Re: Photo NN Dannemarie et Vaffier
Publié : dim. févr. 06, 2011 3:40 pm
Rebonjour Christian,
Je vous ai contacté en privé pour répondre à vos questions.
Ci-dessous, un témoignage sur les combats de l'entonnoir d'Ammertzwiller :
« 11 juillet. Pégoud abat un Aviatik à Altkirch. Journée assez calme. Mais à 17 h., commencement d’un bombardement qui devient rapidement très violent. A 19 h. 30, les Boches font exploser la mine que nous avions pressentie, mais ils l’ont fait trop tôt, ils n’étaient pas encore sous la tranchée. Un entonnoir de 40 m. de diamètre et 10 à 15 m. de profondeur. Les hommes ont reculé à la route et les Boches ont marché sur l’entonnoir. […] A 4 h., les Boches se sauvent sans que la contre-attaque ait eu lieu, car notre artillerie les a marmités.
Nos pertes : 17 tués dont le capitaine Vaffier ; 50 blessés.
Consommation d’obus : 75 : 600 ; 120 : 410 à mitraille ; 155 : 30 à mitraille.
12 juillet. Calme. Les Boches ont été étrillés. Les prisonniers disent que 4 compagnies assuraient l’attaque. Repos pour compenser la nuit blanche. Visité la tranchée méconnaissable. Ils avaient déjà tout retourné. Ils y ont laissé 300 outils.
13. Calme. Nous organisons la tranchée et l’entonnoir. […] »
Ces lignes sont extraites du carnet du lieutenant Jean Baptiste Peyrard, de l’état-major de la 113e brigade, tué à Ammertzwiller le 16 juillet 1915.
Bien cordialement,
Eric Mansuy
Je vous ai contacté en privé pour répondre à vos questions.
Ci-dessous, un témoignage sur les combats de l'entonnoir d'Ammertzwiller :
« 11 juillet. Pégoud abat un Aviatik à Altkirch. Journée assez calme. Mais à 17 h., commencement d’un bombardement qui devient rapidement très violent. A 19 h. 30, les Boches font exploser la mine que nous avions pressentie, mais ils l’ont fait trop tôt, ils n’étaient pas encore sous la tranchée. Un entonnoir de 40 m. de diamètre et 10 à 15 m. de profondeur. Les hommes ont reculé à la route et les Boches ont marché sur l’entonnoir. […] A 4 h., les Boches se sauvent sans que la contre-attaque ait eu lieu, car notre artillerie les a marmités.
Nos pertes : 17 tués dont le capitaine Vaffier ; 50 blessés.
Consommation d’obus : 75 : 600 ; 120 : 410 à mitraille ; 155 : 30 à mitraille.
12 juillet. Calme. Les Boches ont été étrillés. Les prisonniers disent que 4 compagnies assuraient l’attaque. Repos pour compenser la nuit blanche. Visité la tranchée méconnaissable. Ils avaient déjà tout retourné. Ils y ont laissé 300 outils.
13. Calme. Nous organisons la tranchée et l’entonnoir. […] »
Ces lignes sont extraites du carnet du lieutenant Jean Baptiste Peyrard, de l’état-major de la 113e brigade, tué à Ammertzwiller le 16 juillet 1915.
Bien cordialement,
Eric Mansuy