaille militaire les militaires dont les noms suivent :
LÉGION D'HONNEUR Pour chevalier.

COUTURIER (Georges-Ernest), matricule 014560, sous-lieutenant (territorial) à la 19e compagnie du 328e régiment d'infanterie : a été mortellement atteint, le 30 octobre 1915, en se portant avec quelques hommes au devant d'un groupe d'ennemis qui tentaient d'installer une mitrailleuse. A été cité.

Georges Ernest COUTURIER
Mort pour la France le 30 octobre 1915 à Sommepy-Tahure (Marne) - Tué à l'ennemi.
Né le 9 août 1884 à Paris 3e arrondissement (ex Seine)
31 ans, 2 mois et 21 jours
sous-lieutenant au 328e régiment d'infanterie (328e RI)
Classe 1904 - Bureau de recrutement Seine 1er bureau (75) - Matricule au Rt :2770
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Paris 20e arrondissement le 4 mai 1916


Journal officiel du 5 juin 1919 page 5840

Le président du conseil, ministre de la guerre, Vu le décret du 13 août 1914 ; Vu le décret du 1er octobre 1918, relatif à l'attribution des décorations posthumes,
Arrête :
Article unique. — Sont inscrits aux tableaux spéciaux de la Légion d'honneur et de la médaille militaire les militaires dont les noms suivent :
LÉGION D'HONNEUR Pour chevalier.

HAMARD (Léon-Auguste), matricule 3101, sous-lieutenant (territorial) à la 16e compagnie du 328e régiment d'infanterie : tué glorieusement en chargeant l'ennemi à la tête de sa section, A été cité.

Léon Auguste HAMARD
Mort pour la France le 30 octobre 1915 à Sommepy-Tahure (Marne) - Tahure - Tué à l'ennemi.
Né le 7 septembre 1878 à Paris 11e arrondissement (ex Seine)
37 ans, 1 mois et 23 jours
sous-lieutenant au 328e régiment d'infanterie (328e RI)
Classe 1898 - Bureau de recrutement Seine 1er bureau (75) - Matricule au Rt : 4068
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Paris 20e arrondissement le 11 août 1917

HAMARD Léon Auguste

Affecté au régiment d'infanterie d'Abbeville - Saint-Denis. Il est rappelé à l'activité pour répondre au décret présidentiel du 1er août 1914 ordonnant la mobilisation générale au 14e régiment territorial d'infanterie à Abbeville. Il arrive au corps le 4 août 1914, n° matricule 3101.
Promu sous-lieutenant de réserve à titre temporaire par décision ministérielle du 20 mars 1915.
Décédé le 30 octobre 1915, tué à l'ennemi au combat de Tahure. Avis officiel du ministère de la guerre du 26 novembre 1915 - "Mort pour la France"
Campagne contre l'Allemagne du 4 août 1914 au 30 octobre 1915.

Décoration : chevalier de la Légion d'honneur (J.O. du 5 juin 1919)
"Mort glorieusement en chargeant l'ennemi à la tête de sa section. A été cité."

Sources : archives de la ville deParis - recrutement militaire de la Seine
HAMARD Léon Auguste matricule 4068 D4R1 971


Journal officiel du 5 juin 1919 page 5840

Le président du conseil, ministre de la guerre, Vu le décret du 13 août 1914 ; Vu le décret du 1er octobre 1918, relatif à l'attribution des décorations posthumes,
Arrête :
Article unique. — Sont inscrits aux tableaux spéciaux de la Légion d'honneur et de la médaille militaire les militaires dont les noms suivent :
LÉGION D'HONNEUR Pour chevalier.

NEMOZ (Victor-Auguste), matricule Rt 161, sous-lieutenant (territorial) à la 16e compagnie du 328e régiment d'infanterie : chargé avec sa section de créer une tranchée en un point violemment bombardé, ayant eu onze hommes mis hors de combat, blessé lui-même, a refusé de se laisser panser et est resté à son poste jusqu'à achèvement de son travail. Blessé mortellement, le 31 octobre 1915, en chargeant l'ennemi avec une bravoure admirable. A été cité.

