Re: 2 ème Bataille de la Marne
Publié : mar. juin 02, 2009 12:54 am
Eric, je vous remercie pour les renseignements.
Etienne
Etienne
Les combattants & l'histoire de la Grande Guerre
https://forum.pages14-18.com/
Bonsoir à toutes et à tous.
Bonsoir Michèle.
Je ne sais pas si vous connaissez ce texte concernant le commandant Gœschy, il ne va pas vraiment vous aidez à localiser les lieux mais bon...
Voici un article paru dans le journal « le diable au cor » n° 51 du 25 octobre 1918.
Médaillon. (Pas de photo)
Le commandant GŒSCHY
« Trop souvent hélas, notre division a la douleur de d’enregistrer la perte de ses chefs d’unité. Le nom vénéré du commandant Gœschy, un des plus anciens officiers de la division, vient s’ajouter à la cette liste funèbre et glorieuse, élargissant l’auréole des héroïques exemples et fortifiant dans notre mémoire le souvenir des valeureux chefs disparus.
Le commandant Gœschy est l’exemple parfait de l’homme qui s’est formé lui-même et qui, sans aucun soutien, est arrivé au grade supérieur par son intelligence et son travail.
Né en 1885, d’origine alsacienne, il entre tout jeune au lycée de Nancy comme boursier. Il prépare quelques années plus tard son entrée à Polytechnique, mais il est malade avant le concours. L’année suivante, il travaille pour Saint-Cyr, il y entre avec le n° 1 et en sort en 1906 dans les premiers rangs. C’est comme sous-lieutenant au 30e B.C.P..Qu’il commence sa carrière militaire. Tout de suite, la mitrailleuse l’intéresse et il prend comme lieutenant le commandement de la section du bataillon.
Dès les premiers jours de la guerre, il a l’honneur d’être avec ses chasseurs sur la terre d’Alsace. Le 14 août, il aide à la compagnie Touchon à s’emparer du Satel ; le 17, le 30e B.C.P. entre dans Munster. Deux jours après, à Saltzbach, il arrête avec ses mitrailleuses une contre-attaque d’un bataillon ennemi et la repousse. Le bataillon occupe ensuite Turheim et Sogelbach, mais quelques jours après, les Allemands s’étant emparé de Saint-Dié, il reçoit l’ordre de se porter au col du Bonhomme. Les mitrailleuses du lieutenant Gœschy font merveille dans ce secteur ; courant septembre, elles repoussent plusieurs attaques et infligent de lourdes pertes à l’ennemi. En décembre, à la tête des Faux, le lieutenant Gœschy se distingue encore en repoussant la fameuse attaque du 14e chasseurs mecklembourgeois. Capitaine en mars 1915, il commande la 6e compagnie du 30e bataillon, puis il a l’honneur de formé la compagnie de mitrailleuses de la 3e brigade de chasseurs. Il publie à ce moment là une étude remarquable sur l’emploi tactique des mitrailleuses.
Aux affaires du Linge et du Schratz, le capitaine Gœschy est détaché à l’état-major de la brigade ; Constamment sur la ligne de feu, cherchant des emplacements favorables pour ses pièces, prodiguant ses conseils éclairés. Il obtient une citation à l’ordre de la 7e armée.
Pendant l’offensive de la Somme, le 20 juillet 1916, le commandant L’Eleu, du 14e bataillon, est mortellement frappé, et le capitaine Renaud blessé. En pleine attaque, le capitaine Gœschy prend le commandement et, en tête du bataillon conduit les chasseurs sur leurs objectifs. A l’attaque du 16 août, le commandant Boutle, successeur du commandant L’Eleu, est tué à son poste de combat. Le capitaine Gœschy reprend le commandement et, avec un sang-froid extraordinaire, conduit toute l’attaque. Il reçoit son quatrième galon le 25 août, à l’âge de 32 ans, et le 25 septembre, il conduit le 14e B.C.A. au Mont-Saint-Quentin. Son courage hors pair le fait décorer de la légion d’honneur avec une magnifique citation.
...
Bien cordialement.
Denis
Bonsoir à toutes et à tous.
Bonsoir Michèle.
Je ne sais pas si vous connaissez ce texte concernant le commandant Gœschy, il ne va pas vraiment vous aidez à localiser les lieux mais bon...
Voici un article paru dans le journal « le diable au cor » n° 51 du 25 octobre 1918.
Médaillon. (Pas de photo)
Le commandant GŒSCHY
« Trop souvent hélas, notre division a la douleur de d’enregistrer la perte de ses chefs d’unité. Le nom vénéré du commandant Gœschy, un des plus anciens officiers de la division, vient s’ajouter à la cette liste funèbre et glorieuse, élargissant l’auréole des héroïques exemples et fortifiant dans notre mémoire le souvenir des valeureux chefs disparus.
