Forum PAGES 14-18

Bonjour,

Novice en fortifications j'ai toujours entendu dire par la guide du fort de Vaux (Mme Brix que je salue) que Vaux ne pouvait être un fort puisqu'il n'y avait pas de cuisines !!! Est ce exact pour éviter de répéter une co...rie.
merci pour vos réponses.
J.Claude

Malheureusement, le fort de Vaux est bien un fort quoiqu'en disent les guides (un exemple: en passant à Douaumont vendredi, j'ai croisé deux guides différents avec leurs groupes respectifs sortir des bêtises monumentales. Ce n'est pas parce que sont des guides pour croire obligatoirement ce qu'ils disent). De plus le fort de Vaux possède bien des cuisines, malheureusement détruites (même les abris de combat pour une compagnie en possède).

Le "massif fortifié" ne correspond à aucune appellation reconnue dans les archives (et on se demande même d'où elle sort...). Dans le cas de Souville
Le centre de résistance correspond bien à un ensemble de positions qui s'articulent de manière autonome en cas d'attaque. elle comprennent généralement un fort et les infrastructure adjacentes. Elles ne sont pas obligatoirement sous le commandement du commandant du fort, mais peuvent avoir le commandement de l'unité la plus grande et présente sur place.
Attention pour ce qui est des secteurs, Sur la région de Verdun, il y a des secteurs et sous-secteurs (qui ont évolués au fil du conflit) mais qui partent de la première ligne et reculent jusque sur les bases arrières de la logistique jusqu'au commandement centrale (en l'occurrence la Citadelle).
Il y a ensuite les intervalles, qui s'appellent par la premières lettre des deux fortifications (ou obstacles naturels) qu'elles lient. Par exemple LLM1 (La Lauffée- Moulainville) ou MF 1 (Meuse (rivière)- Froideterre), Le 1 indiquant qu'il s'agit du premier ouvrage en partant de la première fortification.

Cordialement
Cyril

Bonjour,

Pour les guides de Verdun, malheureusement, le passé est lourd de............

Ne parlons pas de Douaumont et du fonctionnement des tourelles et le reste......

Le problème est certainement lié aussi à ce que l'on donne aux guides comme informations, sont ils les seuls responsables !

Ceci étant, faut il leur poser la question, quelles sont les vrais motivations qui les poussent à être guide ?

Je me rappelle d'une visite à Douaumont avec un groupe d'amis. Nous suivions un groupe de touristes, menés par un guide officiel. Mes amis purent, à loisir écouter ce guide, puis ensuite comparer, avec mes descriptions.

A la sortie, quelques membres de mon groupe posèrent quelques questions à ce sujet, aux personnes qui se trouvaient à la boutique.

La personne, très charmante, pour vendre le briquet à l'éffigie de, la petite soucoupe, etc, devint un tigre lorsque mes amis lui firent remarquer quelques anomalies dans le discour du guide.

Cette "charmante personne" leur répondit qu'il n'avait nullement besoin de conseils sur l'histoire du fort, que les documents remis aux guides et aux touristes étaient des documents dignes de foi, élaborés par des spécialistes en la matière et que les guides étaient plus à même que quiconque de parler de la place de Verdun.

Nous parlons ici de Verdun, mais croyez moi, que dans certains secteurs, ça vaut le détour aussi !

Je vous mets le lien de mon site ou j'ai une rubrique sur les perles de la fortif' (j'en ai encore des kilos à mettre !)

Alors si vous en avez d'autres à ajouter, faites le moi savoir !

C'est bon de rire parfois !

http://www.fortduparmont.com/les-perles ... ns-en-f84/


Amicalement
Florian

Bonsoir

Merci Florian --- je viens d'aller les lire --- j'ai peur de penser qu'elles soient toutes véridiques --- il y en a de tellement grosses !!!

Bonne soirée

José

Bonjour a tous. effectivement il y avait un hopital veterinaire, mais a les grottes de la Falouse, l'ouvrage qui etait dans l'arriere front sevait comme depot des materiel, et pour abriter les troupes qui descendent de l'ouvrage de la lauffé et du tunnel des Tavannes. L'ouvrage de la Falouse avait aussi des baraques et des abris a l'exeterieur ou peut etre il y avait des chevaux ou des anes pour le transport de materiel vers les lignes. L'OUVRAGE a eté bien remis en état, avec ma petit contributions aux travaux, il faut le visiter, il est vraiment bien fait, bien quil n' est encore terminé comme disait Camille dans ses messages.
Je serai la avec mon ami F. Radet les deux semaines du mois d'aout.
Donc bonne visite a toute le monde .
Cordialement

Stefano55

j'avais cru comprendre en lisant quelques bouquins, que l'ouvrage de la Falouse n'avait servi que d'écuries ?
et de dortoir à vétérinaire ....
merci de m'en dire plus

Bonjour à tous,

Une solution pour suivre les événements à la Falouse, depuis juin 1916; le JMO de l'ouvrage est en ligne sur mémoires des hommes.

N'oublions que c'est un ouvrage d'artillerie et qu'il est actif, même si sa fonction première fut remisée au second plan par la suite.
Cet ouvrage restera actif avec ses cuirassements.

Cordialement
Florian

Bonjour

Voici ces installations vétérinaires, effectivement bien à l'abri du bombardement au niveau des grottes.
Il n'y avait, comme on le voit sur cette vue aérienne allemande d'époque, aucun bivouac au dessus et pas de traces d'impacts d'obus, des tranchées pour circuler de la route de Belleray vers les grottes, c'est tout.

la vue est très détaillée, on distingue les animaux? et les passerelles qui reliaient les installations à Haudainville (grand cantonnement aux péniches)

Cette vue allemande est confirmée par le plan français des camps autour de Verdun
aux grottes, 10 officiers, 600 hommes et 500 chevaux


Il n'est pas certain que les vétérinaires dormaient avec les COA, cela reste à vérifier.


Cordialement
JLK
J'édite pour rajouter une vue actuelle (fin mai 2010)

Bonjour,
J'ai lu le JMO de La Falouse concernant la période juin décembre 1916 (comme tous ceux de la RVF).
Cet ouvrage m'apparait plutôt comme une base arrière dans un secteur calme.
Ceci expliquant peut-être que des régiments en ligne dans le secteur Haie Renard - Tavannes - Lauffée, entre fin août et novembre 1916, avaient leurs TC et TR stationnés à cet ouvrage.
J'ai peut-être zapé, mais je n'ai pas souvenir d'une mention d'activité de l'artillerie de l'ouvrage?
Au revoir.
P. Pruniaux.