Victor Auguste NEMOZ
Mort pour la France le 1er novembre 1915 à Croix-en-Champagne (La) (Marne) des suites de blessures de guerre.
Né le 16 février 1882 à Faramans (Isère)
33 ans, 8 mois et 13 jours
sous-lieutenant au 328e régiment d'infanterie (328e RI)
Classe 1902 - Bureau de recrutement de Bourgoin (Isère) - Matricule au recrutement : 161
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Saint-Marcellin (Isère) le 5 février 1917


1916


Journal officiel du 5 juin 1919 page 5840

Le président du conseil, ministre de la guerre, Vu le décret du 13 août 1914 ; Vu le décret du 1er octobre 1918, relatif à l'attribution des décorations posthumes,
Arrête :
Article unique. — Sont inscrits aux tableaux spéciaux de la Légion d'honneur et de la médaille militaire les militaires dont les noms suivent :
LÉGION D'HONNEUR Pour chevalier.


GUIDETTI (Wilfrid-Sylvestre-Honoré), matricule 013988, sous-lieutenant (réserve) à la 22e compagnie du 328e régiment d'infanterie : officier d'un sang-froid remarquable, a eu au cours des combats du 4 septembre 1916, conduit sa section sous un violent bombardement à son poste de combat où il est tombé glorieusement pour la France. A été cité.

Wilfrid Silvestre Honoré GUIDETTI
Mort pour la France le 4 septembre 1916 à Berny-en-Santerre (Somme) - Tué à lennemi.
Né le 6 juin 1883 à Embrun (Hautes-Alpes)
33 ans, 2 mois et 28 jours
sous-lieutenant au 328e régiment d'infanterie (328e RI) venu du 359e d'infanterie
Classe 1903 - Bureau de recrutement de Gap (Hautes-Alpes) - Matricule au recrutement : 821
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Embrun (Hautes-Alpes) le 27 février 1917


Journal officiel du 5 juin 1919 page 5840

Le président du conseil, ministre de la guerre, Vu le décret du 13 août 1914 ; Vu le décret du 1er octobre 1918, relatif à l'attribution des décorations posthumes,
Arrête :
Article unique. — Sont inscrits aux tableaux spéciaux de la Légion d'honneur et de la médaille militaire les militaires dont les noms suivent :
LÉGION D'HONNEUR Pour chevalier.

IMBERT (André-Léon-Ernest), matricule 015101, sous-lieutenant (réserve) à la 19e compagnie du 328e régiment d'infanterie : sur le front depuis le début de la campagne. S'est toujours fait remarquer par son courage et son entrain. Tombé glorieusement, le 4 septembre 1916, en entraînant sa troupe sous un iurieux bombardement d'artillerie lourde ennemie. A été cite.

André Léon Ernest IMBERT
Mort pour la France le 4 septembre 1916 à Estrées-Deniécourt (Somme) - Tué à l'ennemi.
Né le 5 septembre 1885 à Calais (Pas-de-Calais)
30 ans, 11 mois et 29 jours
sous-lieutenant au 328e régiment d'infanterie (328e RI)
Classe 1905 - Bureau de recrutement de Saint-Omer (Pas-de-Calais) - Matricule au recrutement : 2167
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Calais (Pas-de-Calais) le 11 novembre 1916


Journal officiel du 5 juin 1919 page 5840

Le président du conseil, ministre de la guerre, Vu le décret du 13 août 1914 ; Vu le décret du 1er octobre 1918, relatif à l'attribution des décorations posthumes,
Arrête :
Article unique. — Sont inscrits aux tableaux spéciaux de la Légion d'honneur et de la médaille militaire les militaires dont les noms suivent :
LÉGION D'HONNEUR Pour chevalier.

FOURNIER (Alfred-Julien-Augustin), matricule Rt : 321, lieutenant (territorial) à la 18e compagnie du 328 régiment d'infanterie : officier d'un dévouement et d'une conscience remarquables, lors de l'attaque du 6 septembre 1916, est glorieusement tombé en tête de sa compagnie qu'il a entraînée à l'assaut sous les rafales des mitrailleuses. A été cité.