Le commandant Gœschy est l’exemple parfait de l’homme qui s’est formé lui-même et qui, sans aucun soutien, est arrivé au grade supérieur par son intelligence et son travail.
Né en 1885, d’origine alsacienne, il entre tout jeune au lycée de Nancy comme boursier. Il prépare quelques années plus tard son entrée à Polytechnique, mais il est malade avant le concours. L’année suivante, il travaille pour Saint-Cyr, il y entre avec le n° 1 et en sort en 1906 dans les premiers rangs. C’est comme sous-lieutenant au 30e B.C.P..Qu’il commence sa carrière militaire. Tout de suite, la mitrailleuse l’intéresse et il prend comme lieutenant le commandement de la section du bataillon.
Dès les premiers jours de la guerre, il a l’honneur d’être avec ses chasseurs sur la terre d’Alsace. Le 14 août, il aide à la compagnie Touchon à s’emparer du Satel ; le 17, le 30e B.C.P. entre dans Munster. Deux jours après, à Saltzbach, il arrête avec ses mitrailleuses une contre-attaque d’un bataillon ennemi et la repousse. Le bataillon occupe ensuite Turheim et Sogelbach, mais quelques jours après, les Allemands s’étant emparé de Saint-Dié, il reçoit l’ordre de se porter au col du Bonhomme. Les mitrailleuses du lieutenant Gœschy font merveille dans ce secteur ; courant septembre, elles repoussent plusieurs attaques et infligent de lourdes pertes à l’ennemi. En décembre, à la tête des Faux, le lieutenant Gœschy se distingue encore en repoussant la fameuse attaque du 14e chasseurs mecklembourgeois. Capitaine en mars 1915, il commande la 6e compagnie du 30e bataillon, puis il a l’honneur de formé la compagnie de mitrailleuses de la 3e brigade de chasseurs. Il publie à ce moment là une étude remarquable sur l’emploi tactique des mitrailleuses.
Aux affaires du Linge et du Schratz, le capitaine Gœschy est détaché à l’état-major de la brigade ; Constamment sur la ligne de feu, cherchant des emplacements favorables pour ses pièces, prodiguant ses conseils éclairés. Il obtient une citation à l’ordre de la 7e armée.
Pendant l’offensive de la Somme, le 20 juillet 1916, le commandant L’Eleu, du 14e bataillon, est mortellement frappé, et le capitaine Renaud blessé. En pleine attaque, le capitaine Gœschy prend le commandement et, en tête du bataillon conduit les chasseurs sur leurs objectifs. A l’attaque du 16 août, le commandant Boutle, successeur du commandant L’Eleu, est tué à son poste de combat. Le capitaine Gœschy reprend le commandement et, avec un sang-froid extraordinaire, conduit toute l’attaque. Il reçoit son quatrième galon le 25 août, à l’âge de 32 ans, et le 25 septembre, il conduit le 14e B.C.A. au Mont-Saint-Quentin. Son courage hors pair le fait décorer de la légion d’honneur avec une magnifique citation.
...
Bien cordialement.
Denis
Bonsoir Michèle,
Michèle
Pour ACHACHE Monnes se trouve entre Chateau Thierry ET lA fERT2 mILON
Bonjour Denis,Bonsoir à toutes et à tous.
Bonsoir Michèle.
Un portrait...
http://images3.hiboox.com/images/2309/6 ... 90c435.jpg
Je suis vraiment désolé pour la mauvaise qualité de l'image.
Bien cordialement.
Denis
Bonjour Michèle
Vous n'avez pas beaucoup de chance car vous tapez un peu dans le trou de l'information.
En effet, pour cette période de juillet 1918, il n'y a plus de JMO du 14e BCA.
En revanche, vous pouvez aller regarder sur le JMO du 5e groupe de chasseurs qui se trouve à cette adresse : http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... iewer.html (l'attaque du 18 juillet se trouve page 81 et suivante).
Vous pouvez aussi jeter un œil sur le JMO du 52e BCA à cette adresse : http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... iewer.html (l'attaque du 18 juillet se trouve page 38 et suivantes).
Le troisième bataillon appartenant au 5e groupe de chasseurs : le 54e BCA, n'a pas non plus de JMO.
Si vous voulez élargir la recherche, allez voir le JMO de la 47e DI à ce lien : http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... iewer.html page 26 et suivante mais c'est on ne peut plus sommaire.
Vous pouvez aussi regarder le JMO de l'infanterie divisionnaire à l'adresse suivante : http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... iewer.html page 4. C'est là aussi assez sommaire.
Dans tous ces JMO les cartes et croquis font défaut et il faut peut-être aller fouiller du coté du génie ou de l'artillerie.
En espérant que vous trouverez quelques bonnes informations.
Cordialement
Eric