Alfred Julien Augustin FOURNIER
Mort pour la France le 6 septembre 1916 à Berny-en-Santerre (Somme) - Tué à lennemi.
Né le 16 septembre 1880 à Milly-sur-Thérain (Oise)
36 ans et 10 jours
Lieutenant au 328e régiment d'infanterie (328e RI)
Classe 1900 - Bureau de recrutement de Beauvais (Oise) - Matricule au recrutement : 321
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès complété : Le Tréport (Seine-Maritime) 18 avril 1917


Journal officiel du 5 juin 1919 page 5840

Le président du conseil, ministre de la guerre, Vu le décret du 13 août 1914 ; Vu le décret du 1er octobre 1918, relatif à l'attribution des décorations posthumes,
Arrête :
Article unique. — Sont inscrits aux tableaux spéciaux de la Légion d'honneur et de la médaille militaire les militaires dont les noms suivent :
LÉGION D'HONNEUR Pour chevalier.

DEVAUX (Jean-Baptiste-Marie-Joseph-Franrois) matricule 4555, sous-lieutenant (territorial) à la 22e compagnie du 328e régiment d'infanterie : au cours du combat du 6 septembre, a entraîné sa section sur un terrain battu violemment par des mitrailleuses allemandes, a été blessé mortellement en arrivant sur la position qui lui était assignée. A été cité.

Jean Baptiste Marie Joseph François DEVAUX
Mort pour la France le 6 septembre 1916 à Berny-en-Santerre (Somme) - Tué à l'ennemi.
Né le 26 mars 1881 à Paris 19e arrondissement (ex Seine)
35 ans, 5 mois et 11 jours
sous-lieutenant au 328e régiment d'infanterie (328e RI)
Classe 1901 - Bureau de recrutement Seine 1er bureau (75) - Matricule au recrutement : 406
Mention : Mort pour la France
Date de transcription du décès : 30 mars 1917
Lieu de transcription du décès : Paris 19e arrondissement


Journal officiel du 5 juin 1919 page 5840

Le président du conseil, ministre de la guerre, Vu le décret du 13 août 1914 ; Vu le décret du 1er octobre 1918, relatif à l'attribution des décorations posthumes,
Arrête :
Article unique. — Sont inscrits aux tableaux spéciaux de la Légion d'honneur et de la médaille militaire les militaires dont les noms suivent :
LÉGION D'HONNEUR Pour chevalier.

Lucien Auguste Félix PATIN, matricule 159, lieutenant (territorial) au 328e régiment d'infanterie.
Mort pour la France le 6 septembre 1916 à l'Est de Berny-en-Santerre (Somme) - Tué à l'ennemi.

VOIR l'article qui lui est consacré ci-dessous

Re: 328 RI entre 08/1914 et 02/1915

Publié : mer. janv. 08, 2025 8:28 pm
par ae80
328e R.I.


1917


Journal officiel du 5 juin 1919 page 5840

Le président du conseil, ministre de la guerre, Vu le décret du 13 août 1914 ; Vu le décret du 1er octobre 1918, relatif à l'attribution des décorations posthumes,
Arrête :
Article unique. — Sont inscrits aux tableaux spéciaux de la Légion d'honneur et de la médaille militaire les militaires dont les noms suivent :
LÉGION D'HONNEUR Pour chevalier.


BRUGE (Aimé-François), matricule 182, lieutenant (active), commandant la 15e compagnie du 328 régiment d'infanterie : officier brave, énergique et plein d'allant. Le 16 mai 1917, est tombé frappé glorieusement alors qu'au mépris du danger il se découvrait pour mieux examiner sa position et les lignes ennemies. A été cité.

Aimé François BRUGE
Mort pour la France le 16 mai 1917 à Prouilly - hôpital d'évacuation (HOE), (Marne) des suites de blessures de guerre.
Né le 3 février 1877 à Laon (Aisne)
40 ans, 3 mois et 13 jours
lieutenant au 328e régiment d'infanterie (328e RI)
Classe 1897 - Bureau de recrutement de Laon (Aisne) - Matricule au recrutement : 239
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Beauvais (Oise) le 5 octobre 1917.


Journal officiel du 25 août 1916 page 7724

M. BRUGE (A.), lieutenant de territoriale au 282e régiment territorial d'infanterie, passe au 328e régiment d'infanterie.


J.O. du 15 juin 1917 page 4642
Erratum au Journal officiel du 11 juin 1917 : Page 4534, 2e colonne,
au lieu de : « M. Bruge (A.-F.), lieutenant de territoriale au 325e régiment d'infanterie (rang du 5 juillet 1916) », lire : « M. Bruge (A.-F.). lieutenant de territoriale au 328e régiment d'infanterie (rang du 5 juillet 1916) »


BRUGE Aimé François

"Le 16 octobre 1916, au cours d'un violent bombardement qui a duré plusieurs heures a su, par son exemple, son entrain, son absolu mépris du danger, maintenir à un haut degré le moral de sa compagnie, malgré les pertes les plus sensibles."
(sans aucune référence, cette citation figure dans le feuillet matricule de cet officier)


Journal officiel du 13 octobre 1917 page 8108
Cité à l'ordre de la 5e Armée du 2 juillet 1917
"Officier brave et énergique, plein d'allant. Le 16 mai 1917, est tombé frappé glorieusement alors qu'au mépris du danger il se découvrait pour mieux examiner sa position ainsi que les lignes ennemies. Déjà cité à l'ordre de l'Armée."

Décédé le 16 mai 1917, à 16 heures 45, suites de plaie à l'abdomen par balle, à l'hôpital d'évacuation de Prouilly.
"Mort pour la France" - avis du ministère de la guerre du 6 juin 1917.

Chevalier de la Légion d'honneur
Croix de guerre avec palme

Campagne contre l'Allemagne du 5 septembre 1914 au 16 mai 1917

Sources : archives départementales de l'Aisne - cote 1R2_0162
Bruge Aimé François - Classe 1897 - Matricule n° 239



1918


Journal officiel du 5 juin 1919 page 5840

Le président du conseil, ministre de la guerre, Vu le décret du 13 août 1914 ; Vu le décret du 1er octobre 1918, relatif à l'attribution des décorations posthumes,
Arrête :
Article unique. — Sont inscrits aux tableaux spéciaux de la Légion d'honneur et de la médaille militaire les militaires dont les noms suivent :
LÉGION D'HONNEUR Pour chevalier.


LAMOUREUX (Gabriel-Gustave), matricule 229, capitaine (territorial) commandant la 22e compagnie du 328e régiment d'infanterie : sa compagnie étant avant-garde du bataillon dans une progression à travers un bois fortement occupé par l'ennemi, l'a entraîné en avant lui faisant gagner plusieurs centaines de mètres et obligeant l'ennemi à se replier. Tué d'une balle à la tête au cours de ces combats. A été cité.

Gabriel Octave LAMOUREUX
Mort pour la France le 25 juillet 1918 à Brécy (Aisne) - Tué à l'ennemi.
Né le 27 décembre 1877 à Châtellerault (Vienne)
40 ans, 6 mois et 29 jours
capitaine au 328e régiment d'infanterie (328e RI)
Classe 1897 - Bureau de recrutement de Limoges (Haute-Vienne) - Matricule au recrutement
126
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Toulouse (Haute-Garonne) le 15 octobre 1919

Re: 328 RI entre 08/1914 et 02/1915

Publié : jeu. janv. 09, 2025 5:22 pm
par ae80
328e régiment d'infanterie


PATIN (Lucien-Auguste-Félix) INSTITUTEUR dans le département de la Somme
Lieutenant au 328e régiment d'infanterie


Né le 23 décembre 1879 à Paris 10e arrondissement (ex Seine)
Père non dénommé et reconnu - fils de PATIN Lucie Eugénie - femme FRANCOIS
domiciliés à Paris 19, rue Duméril, 13e arrondissement.
Quant à Lucien PATIN il réside à Arvillers, canton de Moreuil (Somme) où il est instituteur. Lors de son passage devant le conseil de révision il lui est attribué le n° 268 de tirage dans le canton du 13e arrondissement de Paris.
Décision du conseil de révision : Bon Dispensé (article 23) - (Somme) - Membre de l'instruction publique.
N° matricule au recrutement 2307
Signalement :
Cheveux et sourcils châtains, yeux gris, front ordinaire, nez et bouche moyens, menton à fossette et visage ovale. Il mesure 1 mètre 65 et possède un degré d'instruction de niveau 3 exercé (sic).
Il est dirigé le 14 novembre 1900 sur le 130e régiment d'infanterie où il arrive le même jour.
Il est envoyé en congé le 22 septembre 1901 muni d'un certificat de bonne conduite qui lui est accordé.
Il est domicilié :
Le 5 mars 1902 à Poix (Somme).
Le 12 novembre 1903, rue de la Mairie à Villers-Bretonneux (Somme).
Le 20 mai 1908 à Bouvaincourt, canton de Gamaches (Somme).
Domicilié le 4 novembre 1910 à Bouvaincourt par Gamaches (Somme).
Précision : A réalisé entièrement en 1911 son engagement décennal au titre du ministère de l'instruction publique.

Promu sous-lieutenant à titre temporaire par décision ministérielle du 11 juin 1915
Promu sous-lieutenant à titre définitif par décret présidentiel du 27 juillet 1916.
Promu lieutenant à titre temporaire par décision ministérielle du 9 septembre 1916 (rang du 4 septembre 1916 - J.O. du 15 septembre 1916).
Décédé le 6 septembre 1916 à Berny-en-Santerre - Avis du ministère de la Guerre du 28 septembre 1916. "Mort pour la France"

CITATIONS

Citation à l'ordre de l'armée J.O. du 31 Xbre 1915
"Entraineur d'hommes remarquable. Le 5 octobre 1915, s'est élancé à l'assaut avec une fougue irrésistible. Le 11, a maintenu sa section en position malgré des pertes énormes et dans un bombardement d'une extrême violence. Déjà cité pour semblable attitude."

Citation du régiment n° 158 du 16 septembre 1915 au 328e régiment d'infanterie
"S'est signalé maintes fois en Argonne par sa crânerie et sa bravoure. Le 12 7bre 1915, pendant une violente canonnade a fait preuve d'un sang-froid remarquable, donnant à toute la Cie, témoin des dangers auxquels il s'exposait pour remplir son devoir, un réconfortant exemple."

Citation à l'ordre de la 10e Armée n° 233 du 14 novembre 1916
"Au front depuis le début de la campagne, déjà cité à l'ordre de l'armée. "Véritable entraineur d'hommes ; a, au cours d'un combat du 6 septembre 1915, fait preuve d'un dévouement remarquable, après avoir repoussé une autre contre-attaque allemande, s'est avancé en terrain découvert en sommant un groupe ennemi de se rendre, a été blessé mortellement. Ses dernières paroles furent : "C'est comme ça que je voulais mourir."

Croix de guerre avec palme
Croix de guerre avec étoile de bronze
Croix de guerre avec palme

Sources : archives de la ville de Paris - recrutement militaire de la Seine
PATIN (Lucien-Auguste-Félix) matricule 2307 D4R1 1032


J.O. du 31 décembre 1915 page 9688
Citation à l'ordre de l'Armée

PATIN (Lucien-Auguste-Félix), sous-lieutenant de réserve au 328e régiment d'infanterie : entraîneur d'hommes remarquable. Le 30 octobre, s'est élancé à l'assaut avec une fougue irrésistible. Le 31, a maintenu sa section en position malgré des pertes énormes et sous un bombardement d'une extrême violence. Déjà cité pour semblable attitude.


Journal officiel du 27 février 1917 pages 1654 et 1655
Citation à l'ordre de l'armée

PATIN (Lucien-Auguste-Félix), sous-lieutenant au 328e régiment d'infanterie : au front depuis le début de la campagne ; déjà cité à l'ordre de l'armée. Véritable entraîneur d'hommes, a, au cours du combat du 6 septembre, fait preuve d'un dévouement remarquable, après avoir repoussé une contre-attaque allemande ; s'est avancé en terrain découvert en sommant un groupe ennemi de se rendre. A été blessé mortellement. Ses dernières paroles furent : «c'est comme cela que je désirais mourir.»


Journal officiel du 5 juin 1919 page 5840

Le président du conseil, ministre de la guerre, Vu le décret du 13 août 1914 ; Vu le décret du 1er octobre 1918, relatif à l'attribution des décorations posthumes,
Arrête :
Article unique. — Sont inscrits aux tableaux spéciaux de la Légion d'honneur et de la médaille militaire les militaires dont les noms suivent :
LÉGION D'HONNEUR Pour chevalier.

PATIN (Lucien-Auguste-Félix), matricule 159, lieutenant (territorial) au 328e régiment d'infanterie au front depuis le début de la campagne, déjà cité à l'ordre de l'armée. Véritable entraîneur d'hommes, au combat du 6 au 10 septembre 1916, a fait preuve d'un dévouement remarquable, après avoir repoussé une contre-attaque allemande, s'est avancé à terrain découvert en sommant un groupe ennemi de se rendre. A été blessé mortellement, ses dernières paroles furent : « C'est comme cela que je désire mourir ». A été cité.

Lucien Auguste Félix PATIN
Mort pour la France le 6 septembre 1916 à l'Est de Berny-en-Santerre (Somme) - Tué à l'ennemi.
Né le 23 décembre 1879 à Paris 10e arrondissement (ex Seine)
Classe 1899 - Bureau de recrutement Seine 3e Bureau (75) - Matricule au recrutement : 2307
Mention : Mort pour la France
Lieu de transcription du décès : Bouvaincourt * (Somme) le 25 novembre 1916

* Bouvaincourt-sur-Bresle

Re: 328 RI entre 08/1914 et 02/1915

Publié : ven. janv. 10, 2025 10:07 am
par ae80
328e régiment d'infanterie

Chef de bataillon LAROCHE, commandant le 4e bataillon


==============================================


LAROCHE Claude Louis, Présenté comme officier en retraite, chevalier de la Légion d'honneur, époux Léonie Gabrielle GAY, demeurant ensemble à Liergues et à Lyon, 2, Place de la Bourse (Rhône) au mariage de leur fille Gabrielle-Jeanne avec Chaland Jean-Marie. (état civil de Liergues 4 février 1906)


LAROCHE Paul-François-Marie-Noël, né le 25 décembre 1887 à Vienne (Isère) fils de Claude-Louis LAROCHE et de Léonie-Gabrielle GAY, rappelé à l'activité par décret de mobilisation générale au 3e régiment zouaves puis au 2e régiment de zouaves de marche, est tué à l'ennemi (par obus) le 21 décembre 1914 à Bois-Saint-Mard, près de Tracy-le-Mont (Oise).

Sources : Archives départementales du Rhône
[1 RP 1116] - Lyon (Rhône) - Registres matricules
Classe 1905/1907 - matricule au Rt : 199
LAROCHE Paul-François-Marie-Noël


LAROCHE Claude-Gabriel-Robert Mort pour la France le 9 octobre 1914, sergent au 97e régiment d'infanterie, décédé à Saint-Nicolas-les-Arras sur le champ de bataille, fils de Claude-Louis LAROCHE et de Léonie-Gabrielle GAY, né à Liergues (Rhône) né le 21 juin 1892 - Le Petit Passeloup.


==============================================

Base Leonore
[LH/1484/55] - Paris (Paris, France) - Ordre de la Légion d'honneur
Nommé chevalier de la Légion d'honneur par décret du 11 juillet 1898
Date de départ de la décoration 12 septembre 1898
Brevet du 15 septembre 1898


==============================================


J.O. du 10 août 1915 page 5535

Par décision ministérielle en date du 4 août 1915 et par application du décret du 2 janvier 1915, les promotions à titre temporaire et pour la durée de la guerre ci-après sont ratifiées : Réserve.

Au grade de chef de bataillon.

(A dater du 29 juillet 1915.) M. LAROCHE (C.-L.), capitaine au 325e régiment territorial (sic) d'infanterie. — Maintenu au corps.

J.O. du 14 août 1915 page 5687
Erratum au Journal officiel du 10 août 1915 : Page 5535, 3e colonne, 24e alinéa, au lieu de : M. Laroche (C.-L.), capitaine au 325e rég. territorial d'infanterie , lire: "M. Laroche ,C.-L.), capitaine au 328e régiment d'infanterie".


J.O. du 31 décembre 1915 page 9688
CITATION à l'ordre de l'armée

LAROCHE (Claude-Louis), chef de bataillon, commandant le 4e bataillon du 328e régiment d'infanterie : prototype du grand citoyen et du parfait soldat. Familiarisé avec l'esprit de sacrifice et de dévouement qui était sa règle de conduite. Bien que dans sa 63e année et ayant eu ses deux fils tués à l'ennemi, apportait dans l'austérité forcée de la vie de campagne une joyeuse bonne humeur réconfortant les courages. A commandé le 30 octobre une forte contre-attaque qui a atteint son but et qu'il a électrisée par son exemple. Tué glorieusement le lendemain matin en chargeant l'ennemi en tête de son bataillon.


Claude Louis LAROCHE
Mort pour la France le 31 octobre 1915 à Sommepy-Tahure (Marne) Tahure - Tué à l'ennemi.
Né le 21 septembre 1853 à Lyon 1er arrondissement (Rhône)
62 ans
chef de bataillon au 328e régiment d'infanterie (328e RI)
Classe 1873 - Bureau de recrutement de Lyon bureau central (Rhône) - Matricule au recrutement : 3600
Mention : Mort pour la France
Date de transcription du décès le 5 juin 1916
Lieu de transcription du décès : Liergues (Rhône) le 5 juin 1916


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Transcription Claude Louis LAROCHE - 5 juin 1916
"Mort pour la France le 31 octobre 1915"

"L'An mil neuf cent quinze, le deux de novembre à cinq heures quarante minutes, étant à Tahure, canton de Ville-sur-Tourbe, département de la Marne - Acte de décès de Claude Louis LAROCHE, chef de bataillon, commandant le 4e bataillon du 328e régiment d'infanterie, immatriculé sous le numéro 3600 au registre matricule du recrutement de Lyon, bureau central, né le vingt-un septembre mil huit cent cinquante-trois à Lyon, canton dudit, département du Rhône, domicilié en dernier lieu à Liergues, canton d'Anse, département du Rhône, Mort pour la France à Tahure, canton de Ville-sur-Tourbe, (Marne), le trente et un octobre mil neuf cent quinze à neuf heures trente minutes par suite de blessures de guerre (balle), fils de feu Jean-Pierre François et de feue Louise BARNOUD, époux de Léonie Gabrielle GAY (décédée). Conformément à l'article 77 du Code civil nous nous sommes transporté auprès de la personne décédée et assuré de la réalité du décès (Vu la proximité de l'ennemi, il nous a été impossible de nous transporter sur le lieu du décès). Dressé par nous Pierre Marie BOTTON, lieutenant au 328e régiment d'infanterie, officier de l'état civil, sur la déclaration de Marius Sylvain VIEUX, 22 ans, sergent au 328e régiment d'infanterie, 16e Cie, demeurant à Siccieu-et-Carisieu, canton de Crémieu (Isère), et de Eugène Marius CASTEL, 21 ans, sergent au 328e régiment d'infanterie, 16e Cie, demeurant 8, rue Saint-Honoré à Toulon (Var), témoins qui ont signé avec nous après lecture."

L'acte de décès ci-dessus a été transcrit le cinq juin mil neuf cent seize, quatre heures du soir, par nous Ambroise CHASSAGNE, adjoint au Maire, officier délégué de l'état civil de la commune de Lergues.

Sources : Liergues (Rhône, France) - État civil (Décès) | 1916 - 1916

Re: 328 RI entre 08/1914 et 02/1915

Publié : ven. janv. 10, 2025 5:08 pm
par ae80
Extrait de l'Historique du 328e régiment d'infanterie

CITATIONS

ORDRE DE LA IVe ARMÉE
DU 7 JANVIER 1915

Adjudant territorial KERBRAS Pierre.

« Un homme de sa section ayant été tué à côté de lui, a pris son fusil en disant : «Dors mon ami, je vais en abattre quelques-uns à ta place ». Blessé grièvement par une balle qui lui avait fracassé la mâchoire, a pu articuler à plusieurs reprises en passant devant ses hommes, le cri de « Vive la France. »

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Journal officiel du 26 janvier 1915 page 421
Citation à l'ordre de l'armée

KERBRAS, adjudant au 328e régiment territorial d'infanterie : un homme de sa section ayant été tué à côté de lui a pris son fusil en disant : « Dors, mon ami, je vais en abattre quelques-uns à ta place". Blessé grièvement par une balle qui lui avait fracassé la mâchoire, a pu articuler, en passant devant ses hommes, à plusieurs reprises, le cri de: "Vive la France".

&
Journal officiel du 16 juin 1915 page 3977
Médaille militaire

KERBRAT (P.-M.), adjudant territorial au 328e régiment d'infanterie, matricule 1567 : un homme de sa section ayant été tué à côté de lui, a pris son fusil en disant : « Dors, mon ami, je vais en abattre quelques-uns à ta place. Blessé grièvement par une balle qui lui avait fracassé la mâchoire, a pu articuler, en passant devant ses hommes, à plusieurs reprises, le cri de : « Vive la France ! «